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L'empire Mecheva: la fin des gardiens de louglaciale1



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Informations

» Auteur : louglaciale1 - Voir le profil
» Créé le 17/04/2016 à 14:07
» Dernière mise à jour le 17/04/2016 à 14:07

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chapitre 18: Poivressel, une étape nécessaire.
- Hé, regardez, s’exclama Louise d’une voix excitée. Poivressel est en vue !

Le groupe derrière la jeune fille, jusqu’ici épuisé et maugréant, se releva et, avec une vigueur renouvelée, fonça en direction de la seconde ville portuaire d’Hoenn. Amandine, chef autoproclamée du groupe, les avait fait avancer à un rythme impossible. Nick avait dit que le trajet de la route 118 à Poivressel durerait quatre à cinq jours. Grâce à la gardienne, ils avaient fait le trajet en à peine deux jours.

Ils avaient décidé à l’unanimité de se reposer une heure ou deux après cette marche forcée quasi non-stop. Mais Les mots de Louise avaient fait naître des images alléchantes dans l’esprit des dresseurs. Des lits, des bars, des restaurants...

Mais le groupe remarqua que quelque chose clochait quand ils parvinrent à l’entrée de la ville. En effet, la ville de Poivressel était une ville bouillonnante d’activités en tout genre. Rien que les concours, toujours aussi populaires, amenaient pas mal de monde. Là, à part quelques militaires qui patrouillaient et des dresseurs aventureux qui sillonnaient le ciel sur leurs créatures volantes, la ville portuaire était déserte. L’un d’entre eux, un homme d’une quarantaine d’années sur un Dracolosse à l’air féroce, se posa devant les compagnons qui ne comprenaient rien du tout à la situation. Dans son dos, les aventuriers purent distingués d’autres dresseurs s’élancer dans leur direction, rejoignant le soldat déjà présent.

L’homme aux cheveux poivre et sel et aux yeux durs, les jaugea des pieds à la tête tout en pointant un pistolet dans leur direction, avant de le baisser. Il se tourna vers le premier dresseur qui était parvenu à son niveau et lui ordonna :

- Ce sont des civils, emmenez-les aux bateaux d’extraction.

Le, ou plutôt la dresseuse, se mit au garde à vous et clama un « Yes Sir » retentissant avant de prendre l’épaule de Nick, demander au reste du groupe de la suivre et d’entraîner le scientifique qui, pour le coup, ressemblait à une baie Tamato. Il fallait croire que ce bon vieux Nick n’avait pas approché une fille comme ça depuis un bon moment. Ils parcoururent une bonne centaine de mètres avant qu’Amandine ne rattrape la dresseuse. C’était une jeune femme d’une vingtaine d’années aux cheveux noir Corboss et aux yeux rouges légèrement brillants. Le Pokémon qui l’accompagnait était un Dracaufeu qui jetait des regards curieux sur les nouveaux venus.

- Attendez, s’exclama Amandine à bout de souffle avant de s’arrêter, un point de côté lui comprimant la poitrine.

La dresseuse se retourna et vu avec surprise l’état de la gardienne et que le reste du groupe était bien loin derrière.

- Oh désolée, je n’avais pas vu que vous étiez épuisés. Je pense qu’un verre de jus de baie Sitrus vous remettrait… Bon, on va y aller doucement avant de vous emmener à l’embarcadère.

L’élue de l’émotion, pliée en quatre, fut incapable de la remercier ou de la questionner sur ce qu’il se passait. Lorsque le groupe les rejoignit, la jeune dresseuse les emmena dans un bar occupé par quelques dresseurs qui voulaient se reposer un moment. La dresseuse aux cheveux noir et aux yeux rouge commanda du jus de baie sitrus pour tout le groupe et les installa autour d’une table. La boisson ne tarda pas à être servie et les membres du groupe se jetèrent littéralement dessus. Seul Amandine garda la tête froide.

- Peut-on savoir ce qu’il se passe ici ? Demanda la gardienne poliment. On dirait que vous êtes en état de siège.

Le sourire de la dresseuse s’effaça pour laisser place à une expression grave et légèrement effrayée.

- Hoenn est en train de tomber. Mecheva a commencé à l’envahir il y a quelques jours. La population est en train d’être évacuée et nous, les dresseurs, on est là pour s’assurer qu’un maximum de civils soit envoyés à Unys. On sait qu’on a aucune chance contre l’armée impériale, mais on se battra jusqu’au bout. Parmi nous il y a des dresseurs qui n’ont même pas encore obtenu trois badges. Ils n’ont pas d’expérience du combat, ce sont juste des gosses qui ont voulu débuter un voyage initiatique. Mais ils sont déterminés.

- Comment est-ce possible ? Demanda l’élue de Crefollet. Mecheva n’aurait pas pris le risque d’envahir Hoenn avec Dame Lo à nos côtés.

