Chapitre 6: un nouveau contrat
Kanya était de nouveau chez elle. Elle se trouvait dans le bâtiment de la guilde des assassins qui, vingt-deux ans auparavant, avait recueilli la jeune femme qui était un bébé et Yuki qui était un petit Psystigri. Ils l’avaient entraîné, nourri, logé, fourni une existence et un travail. Ce n’était pas celle dont pouvait rêver les jeunes filles mais Kanya aimait sa vie. Certes, ce qu’elle faisait était mal, elle en était consciente. C’était une tueuse, qui, contre de l’argent, envoyait des gens dans l’au-delà.
Si au début, elle pensait agir par justice, elle comprit dès ses 8 ans que les contrats de meurtres de « justice » ne représentaient que 5 % des contrats que la guilde recevait. La plupart était des personnes peu recommandables qui voulait détruire un concurrent, un homme qu’il n’aimait pas, une femme infidèle, ou tout simplement un ennemi, peu importe son origine. Parfois même c’était un seigneur étranger qui était visé.
Elle se trouvait actuellement dans le bar de la guilde, à profiter de l’argent de son dernier contrat. Le marchand d’esclave lui avait rapporté gros. Avec son quota de 148 morts, elle avait accumulé une fortune plutôt conséquente, argent sale ou non elle s’en fichait. Cet argent était le sien et c’est tout ce qui comptait à l’heure actuelle.
Elle savourait une chope de bière et un bon repas chaud quand un homme se joignit à sa table. C’était un vieil homme avec une cicatrice lui coupant le visage en deux, des cheveux poivre et sel longs et dégagés derrière la nuque. Une longue et fine épée se calait dans son dos. Kanya ne s’offusqua pas de l’arrivée de l’homme parce que si elle avait fait mine de l’être, elle se serait retrouvée avec le sabre dans la gorge sans avoir le temps de faire le moindre geste.
Cet homme était ce qui ressemblait le plus à un père pour elle. Il s’agissait de Fallon, le troisième meilleur assassin de la guilde et le formateur de ceux-ci. Kanya était la cinquième. Cet homme était un monstre a forme humaine. Mais, heureusement pour elle, même les monstres pouvaient avoir un cœur.
- Alors Kanya, tu as réussi ton contrat à ce que je vois.
- C’était facile, répondit la jeune femme d’un ton détaché. Il a fallu détourner son attention et j’ai pu l’avoir par derrière.
Fallon la fixa avant de répondre.
- Vu ton niveau tu ne devrais même pas avoir besoin de détourner l’attention de ta cible. C’est du niveau de débutant. Je t’ai entrainée mieux que ça.
- Je souhaite travailler avec Yuki, répliqua Kanya sur le même ton. Yuki répugne à tuer, alors elle détourne l’attention de la cible pendant que j’attaque. Je sais que je peux égorger mes contrats sans son aide mais j’y tiens.
- Je sais que tu tiens beaucoup à ta compagne mais crois-moi elle te ralentit, insista Fallon d’une voix dure. Si tu te débarrassais d’elle tu serais facilement troisième ou deuxième dans le classement de la guilde.
- Cette histoire de classement m’importe peu à vrai dire, expliqua Kanya. Je souhaite juste faire mon boulot. Si j’ai atteint le rang 5 c’est juste un hasard.
- Bon, je n’insiste plus. Mais je t’avertis : la guilde commence à se lasser de ton Pokémon. Si encore elle nous prêtait main forte ça irait. Mais c’est le contraire. M’enfin, tu dois te foutre complètement du regard des autres. Ah, et avant de t’occuper de ton prochain contrat, pense à ton offrande à Lunalaa la déesse de la nuit. C’est l’obscurité qu’elle incarne qui nous permet de faire ce que nous faisons.
Kanya acquiesça vaguement et se remit à manger. Une alarme sonna alors dans tout le bâtiment. Ce n’était pas un son strident qui signifiait une attaque mais un son impérial : ils avaient de la visite. Toute la guilde cessa ses activités et se réunit dans la salle de conférence et se mit en position militaire, saluant leur client.
