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Découvertes inattendues. de Snow and poké mania



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Informations

» Auteur : Snow and poké mania - Voir le profil
» Créé le 20/12/2016 à 17:24
» Dernière mise à jour le 20/12/2016 à 17:24

» Mots-clés :   Présence de personnages de l'animé

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Chapitre 1: Le drame !
Aujourd'hui, je suis envahie d'une joie intense, mon petit ami m'invite à sortir ce soir. Contrairement à mes ex, il accepte que j'emmène mes Pokémons avec moi. D'ailleurs, il emmène aussi les siens puisque nous allons pique-niquer à la belle étoile ce soir. Je suis tellement impatiente d'y aller. Quand je rentre à la maison, je ne peux m'empêcher de pousser un hurlement de joie qui réveille mon père en sursaut. Il se frotte les yeux, pose son journal sur la table basse qui lui fait face et me fixe avec une expression de surprise. Il doit se demander ce qui m'arrive, mais il n'a pas le temps de formuler sa question, que je suis déjà montée dans ma chambre. Je me prépare pour mon rendez-vous et mes Pokémons, assis sur mon lit me regardent faire sans émettre le moindre son.

Mon œil bleu turquoise et mon œil vert pomme brillent de mille feux. Ils se reflètent dans la glace qui me renvoie mon image. Je ne sais pas ce que les gens pensent de moi, du moins physiquement, et seulement ceux que je ne connais pas. En tout cas, j'adore mes yeux qui vont particulièrement bien avec mon abondante chevelure noire et bouclée ! Je trouve que mes traits de visage sont assez fins, tout comme ma taille, même si je suis loin d'être un bâtonnet d’apéritif. Je suis plutôt grande, cela étonne toujours les gens surtout quand ils me voient avec mes parents. Ils sont de tailles moyennes, mais moi je ne me préoccupe pas de cet infime détail. Ce qui compte pour moi c'est ce qu'ils sont à l'intérieur. Je suis comme ça, c'est dans ma nature. Je ne supporte pas les gens qui se moquent des autres parce qu'ils sont différents !

Je sais ce que ce genre de commentaire peut provoquer dans l'esprit de quelqu'un que ce soit un enfant ou un adulte. Maintenant, plus personne ne me fait de remarques désobligeantes. Ils savent ce qu'ils risquent dans ce cas-là. J'ai dix-huit ans depuis peu de temps et je suis très contente que plus personne n'ose faire ce genre de critiques quand je suis dans les parages. Ils savent que pour me défendre, je ne fais pas qu’utiliser mes Pokémons adorés, j’emploie aussi ma propre personne. J'adore le sport et je pratique des sports de combats. Cependant, je ne suis pas encore très douée.

Je me perds donc dans mes souvenirs, tout en me brossant les cheveux, puis mon Feunnec saute sur mes genoux. Il me désigne l'horloge qui trône sur le mur en face de moi et je me rends compte qu'il est déjà tard. Je ne me suis pas encore changée ! Heureusement, j'ai déjà pris ma douche. Je n'ai plus qu'à choisir des vêtements dans ma garde-robe et je pourrais y aller. J'ai choisi un jean et ma chemise favorite, elle est aussi bleue que mon œil droit. J'enfile mes baskets puis je me saisis de mon sac où se trouve mes affaires et mes Poké-balls. Mon Feunnec rentre vite dans la sienne, terrifié à l'idée que je parte sans lui. Jamais je n'oublie de Pokémons et encore moins celui-là, puisqu'il est mon premier Pokémon. Sans lui je suis un peu perdue, comme un explorateur qui se retrouve sans sa boussole et sans aucuns repères.

Je descends l'escalier, c'est bientôt l'heure. Je trépigne d'impatience devant mes parents qui me regardent interloqués. Ils n'ont toujours pas la moindre petite idée de ce qui me met dans cet état. Pourtant ils savent que je ne suis pas prompte à m'agiter pour un rien. Je ne leur explique pas, je n'ai pas le temps. J'entends les sabots du Galopa de mon amoureux, ce son est reconnaissable puisque ce Pokémon boite depuis un accident. Cela va prendre du temps avant qu’il ne s’en remette. Mais, pour le moment ça m'aide à savoir quand mon petit ami : Kyle, est proche de chez moi. 





