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Freeze de Eliii



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» Auteur : Eliii - Voir le profil
» Créé le 12/07/2016 à 21:23
» Dernière mise à jour le 12/07/2016 à 22:38

» Mots-clés :   Action   Drame   Science fiction   Suspense   Unys

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030 - Howard Asher
Linda, pelotonnée dans les couvertures du grand lit, soupira. Déjà une heure, et elle n'avait toujours pas trouvé le sommeil. Même en cherchant à l'extérieur, dans le petit jardinet de l'auberge, elle n'avait pas remis la main sur son téléphone portable, et donc sur la musique qui l'aidait, en temps normal, à s'endormir. Elle grommela et se redressa. Son regard se posa sur une forme sombre, sur le rebord en bois du lit. La veste du costume d'Edward. Avec ce qu'elle venait d'apprendre à son sujet — du moins si cela était bien réel —, elle avait complètement oublié de la lui remettre. Une pensée saugrenue lui traversa l'esprit ; et s'il était responsable de la disparition de son téléphone portable ?

Décidée à vérifier cela tout de suite, elle retira draps et couvertures, se leva, et marcha, lentement, jusqu'au bout du lit, faisant bien attention de ne pas trébucher sur un quelconque objet posé par terre. Elle saisit la veste d'homme et farfouilla dans les poches extérieures ; rien du tout. Elle vérifia dans la poche intérieure, et s'étonna de sentir un objet dedans, qu'elle extirpa. Elle reconnut immédiatement son téléphone. Comment diable avait-il réussi à dévérrouiller le portable sans avoir connaissance du code ? Peut-être avait-il espionné la jeune femme plus souvent qu'elle ne le pensait, et aperçu ses gestes lorsqu'elle utilisait l'engin ; après tout, s'il était réellement un agent de la police internationale, ce que son badge prouvait, il avait des compétences dans ce domaine...

Elle ne s'interrogea pas plus longtemps et fouilla dans son téléphone pour tenter de trouver des traces du passage du rouquin. Elle vérifia le journal d'appels et les messages, mais ne décela rien ne sortant de l'ordinaire ; aucun appel ni message adressé à un numéro inconnu. Evidemment, s'il s'était servi du portable, il avait tout effacé toute communication pour qu'elle ne se doute de rien. Ou peut-être lui avait-il prêté sa veste dans le but qu'elle découvre le pot aux roses, comme une sorte d'indice quelconque, et que ce n'était pas un simple geste de courtoisie. La blonde l'ignorait, et n'apprendrait rien à ce sujet si le principal intéressé ne lui en disait pas plus.

Linda soupira bruyamment, s'habilla en hâte et quitta sa chambre. Il était près de six heures, et peut-être que quelqu'un serait déjà levé. Elle ne trouva personne, mais ne s'en formalisa pas, et erra près d'une heure et demie dans ce paisible village construit sur un immense pont, auprès de son Braségali, qu'elle fit sortir de sa Pokéball. L'air était frais, mais cette fois-ci, elle avait pensé à prendre sa veste, et la présence du Pokémon feu à ses côtés la réchauffait.

Après cette promenade revigorante, elle retourna à l'auberge. Liz et Edward étaient déjà debout, et saluèrent tous deux la trentenaire blonde, qui plissa les yeux. Le rouquin avait-il l'intention de tout divulguer à son sujet ? Elle allait s'en assurer elle-même. Elle lui lança un regard éloquent, et tandis que Liz s'éloignait pour aller acheter des sandwiches du Hameau, l'homme la suivit jusque dans la cour intérieure du bâtiment.

"C'est à propos de cette nuit ? supposa-t-il.
- Tout juste. Si ce badge est authentique et que vous êtes donc un véritable agent de la police internationale, il va falloir que vous racontiez tout cela aux autres. Et tant que vous y êtes, vous ne seriez pas contre le fait de nous divulguer l'identité de votre chef, ce fameux Juge ?
- ...vous semblez avoir pris de l'assurance. Hier soir encore, vous ne pouviez que balbutier des questions et vous trembliez. A vrai dire... je ne m'attendais pas à ce que vous retourniez cet aveu contre moi."

La femme haussa un sourcil. Elle venait de se souvenir d'une question qu'elle devait lui poser.

"Pourquoi vous acharner sur moi ? Vous m'avez dit ça, à moi seule, et c'est mon téléphone portable que vous avez subtilisé...
- Je vous l'ai déjà dit, soupira Edward. Je vous fais confiance, j'ai pu vous observer, et vous êtes la seule du groupe à n'avoir commis aucun acte répréhensible par la loi. Je dois vous avouer que ça m'a paru impossible de faire confiance à un groupe de criminels au départ, mais vous ne semblez pas bien dangereux, à côté du Juge et de son empire mafieux.
- On trouve toujours plus fort que soi..."

