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Le Temps du Désespoir de Un Laggron Dominant



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» Auteur : Un Laggron Dominant - Voir le profil
» Créé le 16/12/2016 à 14:38
» Dernière mise à jour le 16/12/2016 à 14:38

» Mots-clés :   Alola   Présence d'armes   Sinnoh   Suspense

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7: Retrouvailles
CHAPITRE VII : Retrouvailles.

Asgård tourna les talons et indiqua à Louis un engin technologique rectangulaire avec six creux sphérique, en lui disant que s'il voulait soigner ses pokémons, il n'avait qu'à les poser la dedans. Sur ces mots, le chef de l'Organisation poussa une porte dissimulée au fond de la salle de combat laissant le jeune homme seul, avec Solgaleo.

-
Lucy, Gladio et Jack, maintenant libérés de leurs liens, savaient que cette secousse n'était pas normale, pas à cette altitude. Gladio sortit son pokémon, Silvallié, qui passa devant le groupe. Le dresseur du pokémon suggéra d'aller voir aux étages supérieurs. Le problème était le suivant : il n'y avait qu'un seule porte, celle d'où le groupe de résistants était arrivé, la grande double-porte battante en hêtre, le même bois qui constituait le bureau et tout le mobilier de la salle du chef. Aucune autre issue et, lorsque Jack, Louis et Lucy étaient entrés dans cette salle, aucun des trois n'avait remarqué une autre cage d'escaliers montante.

-Pas le choix, déclara Gladio, on va passer par les fenêtres.

Jack Morgan, l'ancien militaire de la PAE, rebondit adroitement sur cette phrase :

-Tu veux qu'on se défenestre ? -Il pointa son revolver sur la tempe du jeune homme blond qui leva les mains en l'air, bien en évidence- T'es de leur côté c'est ça, hein !?

La porte par laquelle Louis était sortit avec Asgård pour se diriger vers le terrain Pokémon s'ouvrit rapidement, et un visage, bien connu de Lucy, fit son apparition :

-Je sais où il faut aller pour monter.

Lucy reconnut son amoureux et l'embrassa langoureusement. Il lui rendit son baiser avec amour. Pris par cet élan d'affection, Morgan rengaina son arme, tout en gardant un œil suspicieux sur Gladio. Les deux hommes rejoignirent le couple et suivirent Louis qui leur indiqua la porte cachée. Il poussa une dalle de pierre et la porte secrète s'ouvrit. Tous contemplaient, ébahis, la porte de pierre coulisser vers la gauche pour laisser apercevoir des escaliers également en pierre. Des gravillons tombaient lorsque la porte s'ouvrait, certains tombaient aux pieds des résistants. Ces derniers, une fois que la porte fut complètement ouverte, se dirigèrent vers les escaliers, escaliers qui, espéraient-ils, aller les mener directement à la salle où la machine qui venait de tuer les trois chiens légendaires, originaires de Johto.

Les bruits de leurs pas était le seul son qui parvenait à leurs oreilles. Les murs, également fait de pierres, les isolait complètement du monde extérieur. Pas une fenêtre, pas une once de lumière naturelle. Seule une guirlande électrique qu'on aurait pu poser sur un sapin de Noël faisait office d'éclairage. Les marches passaient comme le temps, mais Gladio n'en voyait pas la fin. Il décida de s'asseoir, geignant comme un enfant. Malheureusement pour lui, Morgan, l'ex-militaire l'avait vu et l'empoigna pas le col et poussa le jeune homme blond. Jack lui disait que normalement, ils n'étaient pas bien loin de la sortie, comme à un petit d'homme lors de long trajet en voiture, bien que lui-même n'en savait rien.

Sa douleur à son mollet le relançait encore. Il avait bien enlevé la balle de sa chair, mais cette balle était spéciale. Il y avait deux pointes de chaque côtés, gauche et droit, du projectile. Ces deux pointes étaient reliées à un mécanisme qui les faisait se lever une fois dans la chair. Jack avait gardé cette balle dans la poche de sa veste, car bien que rare, il avait l'arme compatible avec ce projectile.

Une explosion retentit. La Tour trembla. Louis, Lucy, Gladio et Jack s’agrippèrent à se qui pourraient s’apparenter à une rambarde. Le jeune homme originaire de Frimapic, en « tête de course » se retourna et observa si tous ses amis avaient tenu le coup. Ce n'était pas du tout le moment de flancher. Encore moins maintenant.