Il frappe à la porte de ma maison et je le rejoins dehors. Nous partons avant même que mes parents ne puissent nous souhaiter une bonne soirée. Nous nous sommes rendus à mon endroit préféré, la forêt de Vestigion. Comme nous habitons tous les deux dans cette ville il est facile de nous y rendre sur le dos de Galopa. Nous nous installons sur l'herbe et nous sortons la nourriture de notre panier. Galopa broute l'herbe autours de nous, tandis que nous faisons sortir les autres Pokémons de leurs Poké-balls. Nous dînons en toute tranquillité, puis, après être restés un moment à observer de loin les Pokémons sauvages, nous sommes partis en prenant soin de ne pas laisser de détritus au sol. 

Quand nous sommes rentrés à la maison, je suis vite partie rejoindre les bras de Morphée. Je n'ai jamais aussi bien dormi que cette nuit-là. Par contre, lorsque je me regarde dans la glace en ouvrant les yeux, je suis étonnée de voir l'état déplorable de mes cheveux. Une vraie crinière de lion, c'est inhabituel... Je sens que cette journée va être la pire de ma vie. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un très mauvais pressentiment. Je souhaite de tout cœur que mon intuition se trompe.

A la fin de ma journée, qui, au final, s'est bien déroulée, je prie de toute la force de mon esprit pour que rien de fâcheux ne se passe. Malheureusement, mon intuition ne se trompe pas. En arrivant chez moi en compagnie de Kyle et de mes Pokémons, encore dans leurs Poké¬-balls, je vois les voitures de police rassemblées autour de ma maison. Je hurle à en percer les tympans de tous ceux présents sur les lieux et je me précipite à l'intérieur sans prêter attention aux officiers qui m'entouraient. Je ne peux décrire ce que je vois, c'est trop horrible... Je pleure, je sais que mes parents ne sont plus là et qu'ils ne reviendront jamais. Je suis à genoux, comme figée et c'est à peine si je sens les hommes et femmes qui font régner la justice, me porter pour me faire sortir de ce lieu. Ma maison est désormais une scène de crime.

Je ne veux pas déranger la famille de mon petit ami et il habite trop près de mon ancien chez moi. Je décide donc d'accepter la proposition d'hébergement que m'offre une amie qui habite à l'opposé de cet endroit que j'avais tant chéri. Tout au long du temps qui succède ce terrible jour, elle prend soin de moi comme on le fait avec un jeune orphelin complétement chamboulé. Ce qu'elle fait m'aide beaucoup et, le jour de l'enterrement de mes parents, alors que je me sens si seule, tout le monde est là pour me soutenir.

Mes parents sont sur leur trente et un grâce aux thanatopracteurs. Fort heureusement, la cérémonie est courte car il n'y a pas grand monde. Je ne peux plus supporter de voir leurs tombes.
Je me cache dans un coin pour pouvoir pleurer toutes les larmes que mon corps peut encore produire. Je sais que les autres m'attendent, mais j'ai besoin d'être seule, au moins quelques instants.
Trop de tristesse et de colère se trouvent encore au plus profond de mon être. Je ne comprends pas. Qui a osé faire une telle chose ? Pourquoi ? Je veux savoir, mais en même temps, j'ai peur de ce qu'une enquête peut m'apprendre à ce sujet. Je n'arrive pas à me détacher de cette horrible vision qui me hante depuis ce jour-là.

Je ne souhaite pas en parler aux individus qui ne sont pas au courant. Alors, là, maintenant, mon esprit fait rejouer cette scène dans ma tête. Elle restera à jamais gravée dans ma mémoire.

Tout ceci a donc eu lieu il y a plusieurs jours maintenant. Je rentrais d'une longue journée, et j'avais tout de suite remarquée les voitures de police qui stationnaient autour de ma maison. J'étais entrée à toute vitesse, sans que personne n’ait le temps de m'en empêcher. Je me souviens encore des meubles renversés, et mis en pièces. Les fenêtres de la baie vitrée avaient été complétement fracassées.



