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Au-delà du combat. de Mister Mat



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Informations

» Auteur : Mister Mat - Voir le profil
» Créé le 18/03/2016 à 09:55
» Dernière mise à jour le 20/03/2016 à 00:12

» Mots-clés :   Action   Humour   Kanto   Présence d'armes   Présence de personnages du jeu vidéo

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Chapitre 3 - Un dur labeur.
Encore une dure journée de travail qui s'achève pour moi, je ne sais vraiment pas si mon corps et mon esprit supporteront ce stress permanent. Arrivée chaque jour pour 8h, je sors d'ici à 19h, et encore lors des bons jours. Déjà 1 mois que je suis ici et 1 mois de calvaire quotidien, c'est sûr qu'au début j'étais heureuse d'avoir trouvé un emploi pour devenir hôtesse d'accueil dans cette tour de combat renommée "Yggdrasil" ou juste "l'arbre" par certains. N'ayant eu aucun moyen de réaliser des études convenables, ne possédant ni les revenus ni le soutien nécessaire, j'ai dû enchaîner petits boulots sur petits boulots, sans qualifications ni expériences dans cette société on n'est tout simplement rien, et on n'obtient rien, une lutte des classes sans en être une, car on connaît déjà les vainqueurs.

Dès que j'ai vue, il y a un mois de cela, l'annonce pour devenir hôtesse je me suis précipitée dessus sans même prendre connaissance du job, la paye est pourtant plus que minable mais il devenait urgent de me trouver une source de revenu, même si ce n'est que pendant temporaire.

Nous sommes plusieurs centaines de "petites mains" dans cette structure, plusieurs centaines comme moi avec une histoire plus triste les unes que les autres, qui se sont retrouvées ici par détresse financière. Notre composante est elle même formée de plusieurs rôles, il y a celles s'occupant des inscriptions comme moi, celles de l'entretien, d'autres pour la distribution de flyers/plaquettes/vente d'objets dérivés de l'événement, les vendeuses de nourritures, celles qui s'occupent des magasins, les dames-pipis et j'en passe. La base même de cette tour est aussi grande qu'un centre commercial que l'on peut retrouver dans toute grande ville, on peut vraiment trouver de tout, même une piscine, intérieure comme extérieure.

13h23, je sens une main familière se poser sur mon épaule, ma collègue et amie d'infortune me signale que je peux prendre ma pause et qu'elle prend le relais, arborant un sourire compatissant, sûrement à la vision de mes cernes qui se sont creusées sur mon visage. Elle vint prendre ma place, mon corps encore engourdit d'être resté aussi longtemps sur cette chaise parvient à m'emmener à la salle de repos où je m'affaisse sur l'une des chaises de bar, j'aime bien cette salle, sa forme et son design sont proches d'une pokéball, tout et blanc et rouge, plusieurs posters faisant la promotion de la compétition sont collés ici et là, mais je m'en contrefous actuellement. Mon café désormais en main, celle-ci rougit faiblement au contact de la chaleur, mon corps fusionne presque avec ma chaise, j'entre en parfaite harmonie, une symbiose remarquable chaise-femme-café, je pourrais presque faire partie intégrante du décor.

Mon regard est plongé sur la vue, faisant face aux montagnes que l'on aperçoit au loin, mes paupières peinant à rester ouvertes. Un bruit me tire soudainement de mes rêveries, l'un de mes supérieurs rentre subitement pour se prendre un café à la machine, mon bonjour sort machinalement à sa vue, de même pour lui.

-D'ailleurs c'est aujourd'hui votre après-midi de libre il me semble, vous l'aviez posée. J'ai du boulot, bonne journée Planchue... Euh Flanchue.

