Eleutheria de ToAlgaron

J'allais avoir enfin ce que j'avais toujours voulut, la liberté.

Mais hélas, la Milice me courrait encore après. Plusieurs jours après l'incident, c'est au détour d'une ruelle que mon salut vint. Je croisa un homme dont le visage m'était familier. Ce n'est que lorsqu’il tourna sa tête, sans doute pour voir derrière lui que j’aperçus une mèche de cheveux blanc. Je m'approcha de l'homme et l'attrapa par le bras. Ce dernier, par réflexe sans doute, dégaina un poignard dissimulé dans sa ceinture et manqua de me trancher la gorge. Il arrêta son geste à quelques millimètres de la peau de ma gorge.

-Tu aurait put me prévenir, j'ai failli te tuer par erreur... fit Ace
-En tout cas maintenant je sais que tu sais te défendre, répliquai-je, le souffle court.
- Que fait tu encore en ville après l'incident de l'autre jour ?
-Je ne peut pas t'en parler, déclara t-il fermement. C'est quelque chose de secret, et j’ai bien envie que cela de reste. Je dois y aller. À bientôt j'espère.

Sans même me laisser le temps de répliquer, le jeune homme à la chevelure blanche fit volte-face et prit une petite route menant aux habitations extérieur de Carmin-sur-Mer. Bon, pensais-je, au moins je sais que Ace va bien...
Je continua mon chemin et arriva près du marché aux poissons de la ville. C'était un des plus réputés de tout Kanto. Alors que j’étais en train de regarder quelques étales, cri retentit, puissant, grave, sonnant le glas de ma quiétude.

-C'est elle !! Elle a aider le gars de l'autre jour, celui avec les cheveux blanc à s'enfuir !!

J’étais découverte. J’avais reconnu la voix de mon ancien maître, qui avait crié cette phrase et d'un coup, une dizaine de Miliciens surgirent des ruelles adjacentes et envoya leurs pokémons au combat. Plusieurs d'entre eux chargèrent des attaques tels que des déflagrations ou des lames de rocs. J'eus à peine le temps d'appeler mon propre pokémon quand je vis trois Miliciens tenant un jeune homme, avec quelques ecchymoses sur le visage et la chevelure blanche constellé de rouge.

-ACE !!!! Oh mon dieu... Mélodelfe !! lance abri ! Cria la jeune fille

Une bulle verte engloba le pokémon et sa dresseuse et toutes les attaques se lancèrent en même temps. Elle s’écrasèrent sur la bulle verte. Des fissures apparurent sur l'abri et la bulle vola en éclat. Mélodelfe subit difficilement une attaque déflagration. Comment était-ce possible ?

-Tsss... Ton pokémon ne vaut rien. La Garde Milicienne que je dirige à des pouvoirs, bien plus que tu ne pourra jamais imaginer. Nous maîtrisons l'Ex-Charge.
L'ex-Charge ?
Dans la mythologie pokémon, quelques temps après qu'Arceus créa les hommes, ils se battirent et des milliers d'humains et de pokémons furent tués. Arceus créa alors une race d'homme supérieur, les utilisateurs de l'Ex-charge, expliqua le Général. Cela permet d'augmenter la puissance de nos pokémon de manière significative. Nous sommes donc invincible ! Cria le Général en riant.

Une aura rouge sang entoura l'homme et il ordonna à son pokémon, un Libégon, d'utiliser Ultralaser. Le puissant rayon jailli de la gueule de son pokémon et Mélodelfe se prit l'attaque de plein fouet. Il atterrit sur sa dresseur, qui sombra dans l'inconscience sous le choc, comme son pokémon.


* * *

Monoa se réveilla dans un endroit que je ne connaissait pas. C'était une petite pièce, avec des murs d'imposantes pierres saillantes. Ce n'est qu'en voyant les barreaux que je compris que j'avais était faite prisonnière. Je tenta de bouger mes mains, hélas une chaîne en métal entravait mes mouvements. Après une heure, ou deux, enfin je n'arrivais pas à se repérer dans le temps, Un bruit se fit entendre. Une grille adjacente à ma cellule s'ouvrit, et on y déposa quelque chose.

-Hé bah, le chef il l'a bien amoché, celui là, dit un garde
-Tait toi, imbécile ! Viens, on va détacher l'autre et l'amener au Général.

Les deux gardes arrivèrent à ma cellule, ouvrirent la grille et se mirent à me détacher. Je leur jeta un regard si noir qui s'il avait eu la force de tuer, les gardes ne seraient plus en vie. Ils m'emmenèrent vers une grande porte. Du coin de l’œil, je pus apercevoir mon ami, encore plus blessé que la dernière fois. Il était inconscient, ses deux yeux au beurre noir, son visage sanguinolent et son nez était tordu. Je passa la porte et me retrouva dans une grande salle, avec juste un trône dorée au velours rouge. Les murs étaient dénués de fioritures, les pierres étant visibles. L'homme sur le trône me regarda d'un air autoritaire, et intima aux gardes de déguerpir.

-Comme on se retrouve, Monoa, fit le général, alors comme ça tu aides la résistance ? Tu vas voir ce qui arrive lorsque que l'on s'oppose à la Milice.

On lui apporta un long fouet enroulé sur lui même. Le général le prit, le déroula et le fit claquer sur ma joue. Une vive brûlure me fis monter les larmes aux yeux, mais je m’efforçai de ne plus pleurer devant lui. Je lui jeta un regard noir en retour et cracha par terre, vers le trône.

-Alors comme ça tu t’endurcis, hein ? C'est ce que l'on va voir ! Qu'importe le temps que cela me prendra, je te briserai et tu sera soumise, comme les autres ! Dit l'homme, furieusement, en levant à nouveau son fouet.

Tandis que le général allait frapper de nouveau la jeune fille, Une explosion retentit et un garde, des traces de brûlures sur son uniforme et son visage entra dans la pièce

- Gé... Général, dit difficilement l'homme, Nous... nous sommes attaqués !