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Magical Girl de Flageolaid



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» Auteur : Flageolaid - Voir le profil
» Créé le 06/02/2017 à 14:52
» Dernière mise à jour le 12/10/2017 à 17:27

» Mots-clés :   Aventure   Présence de personnages du jeu vidéo   Région inventée   Unys

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Ch 4 : Sabotage
A la différence du sous-directeur Cassoulaid, Lymnesine appréciait la randonnée. Elle pouvait dévaler des kilomètres, qu’importe le relief, pendant des heures sans trouver à se plaindre.
La journée s’annonçait meilleure que la précédente, question ensoleillement. En revanche, le terrain demeurait boueux à cause de l’averse survenue la veille dans la soirée.
A cause de cela, Gottfried préférait rester à l’abri dans sa Magicball, fixé à la boucle d’oreille droite de Lymnesine. Il en sortait toutefois de temps à autre pour ordonner à l’adolescente de la boucler quand elle chantait trop fort ou trop faux.
L’intérieur de la Magicball du Fouinar ressemblait à un appartement des années soixante, avec un petit jardin à la place du balcon. Gottfried était assis dans son confortable fauteuil grenat, un plaid sur les jambes, et relisait ses mémoires, écrits des siècles plus tôt, tout en se réchauffant avec une bonne tasse de thé coupé à la liqueur de prune.

A l’extérieur, Lymnesine et Ewart quittaient d’un pas pressé un village pittoresque du nom d’Altweibersommer. Inutile de retenir, ce détail ne sert à rien.
Il s’agissait de la quinzième bourgade de campagne depuis le début de leur périple, quelques heures plus tôt. Les zones printanières et automnales constituaient la partie rurale de Rivustel, tandis que les agglomérations urbaines se situaient sur la pointe estivale et le centre du pays magique.
Quant à la bande hivernale… que voulez-vous planter ou construire sur de la neige ?
Les deux compères avaient suivi un parcours sinueux depuis Chorus, évitant les bois et les forêts, de façon à retarder le moins possible leur arrivée à la capitale.

On approchait lentement de dix heures, le ventre de l’adolescente ne tarderait pas à réclamer un goûter. Généralement, quand elle s’ennuyait, elle avait tendance à avoir faim.
Cette marche à pied, pourtant revigorante, manquait cruellement d’intérêt. En outre, elle ne pouvait pas vraiment discuter avec Ewart à cause de la barrière linguistique. Ecoutez plutôt :

« Ça va Ewart ? Pas trop lourd le sac ?
- Itadakimasu.
- N’hésite pas à me dire si tu veux qu’on fasse une pause.
- Rasengan !
- Grave, trop d’accord avec toi… »

A Rivustel, un Pokémon sur neuf cents cinquante-huit souffrait d’une malédiction affectant sa capacité à s’exprimer. Comme bien d’autres Pokémons, Kicklee parlait le Geaponeidezanyme, une langue incompréhensible aux sonorités exotiques. De nombreux érudits avaient tenté de décrypter ce dialecte sans jamais y parvenir.
Si Ewart comprenait tout ce qu’on lui disait, on ne pouvait pas en dire autant de la réciproque. Mais cela ne changeait rien à l’affection que lui vouait Lymnie. L’adolescente aimait affectueusement ses Pokémons, aussi bizarres fussent-ils. Par contre, elle ne loupait jamais une occasion de se moquer d’eux.

S’éloignant du village, les deux compagnons commencèrent à grimper une petite colline verte, sans arbre, ni rochers.
Accordant une attention particulière aux grognements de son estomac, Lymnie imposa une pause dès qu’ils furent arrivés au sommet de la butte. Elle sortit un drap et des gâteaux de son sac pour un goûter sur l’herbe.
Gottfried et Chrystosmus quittèrent leurs Magicballs respectives pour profiter également du repos du juste, sans avoir fourni le moindre effort. Difficile pour eux de résister aux pâtisseries de Mayene, sans conteste les meilleures de tout Rivustel.