Ce fut Alexandre, accompagné de deux gardes du corps qui entra dans la pièce et traversa la soixantaine d’assassin qui se trouvaient des deux côtés de la grande salle sombre. Dès qu’elle le vit, Kanya voulu rapetisser, disparaître. Elle n’avait jamais ressenti une telle impuissance à la vue de quelqu’un. Cet homme était fort et il le savait. Le pouvoir et l’assurance se dégageait des pores de sa peau. Un type comme lui ne pouvait être humain. Et son air supérieur et fier ne l’aidait pas à créer une image sympathique dans l’esprit de la jeune femme.
La personne qui lui fit fasse était la créatrice de la guilde et le meilleur assassin de la région : Lady Bathory. Son tableau de chasse était tellement grand que personne ne connaissait son nombre exact. Mais il y avait bon nombre de rumeurs sur cette femme qui semblait n’avoir qu’une quarantaine d’années. On racontait qu’elle avait vaincu à elle seule une armée de 300 hommes et qu’elle s’était baignée dans leur sang. Et on racontait aussi qu’elle avait plus d’un siècle et qu’elle conservait jeunesse et beauté en buvant le sang de ses victimes. Certaines rumeurs affirmaient même que Lady Bathory avait passé un pacte avec un Darkrai pour obtenir la vie éternelle et qu’en retour elle devait tuer encore et encore pour satisfaire le Pokémon noir. Cette femme aux longs cheveux rouge bouclés, aux lèvres pulpeuses, aux yeux verts intenses et à la silhouette gracile mais musclée imposait le respect et la crainte.
Mais le fils aîné du grand patriarche ne ressenti ni respect ni crainte. Tout au plus un semblant d’admiration.
- Je suis absolument honoré de pouvoir vous admirer enfin ma dame, déclara-t-il d’une voix mielleuse.
- Trêve de bavardages inutiles, la coupa la femme assassin. Dites plutôt la raison de votre venue général Alexandre.
Se faire interrompre par une femme n’eut pas l’air de plaire au général au vu de son regard meurtrier mais il se reprit bien vite. Il pouvait faire le fier mais face à soixante assassins il ne pourrait pas s’en sortir indemne. Il connaissait ses limites.
- Je suis venu vous proposer un contrat, annonça-t-il. Un contrat de la plus haute importance d’une récompense de 10 esclaves humains, 50000 pièces d’or et d’un Pokémon gladiateur.
Une telle récompense transforma le silence de la salle en brouhaha inintelligible. Même Kanya en eu le souffle coupé. C’était un butin digne d’un roi.
Lady Bathory fit taire l’assistance d’un regard courroucé avant de se tourner vers Alexandre.
- Une telle récompense ne peut signifier que deux choses : c’est un assassinat qui ne doit pas échouer et c’est une personne importante. Je me trompe ?
- Vous avez raison sur un point seulement, répondit insolemment le général. La personne que je souhaite voir disparaître à tout prix n’est pas importante. Mais je veux qu’il disparaisse et par-dessus tout, je veux que le grand patriarche ne sache rien de cette affaire. Tout cela doit être d’une grande discrétion.
- Je vois, réfléchit la chef de la guilde. Eh bien, notre philosophie n’est pas de prendre parti pour qui que ce soit. Quand un client propose un contrat, nous l’effectuons, peu importent les conséquences à partir du moment où la récompense n’est pas imaginaire.
- Elle est bien réelle et elle sera versée à celui ou celle qui ‘occupera de faire disparaître ce jeune homme du monde des vivants.
Alexandre tendit alors un parchemin dévoilant le portrait d’un jeune homme au visage beau et noble mais au regard fuyant. Sur son épaule se trouvait un Arcko.
