Passé du Futur de Adama-chan

Bonjour tout le monde !

Tout d'abord, oui Mort dans l'Âme que j'avais annoncée lors du dernier chapitre n'est pas sorti. En fait, j'avais totalement oubliée une clause du règlement annonçant qu'une fanfic était obligée d'avoir deux chapitres pour se faire valider. Et comme je n'avais (et ai toujours) qu'un chapitre, la fanfic ne peux pas être validée. Et malheureusement, vous risquez d'attendre encore un petit peu avant de la voir arrivée. Voyez-vous, mes études deviennent de plus en plus chronophages et je n'ai plus le temps d'écrire aussi souvent qu'avant. En plus, un concours de fanfic a été organisé sur Pokébip et je souhaite y participer, ralentissant encore plus la publication des prochains chapitres. Mais promis, ils arriveront ! Laissez-moi juste un peu de temps pour m'organiser et finir les trucs plus urgent. Je vous laisse donc le lien du premier chapitre sur Fanfiction.net pour que vous puissiez si vous le souhaitez lire ce fameux chapitre et il arrivera réellement ici quand j'aurai enfin terminée le deuxième chapitre (donc je ne sais pas quand). Cliquez ici pour lire Mort dans l'Âme

Bon, je ne vous ennuie pas plus longtemps avec mes histoires, bonne lecture !
En ouvrant les yeux, Aaron poussa un gémissement de douleur. Où était-il ? Il se souvenait être entré dans la grotte de Cristal avec le groupe et avoir un long moment marché. Alizé les avaient obligé à s'arrêter pour créer de drôles d'objets, des colliers, puis ils avaient finalement pu reprendre la route. Et après ? Le Massko se rappelait vaguement avoir basculé dans le vide mais rien de plus.

« Tu te réveilles enfin ? Pas trop tôt, je commençai à m'ennuyer. »

Agénor était à côté de lui, tranquillement allongé, en train de le fixer avec amusement. En se redressant, il vit qu'ils étaient tous les deux dans un couloir de cristal totalement vide. Alizé et Neil étaient introuvables. Alors il était bel et bien tombé dans un trou ? Comment allaient-ils retrouver les autres ? Avec quelque difficultés dû à la chute, Aaron se leva pour faire face à l'Absol.

« Où est-on ?

- Toujours dans la grotte de cristal voyons. Nous n'avons pas pu changer d'endroit en tombant simplement dans un trou.

- Ce n'est pas…

- Et si la question que tu poses est « où sont les autres », reprit Agénor sans lui laisser le temps de parler, sache que je n'en ai aucune idée. Nous sommes tombés dans les étages inférieurs de ce lieu et il n'y a aucun moyen de savoir où ils se trouvent. Peut-être sont-ils partis en voyant les dangers de cette grotte et nous pensant mort.

- Certainement pas ! Alizé n'abandonnera jamais ceux qu'elle considère comme ses amis. Elle voudra absolument vérifier que nous sommes morts avant d'abandonner.

- Qu'est-ce que tu en sais ? Tout le monde peut changer surtout dans ce monde.

- Pas Alizé ! s'écria le Massko désormais énervé, elle ne changera pas ! Elle restera toujours la même, rien n'arrêtera ses rêves ou ne l'empêchera d'atteindre son but, peu importe les difficultés !

- Que c'est mignon, le serviteur totalement dévoué à son maitre. Mais quand le maitre l'abandonnera, il restera seul sans comprendre pourquoi…

- Tu vas te taire, oui ?! »

Aaron se précipita sur l'Absol sans aucune hésitation. En un instant, le tranchant de ses feuilles menaçait la gorge du type ténèbres. Malgré cela, ce dernier ne sembla aucunement effrayé par cette menace. Il ne réagit même pas, continuant de le fixer dans les yeux. Seul le bruit de leur respiration brisait le lourd silence qui avait envahi le couloir. Ils restèrent longtemps à se fixer dans le blanc des yeux, la rage du Massko se reflétant dans le calme plat d'Agénor. Finalement, Aaron retira son feuillage et s'éloigna de quelque pas.

« Si tu continues d'insulter l'un de nous deux, je n'hésiterai pas à agir. Alors tu as intérêt à te taire.

- Pauvre Neil. Personne ne pense à lui ou le protège. C'est triste tout de même, tu fais un monstrueux favoritisme entre les membres du groupe. N'as-tu pas honte de cela ? »

Décidant d'ignorer ce Pokémon qui l'horripilait au plus haut point, Aaron commença à s'enfoncer dans le couloir cristallin, à la recherche d'Alizé ou de la sortie. Il entendit le léger rire du type ténèbres mais ne réagit pas et continua sa route. Derrière lui, des bruits de pas se faisaient entendre, lui permettant de savoir qu'Agénor le suivait. Le type plante n'arrivait plus à le supporter. Il l'énervait au plus haut point et se retenait continuellement de l'attaquer, c'était épuisant.

Il n'arrivait pas à juste apprécier ce Pokémon. Comment Alizé faisait elle pour cela ? Comment arrivait elle a accordé sa confiance à un Pokémon pareil ? La seule chose dont il avait envie en le voyant ou en échangeant avec lui, c'était de le faire taire à jamais. Mais il ne pouvait pas faire une chose pareille. Il n'en avait pas le droit. Alizé ne lui pardonnerait jamais d'avoir tué un des membres du groupe. Il était donc obliger de supporter le type ténèbres en espérant que ce dernier disparaisse du groupe ou les abandonne à un moment.