Mais ce qui m'a le plus marqué, c'était les corps inanimés de mes parents. Ils étaient étendus l'un à côté de l'autre sur le carrelage, ils se vidaient de leur sang. J'ai vu une silhouette qui s'enfuyait dans le lointain avant que je n’aie pu voir son visage. J'ai frissonné d'horreur lorsque j'ai vu qu'un couteau de combat était encore enfoncé dans le dos de mon père adoré. 

En voyant cela, j'avais pensé : Celui qui a fait cela, doit être un lâche. Seule une personne possédant un caractère comme celui-là, selon moi, aurait pu attaquer quelqu'un par derrière.
En plus, mes parents ne possédaient aucune arme qui leur aurait permis de se défendre et ils étaient trop loin de la cuisine pour se saisir d'un couteau. Si seulement j'avais été là, j'aurais peut-être réussi à les sauver ou pas. Mais au moins, je n'aurais pas eu le poids de la culpabilité sur mes épaules.

Il faut que je retrouve ceux qui sont derrière tout ça. En tout cas, s’ils me croisent au détour d'un chemin ou au détour d'un carrefour, ils vont passer un très mauvais quart d'heure foi d'Alyssia Corail. 

Malgré la motivation qui m'anime et qui me pousse à songer à ça, je suis très chamboulée. Mais, en même temps, une haine profonde commence à grandir et à prendre racine en moi. Elle transforme ma peine en poussière, celle-ci vient ensuite alimenter ma soif de vengeance ! Je déteste ressentir ce genre de sentiment hyper négatif. Mais, c'est sûr, que depuis ce jour, je suis très différente par rapport à ce que l'on a vu de moi auparavant.

Je pense que mes Pokémons sentent mes émotions. Ils sont actuellement en train de faire bouger tout mon sac. Ils tentent de sortir de leurs Poké-balls pour venir me remonter le moral et m'aider à chasser de mon esprit mes idées noires. Je sais qu'ils ne vont pas pouvoir le faire, mais bon, je ne leur dis rien. De toute façon, cela ne me dérange pas et en plus je suis un peu perdue dans mes pensées.

D'autres souvenirs remontent et se rejouent devant moi.

J'étais encore une enfant innocente à cette époque, je ne connaissais pas les dangers qui m'attendaient en dehors des lieux connus. Nous étions en vacances à Kalos, alors que mes parents se promenaient et durant un moment d'inattention de leur part, je me suis perdue. Je me suis retrouvée toute seule dans un endroit complètement inconnu et plus je les cherchais, plus je me perdais. Je me suis retrouvée dans une forêt, toute seule, j'étais complétement paniquée ! J'ai beaucoup pleuré tout en continuant à marcher. Au bout d'un certain temps, j'ai entendu un son qui m'a fait me stopper net. 

Cela ressemblait à un gémissement et je savais que cela ne pouvait provenir que d'un Pokémon. Je m’étais servie de ce bruit pour en trouver la source. C'était un Pokémon, je ne le connaissais pas, c'est plutôt normal puisque je n'étais jamais allée dans cette région avant cette fois-là. Je m’étais approchée de lui, tout doucement, pour ne pas l'effrayer. J'ai vu qu'il était en très mauvais état. Je ne pouvais pas le laisser là. Alors, je l'ai pris dans mes bras et j'ai commencé à chercher la sortie de la forêt. Grâce aux indications du petit animal, j'ai réussi à retrouver la ville, et je me suis rendue à toute vitesse au Centre Pokémon. J'ai confié mon guide à une infirmière, et j'ai réussi à retrouver mes parents.






Ils étaient tellement soulagés de me retrouver, ils ne m'ont même pas demandé ou j'étais passée. Après qu'ils eurent faillit me tuer à force de me serrer dans leurs bras, et de me couvrir de baisers, je leur ai tout raconté. Ma mère m'a regardé stupéfaite, tandis que mon père admirait ma franchise, ainsi que le fait que j'avais sauvé un Pokémon en danger. Nous avons donc décider de patienter ensemble dans le Centre Pokémon. Soudain, un grondement s'est fait entendre ! C'était mon estomac. J'avais super faim parce que j'avais sauté le repas de midi en m'égarant. 

