La création de kamui shiro

Les rayons du soleil qui dépassaient les fins rideau de la fenêtre au-dessus de mon lit vinrent se frotter à mes yeux. Mais ceux ci étaient en compote.
J'avais tellement fait d'informatique que je n'avais plus la force d'ouvrir un oeil. J'essayai d'ouvrir le premier. Mais la lumière que dégagea le jour me le fit refermer aussitôt.
Je cherchais le moyen de me lever. Dans l'incapacité d'ouvrir les paupières, je tâtonnais les murs de ma chambre que j'arrivait à joindre tout en restant couchée. Je tentais de trouver mon réveil. Il fallais tout de même que je sache l'heure ! Ma main heurta un objet. Par chance, ce fut une montre, éclairée, en plus.
Je fit un gros effort, et ouvris mes yeux à moitié. Il fallait bien que je me réveille un jour ! Je lis difficilement les minuscules chiffres que me précisait la montre numérique. Quatre heures et quart ???
Soudain, j'entendis un énorme cri déchirant qui me déchira les tympans !
- « Piaffffffffarrrrrghhhhbeccccccccc !!!!!!! »

Sous le choc, je fis tomber l'heure par terre, et l'écran en verre de ma montre se cassa en mille petits morceaux.
- « Mince ma plus belle montre !! »
Je me levai en sursaut. Bizarrement j'étais habillée. En passant, je vis dans l'appareil cylindrique de créations de balls avec six nouvelles Univerball !
Je fut obligée d'arrêter mon élan. J'avais mal a la tête. Une multitude de pensées traversaient mon esprit. Et soudain je me souvins. Persian !!
« Il était avec moi quand je me suis couchée ! Il n'est plus dans le lit ! J'espère qu'il n'est pas retombé malade ! à moins que. »

Je descendit comme une folle les escaliers et ouvrit la porte qui donnait sur le jardin. Ma pensée s'était justifiée...
Neka s'amusait à martyriser un Piafabec ! Son instinct de chasse l'avait poussé à attaquer le pauvre oiseau, mais étant donné qu'il n'avait plus fait de combat depuis qu'il se trouvait avec moi, le Piafabec avait presque le dessus.
J'hésitais. Mon instinct de dresseuse débutante me disait de capturer l'oiseau en détresse, mais d'un coté le temps d'aller chercher une Univerball, mon Neka avait tout à fait le temps de se faire massacrer !
Je décidais que c'était à lui de choisir.
- Neka !!! Tu m'entends ? Tu te crois capable de tenir encore une minute ?
- « MIAAAA ! »
Ce miaulement d'acquiescement me fit réagir. Je remontais rapidement les escaliers, piochait une Univerball au hasard et revenait au près des deux combattants. Cette fois ci je ne me contentai pas de regarder du palier de la porte, mais m'approchai d'eux tout en faisant attention.
Je n'avais encore jamais combattu avec un Pokemon, alors je me contentais d'encourager Neka.
- Vas-y Neka ! Griffe-le ! Non ! Ne viens pas ici ! Il vas te piquer le dos sinon ! Vite esquive son bec ! Là ! Donne-lui un coup de griffe !
Je ne m'en rendais pas compte, mais j'était tout simplement entrain de donner des ordres à Neka comme le ferait un dresseur. Soudain cette pensée me traversa l'esprit, et j'arrêtai de parler. Persian, surpris, arrêta son élan lui aussi. Le piafabec considéra ce moment comme une pause, et mit fin a ses mouvements.
Je réfléchissais. J'avais toujours considéré Neka comme un simple animal de compagnie, et l'excitation que j'avait ressentie lors de se combat m'avait plu.
C'était maintenant ou jamais. Il fallait que je me décide. Soit je continuais à considérer Neka comme un simple animal de compagnie et je restais à étudier à l'école, ou alors je goûtais au plaisir des combats et j'entreprenais un voyage initiatique.
Cela me paraissait simple, mais la peur d'échouer lors du voyage me faisait réfléchir.
Puis j'observais Neka. Il était blessé, mais fixait son adversaire même sans que je lui dise des ordres.
Puis je regardais l'Univerball. J'avait tellement envie de la lancer sur l'oiseau. Je pris mon destin en main.
- Neka ! Utilise Griffe ! Griffe son aile, il aura du mal à voler comme ça !

