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Les Chevaliers Pokémon : La tristesse de ce monde de ShiroiRyu



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Informations

» Auteur : ShiroiRyu - Voir le profil
» Créé le 24/03/2017 à 23:46
» Dernière mise à jour le 24/03/2017 à 23:46

» Mots-clés :   Absence de poké balls   Action   Aventure   Romance

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Chapitre 33 : Le désir de l'autre
Chapitre 33 : Le désir de l'autre

Il ne s'était pas attendu à cela. Non, il ne s'était pas attendu à ce qui se trouvait sous ce masque. Les yeux émeraude de la demoiselle n'étaient pas la seule chose magnifique qu'il pouvait apercevoir, loin de là. Il y croisait aussi quelques lueurs saphir à l'intérieur mais pas uniquement. Rien qu'en la regardant, il voyait des traits si fins, si délicats, pour dessiner son visage. Il n'y avait pas que ça … Ses lèvres, aucune gerçure ou autre. Non, elles étaient parfaites. Il n'y avait aucune trace de bouton ou autres.

« Pas … trop déçu, Waram ? »

« Est-ce que je peux … te toucher, Sanphinoa ? »

Il attendait qu'elle le lui dise explicitement mais elle ne fit qu'un petit hochement de tête positif. Cela suffisait amplement comme réponse pour l'adolescent qui glissa une main jusqu'à son visage, finissant par caresser chaque parcelle de peau.

« C'est … doux … C'est délicat … C'est vraiment … ah ! Pardon, Sanphinoa. »

« Pourquoi est-ce que tu t'excuses ? Tu n'as rien fait de mal, Waram. Tu peux continuer hein ? Je … Vraiment, je … suis bien ? »

« Tu es parfaite. C'est même étrange, il n'y a aucun trait … disgracieux ou autre sur ton visage. C'est difficile à croire que ça soit le tien et … MERDE ! Qu'est-ce que je raconte ?! »

Il s'en voulait terriblement. C'était moche ce qu'il disait à Sanphinoa ! Surtout qu'il voyait son visage maintenant. Son visage à nu. C'était le plus grand tabou d'une femme-chevalier. Il se prit son visage entre deux mains, marmonnant des excuses.

« Hahaha, ce n'est pas bien grave, Waram. Pas du tout. Tu n'as pas à t'excuser, pas du tout. Ce n'est vraiment pas un souci.Waram, s'il te plaît, regardes moi. »

Elle le força à ouvrir ses bras, à retirer ses mains de son visage pour qu'ils puissent s'observer tous les deux. Elle voyait son visage rougi par la gêne et la honte mais elle était sûre de ne pas être franchement mieux sur le coup.

« Waram, est-ce que tu peux me répéter ce que tu m'as dit ? »

« Sincèrement ? Je ne suis pas très motivé à ça … et euh … Sanphinoa, ne me regardes pas comme ça, je sais pas où me placer, moi, maintenant ! »

« Waram, est-ce que tu veux bien me répéter ce que tu m'as dit ? S'il te plaît ? »

« Je disais juste … que je t'aime, c'est tout. Je t'aime énormément, plus que tout. Ce bijou, c'est pour toi. J'espère uq'il est beau et qu'il te conviendra et ... »

HUMPF ! Il allait continuer à parler pour changer un peu de sujet mais elle avait placé ses bras autour du dos du crâne de Waram, l'emmenant à elle pour coller ses lèvres contre les siennes. Le baiser fut long, très long, et délicieux. L'adolescent ne savait pas comment réagir au début, gesticulant très faiblement avant de finalement se laisser faire.

Lorsqu'elle arrêta de l'embrasser, elle retira ses lèvres et il était là, encore ébahi par ce qui venait de se passer. JAMAIS, il n'aurait imaginé que ça pouvait se passer ainsi. JAMAIS … Il n'avait espérer que ça soit possible. Non … Ca ne l'était pas. C'était juste son imagination, n'est-ce pas ? Et pourtant, elle se léchait doucement les lèvres, chuchotant :

« Tu ne peux pas savoir comme j'en ait tant rêvé de cet instant, Waram. Même si dans mes rêves, c'était toi qui m'embrassait et ... »

« Ce n'est pas un rêve mais la réalité, Sanphinoa. » coupa court l'adolescent avant de l'embrasser à son tour, se couchant sur elle pour recommencer ce long et délicieux baiser. Il s'était mis à caresser ses hanches, bougeant un peu les siennes comme un automatisme.