Le rouquin hocha la tête et détourna les yeux. Son regard se perdit dans la contemplation du ciel encore sans nuages.

"Je raconterai tout lorsque nous nous réunirons pour manger."

Linda parut soulagée. Elle s'autorisa même un léger sourire.


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Tout le monde, à la demande de Linda, se réunit dans l'une des chambres de l'auberge pour discuter d'un certain nombre de choses qu'elle avait décrites comme étant très importantes. Etrangement, elle avait refusé de répondre à leurs questions à ce sujet avant qu'ils ne soient tous présents.

"C'est au sujet de notre prisonnier. Il a quelques trucs importants à nous dire."

Tous les regards se tournèrent vers Edward, qui ne cilla pas. Linda l'invita à s'exprimer, et il lui répondit par un soupir las.

"Très bien... plus de secrets."

Il sortit une insigne de la police internationale de sa poche ; une carte plastifiée comportant sa photographie, son nom de code, le sceau officiel de la police, et son grade. Will et Walter l'examinèrent longuement, et purent certifier son authenticité, en ayant vu des semblables auparavant. Personne ne cacha sa surprise en apprenant que l'un des Quatre était en réalité un agent de police infiltré dans les rangs d'un empire criminel influent. Edward devait être incroyablement compétent pour avoir réussi à berner le Juge, l'implacable chef des Quatre.

"C'est étonnant... sans son badge, je ne l'aurais jamais cru... souffla Will, impressionné.
- Non, moi non plus, admit le voleur. Mais, maintenant que j'y pense, tu ne comptes pas nous arrêter, nous aussi ? Nous sommes des criminels après tout... enfin, sauf Linda, et Ethan qui n'en est pas vraiment un...
- Les ordres que j'ai reçus sont très simples : détruire l'empire criminel du Juge de l'intérieur. Ma mission n'en est qu'à la fin de sa première phase, à savoir le gain de la confiance du chef. Cela m'a pris un an pour me faire pleinement accepter au sein des Quatre. Le plus délicat est encore à venir...
- C'est moi, ou bien cette affaire prend des tournants particulièrement inattendus, ces derniers temps ?" fit remarquer Liz.

Personne ne put contester ce fait. Effectivement, depuis le début de toute cette histoire, les événements inattendus se multipliaient ; la cryogénisation non complète de Walter, les Quatre qui se lancent à leur poursuite en plein cœur de la ville, l'enlèvement de Walter, la mort d'Esther, la menace du ministre de la Justice Asher en direct à la télévision... tout cela faisait beaucoup de choses à gérer.

"Excusez-moi... intervint Ethan. Si vous vous êtes infiltré parmi les Quatre, vous devez bien connaître la véritable identité du chef, non ?
- C'est exact, répondit l'agent double sur un ton étonnamment sérieux qui tranchait avec son attitude désinvolte habituelle. Je suis au courant de détails à son sujet que les simples sbires de son empire criminel ne soupçonnent pas. A vrai dire, les Quatre sont les seuls de ses employés à savoir qui il est vraiment, et il les trie sur le volet, en fonction de leurs compétences physiques ou psychologiques.
- Alors tu vas nous révéler ça, hein ? questionna Liz. Ce serait bête de ne pas partager, surtout qu'on est peut-être ta meilleure chance de ridiculiser ce mafieux et ce voleur de formule !"

Le rouquin hocha la tête. L'expression de son visage avait bien changé. Tels qu'ils le connaissaient, il arborait un sourire chaleureux et une expression tout à fait avenante ; à présent, les sourcils froncés et les lèvres pincées, il correspondait beaucoup plus au profil d'un inspecteur de la police internationale. Tous semblaient particulièrement attentifs à ce qu'il allait dire.

"J'ai l'intention de vous renseigner au mieux sur le chef des Quatre, mais avant cela, remontons aux circonstances de mon arrivée dans ses rangs."


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Un an plus tôt...

L'agent de police s'installa sur le fauteuil, en face du bureau de sa nouvelle supérieure directe, le procureur général Juliana Hartright. Une belle femme, début de quarantaine, carrière prometteuse. Ses cheveux bruns, longs, descendaient dans son dos, et ses yeux, d'un vert éclatant, parcouraient des dossiers divers. Elle leva la tête pour regarder le rouquin qui venait d'arriver. Pendant toute la durée de cette opération à Unys, il lui rapporterait tout ce qui concernait, de près ou de loin, l'empire criminel du Juge, un mystérieux chef mafieux dont l'identité n'était connue que d'un nombre restreint de personnes.