Le Piafabec, voyant l'action reprendre, se redressa d'un coup, intimidant Neka. Mais Persian réussi tout de même son coup. Le Piafabec tenta d'éviter l'attaque, mais les griffes du géant chat restèrent accrochées à son plumage.
- Neka ! Utilise Morsure !

Le Piafabec ne comptait pas se laisser faire. Il utilisa gros yeux, ce qui déconcentra Persian. Lors de son inattention, il eu le droit a plusieurs coup de bec, ce qui me découragea. Je ne savais plus s'il fallais que Persian souffre encore. Je l'observais à nouveau. Ses yeux étaient toujours fixés sur sa proie, ses yeux verts scintillants... J'eu une idée.
- Neka ! Utilise Gros Yeux !
Je venais simplement de copier l'attaque qu'avait entreprise le Piafabec, mais cela se montra efficace, car celui ci, apeuré, tenta une fuite.
- Neka ! Rattrape le ! Utilise charge !

Persian fonça sur le malheureux Piafabec. Le choc qu'il reçu fut si fort, qu'il tomba à terre et s'évanoui. Je remerciai mon Persian, et m'approcha du Piafabec.
- Il est vivant tu crois ?
- « miaa » (sûrement)
- Je le capture et on le soigne d'accord ?
- « miamiii » (j'aurais préféré le manger.)

Je posais à peine ma ball sur le corps abîmé du Piafabec, que celui ci disparut dans un éclair bleu. Il fut aspiré à l'intérieur de l' Univerball comme une poussière dans un aspirateur.
Je regardais ma création, me demandant comment pouvais trouver, mon nouveau Pokemon, le lieu que je lui avait construit à l'intérieur de la ball. Mais bon, je pense qu'il devait surtout être entrain de se reposer.

Je retournai dans ma chambre, avec persian qui me suivait. Puis je m'assis sur le lit. J'avait envie de lui dire tout ce que j'avait eu sur le coeur quand je m'était aperçut qu'il n'allais plus bien, mais je savais bien que je risquais de pleurer si je refoulais ces mauvais souvenirs. Je ne voulais surtout pas pleurer devant lui. Je me contentai de lui dire que :
- Neka ?
- « miaww ? »
- Je voulais te dire que je suis très heureuse que tu ailles mieux, et aussi que je suis désolée de t'avoir fait souffrir.
Je dû m'éclipser en vitesse car déjà les larmes apparaissaient sur mes joues. Je pris un mouchoir et essuyai les début d'un grand sanglot. Je savais que se serait dur de ne jamais pleurer devant lui, mais il méritait bien cela, et se serait la façon de me punir.
- « miaa ? » (qu'est - ce qui se passe ?)
- Rien, rien. Au fait tu vas mieux ?
- « mi ! »
- C'est tout ce qui compte, non ?Au fait, Neka, ça te dirai de passer un moment dans une univerball ?
- « Mia.» ( Pourquoi pas.)

Je me préparai à l'attraper une « deuxième fois » quand soudain j'entendit la sonnette sonner, puis un « tiens, c'est ouvert ?! »
Quelle idiote ! j'avais oublié de fermer la porte.
Maman devait sûrement rentrer du travail, enfin, c'était la première chose à la quelle je pensais.
Puis soudain, j'entendit un autre « cri ».
- Ulicia ! Comment vas Neka ?
- Il va bien ! J'ai même combattu avec lui !
- Un combat, mais tu sais que c'est dangereux !
- Mais pourquoi ? j'ai gagné pourtant !
- Pas pour toi ! Mais pour Neka ! Tu sais parfaitement qu'il a des problèmes !
- Pour Neka ? Mais, qu'est-ce que tu racontes ?