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No Human's Land : Vers un Avenir Meilleur de Serian Norua



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Informations

» Auteur : Serian Norua - Voir le profil
» Créé le 04/09/2016 à 20:28
» Dernière mise à jour le 04/09/2016 à 22:15

» Mots-clés :   Action   Aventure   Drame   Humour   Science fiction

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Ch. 12 : Perdus quelque part - [Arc II : L’île Mecha]
Que s'était-il passé, ensuite ? Tout ce dont je me souvenais était d'avoir perdu contre Golcab seul, à ex-Lavandia. Après ça, le noir complet. Je ne parvenais à ouvrir les yeux, mon corps ne me répondait pas. De même, je n'arrivais pas à bouger le moindre muscle.

Qu'avais-je réussi dans ma vie ? Rien. Par ma faute, de nombreux innocents étaient morts. J'avais connaissance de ma faiblesse, mais je ne l'acceptais pas. En aucun cas. J'agissais comme si j'étais un monstre de puissance, bien que ce ne soit pas le cas.

Je n'avais aucun talent particulier en flux élémentaire, et ma spiritualité ne s'était déclenchée que grâce à ma colère accumulée depuis des années. Maintenant que j'avais touché le fond, pourrais-je en remonter ? Et même si c'était possible, cela ne changeait pas le fait que j'étais faible.

Les soldats de Volta avaient été épargnés, seule la forteresse avait été détruite. Mais au final, était-ce un problème pour Lufasa ? Certainement apprécierait-il de pouvoir la reconstruire selon son souhait. Ex-Lavandia était la ville au centre de la région d'Hoenn, elle avait tout pour devenir sa capitale, comme il l'avait déjà mentionné.. Et je ne doutais pas un seul instant que le Luxray puisse diriger toute la région, avec l'aide de ce Tyfon.

Selon ses dires, ce dernier avait conquis tout le nord de l'île principale. Le sud, vraisemblablement, se retrouverait à la merci de l'état d'Irlvirne. Seul restait l'océan, « propriété » des Frères d'Argent. Le projet de Lufasa était donc bien avancé.

Puis soudain, je sentis une intense douleur me déchirer le ventre, et mes yeux s'ouvrant de force contre leur gré. Un instant plus tard je recouvrais la vue et l'ouïe, comme éveillé dans un rêve. J'étais toujours incapable de faire le moindre mouvement, mais je voyais le paysage devant moi.

J'étais apparemment debout dans une grande plaine grise, une zone plate entourée de montagnes. Ça et là, quelques ruines se dessinaient, brisant la continuité de l'espace. Et face à moi se trouvait Lufasa, accompagné de Golcab, et entourés de centaines de soldats. Finalement, je pus tourner la tête, et je découvris, à quelques mètres de là, Kishki, enchaîné à une étrange croix.

Je pouvais voir mes bras, accrochés de la même manière, et j'en déduisis que nous étions tous deux dans la même situation. Lui aussi avait les yeux ouverts, et regardait droit devant lui.

— Vous voilà réveillés, enfin.

C'était le chef de Volta, qui venait de parler.

— Ça ne fait que quelques heures que le combat vient de s'achever, poursuivit-il. Je tiens à vous féliciter, car vous avez été très impressionnants. D'une part vous avez forcé Golcab à déployer toute sa force, et d'autre part vous avez montré une puissance excessive que j'admire.

Je voulus tenter de parler, mais ma langue semblait comme engourdie.

— C'est inutile, fit le Luxray. Vous avez transcendé vos limites, et votre corps en paie les frais. Je vais donc être le seul à parler, ici. Regardez autour de vous. Il ne reste rien de Lavandia. Tout le béton a fondu, et sous la puissance de la dernière explosion il a été soufflé. Ensuite, il se trouve que les pertes Pokémonesques sont assez... grandes ? Sont présents là les derniers membres de Volta. A savoir à peine un millier de créatures. Honnêtement, je pensais que tout se serait passé un peu mieux, mais il faut croire que non. Alors que dire, maintenant ? Que vous avez réussi à stopper mon projet de conquête ?

