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A l'aube du Désespoir de Un Laggron Dominant



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Informations

» Auteur : Un Laggron Dominant - Voir le profil
» Créé le 08/11/2016 à 15:23
» Dernière mise à jour le 08/11/2016 à 15:23

» Mots-clés :   Johto   Kanto   Présence d'armes   Suspense

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Retour à la vie
CHAPITRE III : Retour à la vie

Louis esquiva de justesse et prit le bras de son assaillant comme suit : main gauche au niveau du poignet, main droit vers l'avant droit, et poussa de deux côtés différents, brisant ainsi le bras droit de l’agresseur.
Son ami revint à la charge pendant que l'autre se tordait de douleur. Le jeune homme avais eu le temps de se glisser sur le dos, tel une Limonde, pour s’échapper du piège qu'était son canapé et asséna un coup de poing dans la mâchoire du type. Ce dernier devint très violent. Trop violent. Beaucoup trop violent. Il mit son bras derrière son dos, comme un enfant voulant jouer à Racaillou-Cheniti-Cizayox. Mais ce qui clocha et interpella Louis Rashford, c'est que son ami lui disait « Non, fais pas ça ! Pas comme ça », ou un truc du genre. L'adrénaline était trop forte pour que Louis se concentre sur autre chose que la main dans le dos de son opposant.
Puis soudain, un bruit. Le même qu'il y a cinq minutes : la sonnette. Lucy. Cette fois, c'était sûr. C'était elle.

-J'm'en fout combien de types j'dois buter… J'vous buterais tous ! Fit l'homme avec une main dans le dos.

Un clic, puis il braqua son bras vers la porte, un pistolet à la main. Une balle, deux balles ou bien peut-être trois balles transpercèrent la porte. Louis se jeta sur l'homme armé, lui prit le bras et le dirigea vers le plafond. Une balle se tira. Du sang coulait du plafond. Le voisin du dessus avait sans doute été au mauvais endroit au mauvais moment. Louis plaqua le bras armé du pistolet à terre et prit un objet lourd à portée. Il sentait sa force comme décuplée. Il se sentait capable de tout accomplir. Une casserole à la main, Louis frappa la main serrée autour de l'arme avec le flanc de la casserole. L'homme à terre lâcha son arme et cria de douleur. Ses doigts semblaient s'être décrochés de la main. Le jeune homme prit le pistolet mais le type au bras cassé l'étrangla. Il n'hésita pas une seule seconde. C'était lui ou eux. C'était lui et Lucy ou eux. Il tira deux coup avant de sentir l'étreinte s'enlever. Il braqua son arme sur le second tout en allant ouvrir la porte.

-Louis, c'est toi, tu es vivant ? Demanda une voix féminine.

-Oui Lucy, viens.

Elle fut choquée de ce qui l'attendait. En même temps, qui ne l'aurait pas été. Deux doigts gisaient dans une mare de sang, un homme pleurait, la main droite ensanglantée et le visage avec quelques ecchymoses, et un autre homme qu'on aurait dit adossé au mur, s'il n'y avait pas une énorme éclaboussure de sang sur ce même mur.

Louis respira, se calma. Ce qui venait de se passer n'était pas banal. Qui voulait les tuer… Et pourquoi ? Avaient-ils fait quelques choses de mal, ou bien heurté quelqu'un dans leurs propos en public ou…

Il s'approcha du type avec les doigts en moins, le prit par le collet d'une façon étonnement violente qui le surprit lui-même et sa désormais compagne également, et le plaqua contre le mur, lui braqua le revolver sur la tempe et commença :

-Si tu veux pas finir comme ton pote en face, tu vas me dire qui tu es, pourquoi tu veux me, ou nous, tuer et qui t'envoies.

Pour seule réponse il eut :

-Je ne dirais rien.

Lucy vit que son compagnon avait été coupé à l'épaule. Elle se mit soudainement hors d'elle. Elle s'approcha de l'homme mystérieux.

-Ok, dit elle doucement, si tu réponds on pourra peut-être… Enfin tu vois…

Ni une ni deux, l'« otage » déballa tout.

-Ok ok, je suis John Warrow, agent pour l'Organisation. Je suis sous les ordres d'une certaine Agent 0-13, je ne connais pas son prénom -il reprit son souffle- et on m'a dit de vous tuer… Voilà.

-Bien, en conclut Louis.

John regarda Lucy :

-Alors on peut…

-Te tuer -elle regarda Louis avec insistance- oui…

-Non non non non s'il vous plaît no….

Un coup de feu le fit taire à jamais.

-
-Agent 0-13 ?

-Chef ?

-Entei a été repéré prés de Rosalia, comme chaque année à cette même période. Un hélico a été avancé pour vous, vous allez sans escale à Johto, un de nos correspondant sera sur place, il vous attends.

-Il est fiable -l'Agent fronça les sourcils-.

-Oui, voici sa fiche d'activité, tout ce qu'il a fait pour nous est dans ce dossier -le chef lui tendit une tablette-. Il vous conduira incognito à Rosalia, puis ce sera à vous de jouer ma chère.

-Pourquoi ne puis-je pas simplement y aller seule ? -Elle scruta la fiche de renseignements de son futur collègue- Vous ne croyez pas en moi ?

-Simple mesure de sécurité. Vous êtes très importante pour nous -le Chef se rapprocha d'elle-. Vous êtes très importante pour moi -il lui toucha la jambe-.

-Je n'ai pas besoin d'aide, rétorqua l'Agent, impassible.