Se rendant compte de son écart de langage il sort précipitamment de la pièce. Et oui c'est mon petit surnom au travail, mon signe distinctif "Planchue", de base mon nom de famille c'est "Flanchue" mais comme j'ai une petite poitrine, que je suis donc plutôt plate, une "planche à pain" pour le dire vulgairement, on m'a vite trouvé en secret le surnom de "Planchue". Ce n'est pas le surnom le plus gênant, c'est un peu mignon, et j'assume ma petite poitrine, ça m'évite le mal de dos de certaines qui se coltinent des mamelles d'Ecremeuh. Mais bref je m'égare... Mon aprem' de repos ! J'avais complètement oublié ! Je dois passer faire des courses, payer les factures qui arrivent à leur terme au niveau du dépassement de paiement... Et de la nourriture pokémon, en parlant de ça... J'empoigne la petite bille d'acier ( NDLA : nous parlons d'ici d'une pokéball en mode "rangement" comme on peut le voir dans la série, qui se rétracte en appuyant sur le bouton au milieu) et fais sortir le Rozbouton en face de moi sur la plaque de bar.

Tout content d'être enfin à l'air libre elle se met à sautiller gaiement, je lui lance un sourire chaleureux à sa vue, cette petite est mon grain de bonne humeur, elle sait me remettre d'aplomb après une journée épuisante. Le soleil tape fort aujourd'hui et éclaire exactement tout le bar faisant face aux fenêtres, Rozbouton se délecte des rayons, ouvrant sa tige sur sa tête, la faisant de temps à autre claquer.
Elle est vraiment toute petite, c'est un bébé pokémon que j'ai récupéré en allant au travail récemment, elle était perdue, pleurant de toutes ses forces. Les travaux ont fait se déplacer plusieurs centaines de milliers de pokémons des lieux, beaucoup de pokémons errant ont dû se faire prendre en charge par les associations et organismes de collecte et d’élevage, bien sûr ceux-ci se sont vus gratifier par de très intéressantes subventions pour leur participation. Je n'ai pas eu la force de la livrer et la laisser moisir dans une cage le restant de sa vie, car c'est une réalité, pour la plupart c'est ainsi qu'ils atterrissent s'ils ne trouvent pas de foyer ou même de dresseur.

C'est ainsi que sans le vouloir je suis devenue une dresseuse, une apprentie dresseuse et je ne sais même pas si ce terme me convient le mieux. Je n'ai JAMAIS eu de pokémon, je n'ai reçu aucun cours, aucune instruction vis-à-vis de cela, je suis née dans une famille où il n'y a jamais eu de dresseurs, que des emplois sans rapport avec les pokémons, personne ne s'y est intéressé. Bien sûr je suis un sorte d'exception, j'ai toujours voulu me diriger dans cette voie, mais sans un soutien nécessaire impossible de concrétiser mes rêves. En bref, je me retrouve avec un Rozbouton, mais je ne sais absolument pas l'élever, je sais tout de même à peu près la nourrir correctement, mais c'est tout... Elle a l'air de me faire confiance, de bien m'aimer, c'est déjà un bon point.

De temps à autre je la vois bondir, rouler, charger. Elle a beaucoup de répondant pour un bébé, ça me tenterai beaucoup de l'entraîner mais je ne sais absolument pas par où commencer ni comment je me débrouillerai dans la tâche, je suis pas bien douée pour m'imposer et donner des ordres.

13h45, il est temps pour moi d'y aller si je veux avoir le temps de tout faire aujourd'hui, le temps de poser ma tenue de travail et me changer dans les vestiaires et me voilà enfin dehors. Pas de nuages ? Parfait, ça me donne encore plus la pêche malgré la fatigue qui se fait un peu ressentir, mes longs cheveux bruns se laisse entraîner par la légère brise, j'entreprends mon cheminement vers le centre de la ville. Les vendeurs de pokémons se sont largement démocratisés depuis ces dernières années, n'importe qui se lance dans la vente de pokémons à la sauvette, par cet engouement général les autorités laissent couler du moment que ça ne devient pas du matraquage.

Mais mon attention se fixe sur un stand plutôt bien conçu dédié à l'entraînement des pokémons, selon plusieurs niveaux d'aptitudes et de compétences. Plutôt intriguée mais incertaine, l'un des vendeurs me prend sous son aile et m'explique le concept de leurs entraînements, expliqués sous plusieurs formes (DVD avec explications d'un professeur agrégé, des livres explicatifs, jeux éducatifs, et autres). Sur ses conseils je me laisse tenter par un livre pour débutant, bien résumé, très accessible pour les novices. Satisfaite de mon achat, la journée défile rondement, enchaînant les différentes courses que je devais faire.