Non loin de là, deux jeunes hommes d’une vingtaine d’années (dix-neuf en fait) battaient la campagne, chevauchant de fiers et nobles Galopas. Ces courageux aventuriers s’étaient lancés à la poursuite d’un groupe de vils personnages aux intentions incertaines.
Tous deux galopaient côte à côte. Celui de droite possédait une abondante chevelure brune mal coiffée et quelques mèches argentées qui retombaient jusque devant ses yeux verts et brillants. Des runes magiques tatouées en un ruban soulignaient la courbe de son visage, partant de sa tempe droite jusqu’à son menton pointu. Il portait une tunique rouge sans manche recouverte d’un plastron de cuir.
Celui de gauche demeurait plus grand et plus mince que son compagnon. D’une pâleur très marquée, il arborait de longs cheveux bleus tendant vers l’indigo. Des traits fins, un nez droit et des yeux clairs sublimaient son élégance naturelle, mais également la froideur de sa personnalité. Il était vêtu d’une tunique noire et d’un pantalon très serré de la même couleur.

Ces deux jeunes individus étaient des Wizards, l’équivalent masculin des Magical Girls, bien que de nombreux points différenciaient ces deux classes de magiciens.
A l’instar des Magical Girls, les Wizards pouvaient, dès l’âge de douze ans, passer un examen vérifiant qu’ils correspondaient bien aux clich… aux attentes de la profession avant un périple de quatre ans (et non cinq) dans le Pokémonde, sauf pour les meilleurs éléments que l’on envoyait directement en poste à la capitale.
Naturellement, ces deux Wizards faisaient partie de l’élite. Ils firent l’erreur de remarquer Lymnesine, de s’en approcher et d’entamer la conversation avec elle.

« Salutations, fillette ! lança joyeusement celui aux mèches argentées. Nous sommes à la recherche d’un groupe de mécréants aux motivations douteuses. Tu ne les aurais pas vus par hasard ?
- Je bouffe là ! Vous ne pouvez pas aller emmerder quelqu’un d’autre ?! »

La réponse de l’adolescente les surprit quelque peu. Et blessa leur orgueil de Wizards talentueux. Les trois Pokémons assis près d’elle regardèrent les deux cavaliers avec condescendance, ce qui ne leur plut pas davantage.
Le jeune homme à la tunique rouge s’empourpra légèrement. Il haussa le ton :

« Je te trouve bien peu respectueuse de tes ainés, fillette ! Mon ami et moi appartenons à l’ordre glorieux des Wizards ! Je me nomme Sath Auros, grand vainqueur du tournoi des Wizards, et voici Beldar Meredith, le petit-fils de l’ultimage du Printemps !
- Tant mieux pour vous, répondit Lymnesine avant de mordre dans son morceau de brioche.
- Es-tu écervelée ou aveugle pour ne pas être impressionnée par notre prestance ? s’indigna le bellâtre aux cheveux bleus.
- Genre, elle est peut-être lesbienne, intervint un des Galopas.
- Ou quatrième possibilité, je suis une Magical Girl de première classe ! s’exclama l’adolescente en avalant son goûter et se levant d’un bond. Dans ce cas, je pourrais être vexée par votre comportement et demander un combat de Pokémons pour obtenir réparation ! »

Les deux cavaliers se regardèrent, ahuris. Combattre une gamine, et puis quoi encore ?
D’ordinaire, les Wizards stylés comme eux faisaient craquer toutes les filles avec leurs jolis minois avant de les envoyer sur les roses, sous prétexte qu’ils n’étaient pas fait pour l’amour et que leur quête primait sur tout le reste.
Quelle quête ? Eux-mêmes l’ignoraient, mais la plupart des Wizards semblaient persuadés d’être promis à un destin exceptionnel.
Ce fut donc avec arrogance que Beldar déclina son offre :

« Nous n’avons pas de temps à perdre avec cette gamine, Sath, poursuivons notre route ! soupira-t-il avant de s’éloigner à grand galop.
- Je vous effraie à ce point ? les nargua Lymnesine.
- Arrête de me prendre de haut, fillette ! s’écria le mage aux cheveux bicolores.
- Genre, elle te prend de haut alors que, genre, elle est au sol et toi t’es sur une monture, soupira le Galopa qu’il chevauchait.
- Pas faux, ajouta Gottfried. »

