Arc 2 chapitre 1: Arrivés à Sinnoh.
Neil était de retour dans les ruines de pierre jaune où il se rendait depuis un moment. Et la même scène se jouait devant ses yeux. Mecheva provoquait l’homme encapuchonné. Neil espérait avoir très vite une réponse sur le sens de cette vision même si c’était intéressant. Peut-être qu’il verrait un combat entre le dieu de la guerre et cet homme ?
Amandine lui avait dit lors de ses cours que le meilleur moyen de vaincre son adversaire c’était de le connaitre : son caractère, ses capacités, sa façon de se battre…
Devant le jeune homme se rejouait l’instant où Mecheva menaçait l’homme.
- Tu aimerais savoir ce qui est arrivé à a chère et tendre petite sœur ? Demandait l’empereur d’une voix plus qu’avide.
L’homme serrait les poings et Neil put quasiment voir sa mâchoire de crisper.
- Tu sais qu’elle t’a appelé pendant que je la faisais souffrir ? Continuait Mecheva en se délectant de la haine qu’il attisait. Elle ne cessait de gémir ton nom. Une
déesse aussi puissante réduite à gémir et à appeler son frère, c’était d’un pathétique…
- La ferme…
Mecheva cessa ses déclarations enflammées et son sourire s’élargit.
- Pardon ?
- Je t’ai dit de fermer ta grande gueule ! Rugit l’homme.
Neil eut l’impression que ses tympans avaient été bousillés après un tel hurlement. Il reconnut dans sa douleur une attaque Megaphone. Une des attaques spéciales du type normal les plus puissantes qui existaient.
« Mais bordel, c’est qui ce mec ? » pensa le jeune dresseur une fois le choc passé. « Si c’est un dieu, c’est pas n’importe lequel. »
Mais Mecheva n’avait apparemment pas souffert de cette attaque. Il continuait de sourire.
- Très bien, dit-il d’un ton faussement révérencieux. Je vais arrêter de parler. Laissons plutôt ta sœur prendre la relève.
Et il sortit alors de son manteau quelque chose qu’il lança avec détachement. L’objet décrivit un arc de cercle avant de rouler aux pieds du dieu inconnu. Neil ressenti alors un déluge de trois émotions l’envahir : de la haine, de l’horreur et du désespoir. L’objet en question était une tête humaine ! C’était la tête blanche d’une jeune femme d’une vingtaine d’années aux cheveux rose pâle et aux yeux rouge. Pour une raison qui échappa au jeune homme, Neil pensa à Louise en voyant les yeux vides de la jeune femme. Ses traits étaient figés dans une expression de terreur et de souffrance absolue et ses yeux semblaient accuser Neil.
L’homme hurla de rage et fonça vers Mecheva, sa puissance irradiant des pores de sa peau. Mais Neil n’y fit pas attention. Les yeux de la tête le pénétraient. Il entendait son chuchotement accusateur lui envahir l’esprit.
- C’est de ta faute… Pourquoi n’es-tu pas venu me sauver ? Comment as-tu pu me laisser aux mains de ce monstre ?
- Non… non… NOOOOONNNNN !!!!
- Monsieur vous allez bien ?
- Hein ?
Les ruines avaient disparu et avec elles les deux dieux et la tête. Il se trouvait sur une sorte de lit dans une pièce blanche et une femme en blouse l’observait avec inquiétude. Elle avait une petite trentaine d’années, des cheveux rose vif et de jolis yeux bleus.
- Avez-vous fait un cauchemar monsieur ? Demanda la femme. Il n’y a rien à craindre, vous êtes en sécurité ici.
Neil ne comprenait plus rien. Qu’est-ce que tout ça signifiait ? Il était où ? Où était passé Paul ? Et louise ?
« Oh putain ! Louise ! »
Neil se souvenait de la blessure par balle qu’elle avait reçue et de Paul qui allait la violer. Il voulut sortir de son lit mais la femme en blouse l’en empêcha.