- C’est là le problème, déclara la dresseuse. Dame Lo a disparu. On ignore où elle peut être.

- Et vous êtes ? Demanda Nick lorsque ses joues rouges ne le furent plus.

- Oh mince, s’exclama la dresseuse. J’ai oublié les bonnes manières. Je me nomme Ecarlate. Je suis une descendante de Red, un dresseur légendaire qui avait, à lui seul, détruit une organisation criminelle et il avait vaincu la ligue de sa région.

- Ah oui j’ai entendu parler de lui, déclara Louise. Son partenaire était un Dracaufeu non ?

- Oui, acquiesça Ecarlate. Depuis cette victoire, chaque membre de notre famille, sauf ceux qui ne le désirait pas, choisissait un Dracaufeu comme partenaire. Je ne fais pas exception.

- Donc, que se passe-t-il pour nous ? Demanda Amandine, désirant revenir sur un sujet plus important.

- Je dois vous amener à l’embarcadère pour vous faire prendre un ferry qui vous emmènera à Unys où vous serez en sécurité.

- Ça ne va pas être possible, déclara la gardienne.

- Et pourquoi ça ? Vous ne voulez quand même pas rester ?

- Non, expliqua l’élue de Crefollet. Nous sommes en mission importante et nous ne pouvons pas nous rendre à Unys, pas dans l’immédiat en tout cas.

- Et où devez-vous vous rendre pour votre mission ?

- En territoire ennemi.

Ecarlate sembla réfléchir avant de murmurer :

- Il y a au port, un peu à la sortie de la ville, un bateau privé qui a été abandonné par son propriétaire. De ce qu’on a pu voir, il s’agit un modèle fait pour passer inaperçu aux yeux de la police quand les passagers se font des shoots illégaux. Vous devriez le prendre.

- Un bateau avec des panneaux réfléchissants ? s’écria presque Nick. C’est idéal pour ne pas se faire remarquer. Et je paris qu’il fonctionne à l’énergie solaire avec un système de pilotage automatique et commandes vocales.

- Euh oui mais comment vous le savez ?

- Le proprio est un gars qui a demandé toutes les options, c’est facile à deviner. S’il a pris la plus onéreuse, il ne va pas se fatiguer à conduire son bateau ou à engager des pilotes. C’est moi qui ai inventé toutes ces options, conclu-t-il avant d’éclater de rire.

Cette révélation rassura un peu le groupe. Si Nick connaissait les options du bateau, il savait le piloter. Ils pouvaient donc partir sans risques. Ecarlate leur donna le lieu exact où reposait le véhicule marin et leur souhaita bonne chance. Les aventuriers remercièrent la dresseuse pour sa gentillesse et ses informations et se mirent de nouveau en route. Le jus de baie sitrus avait effacé en grande partie leur fatigue ce qui leur permis d’avancer d’un bon pas.

Le bateau se trouvait à l’embarcadère au bout de la plage qui se trouvait juste avant Poivressel. Ce dernier était énorme et très stylisé pour un objet privé. Le propriétaire d’origine avait dû être richissime. L’intérieur était incroyable, rayonnant de confort et de luxe. Il y avait une cuisine, une calle pour la nourriture et les machines, une salle à manger, un salon avec des jeux vidéo de toute sorte, un mini terrain d’entraînement pour Pokémon, un centre pour les soigner et même une salle de jeux pour Pokémons. Bien entendu, il y avait une dizaine de chambres individuelles et un pont spacieux où on pouvait se prélasser. Une fois sur le pont, Amandine donna ses directives au groupe qui admirait leur moyen de transport.

- Zeymour, vous allez mettre le bateau en marche et le diriger vers les coordonnées que l’on vous a fourni. Ensuite, vous vous installerez dans une des chambres comme les autres et vous avez quartier libre jusqu’à ce soir. Et pensez aux modules de camouflage.

- Comptez sur moi.

Nick parti en direction du poste de commande afin d’entrer les coordonnées ainsi que le mode de voyage. La gardienne de l’émotion laissa le reste du groupe et alla s’installer dans la première chambre qu’elle trouva. Elle s’effondra sur le lit moelleux et poussa un soupir avant de sourire. Elle allait retrouver son époux qu’elle aimait tant. A vrai dire, elle ignorait pourquoi il figurait sur la liste des « héritiers » de Dame Lo mais au moins, elle avait une excuse pour le retrouver après deux longues années. Se rappelant qu’elle-même avait héritée d’un nouveau Pokémon, elle décida de se rendre dans le centre d’entraînement afin de faire connaissance avec son nouveau partenaire. Elle ne savait pas grand-chose sur les Gueriaigle. C’était des Pokémon vivant à Unys et elle était originaire de Hoenn. Mais elle savait que cette espèce de Pokémon était exclusivement mâle et qu’ils étaient des combattants accomplis, qui ne vivaient que pour se battre. Un caractère qui correspondait bien à la gardienne. Mais si ces derniers étaient d’un naturel guerrier, ils devaient être assez difficiles à dresser surtout si on en héritait à l’âge adulte.

