Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Aloladventure [Concours S/L 2016] de Zenigame



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Zenigame - Voir le profil
» Créé le 31/10/2016 à 02:01
» Dernière mise à jour le 31/10/2016 à 02:01

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Le calme avant la tempête
Le soleil était voilé d’un épais tapis de nuages sombres planant au dessus de la forêt. Nul ne se doutait de ce qui allait arriver dans les heures à venir. A l’entrée du bois se trouvait un adolescent qui d’une voix puissante questionna :

« -Me suivras-tu aussi dans la forêt ? Tu serais incapable de te débrouiller.
-C’est faux ! Cria Cloé. Oups.
-Haha ! Tu es trop naïve, tu t’es prise à ton propre jeu ! Je ne pensais pas que ça marcherai ! Haha ! -Ne te moque pas ! Je ne suis pas naïve ! S’écria-t-elle.
-Tu es trop drôle ! Je me doutais que l’on me suivait, mais de la à le faire tout l’après-midi. J’admire ta ténacité. Que me veux-tu ? -Je n’en sais trop rien. Avoua-t-elle. Je cherche à découvrir ce que tu mijotes, tu es louche.
-Lequel de nous deux est le plus louche ? Parce qu’en attendant ce n’est pas moi qui suit les gens. Serais-tu une stalkeuse ? -Quoi ? Non, non je ne suis pas une stalkeuse je… stop ! Arrête de m’emmêler les pinceaux.
-Il t’en faut peux pour te mettre sous pression.
-Je…..
-Ecoutes, la coupa t’il. Je n’ai pas de temps à perdre, n’essayes pas de me suivre, tu n’es pas d’ici et tu ne serais pas quoi faire dans cette forêt en cas de danger. Alors ! Sois gentille et retournes chez toi.
-Non, je reste ! C’est vrai, tu as raison je ne suis pas d’ici mais je sais me défendre. Se défendit-elle. -Puisque tu insistes. Mais ne vas pas dire que je ne t’ai pas prévenue.
-Attends ! Emmènes-moi avec toi !
-Surement pas ! Je ne suis pas baby-sitter !
-Eh ! Je ne suis pas un enfant ! On doit avoir pratiquement le même âge.
-Bon d’accord mais cesse de crier et montre toi. J’ai l’impression de faire un monologue.
-Oh désolé. Je m’appelle Cloé et toi c’est comment ?
-Nato, aller ne perdons pas de temps. Ne t’éloignes pas de moi. »

Cloé couru dans sa direction et tous deux pénétrèrent dans la forêt. Nato était un garçon faisant deux têtes de plus que Cloé, il avait la peau mate, des cheveux noirs et des yeux couleur noisette.
A en juger son comportement et son expression, on voyait que le jeune homme n’était pas habitué à avoir de la compagnie. Cloé commençait à se sentir mal à l’aise au vu du silence qui pesait entre eux et entama la conversation.

« -Nato ?
-Hmm.
-Est-ce toi qui m’a pris par le bras et tiré loin de cette ignoble femme ?
-Quoi ? De quoi parles-tu ?
-Je… quand je suis arrivé il y a quelques jours.
-Chut, ne dit plus rien.
-Mais. »

Il fit claquer sa langue faisant taire Cloé. Nato lui fit signe de se cacher dans un buisson. Tous deux étaient immobile derrière les feuillages, ils ne tardèrent pas à voir apparaître un Pokémon massif d’environ 2 mètres. On aurait dit un ours en peluche. Son corps était noir, sa queue et sa tête rose, le tour de son museau et ses oreilles en forme un serre-tête étaient blanc. Ce Pokémon ne resta pas longtemps et s’en alla aussi vite qu’il était venu. Nato soupira apparemment soulagé que le Pokémon soit parti.

« -Fiou ! On l’a échappé belle.
-Pourquoi ? Il était si dangereux que ça se Pokémon ?
-Oh que oui ! C’était un Chelours ! Malgré ces apparences mignonnes il est redoutable, beaucoup craignent ce Pokémon dans l’archipel. -Je comprends.
-Bon allez continuons.Ordonna Nato.»

Plus ils avancèrent, plus la forêt était dense, des gouttes commencèrent à perler le long des feuilles, s’en suivit une averse.