- Non, ne vous agitez pas monsieur, vous avez encore besoin de repos.
- Louise, protesta Neil. Il faut l’aider…
- C’est comme ça que s’appelle la fille qui vous accompagnait ?
- Quoi ?
- Savez-vous où vous êtes ? Demanda patiemment la femme aux cheveux rose.
Neil secoua la tête.
- Vous vous trouvez en ce moment au centre Pokémon de Frimapic à Sinnoh. Vous avez été amenés vous et une jeune femme il y a quatre jours. Vous étiez dans un sale état mais soignables.
Le jeune homme se posa plusieurs questions. Frimapic n’existait plus depuis longtemps. Il ne savait pas ce qu’était un centre Pokémon et ça faisait quatre jours qu’il pionçait ?
- Et… la fille qui m’accompagnait ? Demanda le dresseur d’une voix incertaine.
L’expression de la femme se figea avant de prendre un air navré. Le garçon craignit le pire.
- Votre amie a été plus sévèrement touchée que vous. Dans votre cas, votre énergie vitale était dangereusement basse mais cela tenait plus à un épuisement brutal qu’autre chose. Elle, c’est une autre histoire. Elle était recouverte de coups, elle avait une côte cassée et une balle qui avait transpercé son foie sans compter la perte de sang importante. A vrai dire, c’était un miracle qu’elle soit toujours en vie après toutes ces blessures. Heureusement nous avons pu la stabiliser et nous nous sommes appliqués à guérir ses blessures. Elle n’a toujours pas repris conscience à l’heure qu’il est mais elle va s’en sortir.
Neil poussa un soupir de soulagement. Il envoya ses questions valdinguer et se concentra sur l’essentiel : son amie était en vie. Mais la femme en blouse n’en avait pas fini avec lui.
- Je suis désolée de vous embêter avec ça mais il vaut mieux le faire tant que vous êtes là.
- Hein ? Faire quoi ?
- Nous avons besoin de savoir qui vous êtes et ce qu’il vous ait arrivé, répondit-elle. Je sais que raviver des souvenirs comme ceux-ci peut être dur mais si vous avez été agressé par quelqu’un il faut nous le dire, pour que la police sache à qui elle a affaire.
Une nouvelle question germa dans la tête de Neil mais il tâcha d’y faire abstraction.
- Euh ok c’est quoi vos questions ? Balbutia-t-il.
La femme s’installa sur une chaise, sortit une tablette étrange et regarda d’un air bienveillant le jeune homme.
- Bon, nous n’avons pas trouvé de carte dresseur ou de papier d’identité sur vous. Alors s’il vous plait, pouvez-vous me donner votre nom, votre âge et votre
ville de naissance ? à vous et votre camarade bien sûr.
Neil répondit du mieux qu’il put jusqu’au lieu de sa naissance. Silverals ne devait pas être connu et Nenucrique appartenait à une région libre. Il inventa alors la réponse en donnant une ville au hasard.
- Bon, vous avez été trouvé sur la route 217. Pouvez-vous nous dire ce qui vous êtes arrivé ?
Là encore, Neil réfléchit avant de répondre. Il dit alors que lui et Louise avaient été envoyé ici pour enquêter à proximité de la ville.
- Enquêter ? Vous êtes de la police ?
- Non, pas vraiment, répondit Neil. On appartient à une organisation qui pourchasse les criminels. On enquête, on capture le criminel et ensuite on le livre à la police.
- Vous êtes des chasseurs de prime en somme, lâcha la femme d’un ton un peu moins aimable.
De toute évidence elle ne devait pas aimer ce genre de personnes, ce que Neil comprit aisément. Lui non plus aimait pas beaucoup l’idée que des gens s’amusent à livrer des personnes à la police sans en avoir reçu l’autorisation.
- Bon et vous enquêtiez sur quel genre de criminels ? Demanda l’infirmière.
