Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

CONCOURS SL : Pokemon is Real Life [Prologue] de Serian Norua



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Serian Norua - Voir le profil
» Créé le 18/10/2016 à 18:56
» Dernière mise à jour le 19/10/2016 à 07:42

» Mots-clés :   Drame   Médiéval   Région inventée

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Chapitre 6 : Solgaleo et Lunala
[size=3]Tartiflette[/size]
Je jetai un coup d’œil rapide tout autour de moi, m'assurant que personne ne me suivait, ni m'observait. Je contrôlais chacun de mes pas, de sorte que peu de vibrations ne viennent perturber l'air. Personne, absolument personne, ne devait savoir où je me rendais, ni même quel était mon projet.

Enfin... C'était bien ironique, sachant que tôt ou tard, tout Puritania le saurait. Merci Garmond, merci Hogart, merci Raquelaitte, je vous suis reconnaissant. Mais maintenant, je ne vous compte plus parmi mes alliés. Vous êtes des traits imparfaits que je me dois de gommer, grâce à l'aide de Zygarde.

Le soleil se levait à peine, et je le savais, peu de gens étaient debout. Je leur était reconnaissant, au fond. Enfin, même si tout le château avait été sur pieds, il ne m'auraient certainement pas trouvés ici, dans le plus profond sous-sol. J'avais eu près d'un mois pour assimiler chaque recoin de cet immense palais, sachant à l'avance ce qu'il fallait que je trouve.

Autour de moi, des murs de pierre sombre froids, et devant, une immense porte en métal, certainement épaisse de plusieurs dizaines de centimètres, et fermée par un cadenas de la même matière, orné du blason du royaume. Je m'arrêtais à quelques mètres de ladite porte, la contemplant avec fascination. Puis, je sortis de ma poche une Pokéball, que je pointai devant moi.

— Ekaïser, viens.

La sphère s'ouvrit, laissant sortir un étrange rayon rouge, duquel se forma un Pokémon de type Dragon, couvert d'écailles jaunes.

— Détruis-moi cette porte.

Il leva sa patte, qui s'entoura d'une lumière orangée, puis l'abattit violemment sur le métal lourd. Le choc produisit des étincelles, puis un bruit sourd, et finalement la porte éclata, toute déformée. Pendant ce temps, je me saisis d'une torche, non loin de moi.

— C'est bien, fis-je en le ramenant dans sa ball.

J'enjambai les débris, puis m'aventurai dans une pièce assez grande, uniquement illuminée par le couloir derrière-moi. D'ici, je parvenais à apercevoir un petit autel, sur lequel était une nouvelle fois gravé le blason du Royaume. Un sourire se dessina sur mon visage.

Sur le piédestal de pierre étaient disposés deux petites insignes, l'un représentant un soleil, l'autre une lune.

— Vous voilà, soufflai-je.

Les deux morceaux d'acier étaient incrustés dans le roc, et entourés chacun d'un dôme en verre, de sorte qu'ils ne soient pas mis en contact.

— N'ayez crainte, vous serez bientôt réunis.

J'attrapai une autre Pokéball, de laquelle sortit un Boumata.

— Brûle-moi tout ça.

Il poussa un cri bestial, puis cracha un souffle ardent qui fit fondre le verre. Lorsqu'il fut refroidi, j'attrapai les deux insignes, une dans chaque main, et souriant une dernière fois, je sortis. Maintenant, il fallait que je me dirige au lac de la Nuit, ainsi qu'à la colline du Jour.

La mort d'Archibald avait été une véritable aubaine pour moi. Sans cela, j'aurais été dans l'impossibilité d'accéder au château, comme d'exécuter la phase finale de mon plan. Un sourire se dessina sur mon visage. J'y étais presque.

Sans un dernier regard pour l'autel de pierre, je tournai les talons, et me dirigeai vers l'escalier au fond du couloir, me permettant de remonter.