Le chef retira sa main et se rassit, puis soupira avant de continuer :

-Nous préférons, vos supérieurs et moi-même, ne pas prendre de risques.

-Quels risques ? Il y a autre chose qu'Entei là-bas ?

-Non, mais au cas-où. Nous préférons amplement voir mourir Langaård que vous.

-
Ils ont pris l'avion. Ils sont partit. Ils ont tout abandonner. Les voilà à présent fugitifs, ou aventuriers, au choix. Louis et Lucy on décidé de faire un tour du monde, simple prétexte en réalité pour fuir la juridiction de Kanto. A peine atterrit à Doublonville, ils ont prit la décision d'aller vers Rosalia, rendre visite au champion Mortimer, battu environ un an plus tôt par Louis dans un combat incroyable, surtout lorsque l'Ectoplasma de Mortimer et le Galopa de Louis se faisaient face. La ville n'avait presque pas changé : quelques nouveaux foyers avaient fait leurs apparitions çà-et-là mais à côté de ça tout semblait aussi calme dans cette ville qu'il y a un an.

Le couple bifurqua à droite -vers l'arène- et y entra. Un glas sonna. Ce bruit. C'était le même qu'il y a un an. Tout était pareil. Rashford se croyait en plein souvenir.

-
-C'est donc ça Rosalia …

La ville était en piteux état. La tour cendrée n'était toujours pas rénovée et on aurait dit qu'une guerre avait éclatée ici-même.

-On dirait bien, soupira une femme. Au moins, capturer Entei n'en sera que plus simple.

Une porte d'une maison penchée, certainement usée de l'intérieur, s'ouvrit dans un son ignoble mélangeant crissement et pleurs, à nouveau très probablement à l'intérieur. Un vieil homme en sortit. On aurait dit qu'il avait vécu l'orage qui s'était abattu sur la tour, bien que cela date d'il y a un siècle et demi. Il commença d'une voix tressaillante, transie de peur :

-Vous n'irez pas capturer Entei.

-Et pourquoi donc ?

-Il attends ses amis ; Suicune et Raikou. Bientôt ce sera le rituel de la reproduction.

-Comment ça, ils se reproduisent ?

Des sbires rirent. L'homme continua, comme si de rien n'était.

-Ils vont reproduire cet événement : l'incendie de la Tour. Voilà cent-cinquante ans qu'ils font ça, et vous n'allez pas les empêcher de faire ça.

Une femme, le visage couvert par une capuche s'approcha.

-Et pourquoi ça nous arrêterais ?

L'homme se tourna vers la femme.

-Qui êtes vous d'abord, vous ne pourrez de toute façon pas les arrêter. Que vous soyez seule, deux, vingt ou bien mille.

-Je suis l'Agent 0-13, de l'Organisation. Et, j'ai bien peur qu'on doive arrêter Entei. Et… Pour tout vous avouer, ils va nous suivre gentiment, on ne va pas le force puisque, voyez vous -elle mit ses deux mains derrière son dos, puis ouvrit deux pokéballs. Suicune et Raikou sortirent- On a ses potes.

Le vieil homme recula, les yeux écarquillés. Tellement écarquillés qu'on aurait dit qu'ils allaient sortir de leur orbite. Il s'adossa au mur qui grinçait de sa maison. Il se laissa glisser pour finalement être assis, les genoux devant ses yeux.
L'Agent 0-13 s'approcha de lui, comme prise de profonde pitié. Elle enleva sa capuche, puis s'accroupit devant l'homme lui prenant l'épaule et la caressant de haut en bas, comme on fait pour consoler un enfant.

-Regardez-moi, fit elle d'une voix douce. -L'homme s’exécuta- Maintenant que vous savez tout ça, on va devoir vous éliminer. -Elle fit un signe de tête puis partit à reculons. Un sbire s'approcha-

-Non, ne faites pas ça, s'il vous plaît. -Le vieil homme se mit à genoux et pria l'Organisation-

-S'il me plaît hein ?, répondit la femme, tournant le dos à son interlocuteur.

-Oui.

-Alors, considérez donc -elle se retourna, les yeux transis par la fureur et la soif de sang- QU'IL NE ME PLAÎT PAS !

Le sbire avec un AK-47 tira par six coups. L'homme fut poussé vers son mur par la seule force des balles. Il gémissait. Le sbire le prit par le collet et le plaqua violemment contre le mur de sa maison. Puis le ramena vers lui et le plaqua de nouveau, cette fois sa tête brisa une fenêtre. Deux femmes et trois enfants dans la maison criaient et pleuraient. Le sbire arma son fusil d’assaut à une main et tira sur tout la famille. Le vieil être glissa un « enfoiré » avant de finir la gorge empalée dans des morceaux de verres restants de la fenêtre brisée.

Lorsque le sbire rattrapa le peloton pour aller chercher Entei à la Tour Cendrée, Agent 0-13 lui dit :

-J't'avais dis le vieux, pas les pauvres types qu'il séquestrait et violait chez lui… Mais bon, des témoins en moins, c'est toujours bien.

-Il les violait ? Demanda une voix féminine.

-J'en sais rien, mais il était vieux, il puait, et avait sûrement pas touché de femme, ni d'homme d'ailleurs, de puis un certain moment je pense donc, oui. Et puis, tu peux aller lui demander si tu veux.

Sur ces mots, l'Organisation se dirigeait vers la Tour Cendrée. Personne n'était là pour les arrêter. Et rien, ne se mettrait en travers de leur chemin désormais. Un homme au loin les attendait. Langaård.