A contrecœur, Sath mit pied à terre et dévisagea l’adolescente. A la regarder, il doutait qu’elle puisse être une Magical Girl d’exception. La vaincre serait facile, mais dépourvu de tous mérites. Il accepta quand même le duel.
Afin de ne pas voir son honneur diminuer par une victoire trop aisée, le Wizard décida de ne combattre qu’avec un seul Pokémon. La chaîne que Sath portait autour du cou soutenait sept Magicballs. Un halo rouge émana de l’une d’elles, jusqu’à se matérialiser en un Dracaufeu impressionnant aux ailes déployées. Celui-ci rugit :

« Vous allez subir le juste courroux du prince de l’enfer céleste !!!
- Cool, commenta Lymnesine. Ewart, tu passes le premier. Casse-lui la gueule !
- Sono chi no sadame ! »

Le Pokémon Flamme, de son vrai nom Drago Malfeu, et Ewart se mirent face à face à trois mètres l’un de l’autre, attendant qu’un signal de départ soit donné. Drago braillait toutes sortes de conneries sur la force, la vengeance, l’enfer et la mort, ce à quoi le Kicklee répondait parfois par des sonorités dissyllabiques inconnues.
Chrystosmus se tenait bien droit derrière Lymnesine, prêt à entrer sur le terrain si Ewart venait à se faire battre, tandis que Gottfried terminait son goûter (et celui des autres). Le combat pouvait commencer.

Le Dracaufeu se rua en volant sur son adversaire, qui esquiva d’un saut périlleux arrière. Drago se retourna en plein vol et asséna un violent coup de queue sur le tout aussi violent coup de pied envoyé par Ewart.
Le choc fit reculer les deux Pokémons. Sath donna des ordres codés à son compagnon qui acquiesça, avant de souffler quelques Flammèches pour éloigner son opposant. Puis le Pokémon Flamme envoya une incroyable vague d’énergie tranchante avec ses ailes – Lame d’air – qui fonça à toute allure en direction du Kicklee.
Ce dernier parvient à éviter cette attaque fatale en se propulsant en vrille latérale droite et, d’un saut, Ewart arriva à hauteur de Drago.

« C’est le moment, finis-le ! cria Sath, confiant.
- Poing de fer du Dragon de feu ! hurla Drago. »

Le Dracaufeu frappa son adversaire d’un coup de poing lumineux. Mettons la scène au ralenti afin de pouvoir assimiler le nom abracadabrant de cette attaque. Oubliez un instant qu’il s’agit d’une critique bas-de-gamme de certains shônens et concentrez-vous sur la dénomination.
A votre avis, il s’agit d’une attaque de type :

A) Combat ?
B) Acier ?
C) Dragon ?
D) Feu ?

Réponse en fin de chapitre.

Ewart se défendit en plaçant ses bras devant lui. L’assaut était puissant, mais il tint bon. Lymnesine claqua des doigts. Alors Chrystosmus se précipita sur le Dracaufeu et le plaqua au sol.
Le Kicklee put reprendre son souffle un instant, avant de lancer la contre-attaque. Il serra son poing droit et, d’un geste sec et vigoureux, le plongea dans le sol. La puissance de son coup fit sortir, deux mètres plus loin, une formidable Lame de roc qui empala le Dracaufeu.
Euh, non… un autre verbe qu’empaler. Parce que ça fait un peu trop gore, rien à voir avec l’univers de Pokémon.
La Lame de roc caressa gentiment le Dracaufeu, jusqu’à ce qu’il s’endorme paisiblement, le corps recouvert de mignonnes petites meurtrissures. Voilà, c’est mieux.

« Aishiteru ! commenta Ewart.
- Plaqué par un laquais de fer, à terre, de l’enfer le prince céleste subit son destin funeste, il en grince et peste, ajouta Chrystosmus.
- Qu’est-ce que ça veut dire ?! s’exclama Sath en attrapant l’adolescente par le col.
- Ben, pour Ewart, je ne sais pas. Sinon, c’est de la poésie, je crois, répondit Lymnie en souriant. Après un combat, Chrys récite toujours quelques vers pour se détendre.
- Je ne te parle pas de ça ! Pourquoi as-tu envoyé tes deux Pokémons en même temps contre le mien ?!
- Pour gagner, quelle question ! »

Mais Sath ne l’entendait pas de cette oreille. Il commença à menacer l’ado. Celle-ci se montra peu patiente. D’un coup de genou dans l’entrejambe, elle ramena le jeune homme à son hauteur, avant de l’achever d’un coup de boule magistralement exécuté.