Ce ne devait pas être une cible trop difficile à abattre. Kanya hésita tout de même un instant. C'était un gosse, à peut près son âge. Pourquoi ce général voulait-til la mort d'un gamin? Et, de toute manière, cet homme n’avait pas l’air honnête du tout. Une récompense pareille ne devait même pas exister elle en était certaine. Mais le but de la guilde était d’effectuer tout type de contrat peut importait le client. Si elle se décida finalement, ce fut pour « protéger » la guilde qui l’avait élevée et protégée depuis son enfance. Si elle s’était trompée, elle aurait empoché un ros butin et si son instinct avait eu raison, eh bien, sa famille adoptive serait sauve. Elle quitta alors la foule et s’inclina devant Lady Bathory.
- Je me porte volontaire pour ce contrat ma dame.
- Qui est cette donzelle ? Demanda avec irrespect Alexandre.
- Il s’agit de Kanya, répondit calmement la femme assassin. Le 5e meilleure assassin de la guilde. Il s’agit également de la seule à maîtriser un Pokémon. Je pense que c’est une bonne idée de la mettre à la recherche de votre cible général. Qu’en pensez-vous ?
Le regard qu’Alenxandre renvoya à la jeune femme en disait long mais il se plia à la décision de Lady Bathory. Il expliqua tous les détails du contrat et le dernier lieu où il se trouvait de façon sûre. La séance fut levée aussitôt après et les assassins retournèrent à leurs tâches. Kanya, quant à elle, se décida à préparer ses affaires. Elle se fit un sac de voyage, prit Yuki dans son appartement et se rendit au seul lieu de prière de la guilde : la chapelle de la déesse Lunalaa. Cette déesse Pokémon légendaire symbolisant la nuit et l’obscurité était la déesse maîtresse des assassins qui agissaient la plupart du temps dans l’ombre. Plus les assassins étaient généreux envers ce Pokémon aux allures de nymphe aux ailes de Chauve-souris, plus ils avaient de chances de réussir leurs missions.
La jeune femme aux cheveux mauves s’inclina devant la statue de marbre blanc représentant la déesse et fut transportée comme à chaque fois qu’elle voyait ce Pokémon magnifique. Kanya posa sur l’autel une bourse pleine de pièces d’or et une dague finement ouvragée que la jeune femme avait mis des semaines à forger.
- Oh déesse de la nuit entend ma prière, commença à psalmodier la jeune femme. Puisses-tu m’accorder la force d’accomplir ma mission et de laisser l’obscurité de la nuit me dissimuler de mes ennemis. Reçois ces cadeaux en offrande car tout service mérite paiement. Que la nuit règne sur le jour, amen.
Kanya sentit alors une forme d’énergie envahir la pièce. La jeune femme releva la tête et vit que la statue semblait avoir pris vie. Elle bougeait la tête et un éclat
de bonté se lisait dans les yeux de pierre. A l’intérieur des ailes se dessinait un ciel étoilé de toute beauté. Lorsque les yeux de la jeune femme croisèrent ceux de la statue, des mots résonnèrent dans son esprit.
« Lokthar doit disparaître »
Kanya battit des paupières et constata que la statue avait retrouvé son aspect initial. En se tournant vers sa sœur Pokémon, elle sut que ce qu’elle avait vu et entendu étaient bel et bien réel.
Les deux sœurs se mirent alors en route mais tandis qu’elles traversaient la région, les mots que la déesse avait prononcés occupa toute leur attention.
Sanna était proche de la victoire. Elle était arrivée en finale de la cérémonie. Encore une victoire et elle serait sacrée moine. Solal avait fait un carnage chez ses adversaires du type combat, à un tel point que jusqu’ici, aucun duel n’avait été un vrai challenge. Bon, elle avait l’expérience mais ça ne faisait pas tout.
Son adversaire était également un prodige du combat entre Pokémons. Comme la jeune femme il n’avait eu aucun mal à se hisser en finale. Ce serait peut-être un vrai duel, quelque chose d’excitant. Les deux challengers se firent face sur le terrain, sous les yeux du doyen et du public de la ville d’Alexandria. Solal se tenait aux côtés de sa sœur, fier mais concentré sur son duel imminent. Il savait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur. Il devait vaincre pour permettre à sa sœur bien aimée de réaliser son rêve. Si elle devenait enfin moine, elle pourrait prier un de dieux de la cité et lui demander d’où venait son étrange marque de naissance. En effet, Sanna avait depuis tout bébé une marque sur le haut de sa cuisse gauche, une marque en forme de brasier de la couleur de l'aube et lui comme elle ignorait sa signification. Pour avoir une réponse, elle devait devenir une moine.