- On ne savait pas exactement, répondit le dresseur qui s’étonnait de son aisance à mentir. On nous avait dit qu’il y avait des mouvements suspects dans les environs donc on nous a envoyés. Mais on a été mal préparé et on s’est fait attaquer par une bande entière. Ma coéquipière a été touchée par balle et tabassée. Je suis parvenu à les faire fuir mais j’étais à bout de force et je me suis évanoui. C’est tout ce dont je me souviens.
La femme pianota sur sa tablette avant d’ajouter.
- Et vous avez pu identifier certains de vos agresseurs ?
- Non, pas vraiment, renchérit le jeune homme. Il faisait nuit, tout est passé si vite, je me suis focalisé sur ma survie et, ma mémoire est encore un peu floue… ça doit être le choc.
L’infirmière acquiesça.
- Bon, je vais vous laisser vous reposer. Vos Pokémons sont en train de se faire soigner également. Demain normalement vous devriez pouvoir sortir.
« Hein ? Elle est au courant pour nos Pokémons et ça la choque pas ? »
Une pensée se faufila dans l’esprit du jeune dresseur et malgré ses efforts pour la repousser, elle s’insinua dans sa tête comme un serpent.
- Attendez, s’exclama Neil.
- Oui ?
- Pardonnez-moi mais je crois que ma mémoire a encore du mal. On est en quelle année ?
Neil se senti stupide à poser cette question mais la réponse qu’il attendait ne vint pas. A la place, l’infirmière lui dit :
- Nous sommes en 2016 monsieur.
Et elle quitta la pièce, laissant Neil en plein effroi. Il secoua la tête et se pinça à plusieurs reprises mais il ne se réveilla pas. Il était vraiment en 2016 ? Soit plus de 8 siècles avant sa naissance ? ça paraissait improbable mais ça expliquait peut-être pourquoi ils étaient encore en vie. Ils n’auraient eu aucune chance contre Paul. Mais comment cela se faisait qu’ils avaient voyagé dans le temps ? Neil ne savait même pas que c’était possible. Et qui pouvait réaliser un exploit pareil ? Un dieu sans aucun doute. Mais lequel ? Et pour quelle raison ?
Décidément tout cela était bien mystérieux et Neil ne connaissait pas suffisamment la mythologie pour répondre à ses interrogations. Il décida de se reposer. Quand il se réveillera, il ira rendre visite à Louise en espérant pour qu’elle se réveille rapidement et pour pouvoir mettre en lumière tous ces évènements.
Red était de nouveau en route vers l’endroit où les deux blessés étaient arrivés il y a quatre jours. Après les avoir menés au centre Pokémon, il n’avait cessé de faire des allers-retours entre le centre et le lieu de l’apparition. Le grand dresseur avait toujours été d’une curiosité maladive et assister à un tel spectacle avait enflammé son curseur de curiosité dans le rouge instantanément.
Mais les deux jeunes étaient dans un état assez grave et ils n’avaient toujours pas repris conscience. Et jusqu’ici, ses recherches avaient été infructueuses. Parfois il regrettait de ne pas être son ami Blue. Lui aurait su quoi faire et quoi chercher.
Il soupira. Le mieux c’était d’attendre mais il se savait incapable de rester deux minutes au même endroit. C’est pour cela qu’il avait fait tout ce qu’il avait fait.
Il approchait de la petite clairière quand il entendit du remue-ménage dans les environs. Plus par prudence qu’autre chose, son premier réflexe fut de se cacher et d’avancer discrètement. Bien lui en pris car ce n’étaient pas de simples villageois ou dresseurs qui se baladaient là.
Ça ressemblait à première vue à de simples chercheurs mais un détail intrigua Red et fit remonter en lui de mauvais souvenirs : toutes ces personnes portaient un uniforme particulier. Ces uniformes faisaient penser à des tenues de cosmonautes mais moulantes et de couleur noire. Sur leur torse, un grand « G » doré était brodé.