« -Cloé, allons nous mettre à l’abri en attendant que l’averse passe.
-Oui je te suis. »

Ils se mirent en quête d’un abri, ils marchèrent, marchèrent, inlassablement. A présent le soleil était couché et eux trempés, signe que les heures avait défilées. L’averse ne se calmait pas, pire elle s’accentua.

« -Nato, pardon mais j’ai froid. Gémit Cloé.
-Encore un petit effort, nous y sommes.»

A peine finit-il sa phrase qu’un éclair zébra le ciel, un cri perçant se fit entendre.

« -Cloé tout va bien !!
-Non j’ai peur !
-Là, il y a une grotte, abritons-nous dedans.»

Une fois à l’intérieur, aucun des deux ne fut surpris de constater que la grotte cachait d’autres Pokémons. Nato ouvrit son sac et en sorti une serviette, il vint s’assoir à côté de Cloé et s’emmitouflèrent à l’intérieur. Certains Pokémons curieux, venaient sentir les deux jeunes gens. Un autre éclair fendit le ciel, lui succéda alors un bruit sourd. Tous, humains comme Pokémons, étaient à présent blottis les uns contre les autres afin de se donner chaud. Les quelques provisions que gardaient Cloé et Nato dans leurs sacs furent partagées. Le restant de la nuit se déroula dans la tempête.

Pendant ce temps à l’hôtel, Emy et ses parents étaient près à se coucher lorsque la mère visiblement inquiète demanda :

« -Emy, tu es sûre et certaine que tu ne te trompe pas.
-C’est sur Maman ! Cloé va bien. Tu verras, demain elle sera rentrée de bonne heure.
-Cette tempête est arrivée sans crier gare, heureusement que tous le monde était déjà rentré à l’hôtel. -Ne vous inquiétez donc pas elle est en sureté. De plus dans le club plusieurs personnes ont déjà dues dormir au centre Pokémon faute de mauvais temps pour camper.
-Mais sauf que ta sœur n’a pas de toile de tente, fit la mère.
-Elle s’en est procuré une, même si le temps ne joue pas en sa faveur, faites lui confiance. Rétorqua Emy. -De toute façon nous ne pouvons rien faire de plus pour elle. Attendons demain, bonne nuit.
-Bonne nuit Papa. Bonne nuit Maman.
-Bonne nuit ma chérie.»

Nato ne trouvait pas le sommeil, il veilla à ce que tout le monde soit en sécurité, quelques éboulements avaient eu lieu, mais rien qui ne mettaient leur vie en danger. Les premiers rayon du soleil apparurent laissant place à une nouvelle journée. Tous le monde à présent était réveillé et tous s’activaient à aller chercher de quoi se restaurer. Une fois l’estomac remplit tous se quittèrent, nos deux explorateurs reprirent, eux aussi, leur chemin.

*Bâillement*

« -Dit Nato, on rentre ?
-Non, pas exactement.
-Dans ce cas, que faisons-nous là ?
-Nous cherchons des rescapés.
-De la tempête ?
-Exactement ! Nous allons leur porter secours.
-D’accord et où allons nous les trouver ?
-Tu vas voir. Brindibou montres- toi ! »

Sortant de sa Pokéball, un Pokémon au plumage beige dont le tour des yeux ainsi que son ventre était blanc, sur son poitrail le petit oiseau portait un nœud de papillon de feuille.

« -Brindibou, je compte sur toi pour m’aider à rechercher des Pokémons blessés. »

Il n’eut pas besoin de le dire deux fois, en un battement d’aile le petit Brindibou était déjà envolé à la recherche de Pokémons blessés. Une partie de la matinée se déroula de cette façon, plusieurs Pokémons blessés superficiellement furent soigné. Aucun cas grave n’avait été signalé, alors que Brindibou revenait pour la énième fois, cette fois ci, le Pokémon avait décelé quelque chose de plus inquiétant.

« -Que se passe-t-il Nato ?
-Il y a eu quelques glissements de terrain, mais il y en a eu un plus important et d’après ce que j’ai compris de Brindibou un Pokémon est coincé. -Alors, il n’y a pas une minute à perdre ! »

Tous deux se mirent à courir aussi vite que leurs jambes pouvaient les porter. Nato écarta des branches et passa au travers du feuillage d’un bosquet, Cloé lui succéda.