Par précaution, elle libéra son frère Grahyena avant de libérer l’oiseau combattant. Elle eut raison de faire appel à son Pokémon car celui-ci lança une attaque Lame d’air dès qu’il fut libéré.

Son Grahyena réagit très vite et protégea sa dresseuse d’une attaque Abri. Amandine ne perdit pas son sang-froid. Au contraire, elle sourit.

- Toi tu me plais, dit-elle en se mettant en position de combat.



Pendant qu’Amandine faisait connaissance avec son nouveau Pokémon, Neil en faisait autant mais dans sa chambre, après avoir libéré Enes et Liam. Heureusement pour lui, Le Spectrali ne se montra pas hostile. C’était un Pokémon magnifique. De taille moyenne pour une évolition, sa fourrure était d’un mauve profond et sa queue ressemblait à une brume violette. Ses yeux étaient semblables à ceux de Mentali, l’évolition de type psy de par leur aspect profond et mystérieux. Il observa même le jeune homme avec attention avant de parler d’une voix douce, fantomatique et aigue, une voix de femme.

- Alors tu es mon nouveau dresseur c’est bien cela ?

- Oui, répondit le jeune homme. Je suis Neil, voilà Enes et Liam mes partenaires. Tu es nouvelle dans la famille. Tu veux que je te donne un nom ?

- Non, répondit la Spectrali. Je ne sais pas si tu me mérite en tant que dresseur. Je ne te ferais rien mais tant que tu ne m’auras pas prouvé que tu es digne que je te prête ma force, tu n’auras aucune prise sur moi. Je ne t’obéirais pas et tu n’auras pas le droit de me donner un nom.

Ces mots fâchèrent Enes profondément.

- On peut savoir qui tu es pour exiger cela ? Neil est un gars en or. Il n’est pas parfait je peux le dire mais il fait de son mieux et respecte ses Pokémons.

La Spectrali fixa le Minidraco de ses yeux si profonds et répondit d’une voix suave, semblable à un murmure.

- S’il est digne de moi je m’en apercevrais bien assez vite et me joindrais à vous avec plaisir. La dresseuse qui m’a capturée n’était pas digne de moi pour la simple et bonne raison qu’elle ne m’accordait aucune importance. Je suis consciente d’être une espèce rare mais la plupart des Evolis évoluent en ayant un lien très fort avec leur dresseur. Pour ma part, je n’ai eu besoin de personne pour évoluer mais si je ne ressens rien envers mon dresseur il me paraît logique que je n’aie aucun droit envers lui.

Neil acquiesça et calma son frère dragon.

- Je comprends ton point de vue et j’espère que dans les jours qui viennent j’arriverais à me montrer digne de toi.
Spectrali secoua les oreilles et sembla sourire.

- Tu marques déjà un bon point vers ce but très cher Neil…



Louise s’était précipité dans la première chambre qu’elle avait trouvée, avait déposé ses affaires et était repartie en direction de la salle de jeu pour Pokémons. Une fois arrivée, elle avait libéré Luffy et Toge qui s’étaient jetés littéralement sur les nombreux jouets.

Elle regarda ensuite les deux Pokéballs qu’elle avait reçu. Elle décida de ne pas libérer George pour le moment. Il n’avait que faire d’une salle de jeux et elle avait toujours en tête l’idée que sa mère avait perdu la vie. Elle ne voulait pas que le vieux Latios ne le lui confirme de vive voix. Elle ne se sentait pas prête à intégrer la mauvaise nouvelle maintenant. Rien que l’idée la terrifiait. Elle se retrouverait seule. Un désir égoïste s’accrochant à son esprit. Quand elle s’en aperçut, elle frissonna et alors qu’elle rangeait la vieille Pokéball dans sa poche, elle se promit de parler au dragon après manger.

La jeune femme s’intéressa alors à la dernière Pokéball qu’elle possédait. Celle qui renfermait un Pyronille enfin, selon ce qu’avait dit la « chef » du groupe. Elle n’arrivait pas à croire que ce soit effectivement un Pyronille dans cette sphère pour la simple raison qu’elle n’aurait pas mérité un Pokémon aussi rare et précieux que la préévolution de Pyrax, le papillon de feu. Elle avait toujours rêvé d’ne posséder un mais maintenant qu’elle essayait de se racheter une conduite, elle se disait qu’elle ne méritait pas tout ce qu’elle avait. En l’espace de quelques jours elle avait pu voyager, attraper un Carapuce et maintenant voilà qu’on lui offrait un Pyronille, Alors qu’elle s’était foutue de la tête de tout le monde ? C’était trop beau pour être vrai.