Il se mit alors à rire à gorge déployée, ce durant de longues secondes.

— Non ! Au contraire, j'ai obtenu plus de choses que j'en ai perdu. Certainement vous êtes-vous déjà demandés pourquoi, si nous avions une telle puissance, nous ne nous étions pas lancés dans l'annexion de Hoenn. Je vais te dire pourquoi. Durant toutes ces années, nous avons mis au point un dispositif unique, constitué du flux de tous les Pokémon de la ville, vous compris. Son utilité, c'est de voler ce même flux à un nombre limité de créatures, pour en créer un double. Celui-ci possède une puissance identique, avec en prime la capacité de progresser. Nous avons donc attendu qu'il soit suffisamment perfectionné, et que des Pokémon aux capacités uniques se montrent. Devinez-quoi, je parle de vous. Votre maîtrise des énergies est incroyable, vous êtes tous les deux surdoués. Kishki le montre plus, mais Zalen a un potentiel latent, que nous avons pu observer lors de l'explosion.

Je ne savais que penser face à une telle déclaration. Je me souvenais clairement l'avoir entendu dire que si son envie de conquête avait été réveillée, c'était grâce à nous. D'un côté, ça pouvait s'expliquer ainsi, mais de l'autre... C'était illogique, et je le comprenais maintenant. Il connaissait Spectrae-Un depuis bien longtemps, il n'y avait pas de doute à avoir.

— Bon, poursuivit-il. Vous aurez donc compris que c'est vous qui allez y passer. Tout votre flux sera absorbé afin de créer un clone de chacun d'entre vous, qui m'obéira au doigt et à l’œil. Vous aviez tous les deux, à pleine puissance, la force d'écraser une bonne partie de notre armée, alors il n'y a pas de perte. Bien, amenez-le !

Un groupe composé de soldats accourut, portant un plateau transportant une étrange pierre bleutée. Elle luisait d'une étrange couleur mauve envoûtante, et un tourbillon semblait se dessiner à l'intérieur.

— Voilà du flux concentré. Ah, une dernière chose. Je vous le concède, vous m'avez bien embêté en détruisant ma ville. Mais malgré tout, ce n'est toujours rien face à la force militaire que j'obtiens. Allez, venez à moi, Kishki, Zalen !

Je ressentis alors une grande pression me coller contre la croix, tout en m'attirant vers a pierre. Mon corps était projeté vers l'arrière, mais mon flux, lui, voulant à tout prix rejoindre cet étrange cristal.

— Vous souvenez-vous que le corps est composé à cent pourcents d'énergie, aussi ? Vous allez totalement disparaître sans laisser de traces, donc. Je vous dis adieu, ce fut un plaisir de vous avoir rencontrés.

Une terrible douleur me parcourut, mais je ne parvins pas à crier quoi que ce soit. J'étais impuissant face à mon sort, face à une mort certaine. Je tentais de me débattre, de briser ces chaînes qui me retenaient, mais c'était inutile, il n'y avait rien que je puisse faire.

Pas maintenant, je ne voulais pas disparaître aussi bêtement ! Et même sans mourir, je perdrais tout mon flux. Ce pourquoi nous nous étions battus, de notre premier combat contre Colossaps jusqu'à ce dernier... Il n'en resterait rien.

Je sentis chaque fibre de mon corps se déchirer, et mes entrailles me brûler. Puis soudain, plus rien. Ou plutôt... Un puissant flash, et la moitié droite de mon corps disparut dans une gerbe de sang. Des craquelures apparurent sur ce qu'il m'en restait, et de la fumée en sortit. Bientôt, ma chair se mit à bouillir, et les chaînes fondirent.