Nous sommes allés acheter des sandwichs dans le magasin qui se trouvait juste à côté et nous avons pris place à une table. Elle se trouvait à proximité de la porte de la salle de soin du Centre Pokémon. J'étais très inquiète pour le Pokémon, mon père m'a appris que c'est un Feunnec, cependant, je mangeais en silence. Au moment où le voyant qui se trouvait au-dessus de la porte s'est illuminé en vert, je me suis levée d'un bon. J'étais prête à harceler l'infirmière. Heureusement, que je n'avais plus mon sandwich en main. Si cela avait été le cas, je l'aurais très certainement laissé tomber par terre... Cela aurait été dommage.

Donc, la porte s'était ouverte sur une jeune infirmière, elle avait dû remarquer mon regard insistant puisqu'elle s'était approchée de moi et s'était mise à ma hauteur. Elle a plongé ses yeux noirs dans les miens et elle m'avait dit ce jour-là :
" Grâce au fait que tu as emmené ce Pokémon sauvage ici à temps, nous avons pu le soigner. Il est en train de se reposer pour l'instant. Est-ce que tu veux venir le voir ?"
J'avais répondu oui d'une voix extrêmement joyeuse qui l'avait fait sourire. Mes parents et moi, nous l'avions suivi jusqu'à la salle où Feunnec avait été installé. J'étais très contente de le voir et lui aussi, compte tenu du fait que lorsque je me suis approchée, il m'a léchée avec affection.

Je l'ai caressé en faisant attention de ne pas toucher ses blessures. A ce moment-là, je ne savais pas du tout ce que les adultes trafiquaient dans mon dos. J'étais concentré sur l'animal que je caressais. Un peu plus tard mes parents m'ont détaché de l'animal qui a gémi lorsqu'il a vu mes parents m'entraîner loin de lui. Je ne voulais pas les suivre je voulais rester avec le Feunnec. Je lui avais même trouvé un nom : Flanelle. Après tout, c'était une femelle, il lui fallait un chouette nom et j'adorais celui-là.

Mes parents, devant mon refus, ont décidé de tout m'expliquer. Voici ce qu'ils m'ont dit :

" Tu as maintenant sept ans, et nous estimons que c'est assez âgé pour que tu aies enfin ton premier Pokémon. Nous avons discuté avec l'infirmière qui s'est occupée du Feunnec et elle nous a dit que si le Pokémon était d'accord, il pourrait rentrer avec nous à Sinnoh et serait donc ton premier Pokémon."

J'étais super contente de cette nouvelle et je crois bien que le cri de joie que j'avais poussé ce jour-là a dû percer les tympans de pas mal d'oreilles sensibles. Nous avions, bien sûr, attendu le rétablissement de Flanelle pour rentrer à la maison. Je suis donc repartie à Sinnoh avec une Poké-ball contenant mon tout premier Pokémon. C'était la belle vie en ce temps-là.

Aujourd'hui, ces réjouissances me semblent bien lointaines... Cependant, Flanelle et mes autres Pokémons ainsi que mes amis humains, sont toujours là pour me soutenir. Mon sac est encore en train de trembler, je décide donc de le poser à terre et de sortir la Poké-ball de Flanelle qui est maintenant la seule à remuer. Les autres sont moins énergiques qu'elle et ont abandonné plus rapidement. Elle sort de sa Pokéball et entreprend de lécher entièrement mon visage. Je m’assois par terre, en tailleur, et vient se rouler en boule sur mes cuisses.



Cette petite coquine sait toujours comment me rendre plus sereine, en même temps, avec le nombre d'années que nous avons passé ensemble, le contraire m'aurait étonné. Je caresse son doux pelage et petit à petit, je sens toute la tension et le stress diminué pour finalement disparaître complètement. Maintenant, je dois vraiment rejoindre Kyle et Victoria, ils doivent se faire un sang d'encre. Je finis par les retrouver sur le chemin qui mène au cimetière. Ils me sourient, rassurés que je n'ai rien.

J'ignore pourquoi, mais je pense que ma journée est loin d'être finie. Je mets mon Feunnec sur la tête et nous nous apprêtons à partir lorsque, soudain, une silhouette émerge de derrière un arbre. Au début, je ne sais pas qui cela peut être, puis je reconnais l'affreux chapeau qui ne quitte jamais le crâne dégarni du notaire de mes parents. Il m’informe qu’il souhaite s’entretenir avec moi en privé. Cela ne présage rien de bon.