La femme tendit une enveloppe à son vis à vis, qui l'ouvrit pour en sortir une sorte de carte. Un identifiant de la police internationale, plus précisément, indiquant diverses informations, dont le nom de code qu'il utiliserait pour toute la durée de sa mission. Cette fois-ci, il s'appellerait Edward Stark. Il était persuadé qu'un jour, il finirait par oublier son véritable nom, celui que ses parents lui avaient donné à sa naissance, à force de changer d'identité comme on change de vêtements. Voilà, c'était ça ; ses différents noms étaient comme différentes tenues, différents déguisements qu'il devait porter.

"J'imagine que vous connaissez déjà les grandes lignes de votre mission, agent Edward Stark."

Elle l'appelait déjà par son nouveau nom. Il s'y habituerait d'autant plus rapidement.

"On ne m'a pas communiqué les détails, madame, l'informa-t-il.
- C'est mon rôle de le faire, alors ne perdons pas de temps, soupira le procureur Hartright en dardant sur lui un regard des plus sérieux. Vous connaissez les Quatre, ces assassins de profession opérant directement sur ordre du Juge ?
- En effet.
- L'un d'entre eux, Daniel Brighton, est mort. Vous allez faire vos preuves dans l'organisation afin d'être nommé en tant que son remplaçant."

S'il était surpris, le rouquin ne le montra que par un très léger haussement de sourcils. Il avait l'habitude des affaires extrêmement délicates, aussi catalogua-t-il celle-ci comme une mission de difficulté égale aux autres. Cependant, sa supérieure n'était pas de cet avis.

"Vous devrez faire preuve d'une vigilance hors du commun lors de cette mission. Le Juge est un criminel d'une intelligence et d'une froideur extrême ; il n'hésitera jamais à tuer l'un de ses plus proches collaborateurs si celui-ci le trahit. Gardez cela en mémoire.
- Je ferai au mieux, madame."

Celle-ci hocha la tête et le laissa partir, convaincue de la fiabilité de son agent. Après tout, il était l'un des meilleurs.



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"Alors comme ça, Edward Stark, c'est pas ton vrai nom ? s'étonna Liz.
- Fallait s'en douter, s'il est flic, il donnerait pas son nom au Juge, ajouta Walter. Quoi qu'il en soit, ça me surprend... d'habitude, j'arrive à démasquer les flics, mais j'ai rien vu venir ce coup-ci.
- Tu dois être un peu rouillé... remarqua Will.
- Tu te fais vieux, après tout !" ricana Oniglali, qui venait de sortir de sa Pokéball sans permission.

Les autres se regardèrent, perplexes.

"Il... a dit quoi ? questionna Linda.
- Oh, laisse tomber... il se syndique, apparemment... soupira le voleur.
- On s'en fiche, de ça ! Ce qui importe, c'est l'histoire d'Edward, ou peu importe son prénom. Le chef des Quatre... on doit savoir qui c'est.
- C'est pas un nom qui nous avancera, Liz, tu sais..."

L'intervention de Will calma bien vite la jeune femme à la longue chevelure bleue. Il avait raison ; connaître le nom de ce Juge était une chose, mais s'il ne leur évoquait rien, ils auraient du mal à atteindre cet homme. Le rouquin avait définitivement perdu son sourire et ses manières charmantes ; il était maintenant tout à fait sérieux et bien moins bavard. Cela inquiétait presque Linda, qui peinait à croire qu'il s'agissait du même homme.

"Il n'y a aucune chance que vous ne le connaissiez pas, intervint l'agent de la police internationale. C'est quelqu'un d'important.
- Quelqu'un d'important... répéta Ethan, intrigué. Un homme haut placé à Unys..."

Ils commençaient à comprendre l'ampleur de ce qui les attendait. La menace qui planait au-dessus de leurs têtes n'était pas n'importe quelle menace qu'ils pourraient balayer d'un revers de main. C'était bien pire que cela, et ils venaient de le réaliser.

"Il veut sans doute dire que c'est un politicien, voire peut-être le maître Pokémon en personne... marmonna Walter.
- C'est une gamine, je te rappelle, et on sait que le Juge est un mec ! rappela Liz.
- Ancien maître, je voulais dire. Le grand type avec la tignasse rousse."

Un raclement de gorge de l'agent double les ramena à la réalité.

"Je vais vous dire de qui il s'agit. Mais je dois avoir votre parole que vous ne divulguerez ça à personne. Entendu ?"

Personne ne manifesta la moindre objection ; après tout, ils voulaient tous savoir. La tension était à son comble. Des regards intrigués circulaient dans la pièce. Le rouquin soupira. Décidément, il n'aimait pas être le centre d'attention.

"Le ministre de la Justice. Howard Asher, souffla-t-il.
- How... Howard Asher..." répéta Linda, abasourdie.

Tout le monde tomba des nues ; qui se serait attendu à une telle révélation ? L'un des criminels les plus influents de la région siégeait au gouvernement, et commandait toute la police... Dans un sens, c'était logique que personne n'ose s'attaquer à l'empire criminel du Juge, puisque la police de la région était sous ses ordres. C'était sans compter sur l'intervention de la police internationale, qui avait déjà mis le nez dans ses affaires.

