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Magical Girl de Flageolaid



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» Auteur : Flageolaid - Voir le profil
» Créé le 25/06/2017 à 18:44
» Dernière mise à jour le 25/06/2017 à 20:54

» Mots-clés :   Aventure   Présence de personnages du jeu vidéo   Région inventée   Unys

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Ch 20 : Baston
Mû par un réflexe stupide, Ewart se jeta à son tour dans le vide, espérant sauver la Magical Girl d'une quelconque façon. Il ne possédait ni le type Vol, ni le talent Lévitation, mais tant pis, il tenta quand même cette manœuvre futile.
Avant de se laisser tomber des remparts, Lymnesine avait remarqué une plate-forme qui se tenait une vingtaine de mètres plus bas. Elle dévia légèrement en direction de ce balcon de fortune, puis ralentit sa chute grâce à ses pouvoirs afin de se poser « en douceur ». La magicienne n'eut que le temps de se précipiter au bord de la plate-forme pour attraper Ewart au vol.
La jeune mage ne perdit pas de temps à se demander comment regagner le Lord : une porte métallique placée à l'extrémité de la plate-forme permettait de se rendre à l'intérieur de la montagne. Les deux compagnons s'empressèrent d'emprunter ce passage pour disparaître du champ de vision de l'ennemie.

Sur les remparts, la plantureuse Akuma Nokiss serra les dents. Sa proie lui échappait ! Furieuse, elle ordonna aux miliciens :

« Trouvez cette fille et tuez-la !
- Minute, ma cocotte ! l'interrompit un des hommes en arme nommé Hibiscus. Le meurtre ne fait pas partie de notre contrat.
- Vous osez me désobéir ? »

A nouveau, la touche charme du Quatuor usa de ses enchantements pour séduire les Miliciens récalcitrants. Une fois entièrement sous son contrôle – ce qui ne fut pas très long, on parle de mecs lambda quand même – ils se ruèrent en direction d'une trappe placée au pieds des remparts et qui menait sous le Lord.



L'intérieur de la montagne était faiblement éclairé par les rayons du soleil déclinant qui traversaient les rares meurtrières creusées dans la paroi rocheuse. L'endroit devait être un ancien entrepôt abandonné, encombré de marchandises moisies et de pierres tombées du plafond.
Malgré l'aspect sinistre des lieux, Lymnesine se sentait d'humeur à plaisanter :

« Tu sais quoi, mon p'tit Ewart ? Cela me fait plaisir que tu aies voulu jouer les Kicklairon ! Au moins on peut discuter un peu, maintenant !
- Hajimemashite.
- Ouais, cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas retrouvés tous seuls, hein ? D'habitude, il y a toujours Gott ou Chrys qui traînent pas loin. Je suis trop contente, je vais pouvoir raconter des potins !
- Kusobaba ?
- Tiens, tu ne trouves pas que Gottfried a grossi ? Non seulement il ne fout rien, mais il bouffe de plus en plus. Au fait, tu ne m'as pas dit ce que tu pensais de mon frère Etherion, Il est cool, non ? Pas comme Irmès, ce gros bâtard, qui a osé mentir à maman ! En parlant de maman, je me demande ce qu'on va manger ce soir, sa cuisine me manque tellement alors que j'ai quitté la maison que hier matin. Dis donc, je ne me souviens plus, tu m'as complimentée sur ma nouvelle coupe de cheveux ?
- Taberu ! »

Ewart dut accompagner ses paroles d'un grand geste de la main pour que la magicienne comprenne où il voulait en venir. Tout au fond de l'entrepôt, les silhouettes des miliciens descendaient une échelle en fonte peu stable et se dirigeaient vers eux, épées sorties.
Pour des zombies soumis à un contrôle hormonal, ils se déplaçaient plutôt vite. L'adolescente ne chercha pas à se mettre à couvert, elle attendit que le milicien le plus proche soit à une dizaines de mètres d'elle. Trois notes à la flûte de pan résonnèrent sous le Lord tandis que le bras droit de Lymnesine se transmutait en un amas de lianes.
La Magical Girl serra le poing, qui durcit et se recouvrit d'écorce, puis elle attaqua l'homme en arme. Les lianes poussèrent à une vitesse folle, allongeant son bras de plusieurs mètres et propulsant le poing en bois directement en pleine figure. Son opposant s'écroula inconscient, le nez cassé.