Ils portaient tous une à deux Pokéballs à leur ceinture et ils faisaient des espèces de relevés étranges. Red ne reconnut d’ailleurs pas un seul de ses appareils et ce qu’ils affichaient n’avait pas plus de sens.
Soudain, l’un d’entre eux s’écria d’un ton excité :
- Oui j’ai trouvé. Commandant j’ai trouvé !
Le personnage qui rejoignit le chercheur joyeux était un homme d’environ trente-sept ans aux cheveux bleus.
- Qu’as-tu trouvé ? Demanda-t-il d’une voix autoritaire.
L’homme se ratatina un peu mais répondit avec enthousiasme.
- J’ai enfin identifié la nature de cette énergie résiduelle qui se trouve à cet endroit. C’est une énergie temporelle monsieur.
Le commandant sourit en entendant le mot « temporelle ».
- Alors ça signifie qu’il est dans le coin. Il ne sera pas aisé de le capturer mais on devrait pouvoir suivre la piste de l’énergie…
- Je crains que ce soit impossible commandant, intervint un autre chercheur.
Le sourire de l’homme aux cheveux bleus se figea.
- Et pourquoi ça ?
- L’énergie résiduelle est bien présente mais en très faible quantité. Ça n’a rien à voir avec ce qu’il s’est passé il y a 9 ans monsieur. A mon avis, il a dû arriver ici assez affaibli et toute trace de son énergie est ici.
- Tu veux dire qu’il est à bout de force et qu’il ne peut pas s’enfuir ?
- Entre autres mais il doit se trouver dans un tel état d’épuisement que s’il n’utilise pas ses pouvoirs, il nous sera impossible de le localiser.
L’homme serra les poings mais le chercheur n’en avait pas terminé.
- Il y a aussi une chose à savoir commandant. Nous avons trouvé du sang sur place et au vu de la quantité d’énergie présente, je peux vous affirmer une chose : Quand il est arrivé, il était dans un état critique. A un tel point qu’il n’aurait pas pu se déplacer tout seul.
- Ça veut dire qu’on l’a aidé et qu’il n’est pas loin, marmonna l’homme aux cheveux bleus. Prévenez la base et les autres commandants. Il faut que des patrouilles soient présentes partout dans la région et je veux qu’elles soient à l’affut du moindre éclat d’énergie quel qu’il soit. Remballez tout, nous partons. Je vais prévenir le chef moi-même.
Il se saisit d’une de ses Pokéballs et libéra un Yanmega. Le Pokémon insecte se saisit des épaules de son dresseur et s’envola, laissant les chercheurs seuls. Red ne perdit pas un instant. Il préféra se retirer le silencieusement possible. Une fois hors de portée, le grand dresseur de kanto alluma sa Pokémontre et appela son plus vieil ami et rival. Un hologramme représentant un homme d’un début de trentaine d’années aux cheveux châtain clair, aux yeux noisette et portant une blouse de scientifique.
- Tu veux quoi Red ? commenta Blue en guise de bonjour.
- Moi aussi je suis ravi de te voir Blue, marmonna le dresseur.
- Bon tu veux quoi ? répéta Blue. Tu n’appelles jamais sauf quand tu as besoin d’aide. Tu es où d’ailleurs ?
- Je suis à Frimapic, répondit Red. Et j’aimerais que tu fasses une recherche pour moi.
L’hologramme souleva un sourcil étonné.
- Quel genre de recherche ? ça ne te ressemble pas.
- Disons que j’ai été témoin d’évènements particuliers. J’aimerais que tu fasses des recherches sur les êtres capables de voyager dans le temps ainsi qu’une certaine organisation portant un G comme logo.
- Un G ? Des êtres capables de voyager dans le temps ? On peut savoir précisément quels évènements tu as été témoin ?
- Je n’en suis pas sûr mais j’ai vraiment besoin de ces informations.
- Bon, je peux certainement t’aider. Je te rappelle quand j’aurais du nouveau.