Il avait envie de l'embrasser, encore et encore, sans chercher à s'interrompre. Il avait envie de la garder contre lui, il avait tellement envie d'elle en ce moment mais … il n'était qu'un adolescent et elle une jeune femme. Il arrêta le baiser, murmurant :

« Tu es … je crois … la première fille que ... »

« Oh ? Tu crois ? Est-ce que tu as été connaître d'autres filles dont tu te rappelles maintenant leurs existences, Waram ? » demanda Sanphinoa tout en rigolant devant l'air confus de Waram. Hahaha ! Vraiment, quelle bouille adorable.

« Mais non mais non … Justement, je voulais juste dire que … Enfin, tu es la première femme que j'aime, j'en suis certain, sûr et certain ! »

« Viens donc me le prouver, non ? La soirée ne fait que commencer et tu as promis d'être à mes côtés jusqu'à demain. »

Elle ouvrait ses bras, elle voulait qu'il s'y engouffre et qu'elle le couve de son amour. Bien entendu, elle avait fait tomber ses propres sandalettes tandis que l'adolescent continuait ses mouvements de hanche, comme s'il était incontrôlable.

« Et ben, et ben, qu'est-ce qui te prends, Waram ? »

« Je … ne sais pas du tout. J'ai … enfin … J'ai des idées déplacées en tête et en même temps, je sais que je ne dois pas les ... »

« Chuuuuuut. Ce soir, on fait ce que l'on désire et rien de moins, d'accord, Waram ? »

Elle lui avait coupé doucement la parole et il poussa un petit cri de surprise en sentant la main de Sanphinoa qui descendait vers ses hanches pour les caresser et les frotter. Quelques secondes plus tard, elle était posée sur le devant, Waram commençant à croiser les jambes, vivement gêné et embêté.

« Sanphinoa, je … enfin … hum … euh ... »

« Waram ? Dis … Est-ce que tu ne veux pas me mettre ce joli cadeau que tu m'as offert ? Je ne sais pas où on l'a mis, tu peux aller le récupérer, dis ? J'aimerai bien que ça soit toi, tu veux bien … … … mon amour ? »

PFIOUUUUUUUUUU ! Bouffée de chaleur alors qu'il se levait, tapant un peu son pantalon. Non mais oh ! Il ne faut pas exagérer ! Il devait passer une soirée tranquille et rien d'autre, c'est vraiment vilain ! Il retrouva le pendentif, finissant par le prendre en main tandis qu'il se retournait, bouche grande ouverte.

« San … San … San … Sanphinoa. »

« C'est … c'est vraiment très gênant, je dois avouer. C'est vraiment plus que gênant mais je … suis contente … et … cela te plaît ? »

EUUUUUUH ! Comment est-ce qu'il devait répondre à ça ? Lorsqu'elle se montrait à lui avec juste des sous-vêtements sur le corps ? Entre sa poitrine imposante pour une jeune demoiselle de sa taille dans de la dentelle bleue ciel … puis cette culotte fait du même tissu et de la même couleur et que … ah non ! Elle venait de tourner sur elle-même comme pour lui montrer que ce n'était pas une culotte mais plus fin et …

« Sanphinoa ! Tu … tu … tu ... »

« Tu peux me dire … si ça me va bien, Waram ? C'est pas la première fois hein ? »

MAIIIIIIIIIIIIS ! Pas aussi directement ! Et puis, aussi, vrai que dans la salle de bain, à travers le rideau de la douche, il avait pu détailler les formes généreuses … mais là, elles étiaent sans rien, juste dans ce soutien-gorge et …

« Waram, j'ai vraiment envie que tu me prennes dans tes bras et que tu me serres de toutes tes forces, pour que tu me montres que tu m'aimes ? »

« Sanphinoa, on est super jeunes, on va faire une bêtise, c'est ... »

« Waram, tu veux bien me mettre ton cadeau autour de cou ? »

Elle lui coupait la parole, comme pour insister. Ils étaient jeunes, très jeunes. Elle le regarda partir vers la porte. Il n'allait quand même pas … fuir, non ? Ce n'était pas le genre de Waram mais qui sait, peut-être que … Non. Il faisait tourner la clé doucement avant de revenir auprès d'elle en tremblant.

« Waram, tout ce que tu vois t'appartiens. Tu es libre de faire ce que tu veux ce soir. »

« Je préfère que tu ne dises pas de bêtises, je vais te mettre ... »

Il s'était un peu penché en avant pour pouvoir lui placer le pendentif autour du cou mais il n'avait senti que trop tard qu'elle venait d'utiliser ses pouvoirs … pour créer une minuscule lame aqueuse qu'elle n'hésita pas à user pour … taillader le haut de Waram et le mettre torse nu. Il poussa un petit cri de surprise mais avant même qu'il ne réagisse, comme à son habitude, elle colla sa poitrine contre son torse nu.