Nous tombâmes tous deux au sol, et chaque goutte de sang s'écoulant de notre corps détruit s'évapora avant même d'avoir heurté le béton. Tremblant, je levai la tête, et j'aperçus à quelques mètres de là deux silhouettes se former. Leur forme était encore inexacte, mais je savais de quoi il s'agissait.

— Les voilà... murmura Lufasa. Les voilà !

Puis dans un tourbillon de fumée, leur corps se stabilisa, et apparurent devant nous un Arcko et un Pichu, nous fixant de leur regard dur. Tandis que le premier était rouge et fumant, l'autre était blanc et parcouru d'éclairs. A cette vue, même le Luxray en resta stupéfait.

— I...Incroyable ! s'écria-t-il. Ils ont leur spiritualité activée par défaut ! Ah ah... Ah ah ah ! Ce fut une réussite !

En effet, leur apparence, de même que la pression qu'ils exerçaient étaient les mêmes que nous, un peu plus tôt.

— Rien que pour ça, poursuivit le Pokémon Brilloeil, je ne regrette pas d'avoir sacrifié ma ville. J'ai hâte de les faire progresser, je veux voir jusqu'où leurs limites peuvent monter. Il va me falloir leur donner un nom, je ne peux les appeler Zalen et Kishki. Voyons... Toi l'Arcko, tu t'appelleras Akasai, et toi le Pichu, tu seras Shirashi.

Ils hochèrent la tête, sans pour autant dire un mot.

— Maintenant, parlez ! ordonna Lufasa.

— Merci, maître, firent-ils simultanément. Nous vous servirons jusqu'à la mort.

— Quel est mon objectif ?

— Conquérir la région de Hoenn. Avec nous, vous pourrez même conquérir le monde.

— Très bien, très bien. Veillez toutefois à ne pas toujours me répondre en même temps, c'est gênant. Bref, fit-il en se retournant vers ses soldats, débarrassez-moi de ces deux-là. Jetez-les à la mer, les Sharpedos sauront s'en occuper.

Les Pokémon s'exécutèrent, et se saisissant des restes des deux acolytes, se mirent à courir en direction de la plage, située à la sortie de l'ancienne ville. Il leur fallut une trentaine de minutes pour y arriver, tout essoufflés.

Pour ma part, je sombrais dans l'inconscience. Pour une raison que j'ignorais, j'étais parvenu à rester en vie jusque là, mais c'était la fin. J'avais tout de même perdu un bras et une jambe, ainsi que la moitié de mon poumon droit. Mon corps se vidait de son sang, et le rythme de mon cœur ralentissait.

Les sbires escaladèrent un promontoire rocheux, s'avançant sur une centaine de mètres dans la mer, et nous y jetèrent, sans une once d'hésitation. Le courant était fort ce jour-ci, et certainement ne nous ramènerait-il pas gentiment sur la côté. Non, il nous entraînerait plutôt vers l'océan, sans que nous ne puissions rien faire.

Je ne sentis même pas la douleur lorsque mon corps s'écrasa dans le liquide froid. A cet instant encore, je ne comprenais pas comment j'avais pu rester en vie tout ce temps, alors que j'aurais dû mourir une bonne dizaine de fois déjà.

— Le flux...

Mon regard était déjà posé sur Kishki, et lui aussi me fixait, résistant aux mêmes blessures que moi. Sauf que lui avait réussi à articuler des mots.

— Le flux spirituel... continua-t-il. C'est lui... qui nous protège.

Si j'en avais eu la force, j'aurais écarquillé les yeux. Mais en effet, c'était une explication logique. Il n'y avait rien d'autre pouvant expliquer notre survie, bien qu'elle touche à son terme. Finalement je fermai les yeux, m'abandonnant à un long, très long sommeil. Je n'avais plus la force de rester éveillé, je ne voulais plus qu'une chose : mourir.

Au moins, si je disparaissais pour de bon, toute cette histoire s'arrêterait. Il fallait bien ça, après tout.