Le doyen se leva et entama son discours de sa voix vieillie par les années mais encore puissante.
- Très chers amis, très cher peuple d’Alexandria, très chers apprentis. Nous voilà dans les phases finales de notre sélection de nouveaux moines. Nous avons déjà choisi quatre nouveaux compagnons de prière cette année, il nous en faut un dernier. Qui, de Sanna ou de Andreis gagnera le droit de devenir un de nos frères de prière ? Que ce duel nous le révèle enfin !
Cette prise de parole fut ponctuée par des applaudissements respectueux de la part du public et des challengers. Solal alla se placer sur le terrain, prêt à combattre. Andreis envoya son propre Pokémon sur le terrain et Sanna put enfin découvrir quel Pokémon elle allait affronter. C’était un Pokémon de type combat c’était une certitude quand on voyait ce Pokémon bipède fin et agile. Il s’agissait d’un Shaofouine.
Sanna n’avait jusqu’ici jamais affronté une créature semblable. Même s’il était du type combat, elle préféra se montrer méfiante. Dès que le combat débuta, la jeune femme ordonna à son frère de se mettre hors de portée du Pokémon adverse et de se booster avec hâte. Plus Solal était rapide, plus il aurait de facilité à esquiver.
Andréis réagi également de façon prudente. Il savait que Solal avait l’avantage du type et que foncer dans le tas n’était pas une bonne idée.
- Combatice, utilise aiguisage !
Sanna serra les dents. Il fallait l’empêcher de se booster.
- Solal, lance Tornade !
Le Nirvali se concentra et une tornade, certes peu puissante, fonça sur le Shaofouine qui dut esquiver en sautant gracieusement, à la manière d’un Lucario.
- Combatice, fais-le tomber au sol avec Mach Punch !
Le Pokémon sauta de manière à atteindre le Nirvali dans les airs.
- Solal esquive avec Vive -attaque !
Heureusement que son frère s’était boosté juste avant, car sans ça, l’attaque l’aurait touché. En tout cas, le Pokémon combat était vulnérable. Il fallait en profiter.
- Enchaîne avec Lame d’air !
L’attaque fit mouche malheureusement pour Andréis mais son partenaire en avait encore à revendre.
- On ne doit pas se laisser distancer ! Lance Direct Toxik !
- Contre-le avec Tornade !
Malgré la déferlante de vent que le Pokémon combat se pris en pleine face, l’attaque glace put toucher Solal.
Contre toute attente, Sanna sourit. Elle avait enfin droit à un vrai duel, l’excitation la brûlait presque. Elle redoubla d’ardeur et elle sur que son frère faisait exactement la même chose.
La jeune femme ordonna une dernière Attaque Rapace à son frère Pokémon tandis qu’Andréis ordonnait une close combat.
Les deux Pokémons se percutèrent avec violence et créa un tourbillon d’énergie autour d’eux. Sannah vit les deux Pokémons se faire face, haletants, tremblants sur leurs pattes.
Solal voulut avancer d’un pas mais il s’effondra sur le sol, vaincu. La jeune apprentie vie son frère tomber au sol avec terreur. Elle se précipita vers son frère pour s’assurer de son état. Ses jours n’étaient pas en danger mais cela n’atténua qu’une petite partie du chagrin de la jeune femme.
Elle était recalée, encore. Elle allait devoir attendre une année de plus avant de devenir moine. Ce constat lui fit très mal. Elle avait déjà consacré trois années de sa vie pour rejoindre cette communauté. Combien de temps devait-elle patienter avant d’être enfin accepté ?
- J’espère que tu rigoles bien là-haut, murmura-t-elle à l’intention d’Arceus.