Plus indécise que le jour où elle dû choisir son premier Pokémon, elle lança la sphère qui fit apparaître un Pyronille anormalement petit. Il devait mesurer une quarantaine de centimètres, une taille ridicule quand on connaissait les un mètre dix du Pokémon. Louise devina que ce Pokémon devait être très jeune. En faisant attention à ne pas effrayer la chenille de feu, la jeune femme s’assit et s’approcha de lui tout doucement.

Le Pyronille observa Louise d’un regard curieux mais en aucun cas apeuré ou hostile. Il ne broncha pas quand l’humaine s’approcha de lui ni quand elle approcha la main de sa tête. Le Pokémon attendait le bon moment pour charger mais fut totalement pris au dépourvu quand ladite main se posa sur les fils de soie de sa tête et commença à caresser avec délicatesse. Ce contact était tellement agréable qu’il renonça à attaquer l’humaine qui à présent lui parlait d’une voix douce.

- Bonjour toi, on dirait que tu aimes les caresses. Si tu veux je t’en ferais plein, autant que tu voudras.

Le Pokémon fut ravi d’entendre ces mots. Finalement, il aimait bien cette humaine qui se comportait un peu comme une mère… une mère… Il n’avait jamais connu sa mère. Quand il avait ouvert les yeux pour la toute première fois, il était dans une salle froide et il était seul. Un humaine était venue et l’avait enfermé dans une sphère rouge. C’était la première fois qu’il en sortait. Peut-être que l’humaine qu’il avait devant les yeux… c’était elle sa mère ?

Louise regardait le Pokémon sans connaitre le déferlement de pensées du petit insecte mais elle donna la clé de la confiance que le Pyronille allait lui donner et ce, à jamais.

- Bon, puisque tu fais partie de la famille, il va te falloir un nom. Personnellement j’ai super envie de t’appeler Hélios, comme le soleil.

A sa grande surprise, le Pokémon poussa une sorte de sifflement joyeux et alla se pelotonner contre ses jambes. La jeune femme sourit en continuant ses caresses.

- Bienvenue dans la famille Hélios.


Adrien tentait lui aussi de nouer un lien avec son nouveau partenaire mais jusque-là ce n’était pas un réel succès et ce, malgré l’aide de son Pandespiègle. Non pas que le Pokémon soit hostile ou que le dresseur rencontre un souci que les dresseurs vus précédemment ont eu. Il est dit que les Solochis et leur famille d’évolution sont les Pokémons les plus agressifs et les plus longs à évoluer. Une des difficultés majeures dans ce processus d’évolution était qu’ils ne voyaient absolument rien. Ils étaient forcés de foncer et de faire confiance à leurs oreilles pour se repérer. Et en l’occurrence, le problème qu’Adrien et Pandespiègle devaient régler était que le Solochi n’avait fait que foncer dans les murs depuis qu’il l’avait sorti de sa Pokéball. La seule et unique raison pour laquelle ce Pokémon ne s’était pas encore assommé lui-même était Pandespiègle qui parvenait à le stopper.

Quand le petit dragon aveugle rencontra enfin le corps de son dresseur, Adrien en profita. Il se saisit du Pokémon qui poussa un gémissement paniqué. Le pauvre n’avait aucune idée de ce qui l’avait attrapé et tentait de se libérer par tous les moyens. Mais le dresseur était un soldat, il avait été entraîné à se battre contre des Machopeurs à de nombreuses reprises. Il maintint le Solochi contre lui et commença à murmurer des propos rassurants pour le calmer. Il fallut plusieurs minutes mais le Solochi était enfin calme et écoutait attentivement les directives de son dresseur.


Quand l’heure du repas sonna, tous les dresseurs se rendirent dans la salle à manger. Louise était accompagnée de ses Pokémons qui ne voulaient pas quitter leur maman. La table était déjà remplie de mets tous plus appétissants les uns que les autres. Les membres du groupe s’installèrent et mangèrent jusqu’à s’en faire remplir la panse. Ce ne fut que longtemps après qu’ils se séparèrent pour rejoindre leurs chambres et se reposer. Sauf Louise, qui, fidèle à sa promesse, prit la ball de George et, en compagnie de Luffy qui semblait toujours infatigable, se rendit sur le pont du bateau qui filait sur l’eau aussi silencieusement qu’un Seviper traquant un Rattata. En regardant à nouveau la vieille sphère, la jeune femme hésita à nouveau. Elle était sûre de passer un savon pour son comportement ça elle en était sûre. Mais il fallait qu’elle le fasse.

Elle regarda la ciel, prit une grande inspiration et lança la Pokéball du vieux Latios.



Image de Spectrali