Si j'avais choisi de devenir le larbin du Roi, c'était uniquement pour cela. Personne d'étranger au château ne peux accéder à cette partie, tandis que le conseiller, étant relativement haut placé, n'est pas suspecté.

Le son de mes pas résonnait entre les murs de pierre noire, illuminés par zones. Il me fallut de longues minutes pour atteindre la surface, retrouvant un peu de lumière naturelle. Il était temps d'abandonner ce poste. Ce fut court mais sympathique, j'imagine.

Je saluai les gardes, dissimulant mon sourire. Aujourd'hui, j'étais heureux. Très heureux. J'allais enfin pouvoir rencontrer le grand Pokémon Zygarde. Ensemble, nous créerons un monde meilleur !

J'aurais apprécié rencontrer le Roi, à cet instant, sachant que je ne le reverrai plus jamais. Tout le monde mourra, il ne restera que moi. Puritania doit disparaître, pour permettre le renouveau. C'est aussi simple que cela.

Mais malheureusement, le monarque est un fainéant et bon à rien, qui ne se réveille pas avant la fin de la matinée. Autrement, peut-être aurait-il pu sauver son peuple ? Non, il préférait subir une deuxième défaite, comme avec les rats.

Je sortais du château, inspirant une grande bouffée d'air frais. Le lac de la Nuit et la colline du Jour étaient deux lieux symboliques du pays, considérés comme sacrés. Sur l'île, ils étaient diamétralement opposés, et cela m'obligeait à marcher. Or, je détestais marcher. Je soupirai, puis descendis les marches, entamant ma longue route.

« Avant la nuit vient le jour. »

Ce vers, aussi simple puisse-t-il être, signifie que je dois d'abord me rendre à la colline du Jour, afin d'y déposer l'insigne. Je me dirigeai donc vers l'est, où elle se trouvait.

Il me fallut une heure de marche intensive pour y parvenir, mais ma condition physique me permettait largement de supporter cet effort. Devant moi se trouvait un gigantesque portail en bois rouge, sur lequel était gravé un soleil. Je sortis la petite pièce métallique de ma poche, et l'observai ; c'était bien le même dessin.

Prenant une dernière inspiration, j'avançai. Très vite, je me retrouvai confronté à un nombre inimaginable de marches, menant au sommet de la colline. Je poursuivis ma progression, serrant fort dans ma main le petit astre solaire.

Il était encore bien tôt, et la chaleur ne se faisait pas excessivement ressentir, ce qui était bon pour moi. Bien habillé comme j'étais, je ne voudrais pas me salir de transpiration. Enfin, j'avais d'autres choses sur lesquelles méditer : j'étais arrivé. A quelques mètres de là se trouvait un piédestal de pierre, similaire à celui du château. Les seules différences se trouvaient dans sa couleur, jaune orangée, et dans le fait qu'un seul insigne pouvait y être incrusté.

Je m'approchai, presque tremblant, et tendis la main, déposant ainsi le petit soleil dans le trou réservé. Il s'y enfonça tout seul, traversant la pierre, et une lumière en jaillit, m'éblouissant. Puis soudain... Toute la zone fut éclairée, comme si le soleil lui-même avait remplacé l'autel. Les arbres autour séchèrent, et l'eau s'évapora. Peu à peu, l'éclat disparut, laissant place à un Pokémon, semblable à un lion.

— Solgaleo... murmurai-je.

La bête ouvrit ses yeux inquisiteurs, et les posa sur moi. Qu'il était majestueux, du haut de ses trois mètres. Il balaya le paysage tout autour de lui, cherchant à comprendre pourquoi il était ici.

— Ne t'inquiète pas, souris-je, tu n'as pas à le savoir.

Je saisis dans ma poche une petite sphère violette, du diamètre d'une noix, qui au contact de mon doigt s'élargit. Rapidement, je la jetai sur la divinité, qui se rendit compte trop tard de ce qui lui arrivait. La Masterball tomba au sol, s'illumina plusieurs fois, et plus rien. Je m'approchai, et me baissant, je la ramassai, pour la contempler.