L'usage de cette magie était soumis à un contrecoup psychologique. En effet, la jeune mage trouvait cela tellement dégueu de faire pousser son bras façon Gomu Gomu, qu'elle devenait incapable d'utiliser ses pouvoirs pendant quinze bonnes secondes. Il ne faut pas chercher à comprendre, c'est du Lymnesine tout craché !
Alors que la jeune fille récupérait de cette « impression ultra-zarb que ton bras est vivant et décide de se barrer de ton corps », les autres miliciens ouvrirent le feu avec leurs armes. Pour rappel, épée + humain normal + PV au max = rayons laser.
Lymnesine et Ewart exécutèrent leurs plus belles pirouettes pour esquiver les tirs ennemis. À cause de l'obscurité, l'adolescente ne comprit pas immédiatement qu'il s'agissait d'une diversion. On peut l'excuser, les zombies intelligents, ça ne court pas les rues. Le sergent Hibiscus plongea alors dans l'angle mort de la jeune mage. Le Kicklee s'interposa, la lame du milicien le traversa. Et le sang coula.

Merde ! Dire que cette fanfic avait réussi l'exploit de rester « pour tout public » durant dix-neuf chapitres, la voilà reléguée parmi les histoires déconseillées aux moins de douze ans pour quelques centilitres d'hémoglobine !
Que c'est rageant !

Pour Lymnesine, le temps s'était comme arrêté. Les yeux écarquillés à l'extrême, elle fixait la pointe d'acier maculée de sang qui sortait du dos d'Ewart. Son pire cauchemar devenait réalité : un de ses compagnons risquait de mourir sous ses yeux. Mais pour le moment, il vivait encore, elle ne pouvait pas perdre son temps à chialer !
Luttant pour garder la tête froide et l'esprit clair, elle dégagea Hibiscus d'un coup de pied, puis, plongeant la main dans sa bourse – celle gentiment offerte par les collègues de son père – elle jeta des poignées de pièces d'or sur les miliciens qui l'assaillaient. Ceux-ci perdirent un ou deux points de vie, ainsi que la capacité d'envoyer des lasers.

Lymnie souleva Ewart sans toucher à l'épée plantée au travers de son corps. Elle détala vers le tas de gravats le plus proche pour y cacher son ami. Celui-ci gémissait faiblement et respirait avec difficulté.
Une fois en lieu sûr, l'adolescente arracha la lame d'un coup sec, avant de refermer une main ardente sur la plaie ensanglantée. Le hurlement retenu du Kicklee lui rappela la première épreuve de son examen, deux jours auparavant. L'improvisation vaut mieux que l'inaction, se répéta-t-elle.
La blessure cautérisée, elle rappela Ewart dans sa Magicball et y infusa toute son énergie magique. Un cocon régénérant enveloppa le Pokémon Latteur qui sombra dans un profond sommeil. Lymnesine ne disposait d'aucune autre option pour soigner son camarade. Cela lui pomperait une grosse portion de sa magie.

Repérée par ses adversaires, l'adolescente plongea sur sa gauche, zigzagua entre les rochers, avant de se planquer dans un coin sombre. À présent, elle pouvait laisser sa rage l'envahir. Elle oublia bien vite les larmes, se concentrant uniquement sur sa vengeance. Puisque de toute façon, ce chapitre est déconseillé au moins de douze ans, autant poursuivre dans la violence une scène qui a mal commencé !
La Magical Girl ferma les yeux. De ses lèvres jaillirent le chant traînant d'une voix désincarnée :

« OK, maintenant le monstre est éveillé »

S'ils n'avaient pas été sous l'effet des charmes d'Akuma, les miliciens se seraient sans doute moqués de Lymnesine. À la place, ils cherchèrent leur proie, dont la voix semblait venir de toutes les directions.

« Il ne se reposera pas jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien »

Le massacre débuta. La chanson de la jeune fille n'occultait pas le bruit des impacts de ses poings sur ses assaillants. Rapide et impitoyable, elle faucha un milicien qui ne l'avait pas vu et l'encastra férocement dans une morceau de mur brisé.

« Peut-être jamais et anonyme »

Le chant se faisait languissant, inquiétant aussi, dissimulant la rage qui animait la magicienne. D'un puissant coup au plexus, elle envoya voler un des hommes à travers la salle. Ses mouvements étaient si vifs qu'elle donnait l'impression de se trouver à deux endroits en même temps, distribuant les coups sans états d'âme.

« J'en oublie la douleur »

Ce ne fut pas le cas des miliciens zombifiés. Les bruits de craquements et de torsions s'accompagnaient toujours de cris horribles. Malgré le vacarme de la violence et de la souffrance, on continuait d'entendre distinctement les paroles que chantait Lymnesine.

« Quelqu'un courbant la lumière s'avance »

Il restait un milicien au top de sa forme qui hasarda quelques tirs de laser, sans discerner l'adolescente. Cette dernière surgit sur sa droite, lui brisant la rotule d'un coup de pied, tout en le frappant à la gorge du tranchant de la main. Elle le termina d'une descente du coude.