« Genre, t’es une Magical Girl qui se bat physiquement ?
- Et toi un Pokémon qui aime se faire monter ? répliqua Gottfried qui avait toujours voulu balancer une phrase pleine de sous-entendus sexuels à un Galopa.
- Genre, t’es le premier à me faire la vanne, tocard !
- Allez, les gars, on se remet en route, ordonna Lymnesine. »

La jeune mage rappela Gottfried et Chrystosmus dans leurs Magicballs, rangea la nappe et le reste du goûter dans le sac, puis repartit en compagnie d’Ewart, abandonnant ici le Galopa et son cavalier assommé.



Une heure plus tard, ou cinq villages paumés plus tard, cela dépend comment on voit les choses, la Magical Girl arriva à proximité d’une large tour blanche cylindrique au sommet plat, qui s’élevait à douze mètres du sol. La paroi lisse de l’édifice était décorée de runes dorées et autres symboles alchimiques très puissants.
Ce bâtiment dissimulait un cercle magique capable d’envoyer les mages de Rivustel dans le Pokémonde. Il servait également de point d’arrivée pour les retours du monde d’en-bas. En tout, il existait neuf donjons comme celui-ci à Rivustel.
Lymnesine avait toujours voulu visiter cette tour, l’unique moyen pour elle de gagner l’intrigant monde d’en bas. Elle s’accorda donc un petit détour. Ewart la suivit sans un mot. Sentant l’excitation monter en elle, Lymnie ne put s’empêcher de chanter :

« Je veux être la très meilleure
Comme personne n’a jamais été
Les attraper est ma vraie interro
Les entraîner est ma raison
Je voyagerai à travers le pays
Cherchant loin et large
Chaque Pokémons pour comprendre
Le pouvoir qu’il y a à l’intérieur »

A l’intérieur de sa Magicball, Gottfried se retenait d’hurler alors que ses oreilles pleuraient des larmes de sang. Quant à Chrystosmus, il se rua sur son piano et joua tout son répertoire fortissimo pour ne pas subir le chant de sa dresseuse.

Le temps de finir sa chansonnette, la jeune mage arriva à l’entrée de la bâtisse. Les portes d’argent, recouvertes de gravures représentant des Pokémons légendaires, étaient grandes ouvertes. Une invitation à entrer ? Pas du tout, plutôt des ennuis en vue !
Lymnesine demanda à Ewart de rester à l’extérieur pour la couvrir en cas de problème. Prudemment, elle avança à l’intérieur à pas feutrés, tous les sens en alerte.
Sur son chemin, elle vit plusieurs mages ligotés et bâillonnés, qu’elle ignora. Elle poursuivit son chemin jusqu’au cœur de l’édifice, une grande salle dépourvue de meubles, où un groupe de vauriens (ceux que Sath et Beldar poursuivaient) saccageait tout.
Avant d’intervenir, elle étudia rapidement les lieux. Le cercle de téléport luisait d’un éclat faiblissant au milieu de la salle. Les murs s’élevaient jusqu’à dix mètres. Ils étaient décorés de nombreux bas-reliefs et sculptures de Pokémons anciens. Des torches installées aux quatre coins de la pièce éclairaient les lieux.
Voyant les gredins s’adonner à la destruction du cercle, Lymnesine s’écria :

« Arrêtez ! Vous faites quoi, là, bande de cons ?!
- On casse tout, ordres du Maître ! répondit un malabar chauve et peu avenant.
- Et je fais comment, moi, pour me rendre dans le Pokémonde si vous détruisez le cercle de téléport ?!
- Le Maître ne veut plus que les mages se rendent en bas, dévoila le seul Farfuret de la bande.
- C’est qui votre maître ?
- Beuh, tu penses pt’êt qu’on va t’l’dire ? intervint le plus moche du lot, édenté en plus.
- Casus Belli ?
- Merde, elle a deviné, siffla un Coatox. Tuez-la, sinon on va avoir des problèmes ! »