Dix marches plus tard, une porte métallique jaune, semblable à toutes celles que Louis avait vues jusque là, les séparaient de quelque chose.

-Louis, lança l'ex-militaire, je passe devant, on sait pas ce qui nous attends et -Il montra fièrement un fusil d'assaut étrangement trouvé dans les escaliers- je suis armé.

Le jeune homme accepta sans hésiter et céda sa place de « Leader » à Jack, qui laissa tout de même un neuf millimètres à chacun des résistants. Morgan se présentait devant la porte. Louis remarqua qu'il n'y avait pas de code bizarre comme à l'accoutumée, avec les points, un soleil et autres choses qui n'avaient pas plus de sens. Jack avait les muscles bandés, braquant son arme sur la porte. La porte. Il la poussa et elle s'ouvrit. Elle n'était pas fermée. L'ex-militaire se retourna et briefa ses camarades :

-OK, je vais enfoncer la porte. Gladio, braque ton arme derrière nous, on ne sait jamais. Louis derrière moi, tu vas me relayer quand je n'aurais plus de balles, puis inversement. Par contre fais gaffe, tu vas devoir nous couvrir et attendre que je recharge avec dix balles alors que moi, j'en ai trente. Ça va aller ?

-R.A.S, fit Louis, serein.

-Bien, Lucy, tu tires avec Gladio derrière s'il y à ces enfoirés de sbires.

-C'est bien beau tout ça mais, nous, on fout quoi s'il y a personne en bas qui arrive sur nous, demanda Gladio.

-Vu comment Asgård a été lâche pour le moment, ça ne m'étonnerais pas qu'il y ait ses hommes qui soient en train de monter les escaliers que nous venons de monter en ce moment-même.

Gladio regarda Jack en fronçant les sourcils. Le jeune homme blond ne savait que penser de cet homme. Tantôt Leader, tantôt pris au piège par une femme, aussi forte soit-elle, il avait été militaire quand-même. Il finit pas acquiescer et se retourna, Lucy venant à ses côtés.

Jack fit un décompte.

-3 !!

Louis suait à grandes eaux. Il voulait paraître serein auprès des autres lorsqu'il avait répondu à Morgan. Il n'en était rien. Il ne voulait pas mourir, encore moins ici… Encore moins maintenant…

-2 !!

Gladio ne pouvait décoller les yeux de Lucy. Il la trouvait ravissante, magnifique. Il savait pourtant qu'elle, elle ne le regardait pas et que seul Louis comptait pour elle. L'espace d'un instant, il voulut échanger son âme avec Louis. Lucy lui adressa un sourire, Gladio finit rouge comme une tomate. Il prétexta que la chaleur ambiante en était la cause.

-1 !!

Jack tremblait. Il se posait beaucoup de questions en très peu de temps. Qu'y avait-il derrière cette porte ? Quelqu'un les suivait ? Quand ce fameux « Dieu » allait-il apparaître ? Il avait eu un moment de relâchement, mais il se reprit et visait toujours cette porte jaune qui lui faisait face.

-Maintenant !!!

Il ouvrit la porte avec le canon de son arme et des sbires armés lui firent face. Il tira dans le tas, toucha quatre d'entre eux et en tua deux. L'arme s'arrêta de tirer, le disant avec un « clic ». Louis passa alors devant et tira une balle qui alla s'enfoncer dans le plafond. La seconde fois, il prit son temps, visa et tira en pleine tête. Le projectile traversa le crâne d'un sbire qui s'écroula dans une mare de son propre sang. Il tira ensuite deux balles qui se logèrent dans les murs de la pièce. Les sbires n'avait pas tiré une seule balle depuis le début de la fusillade, mais feintait en braquant rapidement leurs armes avant de les rengainer. Louis toucha un autre sbire dans l'abdomen. Du sang gicla. Le sbire s'écroula. Le jeune homme n'avait plus de balles, Jack repassa devant. Lucy et Gladio gardait toujours le bas des escaliers.

-Tu as vu cette ombre Lucy, fit Gladio.

-Où ça ?

-À gauche, c'est passé très vite. Restons sur nos gardes.