« -C’est ici. Rapprochons nous du bord, mais restons vigilant.
-Comprit. »

Au bord du glissement de terrain, les deux sauveteurs regardaient minutieusement le fond cherchant un éventuel Pokémon blessé.

« -Là ! S’écria Cloé.
-Attention !!! Cria Nato.»

Trop tard, le pas qu’elle venait de franchir était de trop, le sol fragile s’effrita sous ses pieds, elle s’efforçait tant bien que mal de s’agripper à quelque chose de stable pouvant la retenir, mais c’était peine perdu.

« -Cloé, tout va bien ? Tu n’a rien ? S’exclamât-il
-Oui, ça va, je n’ai rien de casser ! Ne descends pas, je vais voir le Pokémon ! Envoies-moi le sac ! -D’accord, mais sois prudente ! »

Cloé s’agenouilla près du Pokémon qui était couvert de boue séchée, il peinait à respirer et une de ses pattes était tordue.

« -Nato, c’est du sérieux ! Il faut d’urgence l’emmener dans un centre Pokémon !
-Oui, je vais chercher de l’aide auprès des Pokémons plante, afin qu’il vous remonte avec leurs fouets lianes. Ne bouge pas. -Où veux-tu que j’aille, dit-elle pour elle-même. »

Avec une brosse, elle commença à enlever la boue du pelage du Pokémon. Une fois qu’elle eut fini, elle prit sa patte appliqua une crème et lui fit un bandage. Elle prit un mortier en bois dans le sac de Nato, elle sortit par la même occasion une baie oran et le pilon. Elle écrasa la baie avec l’instrument dans le mortier, dilua la mixture avec de l’eau et la fit boire au Pokémon.

« -Cloé, je suis de retour ? Tu es prête ? Demanda Nato
-Je finis de ranger le matériel. Cria Cloé.»

Les affaires rangées, elle balança en l’air le sac du jeune homme qui habilement le rattrapa. Cloé souleva le Pokémon et le cala dans ses bras, elle s’avança jusqu’au mur de terre et appela :

« -Nato, c’est bon !
-A vous de jouer les Ortides ! »

Les Pokémons n’eurent pas trop de mal à remonter Cloé et le Pokémon blessé. Nato et Cloé remercièrent les Ortides et retraversèrent la forêt aussi rapidement qu’à l’aller.

« -Ca y est, on est enfin sortis de la forêt Nato.
-Oui, maintenant dépêchons nous de ramener ce pauvre Rocabot au centre Pokémon.
-C’est comme ça qu’il s’appelle alors ? demanda Cloé, surprise
-Oui, aller en route. »

Les portes automatiques du centre Pokémon s’ouvraient laissant place aux adolescents et à Rocabot qu’ils transportaient.

« -Infirmière Joëlle, vite, l’état de Rocabot est instable, on ne sait pas combien de temps exactement il a passé sous les décombres. -Vous avez bien fait de le ramener ici, les enfants, il est entre de bonnes mains à présent. Allez-vous reposer. -Merci, dirent les adolescents avant de s’écrouler sur le canapé.
-Tu t’es bien débrouillé Cloé, je t’ai sous estimé. Lui confia Nato.»

Merci, fut la seule et dernière réponse de Cloé. Epuisée, elle s’endormit sur l’épaule de Nato.

1 heure plus tard, l’infirmière revint voir les adolescents pour annoncer les nouvelles.

« -Rocabot va bien, son état c’est stabilisé, il dort encore mais avec un peu de chance il devrait se réveiller en fin d’après midi. Pour sa patte, elle n’est pas cassée mais c’est à surveiller. C’est tout pour le moment. »

« -Oh non ! Mes parents doivent s’inquiéter. Mais je ne peux pas quitter Rocabot. S’angoissa Cloé -Cloé, ne t’en fait pas, moi je rester ici auprès de Brindibou. Et l’infirmière a dit qu’elle repassera en fin de journée. Alors, va rejoindre ta famille, rassures les et viens me rejoindre en fin de journée ici mais avant, reposes toi.
-D’accord, merci Nato. A tout à l’heure. »

Cloé se pressa de rentrer à l’hôtel, elle franchit les portes automatiques, personne n’était à la réception. Elle scruta l’horloge… midi, pas étonnant qu’il n’y ait personne. Vite la salle de restauration. Elle poussa les portes de la salle et examina la pièce à la recherche de la table de ses parents vite ! Une main amicale se posa sur l’épaule de Cloé.