Pourtant, cette défaite n’avait pas été causée par Arceus mais par Giratina. Il regardait paisiblement l’élue d’Ho-oh et entendit cette « prière ». Il secoua la tête et prononça à son tour plus pour lui-même que pour la jeune mortelle.
- Il fallait que tu deviennes forte mais rejoindre cet ordre ne te conduira nulle part. Le destin que je t’ai promis est bien plus digne et je sais que tu seras capable d’accomplir ta mission.
- Venez acheter la nouvelle fournée d’esclaves qui vient d’arriver ! Des esclaves en bonne santé sur le marché. Venez chercher les meilleurs esclaves de la région !
Lysandre et Roronoa entendaient ce discours depuis trois jours sans discontinuer. Il était passé par plusieurs états d’esprits : la peur, la colère et enfin la lassitude. Il ne désirait toujours pas devenir esclave mais il était prêt à tout pour ne plus entendre la voix d’enfant attardé qui prononçait ces slogans.
En trois jours, le chargement de prisonniers avait diminué de moitié. Jusqu’ici, les esclaves qui avaient été achetés étaient principalement des femmes, des enfants et des hommes minces mais en bonne santé. A présent, il restait principalement des anciens clochards, des prisonniers de guerre ou les personnes trop laides pour être vendues. Lysandre était une exception bien sûr.
Tout le monde souhaitait l’acquérir mais le vendeur connaissait la valeur de la marchandise. Il désirait le vendre avec son frère pour une somme astronomique. Ce qui expliquait que personne n’ait encore pu lui mettre la main dessus.
Enfin, jusqu’à aujourd’hui. Un homme fortuné venait de les acheter et les conduisait vers leur nouvelle demeure. Roronoa avait mal, les entraves qu’il portait lui cisaillait la carapace autour de ses bras tranchants. Si elles n’étaient pas retirées très vite, son frère Pokémon perdrait ses deux bras.
Ils arrivèrent bientôt au deuxième lieu important de cette cité et cette vision ne rassura pas Lysandre. Il s’agissait du colisée de Sciéria.
Un lieu où les habitants des villes impériales payaient pour voir des combats de Pokémons, de gladiateurs ou de Pokémons contre des Gladiateurs. Plus les combats étaient sanglants et bruyants, plus le public aimait. Ce bâtiment était impressionnant. Il était immense, la façade était décorée par de multiples statues représentant de nombreux Pokémons et guerriers s’affrontant avec violence et de nombreux noms gravés, ceux des gladiateurs célèbres, ceux qui avaient su marquer les esprits.
Les deux frères furent jetés dans une salle obscure qui sentait le renfermé et les déjections. Des gardes humains accompagnés par un Flamoutan portant un collier vinrent leur retirer leurs entraves.
- Désormais, vous porterez un numéro. Le nom que vous portez est obsolète. Le seul nom que vous serez autorisés à prendre sera celui que le public vous donnera, si vous survivez suffisamment longtemps en tout cas.
Les autres soldats s’esclaffèrent devant cette blague de mauvais goût, Lysandre, lui, du se retenir de les étrangler un par un. Roronoa n’était pas en mesure se battre avec ses bras meurtris et lui n’était qu’un ancien bucheron. Ils étaient incapables de faire face à un groupe de militaires entraîné accompagné par un Pokémon feu.
Ils écoutèrent alors la suite du discours sans prononcer le moindre mot.
- Vos premiers combats auront lieu dans deux jours, le temps de vous remettre en forme. Ce seront des combats de masse, soit entre gladiateurs, soit contre des Pokémons sauvages capturés récemment. Si vous survivez au-delà de trois mêlées, vous commencerez à faire des duels en un contre un, ce qui vous permettra de vous forger un nouveau nom. Si vous parvenez à remporter 150 victoires d’affilées, vous gagnerez votre liberté. Avez-vous des questions ?
Lysandre pointa son regard doré sur le soldat qui, malgré lui, fit deux pas en arrière.
Le jeune homme sourit et murmura d’une voix calme.
- Quand nous seront libre, vous serez les premiers à mourir de ma main.