"Si je m'étais attendu à ça... balbutia Will, sidéré.
- On n'a aucune chance, souffla Ethan. Il lui suffit de donner un ordre, et on est morts.
- Pas s'il croit que je suis toujours de son côté, intervint Edward. Je lui ai envoyé un message grâce au téléphone portable de Linda, que j'ai... emprunté. Il n'a aucune raison de penser que je l'ai trahi.
- Peut-être qu'en redoublant d'intelligence et d'ingéniosité, on parviendra à le déstabiliser. Qui l'eût cru... des criminels nouant une alliance avec la police !" ricana Walter.

La remarque désinvolte du voleur ne contribua pas à rétablir un semblant de bonne humeur, bien au contraire ; l'atmosphère ne put que s'en refroidir davantage. Des heures sombres les attendaient. Ils ne purent que rester silencieux, comme pour se préparer au conflit qui arriverait. Car il s'agissait bel et bien d'une guerre.


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Bioshock Infinite OST - St James Infirmary Blues (1928)

L'homme aux yeux vairons, l'un d'un bleu-gris terne, l'autre d'un jaune effrayant, retira sa cravate, sa veste, et s'offrit un verre de whiskey réconfortant après une journée si bien remplie. Riley, assise sur le lit, lisant un livre, jeta un œil à l'homme qui vivait avec elle depuis bientôt trois ans. Le ministre de la Justice Asher avait toujours été secret quant à sa vie privée, le public ne savait donc pas grand chose de lui, sinon qu'il était veuf et père de deux enfants. Tout le monde ignorait qu'il s'était épris, quelques mois après le décès de sa femme, d'une tueuse professionnelle travaillant directement sous ses ordres. Et tout le monde ignorait d'ailleurs qu'il dirigeait l'un des empires criminels les plus importants de la région d'Unys.

"Rachel et John sont au lit ? questionna-t-elle tout en posant son roman sur la table de chevet.
- Je viens de m'en assurer. Tu aurais dû leur dire de ne pas veiller si longtemps, ils sont encore trop jeunes... souffla le brun.
- Je te l'ai déjà répété des centaines de fois, Howard. Les enfants sont comme les Pokémon oiseaux, ils ont besoin de liberté et d'espace pour apprendre à voler de leurs propres ailes."

Le politicien hocha la tête. Peut-être bien qu'elle avait raison... même si ça le sidérait qu'elle comprenne mieux ses enfants que lui, leur propre père. En même temps, il ne passait que peu de temps à la maison à cause de son travail et de ses activités criminelles particulièrement lucratives. Quant à elle, elle ne travaillait que si c'était nécessaire. Cela commençait à le devenir, ces temps-ci, étant donné que Freeze se bornait à leur échapper pour protéger sa formule. Heureusement, le fait d'apprendre qu'Edward Stark était encore bien vivant le rassurait ; il avait déjà perdu Esther, et ne tenait pas à ce que son organisation soit sous-estimée à cause de cela. Les familles mafieuses rivales sauteraient sur l'occasion, s'ils apprenaient que deux des Quatre avaient été tués.

"Tu as l'air exténué... constata Riley, en se levant pour rejoindre le ministre.
- Jouer un double jeu en permanence... ce n'est pas si facile. Au bout d'un moment, on ne parvient presque plus à distinguer le vrai du faux.
- Tout le monde maintient des apparences, mais au fond, personne ne divulgue vraiment qui il est. Tu es comme tout un chacun ; fait de forces et de faiblesses.
- ...tu as raison, souffla l'homme en s'allumant une cigarette. Je me tracasse beaucoup trop."

La femme aux cheveux noirs sourit. Hier sa collègue Jennifer, aujourd'hui Howard... décidément, elle réconfortait tout le monde. Elle enlaça son conjoint et l'embrassa langoureusement.

"Dis... est-ce que tu me laisseras enfin agir un peu comme je l'entends ? J'ai envie de me rendre utile. Je peux m'occuper de Freeze et de son groupe, si tu veux..."

Le ministre Asher réfléchit un moment, puis secoua la tête. Non, il avait une bien meilleure idée.

"Pourquoi ne pas nous amuser avec eux, plutôt ? Bon nombre de nos subalternes rêveraient d'un peu de distraction.
- C'est vrai que j'ai entendu Sander Dowell se plaindre récemment... ce type se lasse de tout à une vitesse incroyable... moi-même, je meurs d'envie de me dégourdir un peu en affrontant sérieusement ces gens-là.
- Eh bien, peut-être qu'il aura l'occasion de se distraire un peu avec ces nuisibles. Son aide ne sera pas de refus ; ils sont plus coriaces que ce à quoi je m'attendais... je lui dirai de partager avec toi."