Lymnie compta neuf gredins, cinq Hommes et quatre Pokémons. Elle invoqua Chrys, pas trop épuisé par le combat précédent. De toute manière, elle ne pouvait faire appel qu’à lui, Ewart gardant l’entrée de la tour et Gottfried ayant pris sa retraite des combats.
Le Galeking s’occupa des quatre Pokémons et Lymnesine de leurs comparses humains. Usant de sa magie, ses poings se mirent à briller d’une agréable lumière blanche dans un bruit de cloche.
Les vauriens sortirent leurs épées courbes (ou double hache télescopique pour le chauve baraqué) et engagèrent le combat. D’un lumineux uppercut, l’adolescente se débarrassa du bandit le plus proche, mais esquiva de justesse les lames de ses autres adversaires. Elle recula d’un bond, songeant à une autre tactique. Le combat rapproché finirait par lui être fatal.

Injectant un peu de magie dans ses jambes, la Magical Girl fit un bond de trois mètres de haut en direction du mur le plus proche. Elle resta fixée à la paroi verticale et entreprit d’arracher à mains nues une des statues ornant le mur, qu’elle lança ensuite contre les bandits. Elle en toucha deux.
Elle s’élança plus loin et décrocha une autre sculpture – en forme d’Ossatueur – grâce à sa force surnaturelle, qu’elle tira vers le sol.
Le gredin édenté esquiva maladroitement le projectile qui atterrit en plein milieu du cercle de téléport. Un halo de lumière argenté enveloppa l’Ossatueur de pierre, le fit gagner en transparence, puis disparaître.

Cet incident attira l’attention des canailles qui ne virent pas Lymnesine se rapprocher d’eux. Elle abattit l’édenté d’un coup de genou dans la mâchoire et le chauve de trois coups de poing lumineux.
Le dernier profita de la mêlée pour s’enfuir.
De son côté, le Galeking s’était occupé de trois Pokémons sur les quatre. Il ne restait que le Coatox, dont les attaques de type Combat pouvaient occasionner de lourds dégâts contre Chrystosmus.
La Magical Girl enflamma ses bras sur une note enjouée de saxophone, avant d’intervenir dans le combat Pokémon. Elle gifla violemment le Coatox qui hurla comme un damné avant de s’écrouler. Perplexe, Lymnesine haussa les épaules, ignorant probablement que certains Pokémons avaient la Peau Sèche.

Gottfried choisit cet instant pour apparaître. Il examina quelque peu l’état des bandits et de la pièce, commentant tout bas la brutalité de l’adolescente. Cette dernière se rapprocha de son Pokémon mascotte et lui indiqua le cercle lumineux.

« J’ai fait tomber un truc là-dedans, tu crois qu’il va se passer quoi ?
- D’ordinaire, ce sont des mages qui utilisent ce moyen de téléport. Ils se changent en un faisceau lumineux et peuvent diriger leur trajectoire afin d’apparaître dans un endroit discret, expliqua le Fouinar. Dans le cas d’un objet, je pense qu’il va simplement tomber.
- Donc, il y a un risque pour qu’une personne du monde d’en bas se le prenne sur la tête, n’est-ce pas ?
- Oui ! Il pèse lourd le “truc” en question ?
- Deux ou trois quintaux… »

Gottfried grimaça, puis regagna sa Magicball, suivi par Chrys. L’adolescente s’empressa de quitter les lieux, ignorant à nouveau les pauvres mages ligotés sur son chemin.
Une fois dehors, elle indiqua à Ewart d’accélérer le pas. Ils avaient perdu suffisamment de temps ici. A cause de ce contretemps, ils n’atteindraient la capitale que le lendemain matin.
En plus, midi approchait. Autant que possible, Lymnesine voulait manger un bon repas chaud dans une taverne et non un sandwich en pleine nature.







Réponse :
E) Normal

Il s’agit bien entendu de l’attaque Ultimapoing (spammée par Red dans Pokémon Origins) que Dracaufeu pouvait apprendre en première génération grâce à la CT01.