— Cette technologie antique est vraiment pratique...

Je la réduisis à sa petite taille, et fis marche arrière, en direction du lac de la Nuit, visible de cette hauteur.

Ce n'est que deux longues heures plus tard que j'y arrivais, ayant dû traverser tout Equinoctium. Je m'essoufflais légèrement, mais maintenant que j'étais proche de mon but, je ne pouvais me permettre de flancher pour si peu.

Une étendue d'eau sombre, plate, silencieuse, et lumineuse. Lumineuse comme la Lune s'y reflétant, ce en plein jour. Doucement, je me saisis de l'insigne lunaire, et la coinçant entre mon index et mon pouce, après une dernière inspiration, je la lançai. Je tremblais. De peur ? D'excitation ? Tout à la fois. Dans quelques secondes, ce monde serait détruit, et remplacé par un nouveau.

Un nuage sombre, un éclat argenté, et de la nuit pure émergea Lunala, projetant ses sublimes ailes, et son corps reflétant le ciel étoilé.

— C'est si beau.

En un instant, la Masterball lui parvint, la réduisant à l'état de filet lumineux rouge. Une seconde plus tard, la divinité de la nuit était en ma possession. C'était trop simple, je le savais. En temps normal, je me serais méfié, mais pas là. J'avais tellement bataillé pour obtenir ces artefacts et pour pénétrer le château que maintenant, je n'étais que satisfait. Cependant, l'angoisse me tiraillait le corps. Même moi, Tartiflette, ne pouvait m'empêcher de trembler face à ces bêtes aussi belles que puissantes. Pourtant...

— C'est la fin.

Le son s'échappa de ma bouche comme un murmure. Lentement, je pris dans ma main libre l'autre Masterball, renfermant le Pokémon Halo Solaire, et j'entrepris de me détendre, inspirant et expirant longuement. Enfin, j'y étais. Enfin, j'allais pouvoir rencontrer Zygarde. Je tendis mes deux bras, fis grossir les deux sphères, et...

— Montrez-vous, Solgaleo, Lunala !

Il y eut un flash lumineux, puis la terre trembla. Ma vision fut un instant troublée, et je les vis, tous les deux, se fixant droit dans les yeux. Un hurlement combiné des deux, et leur pleine puissance était déchaînée.

*****
[size=3]Grand Rey[/size]
— Bon sang, mais où est ce conseiller ?!

Ma voix résonna dans la salle du trône, et une seconde plus tard ma gorge était déchirée par une quinte de toux violente. La médecine royale avait réussi à ralentir l'infection, mais je la sentais me brûler le poumon gauche. Je transpirais abondamment également, ce qui n'était pas habituel.

— Je l'ai cherché où j'ai pu, mais rien ! s'exclama Marco.

Le marchand arriva vers moi, le pas vif et le visage dur. A mes côtés se trouvait Hogart, blême. Et souriant.

— Que t'arrive-t-il, général ? demandai-je. Tu m'as l'air étrange, ce matin.

— Non... Je me disais juste que c'est beau...

Je regardai le marchand, qui semblait tout aussi perdu que moi. Qu'est-ce que cet homme tentait de dire ? Je me levai, m'impatientant déjà.

— Explique-toi ! m'exclamai-je. Je n'ai pas de temps à perdre avec de telles sottises !

Ce dernier mot lui effaça son sourire, et il me fixa droit dans les yeux. Il était vraiment pâle, c'était incompréhensible.

— Nous y sommes... murmura-t-il.

— Que veux-tu di...

Soudain, le château tout entier se mit à trembler. Les vitres se brisèrent, le sol se fissura, et certains piliers s'écroulèrent. J'en tombai à genoux, de même que pour les deux autres hommes présents avec moi.

— Qu'est-ce qui se passe ?! m'écriai-je.