« -Oh ! Emy, je suis si contente de te voir. Dit-elle en prenant sa sœur dans ses bras.
-Moi aussi. Mais tu aurais pu prévenir, on s’inquiétait tellement pour toi et puis avec cette tempête ! -Je suis terriblement désolée !
-Ce n’est pas grave, rassures-toi, je t’ai couverte, je leur ai dit que tu étais partie camper pour la nuit. Mais que malgré la tempête, tu avais trouvé un abri. -Oh ! Merci Emy, tu me sauves. Je te promets de tout te raconter quand nous aurons un moment. -De rien, mais hâtons-nous de rejoindre Papa et Maman, ils commencent à trop poser questions. »

Emy et Cloé rejoignirent leurs parents à table.

« -Désolé du retard !
-Cloé, on s’inquiétait ton père et moi. Mais ?? Tu es couverte de boue ?? Oh ! Peu importe, le principal, c’est que tu sois là. »

Le repas continua, Cloé raconta sa péripétie du ‘‘camping’’. A la fin du repas Cloé retourna dans la chambre, prit une douche et se coucha afin de pouvoir rejoindre Nato et Rocabot.

Cloé ouvrit les yeux, se leva péniblement regarda la pendule… dix-huit heure.

« -Oh ! non déjà, gémit-elle. »

Elle se brossa les cheveux rapidement, troqua son pyjama contre un short jean et un débardeur noir. Elle enfila ses tongues, écrit un mot rapide à ses parents, informant qu’elle serait de retour pour le dîner et fila.

Cloé entra dans le centre Pokémon et alla voir Nato, qui ne semblait pas avoir bougée.

« -Désolé du retard.
-Ne t’inquiète pas l’infirmière, n’a rien dit de plus pour Rocabot.
-Oh ! Fit-elle déçue. J’aurais espérer que la situation s’améliore.
-Oui moi aussi, mais faisons confiance à l’infirmière Joëlle.
-Sinon, tu voulais me parler d’autres choses, je me trompe ?
-Non Cloé, tu ne te trompe pas. Je voulais de te dire que lorsque Rocabot sera réveillé je l’emmènerais à la fondation Aether. -La fondation… Aether qu’est ce que c’est ? »

Nato n’eut pas le temps de lui répondre, l’infirmière interpella les deux adolescents.

« -Venez vite Rocabot commence à se réveiller ! »

Il ne leur aura fallu qu’une seconde pour rejoindre l’infirmière. Elle poussa les portes battantes et ils entrèrent ensemble dans un long couloir. L’infirmière leur fit signe de s’arrêter devant la vitre transparente. De l’autre côté, ils apercevaient, allongé sur une table blanche Rocabot, qui portait un masque à oxygène que lui retira l’infirmière.
Le Pokémon peina à ouvrir les yeux, mais lorsqu’ils furent grands ouverts, on ne pouvait qu’admirer la clarté de leur bleu.

« -Vous pouvez venir le voir à présent. Nato, il pourra venir avec toi demain matin mais je veux le garder encore un peu en surveillance, au moins cette nuit. Dit gentiment l’infirmière.
-Très bien. Dans ce cas, à demain. Je dois faire une course. Cloé, si tu veux en savoir plus accompagnes moi. Je t’attendrai sur le quai demain matin à neuves heures précises. Sur se bonne nuit.
-Nato. Attends ! »

Mais trop tard le jeune homme était déjà parti. Cloé rentrait bredouille, bien sûr qu’elle était contente que Rocabot aille mieux, mais la chose qui la tracassait le plus, était cette mystérieuse fondation. Après avoir dîné, elle ne tarda pas à aller se coucher, mais le sommeil ne la gagna pas tout de suite, au contraire, elle était parfaitement éveillée.

Une partie de la nuit passa sans qu’elle ne puisse y faire quoi que ce soit, le sommeil finit par arriver.