Derrière eux, des balles étaient échangées. Ou plutôt, données, par Jack et Louis. Les deux résistants tiraient toujours sur les sbire de l'Organisation. Morgan prit, pour la troisième fois, la place de tireur. Il souriait, la commissure de ses lèvres légèrement levées, tout dans le souci de la timidité que l'ex sergent avait pour montrer ses sentiments. Son doigt caressait la gâchette du fusil. Il appuya. Une salve de balles partirent s'enfoncer dans les corps des sbires qui ne bougeaient toujours pas. Ils se contentaient de se prendre des balles, de s'effondrer aux pieds de leurs camarades puis mourir. Au moment fatidique où Jack allait recharger et reculer pour laisser sa place à Louis, des coups de feu retentirent. Par peur, le jeune homme originaire de Frimapic se retourna et braqua son arme là où regardaient Lucy et Gladio. Ce dernier lui fit signe que rien d'anormal ne s'était produit.

-Merde.

Louis tourna les talons et vit les cinq sbires restants, pointant Jack Morgan avec leur arme respective. L'ex-militaire était à genoux, tenant son corps à une main, posée au sol, l'empêchant de s’écrouler devant les sbire de l'Organisation. L'autre main de Morgan pressait son ventre, une blessure par balle en plein abdomen, bien qu'il était équipé d'un gilet pare-balles. Le sang coulait par filets sur les escaliers. Louis braqua son arme sur un premier sbire et tira. Le recul lui fit presque perdre l'équilibre. La tête du sbire éclata. Il braqua un second sbire, et, au moment de tirer, son bras fut levé, et il tira dans le plafond. Gladio tenait le bras de Louis.

-Ça ne sert à rien, ils l'ont tué. Mais nous, nous allons tuer Asgård. En route.

Louis regardait tristement Jack agoniser. Lui qui les avaient sauvés dans le vaisseau de l'Organisation. Lui qui les avait recueilli au sein du bunker où s'était installée la Résistance. Il les avait sauvés, mais Louis, n'avait pas pu le sauver. Les sbires tournèrent les talons sans un mot, laissant ainsi dans leur sillage, quinze de leurs collègues et le Sergent Jack Morgan de la Poké-Armée d'Élite. Lucy prit son compagnons par la main et l'embrassa. Gladio prit le fusil d'assaut et les trente dernières munitions lâchées par l'ex-militaire. Les trois alliés continuèrent donc, sans lui.

-
-Chef, on a exécuté vos ordres.

-Bien, allez me chercher mon frère. J'ai à parler avec lui.

Asgård, retranché tout en haut de la Tour volante, observait son œuvre. Il venait de le sortir de son sommeil éternel. Il allait détruire Unys, et toutes les autres régions, une à une. Juste un objet allait pouvoir faire d'Asgård le propriétaire du « Dieu ». Le Collier de Contrôle, et il l'avait, là, dans sa main. Il s'approcha du globe en verre où était séquestré son « Dieu ». Le chef de l'Organisation leva les yeux pour contempler ce fameux pokémon. Les deux se fixèrent pendant dix secondes dans le blanc des yeux. Le coin gauche des lèvres d'Asgård se leva. Il brandit le collier et le lança sur le globe. Tout pouvait y entrer, rien ne pouvait en sortir. Le Collier de Contrôle de fit aspirer. Asgård cria :

-Attrape donc ça !!

[size=6]ARCEUS[/size]

-
Les trois jeunes adultes courraient dans une nouvelle salle, ou plutôt, un nouveau couloir. Les murs étaient d'un bleu uni, mais des sigles de l'Organisation étaient peints çà et là, à la peinture rouge, ce qui contrastait grandement avec le fond bleu. Au plafond, des lampes halogènes faisaient le travail : elles éclairaient magnifiquement bien dans cet endroit que tout le monde voudrait fuir. Aucune fenêtre ne laissait transparaître la lumière du jour ou la lueur de la lune dans la Tour. Aucun des trois résistants ne savait quelle heure pouvait-il bien être. La montre digitale que portait Gladio était fixée à quatre heures vingt-cinq de l'après midi, mais il pouvait très bien être huit heures ou bien vingt heures. Ils avançaient dans ce couloir depuis facilement dix minutes quand une explosion extrêmement violente venue de leur droite explosa les deux murs du couloir et les souffla. Gladio s'écrasa contre un bout de mur qui ne s'était pas effondré et perdit connaissance. Des câbles, ceux qui alimentaient vraisemblablement les lampes présentes dans les couloir où ils se trouvaient, volèrent. Lucy s’agrippa à un d'entre eux. Le câble effectua un mouvement en cercle, tel un compas. Elle fut d'abord suspendue à près de mille mètres du plancher des Écrémeuh avant de voir des fenêtres se rapprocher à vive allure. Lucy pria pour ne pas se prendre un des murs, et que la fenêtre se casse.