Une nouvelle secousse eut lieu, infiniment plus puissante que la première, et le palais entier fut pulvérisé, cassant comme du sucre. Le choc me plaqua au sol, tandis que les milliers de tonnes de pierre tombaient autour de nous, éparpillées tel un feu d'artifice. La peur s'immisça alors en moi, et je crus comprendre, sans y croire.

— C'est... impossible... murmurai-je.

— Garmond ! cria Marco. Tout va bien ?!

Les morceaux du château avait fini de s'éparpiller, et seuls restaient les murs du rez-de-chaussée, eux-même gravement atteints. Alors je relevai la tête, et contemplant le ciel, j'en restai les bras ballants et les yeux écarquillés. Mon ami vit mon visage, et tremblant, il se tourna lui aussi vers le ciel d'Equinoctium.

— Par Arceus... souffla-t-il.

Face à nous, la voûte céleste était partagée entre le jour et la nuit, en forme de spirale. Au centre de celle-ci, perdus entre l'ombre et la lumière, deux êtres inconnus se battaient, libérant à chaque confrontation des éclairs, qui engendraient de violentes secousses sur la terre.

J'entrepris de me relever, et, chancelant à chaque pas, je me dirigeais vers l'extérieur du château. Il fallait que je voie de mes propres yeux l'état de la ville.

C'était comme un cauchemar. Alors que je croyais l'attaque des Rattatac comme le pire pouvant nous arriver, j'étais confronté à une crise encore plus terrible, qui signerait peut-être la fin de Puritania. J'entendis un rire dans mon dos, qui me fit me retourner.

— Hogart ? demandai-je. Qu'est-ce que... ?

— Le seigneur Gendô y est arrivé ! Il a libéré les entités protectrices du jour et de la nuit ! Nous y sommes enfin !

— Le seigneur Gendô ?! répétai-je. Qui est-ce ?!

Marco poussa un cri, et je me tournai vers lui.

— Gendô... C'est Tartiflette !

Mon sang auparavant glacé se mit à bouillonner dans mes veines. Mais ce que je croyais être une profonde colère n'était en réalité rien, comparé à ce que devait ressentir le marchand. Il se rua vers le corps d'un garde gisant non loin, et ramassa sa lance.

— Je suis le soleil ! s'écria-t-il. Je dois protéger Puritania. Tartiflette est la lune destructrice, et je suis celui qui doit l'éliminer, le soleil de cette nation !

Je me retrouvais pris entre deux personnages mentalement détruits, et je n'y comprenais plus rien. Premièrement, tout ça était vraiment la faute de mon conseiller ? Comment pouvait-il avoir provoqué cela ? Ensuite, qui sont ces entités protectrices ? Mon regard se tourna vers le général, un sourire lui barrant le visage.

— Hogart !! éructai-je. Qu'est-ce que cela veut dire ?!

— Navré, fillette, mais vous pouvez me considérer comme votre ennemi. Un ennemi qui vous a battu.

Il dégaina son épée, et la pointa vers moi.

— Mourrez de ma main.

Je fronçai les sourcils, n'ayant rien à lui dire. J'étais aussi énervé que choqué par tout ce qui arrivait. C'était allé tellement vite... Marco m'adressa alors la parole, et je suspectai qu'il n'ait pas entendu les dires du colosse.

— Garmond... Je suis désolé de te laisser ici, mais je dois agir. Il est de mon devoir de stopper Tartiflette, et de rétablir la paix. Je suis le Soleil, c'est à moi de le faire ! Lougaroc, Gouroutan, venez à moi !

Il sortit deux Pokéball, desquelles émergèrent un Loup au pelage et aux yeux rouges, ainsi qu'un singe, parfaitement calme. Aussitôt il se mit à courir en direction de la capitale.

— Non... murmurai-je. Tu te trompe, Marco... Tu n'es pas le Soleil...

— Maintenant, à nous deux, fillette !

Des gardes se précipitèrent vers nous, et formèrent un mur devant moi.

— Crapule ! s'écria l'un deux. Comment oses-tu pointer ton arme vers le Roi ?!