« Fais attention à ce que je ne fasses pas de même avec le bas, Waram. »

« Je … Je vais le retirer tout seul et ensuite, on ira se coucher, n'est-ce pas ? »

« Hum hum … J'imagine que c'est le programme. »

Elle était … si agressive. Il n'en avait pas l'habitude avec elle. Voilà, il se retrouva tout simplement en caleçon, ignorant le fait que celui-ci avait gonflé au fil de la discussion et des actions avec Sanphinoa. Humpf … Il … était vraiment en train d'étouffer à moitié … enfin là-dedans ! Et Sanphinoa qui avait baissé les yeux.

« Hihihi ! J'estime que ça doit être très flatteur pour moi ! »

« S'il te plaît, arrêtes de regarder par là ! C'est vraiment … C'est vraiment gênant ! »

Il disait cela en tentant en plaçant ses mains dessus mais Sanphinoa l'avait pris par le bras, le tirant à elle comme pour lui indiquer le chemin à suivre … jusqu'au lit. Elle l'invita à se coucher en premier avant qu'elle ne se place sur lui, déposant bon nombre de baisers sur sa peau nue tout en murmurant :

« J'ai attendu ce moment depuis si longtemps. Je ne veux pas le gâcher, Waram. »

« Je le sais bien mais c'est trop rap… rapide, non ? »

« Waram ? Est-ce que tu plaisantes ? Ca commence à faire un bout de temps que l'on se connaît. Puis, moi, j'avais surtout peur, à cause de mon corps, que tu ne m'aimes pas … et là, tu m'as dit le contraire ce soir. Je veux en profiter un maximum ! »

Et la voilà maintenant assise … à hauteur de son caleçon. Il déglutit longuement, en sueur. Euh … Dans cette position, elle était terriblement désirable et son corps le ressentait. Cette poitrine qui ballottait dans cette dentelle.

« Tu sais … Waram … Ce soir, c'est notre soir. Si tu veux … toucher, tu le peux. »

Vr… Vraiment ? Ses yeux rubis la regardèrent avec interrogation alors qu'il amorçait un mouvement. Il pouvait … vraiment ? C'était pas une erreur ou juste de la fatigue. Là, c'était juste par pur désir … charnel.

Sa main … Sa main droite. Elle arrivait vraiment à sa hauteur. Sanphinoa se pencha un peu plus en avant, plaçant son sein gauche couvert de dentelle dans la main de Waram qui poussa un petit cri de surprise avant de le presser.

« Oooooh … C'est … C'est étrange ! C'est vraiment … pas pareil. »

« Pas pareil que … Pas pareil que quoi ? » demanda Waram, continuant d'appuyer. Sa main n'en faisait pas le tour. Il le savait que Sanphinoa … avait les formes qu'il fallait mais …

« Ooooh ! Tu n'as pas honte Waram de me le faire dire ? Tu sais très bien … La même chose que toi quand tu es seul après m'avoir vue … dans une tenue pas très correcte. »

Elle éclata de rire avant de retomber sur lui, le jeune homme ayant la main coincée sur la poitrine de Sanphinoa. Celle-ci prit l'autre main de Waram, frottant son entrejambe contre celui de Waram avant de placer la main sur son dos.

« Quand tu te sentiras le courage … tu pourras tout simplement le retirer. »

Elle le prenait vraiment pour un peureux ? Elle allait voir ! Avec zèle, voilà qu'il retira sa main du sein généreux de Sanphinoa, commençant à triturer à deux mains le soutien-gorge pour le faire tomber. Malheureusement, malgré tous ses efforts, rien n'arriva et elle eut à nouveau un petit rire avant de dire :

« Ah … Vraiment … Waram. Regardes, regardes bien d'ailleurs. Je vais te guider. »

Elle s'était légèrement redressée, une lueur d'envie dans les yeux tandis qu'elle venait le guider. Il sentait … Il sentait que ça allait lâcher ! Il sentait que … Euh … Non ? Ca voulait dire que … SI ! Il était tombé … Le soutien-gorge était tombé devant ses yeux et il venait de voir la poitrine de Sanphinoa se libérer enfin. Elle avait été compressée et maintenant qu'elle était à l'air libre, elle pendait, désirable, aux pointes durcies, arrogantes et excitées. Il poussa un petit cri honteux, comme s'il venait de commettre l'irréparable, Sanphinoa clignant des yeux avant de murmurer :

« Mais qu'est-ce que … Pourquoi c'est trempé ? Tu n'aurais ... »

« NAAAAAAAAAN ! Je suis vraiment … je suis vraiment désolé, Sanphinoa. Vraiment ... »

« Ce n'est rien mon amour. On va juste dire que … c'est … l'émotion et le fait de m'avoir vue. C'est tout. »

« Non, ça n'excuse rien du tout, Sanphinoa. Pardon, pardon, pardon, par … San... »

« Vu que c'est sali, autant retirer ce qui nous reste, n'est-ce pas ? » dit-elle alors, plus que concentrée sur son nouvel objectif.