« Et les fleurs se penchent vers le soleil »

Seul encore debout, le sergent Hibiscus se retourna pour discerner une silhouette féminine se ruer sur lui à toute allure. La Magical Girl l'avait gardé pour la fin. La dernière chose qu'il vit avant de s'évanouir fut un poing luisant de magie, brillant tel un astre.
Un beau petit carnage, donc ! (Retour de l'humour en fin de chapitre avec une apparition de Casus Belli.)



Lorsque Lymnesine regagna le Lord, elle le trouva encore plus sinistre qu'à son arrivée. Tout le monde avait disparu, laissant les demeures vides enveloppées dans le silence. L'adolescente s'étonna tout de même qu'il n'y ait pas plus de voleurs et de squatteurs que ça dans le quartier pendant les trois jours que durait la cérémonie sacrée des Magical Girls !
En tendant l'oreille, elle reconnut toutefois la voix d'Akuma Nokiss en provenance d'un jardin entouré de bosquets parfumés. En s'approchant, la jeune mage découvrit Gottfried allongé sur un transat, sirotant un verre d'alcool hors de prix – sans doute dérobé dans un des manoirs, preuve que les grands esprits se rencontrent – tandis que la plantureuse succube le massait, tout en gloussant telle une midinette.
Lymnie se rapprocha encore, tout en se frottant les yeux pour s'assurer qu'elle n'hallucinait pas. Comme si le fait de passer la main sur son visage pouvait dissiper des délires !
La voyant débarquer avec cet air si surpris, le Fouinar fanfaronna juste ce qu'il faut pour se rendre insupportable :

« Je t'avais bien dit que les femmes ne résistaient pas au charme du Pokémon Allongé !
- Mouais, cause toujours ! Je peux t'emprunter Natata un instant ?
- Bien sûr ! Akuma chérie, je crois que Lymnie veut te parler. »

Le membre du Quatuor, subjuguée par le Fouinar millénaire, prit soudain conscience de la présence de Lymnesine. Celle-ci l'attrapa par les épaules et lui asséna le plus beau coup de boule que vous verrez de votre vie. Elle cassa deux dents à la pseudo diablesse.

« Ça, c'est pour ce qui est arrivé à Ewart ! »

Gottfried se doutait bien que le Kicklee allait mal. Il l'avait compris dès qu'il avait vu Lymnie. La Magical Girl tenait énormément à ses Pokémons, surtout à Ewart, son petit chouchou. Un second coup de boule brisa le nez d'Akuma.

« Ça, c'est pour ce que tu as insinué sur ma mère ! »

Le Fouinar esquissa un sourire en repensant à toutes les fois où il avait insinué des choses sur la mère, la grand-mère ou n'importe quelle ancêtre de ses interlocuteurs. Bien sûr, il ne lui viendrait jamais à l'esprit de parler de Mayene de la sorte. Une ultime attaque acheva la fausse diablesse.

« Et ça, c'est pour toutes les fois où tu as volé mon goûter quand j'étais petite, espèce de grognasse ! »

Cent trente-sept fois pour être précis, ce qui expliquait pourquoi Lymnesine se montrait aussi rancunière sur ce sujet. En effet, cela représente vingt-sept semaines et deux jours à l'école, soit pratiquement les trois quarts de l'année scolaire sans un petit remontant pour tenir jusqu'à midi. Vous y survivriez, vous ?
Son accès de colère enfin dissipé, la magicienne remonta le col de sa veste, puis se retira dignement, le Fouinar sur ses talons.
Tous deux gagnèrent l'avenue principale du Lord où résonnaient les pas d'un Pokémon massif. Il s'agissait de Chrystosmus qui errait en boitillant, à la recherche de ses compagnons. Son visage s'illumina lorsqu'il repéra sa magicienne.
Il expliqua brièvement (ce qui dura quand même dix plombes) comment il avait vaillamment affronté un groupe de Wizards pour permettre à Zalgor et Sath de s'enfuir, puis, une fois ses ennemis vaincus, comment il se foula magistralement la cheville en dérapant du trottoir, d'où sa démarche.
La Magical Girl sourit. Son regard se posa ensuite sur le château. Jamais il ne lui avait paru aussi près. Elle rappela ses deux Pokémons dans leurs Balls et courut à grandes enjambées vers ce qui marquerait la fin de sa mission.
Du moins le croyait-elle.



La plupart des méchants dans les J-RPGs disposent d'une forme de téléportation, dont ils abusent pour nuire aux héros ou parfois leur lâcher une petite phrase mystérieuse. Pour faire comme tout le monde, Casus Belli avait dépensé des millions à se créer des escadrons d'Abras, disséminés à des endroits stratégiques un peu partout sur Rivustel. Ses troupes et lui-même pouvaient ainsi se téléporter n'importe où, à n'importe quel moment grâce aux Pokémons Psy.
Will Bikild, un sbire des plus banals, en faction à Kezerkastel, s'élançait alors à en perdre le souffle vers l'Abra maléfique le plus proche. Destination : le manoir de Casus Belli l'Effronté !