En guise de réponse, Hogart se contenta de sourire. Il semblait avoir retrouvé son sang-froid, et son regard était désormais illuminé d'une lueur malsaine. Les sentinelles foncèrent sur lui, toutes lances en avant. Je savais le général fort, mais que pouvait-il faire face à sept soldats armés et entraînés ? Il pouvait bien se défendre, mais tôt ou tard il succomberait.

Et comment devrai-je voir son cadavre ? Comme celui d'un ennemi, ou d'un ami ? Je serrai les poings, ma colère se mélangeant à ma détresse. Instinctivement, mes yeux se fermèrent quand je me mis à songer à cette situation. Au loin, deux êtres mystérieux se battaient, provoquant des chocs tels que depuis le ciel, ils étaient ressentis sur la terre comme de puissants séismes. Plus bas, l'île devait être dans un état catastrophique, compte tenu des dégâts subis ici. Mon ami venait de partir faire la guerre à mon conseiller, qui semblait être à l'origine de tout ça. Enfin, mon général et autre membre de ma famille était en réalité un ennemi à la solde de Tartiflette, voulant ma peau.

Est-ce que ça pouvait réellement être pire que ça ?

Les gardes se jetèrent sur Hogart, prêts à l'empaler. Mais celui-ci dévia les lances une à une de sa lame, et sans un bruit, décapita chaque soldat. Ébahi, je vis leur corps sans vie s'effondrer sur le sol brisé, vidé de tout son sang.

— Qui a donc entraîné ces bougres ? fit le général tout en époussetant sa tenue. Ils se contentent de foncer vers leur adversaire, ce n'est pas un combat.

Par précaution, je portais désormais à ma taille une épée, qualifiée de « royale ». Elle portait le blason du Royaume, ainsi que ses couleurs. Ma main se dirigea vers son manche, prête à la dégainer.

— Comme c'est ironique, sourit le colosse. Cette épée qui représente l'union du Soleil et de la Lune est bien ridicule... Qu'êtes-vous donc, monarque, si vous ne pouvez pas respecter cet engagement ?

— Quel engagement ? demandai-je, toujours aussi méfiant.

— Celui de les garder unis sous la couronne, voyons ! Doit-on en conclure que vous êtes inutile ? Que le Roi ne sert à rien ? En effet, je le pense bien. Et c'est pour cela que le seigneur Gendô a choisi de recréer un nouveau monde, qu'il pourra dominer !

— Un nouveau monde, tu dis ? C'est pour ça qu'il provoque le chaos ? J'ai peur que ça ne suffise pas...

Hogart se mit à rire.

— Non... Ce n'est que le début ! La libération de Solgaleo et Lunala ne constitue que le premier acte de sa pièce ! Le prochain étant bien entendu l'arrivée de Zygarde !

J'ai déjà entendu les noms « Solgaleo » et « Lunala ». Selon mes souvenirs, ce sont les divinités gardiennes du jour et de la nuit. Autrefois, elles étaient très vénérées, mais peu à peu ont été oubliées, n'ayant plus fait d'apparition. Quand au dernier toutefois, il ne me disait rien. De quelle créature pouvait-il bien s'agir, pour pouvoir recréer le monde ?

— Allez, maintenant battons-nous, votre majesté ! s'exclama le général. En tant que votre mentor, j'ai toujours voulu croiser le fer avec vous, dans des conditions aussi apocalyptiques que celles-ci !

Je fermai un instant mes yeux, me concentrant sur la suite des événements. Lorsque je fus calmé, je les rouvris, et extirpa mon épée de son fourreau.

— Moi de même, j'ai longtemps rêvé de vous affronter sérieusement, avec toute ma force. Mais ce combat est celui qui célébrera votre mort, général.

— Ma mort importe peu, au final. Mais ne pense pas pouvoir me vaincre. Jamais tu ne m'as vu utilisé mes pleines capacités d'escrime, et tu vas comprendre pourquoi.

— Je vous tuerai simplement, Hogart.

Puis nous nous élançâmes l'un vers l'autre.