- Merci Blue.
- De rien. Tu veux que je te rejoigne ou que j’envoie Green ? Ou Gold pour t’aider ?
- Non c’est gentil mais je préfère jouer la discrétion sur ce coup. Je demanderais de l’aide si j’en ai besoin.
- Très bien.
L’hologramme disparut et le dresseur éteignit la montre. Red décida ensuite de retourner au centre Frimapic. Il n’était pas du genre paranoïaque mais il préférait rester sur la prudence. Il ignorait qui était ces gus en uniforme ni ce qu’ils voulaient aux deux personnes qu’il avait trouvé mais ça ne devait pas être pour boire le thé. Il fallait qu’il protège ses « indices ».
Lorsqu’Ico revint à lui, il se situait sur un lit confortable dans une petite chambre douillette et où régnait une douce chaleur. Pendant un court instant, le prêtre apprécia cette sensation de bien-être qu’il n’avait pas connu depuis des siècles. Puis il se souvint de sa mission et se leva aussitôt. Heureusement pour lui, il portait encore ses vêtements et sa Pokéball était sur lui. Il était tellement concentré sur lui-même qu’il sursauta quand une voix féminine résonna dans la pièce.
- Vous avez enfin émergé ? C’est rassurant.
Le faux dresseur se retourna vivement et effraya momentanément une adolescente d’environ 15 ans.
- Oh je suis désolé, bafouilla Ico. je ne voulais pas vous…
- Non, ce n’est rien l’interrompis la jeune fille. C’est de ma faute je n’aurais pas dû vous brusquer ainsi. Vous avez dormi quatre jours après tout.
Hein ? Quatre jours ? Le voyage avait été à ce point violent et épuisant ? Ico ne se souvenait pas de son arrivée. Il avait dû perdre connaissance alors qu’il traversait les âges. Son corps était redevenu faible et ça ne lui plaisait pas.
- Je suppose que vous m’avez sauvé, dit-il d’une voix polie. Je vous remercie d’avoir pris soin de moi.
L’adolescente fut légèrement désarçonnée par son ton aimable et sa façon de parler mais n’en fit aucun commentaire.
- Euh, ne me remerciez pas, répondit-elle d’un air gêné. Il aurait fallu être inhumain pour ne pas venir en aide à quelqu’un inconscient sur la route.
- D’ailleurs, si vous pouviez éclairer ma lanterne, ajouta le faux dresseur. Où sommes-nous et en quelle année sommes-nous ?
- Votre choc a dû être violent, commenta la jeune fille avant de continuer. Nous sommes en 2016 et ici, c’est Floraville à Sinnoh.
Le prêtre réfléchit à toute vitesse. Il se situait dans la bonne région mais il ignorait où pouvait se trouver les personnes qu’il cherchait. Il regretta de ne pouvoir utiliser ses pouvoir ou de ne pas avoir pris un Pokémon capable de voler.
La fille remarque son air pensif et osa lui poser une question.
- Vous collectionnez les badges ?
Ico fut surpris par cette question. Alors à cette époque le système des ligues était présent.
- A vrai dire j’étais en voyage avec des amis mais nous avons de toute évidence été séparés. Je réfléchissais donc à l’endroit où mes amis se trouveraient.
- Oh dans ce cas vous pouvez essayer Unionpolis ou Féli-cité, répondit la jeune fille.
- Pourquoi ça ?
L’adolescente haussa les épaules.
- Ce sont les villes les plus grandes de la région. Vos amis doivent y être parce qu’il y a pas mal d’activités et pas mal de dresseurs s’y retrouvent pour mille et une raisons.
Le raisonnement de cette fille tenait la route. Il décida de suivre son conseil et ne profita pas plus longtemps de l’hospitalité de cette fille bien aimable. Alors qu’il se dirigeait en priorité vers Féli-cité, ico se dit qu’à son époque, les personnes comme elle s’étaient faite bien rare.