[stop the music]

***** Ex-Lavandia, au même moment *****
Émergeant des ombres, une forme solide se matérialisa, et bientôt un Golemastoc apparut aux côtés de Lufasa. Il se tourna d'abord vers les deux clones, et les regarda avec étonnement.

— Qui est-ce ? Ils ne ressemblent en rien aux deux gamins.

— Ce sont leurs clones, Akasai et Shirashi. Qu'en penses-tu ?

— Ça ne répond en rien à ma question. Quelle est donc cette forme ?

— C'est leur spiritualité, répondit le Luxray. C'est ça qui est en partie responsable de la destruction de la ville, en excluant Golcab.

Tyfon balaya alors le paysage du regard, surpris, et « découvrit » le plateau gris, de même que les montagnes pulvérisées.

— Je ne m'en étais même pas rendu compte... murmura-t-il. Il n'empêche qu'ils ont été battus, tout de même. Es-tu sûr que c'est utile de les garder ?

L'autre acquiesça.

— Leur marge de progression est immense, encore. Cela ne fait que quelques mois qu'ils ont appris à maîtriser le flux, et ils peuvent déjà raser une ville à eux deux. Enfin, ils pouvaient, maintenant que ce sont les clones qui ont pris leur place. Avec eux à nos côtés, nous pourrons aisément unifier la région de Hoenn.

— Je vois... Et qu'as-tu fait des anciens ?

— Étonnement, ils ont survécu au processus, mais pas sans dommages. Mes soldats doivent les avoir jetés à la mer, où ils mourront, si ce n'est pas déjà le cas. Ils ont joué leur rôle à la perfection, en tout cas. Je suis content d'avoir fait leur connaissance.

Le Golemastoc se mit à rire.

— Tu es bien étrange, Lufasa. Un instant tu parles d'eux comme des objets, et l'autre comme des amis. Au final, quelle impression en gardes-tu ?

Cette fois, ce fut le Pokémon Brilloeil qui se mit à rire. Il tourna la tête vers son associé, et après l'avoir fixé pendant plusieurs secondes, regarda de nouveau les montagnes lointaines.

— Malheureusement, l'armée de Volta a subi un choc. Je ne peux pas le nier, nous avons perdu les quatre vingt dix pourcents de notre force, et cela me frustre. Heureusement, la création de ces deux clones compense légèrement les pertes.

L'autre soupira, réalisant une fois de plus que la créature de foudre ne répondait pas à ses questions. Tant pis, il passa à autre chose.

— Je comprends tout à fait que ce soit gênant. Maintenant, que vas-tu faire ?

— Trois points, répondit Lufasa. Premièrement, je vais les envoyer dans les souterrains de cette ville, qui regorge de Pokémon en tout genre. Deuxièmement, je vais, avec ton accord, les mettre aux commandes d'une armée, responsable de la conquête du sud. Troisièmement, je vais faire piller tous les villages et petites villes apparaissant dénuées d'intérêt, et utiliser leurs ressources matérielles et pokémonesques pour reconstruire la capitale. Ah d'ailleurs, je pense qu'il est temps de lui donner un nom, à celle-ci. Ex-Lavandia n'existe plus, alors que penses-tu de Néo-Volta ?

— Très original, commenta Tyfon. Mais c'est pas mal. Enfin, c'est toi le roi de l'état d'Irlvirne, ne l'oublie pas. Tu peux donc décider de tout. Autrement, c'est une bonne chose. Nous allons aussi t'envoyer des matériaux afin que tu puisses rebâtir la capitale.

— Je l'imagine déjà... Une ville s'élevant sur plusieurs niveaux, ce sur des centaines de mètres de haut, avec les quais de zeppelins, comme je me l'imaginais. Pourquoi pas aussi construire un train souterrain ? Et évidemment, un mur extérieur aussi haut que le premier niveau, la protégeant de toutes les mauvaises intrusions.