Louis, lui était en mauvaise posture. Pas de câbles, pas de « survie ». Il avait néanmoins réussi à s'accrocher au rebord de la Tour, crée par l'explosion. Il se retrouvait donc suspendu au-dessus d'un kilomètre de vide. En regardant en bas, ce qu'il n'aurait sûrement pas dû faire et ce qu'il regretta peu après, il aperçu la mégapole de Volucité, mais fut pris de vertiges en prenant en compte la très haute altitude à laquelle il se trouvait ainsi suspendu, à la force de ses bras. Il failli lâché, mais repris ses esprits en pensant à Lucy… À Asgård. Louis plia ses bras, utilisant ainsi tout ses muscles supérieurs. Ses biceps chauffaient. Il s'aida en prenant appui avec ses pieds sur les parois de la Tour, comme s'il courrait dessus.

Lucy, mal en point, se releva, seule, difficilement. La fenêtre s'est bien brisée, laissant donc passer la jeune femme dans la pièce, mais, mal retombée, son poignet était douloureux. Elle avait entendu un « crac » et s'était efforcée de ne pas crier, et, ainsi, protéger l'identité de sa position. Elle s'adossa au mur qui faisait face au verre brisé.

-Louis…

Elle se recroquevilla et mis sa tête dans ses bras, pleurant.

Le jeune homme originaire de Frimapic se releva, au bord du gouffre. Il regarda à gauche, rien. Il tourna sa tête à droite, il vit Gladio, affalé contre le mur en béton. Il voulut le rejoindre, mais Louis venait de faire une grave erreur. Il avait omis de regarder en face de lui. Le trou béant laissé par l'explosion donnait directement vers la salle où Asgård venait de réveiller son « Dieu », Arceus. Ce dernier était étonnement invisible dans le noir, comme s'il était lui-même noir. On voyait seulement ses arcs jaunes et deux sphères rouges qui prenaient et reflétaient la lumière, comme des rubis.

-Dans la Salle d'Arceus-
Le téléphone d'Asgård vibra dans sa poche. Il décrocha avec un voix toute joyeuse, comme un enfant qui venait de recevoir son tout premier pokémon :

-Asgård, j'écoute ?

-Chef, c'est moi.

-Qui ça, « moi » ?

Lorsqu'il entendit le nom de son correspondant, il lâcha un sourire comme jamais il n'en avait fait. Il écoutait son interlocuteur et acquiesçait avant de dire.

-Tu as bien travaillé, maintenant, nous n'avons plus qu'à les cueillir.

Asgård raccrocha.

-Va, Arceus, fit-il en lançant son bras vers l’extérieur. Tu vas maintenant transmettre ton Jugement à Unys.

Arceus pris appui sur ses pattes et s'en alla dehors à une vitesse fulgurante. Louis l'avait vu. Ses yeux étaient écarquillés. Dans ses flammes qui dansaient là d'où provenait l'explosion, une silhouette ce dessina. Louis eut un flash-back et se souvint de la première fois qu'il vit l'Agent 0-13 avec Lucy, chez eux. À l'époque, leurs vies étaient si paisibles et maintenant, si…. Mouvementées. Mais il se demandait « pourquoi eux », depuis tout ce temps. Lorsqu'il vit la véritable identité de la silhouette qui était cachée par le feu et la fumée, il eut un frisson. Ce qu'il venait de voir passer était sans doute aucun le « Dieu » dont il parlait. Asgård… Il avait réussi. Le chef de l'Organisation regarda les deux jeunes hommes et plus particulièrement Louis, qui tentait de lui mettre des bâtons dans les roues depuis bien trop longtemps à son goût.

-Saches que je ne voulait pas tuer le sergent. C'était toi, la cible.

Louis grommela.

-Au fait, j'espère que tu es prêt. -Louis lui demanda « Prêt à quoi ? »- À mourir. -Asgård décrivit des cercles en haut de sa tête- Car cette tour explosera dans… -Il regarda sa montre- cinq minutes.

Ces derniers mots frappèrent les tympans de Louis si fort qu'il lutta pour ne pas perdre connaissance.

« CINQ MINUTES, VOILÀ CE QU'IL RESTERA À NOS ENFANTS. VOILÀ CE QUE NOUS ALLONS LEUR LÉGUER. CINQ MINUTES DANS UNE TOUR, C'EST CE QUE VOUS VOULEZ ? »

Bible Arceus selon Mason, Ch.14, V. 11

-Cinq minutes.