En moins de temps qu'il n'en fallait, les deux derniers morceaux de tissu venaient de tomber au sol et elle avait fait un sourire ravi en regardant Waram de haut en bas. Le jeune homme était comme une pucelle, presque tétanisé par le moindre mouvement de la part de Sanphinoa. Celle-ci le remarquait d'ailleurs, disant sur un ton gêné :

« J'espère que … je ne vais pas trop vite … malgré tes dires, Waram. C'est juste que toi et moi, je veux vraiment m'offrir à toi … tout ce que je suis. »

« Je … Je … Enfin, je ne … je ne peux rien dire … je ... »

PUIS ZUT ! Un peu de courage ! C'était lui l'homme non ? Et pourtant, c'était elle qui faisait tout ! Il se redressa, Sanphinoa poussant un cri ravi et de surprise avant qu'il ne presse la poitrine de la demoiselle à deux mains. Alors, il devait faire quoi ? L'embrasser ? Elle ? Sa poitrine ? Les pointes ? Donner des coups de langue ? Il coinça sa tête dans le carquois mammaire de Sanphinoa, celle-ci s'exclamant :

« Ooooh, continues donc, Waram ! Continues ! Moi, je vais te remettre en forme plus vite qu'il n'en faut ! Je suis certaine du résultat ! »

« Fais … Fais attention, pas que ça soit fragile mais ... »

Il avait retiré sa tête avant de sentir les mains de Sanphinoa qui empoignait sa fierté masculine. Heureusement, elle y allait doucement, comme il le désirait … et il se retrouva bien plus vaillant qu'auparavant. Lui-même avait découvert son intérêt pour la poitrine de la jeune femme, ne se privant pas pour faire différentes manœuvres dessus.

« Viens ...Waram … Je veux … t'avoir tout à moi … pour mon anniversaire. »

Après quinze minutes, ils avaient fini par se retrouver couchés … du moins, elle l'était et lui se retrouvait au-dessus d'elle. Il était prêt … Il était prêt … et elle aussi. Du moins, c'est ce qu'il voulait se convaincre. C'est ce qu'il voulait croire … Mais tout son être tremblait.

« Tout va bien se passer, Waram. Vraiment … Je suis toute à toi. J'ai l'impression de me répéter, hahaha … Tu ne trouves pas ça drôle ? »

« San … Sanphinoa, je veux vraiment .. toi et moi, je … mais je … vais … »

« Hahaha … Je vois, Waram. Ce n'est pas ce soir hein ? Mais tu me promets que ça sera un autre soir ? Quand ça sera le bon moment ? »

« Je suis vraiment désolé, Sanphinoa. »

Comment gâcher cette soirée par Waram ? Tout simplement en sentant qu'il n'allait pas pouvoir accomplir son devoir ? Alors qu'il bredouillait quelques excuses, elle avait tout simplement utilisé sa poitrine d'une façon des plus appréciables, Waram ne pouvant se retenir face à une telle pratique.

Ce qui se passa ensuite ? Pour se faire pardonner, il avait tout simplement couvert Sanphinoa de baiser et de caresse. Sur chaque parcelle de peau nue, il lui avait fait rencontrer ses doigts et ses lèvres. Il avait découvert des zones qu'il ne connaissait pas de vue, seulement de nom.

Il avait sentit les petits tremblements de Sanphinoa, ses halètements, sa respiration qui s'accélérait. Il avait sentit tout ça … et puis, elle lui avait dit qu'elle ne pouvait plus se retenir. Sans réellement saisir de telles paroles, il avait été … copieusement arrosé. Lorsqu'il s'était redressé, encore un peu hébété, il avait vu le visage plus que rouge et gêné de Sanphinoa qui tentait de le cacher entre ses mains.

« Désolée … Waram. Euh … Il semblerait que moi aussi, j'ai un petit souci. »

« Haha … Hahahaha … Hahahaha ! On est vraiment deux idiots hein ? »

Il ne savait pas que ça se passait ainsi chez les femmes. Couché dans le lit, elle avachie à moitié sur lui, elle lui expliqua que c'était assez rare chez les femmes et que ça portait un nom. Quand elle le lui donna, il rigola à nouveau mais c'était amplement suffisant pour elle. Entendre … Waram rire, c'était si doux à ses oreilles.

Le reste de la nuit se passa plus calmement qu'ils ne l'auraient cru. Peut-être qu'ils n'avaient pas conclu mais les nombreuses marques rouges sur le corps de chacun prouvaient aisément tout l'amour que l'un portait envers l'autre … oui, c'était largement suffisant.