L'ambiance était lourde. Les deux Pokémon s'ignoraient totalement en continuant leur chemin sans faire attention à l'autre. Plus ils avançaient et plus Aaron avait l'impression de s'enfoncer dans la grotte. Il espérait vraiment que ce ne soit qu'une impression et qu'ils arriveraient vite à la surface. Ne pas savoir où était Alizé le stressait et lui faisait accélérer le pas. Cela lui rappelait beaucoup trop leur séparation dans le désert et il détestait cela. Il ne voulait plus jamais être séparé de l'humaine, son inquiétude pour elle le poussait à tout faire pour être à nouveau à ses côtés.

Il se stoppa soudainement. Devant lui se trouvait deux passages. La route qui jusqu'à présent avait toujours été une ligne droite se séparait et rien ne lui permettait de savoir quel était le bon côté. Ne sachant pas quel chemin prendre, le Massko resta un moment immobile, hésitant. Il avait peur de faire le mauvais choix et de ne pas retrouver la sortie. Agénor qui jusque-là était resté silencieux se fit soudain entendre.

« Si j'étais toi, je prendrai le chemin de droite. »

Aussitôt après, le choix d'Aaron fut fait. Il prit le chemin de gauche en ignorant royalement les paroles du ténèbres. Pas question de prendre le passage que lui indiquait ce Pokémon. Cela pouvait paraitre puéril mais il n'en avait rien à faire. Pas question de lui faire plaisir en prenant le chemin qu'il indiquait.

« Ah, comme c'est triste, tu ne me fais toujours pas confiance. Pourtant, tu aurais pu survivre et sauver ta bien-aimée en passant par le chemin que je t'indiquais. Mais non, tu préfères mettre en péril la vie de tes compagnons pour une bête histoire d'animosité entre nous deux. Comme c'est désespérant.

- Tais-toi…

- D'autant plus que tu ne souhaites même pas calmer cette haine entre nous deux. Comme c'est tragique, nous sommes obligés de nous côtoyer mais tu ne peux pas me supporter. Tu brises le cœur de ta petite humaine en réagissant ainsi, tu le sais ?

- Tais-toi.

- Tu ne peux pas me tuer en plus. Alizé t'en voudrait beaucoup trop et tu ne peux pas supporter de t'attirer la haine de celle que tu protèges. Pathétique…

- TAIS-TOI ! »

Le Massko se retourna et sauta sur Agénor, fou de rage et prêt à faire disparaitre la source de sa haine en ignorant les conséquences. Mais rien ne se passa comme prévu. Alors que ses feuilles étaient prête à trancher la gorge du Pokémon ténèbres, ce dernier s'esquiva au dernier moment avant de repousser violement le type plante. Surpris par la réaction, Aaron tomba lourdement et ne put esquiver le coup donné pour l'envoyer rouler plus loin. Il retint un gémissement de douleur, sentant la patte de l'Absol lui comprimer la gorge, comme s'il essayait de l'étrangler.

Il essaya de se débattre et de se libérer du poids sur sa gorge mais rien à faire, Agénor était bien trop fort. Il cherchait de plus en plus l'air, étouffant petit à petit mais le type ténèbres ne bougeait pas. Des tâches noires commençaient à envahir sa vision, le manque d'air se faisant sentir. Aaron paniquait de plus en plus face à cela, n'arrivant pas à se défaire du Pokémon. Il allait mourir s'il continuait. Soudain, le poids se retira. Il prit aussitôt une grande inspiration, gonflant au maximum ses poumons d'oxygène.

Le Massko allait prendre la parole pour insulter ce Pokémon qui venait d'essayer de le tuer mais le simple regard d'Agénor le figea sur place. L'Absol le fixait d'un regard noir, le surplombant de toute sa hauteur. Et pour la première fois depuis longtemps, Aaron eu peur. Peur de lui. Parce que devant lui, il sentait la puissance et le pouvoir. Parce que l'Absol qui paraissait sarcastique, désagréable et moqueur montrait une force et un sérieux qu'il n'avait jamais dévoilé jusqu'à maintenant. Et ce regard noir de rage le faisait frissonner de peur.

« N'essaye plus jamais de me tuer ou tu le regretteras vraiment. Je n'ai pas survécu aussi longtemps simplement grâce à la chance. Je suis parfaitement capable de mettre fin à tes jours immédiatement alors ne me tente plus jamais d'en finir. Compris ? »

Le Massko hocha la tête, n'osant plus tenir tête au Pokémon ténèbres. Le ton froid du Pokémon l'avait totalement calmé, ne laissant plus qu'un sentiment intense de peur. Ce Pokémon était dangereux. Il était certain que si l'envie le prenait, il pourrait tuer tous les membres du groupe en un instant. Et il ne pourrait rien faire pour empêcher cela. Le Pokémon plante se redressa doucement et suivi Agénor qui avait continué son chemin. Son instinct lui hurlait de s'éloigner le plus possible de ce danger mortelle mais il n'y fit pas attention. Pas question de le laisser sans surveillance. S'il était aussi dangereux, alors il allait tout faire pour devenir plus fort et ainsi pouvoir s'opposer à lui.

Et une crise de nerf pour Aaron, une ! Je sais pas vous mais moi, j'adore Agénor. Je ne sais pas du tout pourquoi mais j'adore ce personnage qui me change des autres qui restent très gentils et innocents. Et puis, il y a tellement d'idée à exploitée avec cet univers que chaque personnage me donne envie d'élargir les horizons de cet univers !

J'espère que la suite vous plaira tout autant, à dans deux semaines !

Et n'oubliez pas : pour un écrivain, le bonheur est simple comme un commentaire !