On ne peut pas lui retirer ceci, l'ultimage de l'hiver demeurait un patron très accessible. N'importe quel larbin pouvait s'adresser à lui, de jour comme de nuit, pour lui exposer un problème. Ces entrevues se terminaient parfois par un décès, cela ne changeait rien au fait que Casus Belli restait toujours à l'écoute de son personnel.
Arrivé dans le hall du manoir, Will grimpa les escaliers quatre par quatre vers le bureau de l'Effronté. Il passa devant les inséparables Jessico et Pamelo qui discutaient de l'allumette de ballepied prévue à vingt heures. Le Sépiatroce portait autour du cou l'écharpe de son équipe favorite, il semblait impatient de quitter le boulot.
Will Bikild ne leur accorda qu'un regard. Les deux compères comprirent que le laquais apportait des nouvelles urgentes. Ah si vous saviez ! pensa Bikild. Trois des membres du Quatuor vaincus dans la même journée par la même personne ! Le laquais redoutait déjà la réaction de son maître.

Arrivé devant le bureau de Casus Belli, le sbire s'arrêta quelques instants pour reprendre son souffle, puis il poussa timidement la porte. Un long grincement alerta l'ultimage de la présence d'un visiteur. Sans quitter ses papiers des yeux, il ordonna à Will de le rejoindre. Celui-ci s’exécuta.

« Vous désirez ? fit l'Effronté.
- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, répondit le laquais.
- Commencez par la bonne. Qui sait si vous serez encore en vie après la mauvaise ?
- Votre humour est toujours aussi efficace, maître ! complimenta Bikild, priant intérieurement pour ne pas finir pulvérisé. Alors, l'avancée du plan suit parfaitement vos prévisions. À l'exception du nôtre, tous les cercles de téléportation ont été détruits. Nos troupes sont en place, prête pour la prochaine phase.
- C'est une excellente nouvelle ! Tous nos objectifs sont atteints pour le moment, je dois avouer que c'est du très bon boulot ! Je ne veux pas de relâchement pour la phase trois du plan, chacun doit impérativement... Mwahahahahahaha ! ...rester concentré sur... Que vous arrive-t-il ?
- Désolé maître, mais ça vous prend souvent d'envoyer un rire machiavélique au milieu d'une phrase, sans prévenir ? s'exclama Will qui était passé à deux doigts d'un arrêt cardiaque.
- Eh bien, vous connaissez cette foutue règle des grands méchants, non ? Pour votre charisme, poussez au moins cinq Trololo ou Mwahaha par jour, et évitez les rires gras, saccadés ou surjoués.
- Vous n'en faites pas souvent des Trololo...
- Je sais, je n'ai pas la voix assez grave pour que ça rende bien, avoua Casus Belli. Pour en revenir à votre question, je me lève chaque matin en me disant : « Aujourd'hui, promis, je fais mes cinq rires ». Je m'attelle au premier dans l'heure qui suit mon réveil, le deuxième vers onze heures et demie, quand je commence à avoir la dalle, pour signaler aux cuistots de se bouger le cul s'ils ne veulent pas voir leur photo dans les avis mortuaires.
- Vous avez votre petit rituel ?
- Exactement. Sauf que l'après-midi passe, je glande, et pouf, je me rends compte qu'il est presque dix-huit heures et qu'il me manque encore trois rires que je vais devoir caser à l'arrache. Du coup, je me dis : « Putain, Sussus, t'abuses, à quoi ça te sert de prendre de bonnes résolutions le matin ?! ». Et tout ceci se termine par un... qu'est-ce qui vous fait marrer ?
- Rien du tout, mentit Will en se mordant l'intérieur des joues pour ne pas rigoler.
- Vous me prenez pour un con ? Qu'est-ce qui vous marrer, vermine ?
- C'est votre surnom... Sussus... c'est trop débi... »

Will Bikild n'eut pas le temps de terminer sa phrase, l'ultimage le désintégra avant. Il ne restait du sbire qu'un petit tas de poussière grisâtre que Casus Belli se contenta d'ignorer.
Le méchant vilain pas gentil se replongea alors dans ses papiers, vérifiant méticuleusement chaque donnée, chaque chiffre. Au bout de quelques minutes il releva la tête et demanda :

« Au fait, c'était quoi la mauvaise nouvelle ? »

Le tas de poussière ne lui répondit pas. Et c'est ainsi que Casus Belli ne fut prévenu de la défaite de trois membres du Quatuor face à Lymnesine.