— C'est intéressant... Cela va demander une grande quantité de ressources, toutefois...

— Peu m'importe. Je connais la recette du béton, alors pour trouver le sable, vous n'avez qu'à aller chercher dans le désert. Concernant les armatures, c'est une autre histoire, mais on se débrouillera.

Le projet de conquête d'Hoenn était lancé, et désormais, plus personne ne pourrait l'arrêter. Lufasa avait acquis une force militaire considérable, en dépit des pertes qu'il avait essuyées lors du combat contre Zalen et Kishki.

Certes, le nombre de soldats morts était important, cela ne changeait pas grand chose, au final. Comme il l'avait mentionné à Tyfon, un grand nombre de souterrains serpentaient sous le sol de la ville, servant d'abri à toute une masse de Pokémon. Il en allait de même avec les égouts, qui devaient regorger de créatures.

*****
Au beau milieu de l'océan, entre Hoenn et Kalos, se trouvait une île. Une île moyenne, ni trop petite ni trop grande. Elle n'avait rien d'exceptionnel, hormis la présence d'une ville moderne. Une ville qui, étonnement, ne semblait pas affectée par la dégradation. C'était le cas notamment pour les capitales, lieux de siège des Cardinaux.

Sur cette île ne se trouvaient que des Pokémon de type acier, pour une raison inconnue. Aucun autre type ne s'y trouvait, bien qu'ils n'y furent pas interdits. Enfin, une seule faction occupait les lieux. Trois jours s'étaient écoulés depuis que Zalen et Kishki avaient été jetés à la mer.

Brisant le calme de la mer, un bateau accosta au quai ouest. Des Pokémon attendaient déjà là, formant deux lignes et entourant un tapis rouge déployé pour l'occasion. Il s'agissait d'un magnifique navire de luxe, duquel s'abaissa une passerelle, afin que ses occupants puissent en descendre.

Par la porte principale sortit alors un Pokémon, tandis que le silence se faisait autour de lui. Il avançait fièrement sur ses deux pattes, gardant les yeux fermés et ne prêtant pas attention à ce qui se trouvait autour de lui. Un Galeking l'attendait au bout du tapis, droit comme un i.

Bientôt, l'invité arriva à son niveau, et il ouvrit alors les yeux, pour le fixer.

— Nous vous attendions, fit le type Acier. Soyez le bienvenu chez vous, seigneur Altar.

— Merci de m'accueillir, répondit l'autre. Je ne compte pas rester là très longtemps, Simplement deux ou trois jours.

— Des problèmes, à Illumis ?

— Les tensions s'aggravent, entre les différents Cardinaux. Si l'un de nous tombe, la planète en souffrira. Il suffirait d'un combat contre un autre Cardinal, et le vainqueur s'emparerait de son territoire. Or, il ne faut pas que ça arrive. Surtout pas.

Le Galeking se contenta de hocher la tête, ne sachant que dire pour enchaîner. Après tout, faire la conversation avec le dirigeant suprême du monde était quelque peu... difficile. Mais heureusement, un groupe de Pokémon arriva à la suite du Dieu. Aussitôt, ils posèrent un genou au sol, et l'individu en tête prit la parole.

— Les marchandises peuvent être déposées, seigneur.

— Bien. Allez chercher les soldats et occupez-vous en.

Un instant plus tard ils furent partis en direction du navire. Une nouvelle fois Altar ferma les yeux, et dépassa la créature Armurfer, qui le suivit. Il avait l'habitude de le voir, mais c'était toutefois vraiment impressionnant. Chaque fois, il ne pouvait qu'être intimidé devant lui.

Non seulement il avait une puissance infinie, mais en plus de ça il était à la tête d'une armée de plusieurs millions de Pokémon. Enfin, son physique même était effrayant. Ses pouvoirs psychiques déformaient l'air, alors même qu'il ne faisait que marcher.

Le Galeking déglutit, fixant le dos du Mewtwo avançant devant lui.