16h45, après être passée chez moi déposer mes courses, je profite encore de cette journée ensoleillée pour me poser au parc dans l'un des espaces vert et laisse mon pokémon à l'air libre, toute folle elle se met à courir à toute vitesse sans aucune cohérence dans l'herbe, d'un côté puis de l'autre je peine à la garder à l’œil, mais elle reste mignonne, son innocence est à croquer.
J'en profite pour m'adosser à un arbre, feuilletant le livre fraîchement acheté, le vendeur ne m'a pas arnaqué, tout est très bien expliqué de A à Z, il y a plusieurs leçons, un lexique riche et complet. Sur le coup, j’exècre ces jeunes qui ont la chance de faire des études, j'aurai adoré me plonger dans les cours, apprendre chaque jour de nouvelles choses sur les pokémons. Mais la partie sur laquelle je tarde le plus est celle concernant les types plante, leur développement, leurs avantages comme leurs faiblesses, je veux tout savoir pour élever au mieux mon pokémon.

Le lendemain, arrivée à mon poste, même si je vois déjà une foule de personnes sur le point de franchir les portes j’aborde tout de même cette journée avec un large sourire, un nouveau sourire, plus celui que l’on se force de tenir pour renvoyer une image positive de l’entreprise, celui du professionnel face à ses clients, celui de la femme qui va s’en sortir et franchir les portes de ses rêves.

-Hey Madame, t’as pas un numéro ?

Il aura duré un petit moment.

_______________
-Mais je te jure ! Les cours c’est vraiment du passé, bon vent ! Thèse, antithèse… Foutaise ouais. Plus jamais ! T’entends, plus jamais, moi vivant JA-MAIS !

J’en rajoute peut-être un peu mais j’ai le don de faire sourire David lorsque j’exagère de cette manière. Nous sommes la veille du départ, lui d’ailleurs ne tiens vraiment plus en place et je dois avouer que j’ai une petite boule d’excitation dans le bas du ventre, à moins que ce soit les restes d’hier, peu importe.
Lui d’ailleurs est à peine rentré chez lui depuis ces quelques jours, on prépare tout ce qu’il faut avant ce petit voyage, avec au fond de moi l’espoir de ne pas revenir avant longtemps. Il reste souvent au téléphone en ce moment, reçoit des encouragements de ses proches depuis qu’il leur a annoncé sa participation au tournoi, c’est dingue comme sa famille est soudée et unie, moi de mon côté j’ai prévenu personne et je ne compte vraiment pas le faire, on viendrait me chercher par la peau du cou pour que je retourne en cours.

-Oui merci à vous, je compte sur vous pour que vous m’encouragiez le moment venu haha ! Clame-t-il tout fier, bombant le torse.

Après avoir fait son vantard il raccroche, un sourire montant jusqu’aux oreilles. Ma seule réaction et de le fixer, mon jugement peut se voir à travers mon regard.

-Et bien qu’est-ce qu’il y a ? Un problème ? Dit-il en me pointant du doigt.

-Aucune expression, aucun intérêt.

Je préfère me reconcentrer sur mon activité, lire le magazine célèbre réalisé par Aurore au titre évocateur : “Daijobu”, je n’ai jamais vu un tel rassemblement de conneries, des trucs de filles, des conseils pour les futurs coordinatrices, et chaque semaine il y a un petit goodies en cadeau, là c’est le post-it à l'effigie d’Aurore, j’éclate de rire en voyant un “Daijobu” écrit en relief sur chaque post-it.

-Je te comprends pas, tu te fous de ce magazine mais t’es abonné quand même.
-Un tel niveau de connerie, c’est de l’art mon cher, de l’ART !

Sa seule réaction est d’hausser les épaules, il est bien loin ce que représente un tel magazine, un chef d’oeuvre dans son domaine, je me délecte de chaque paragaraphe, de chaque photo subjective d’Aurore, j’ai beau dire j’ai jamais trouvé un tel équivalent. Au bout de quelques minutes je ferme subitement le précieux et ordonne à Korillon d’utiliser son extrasenseur, il parvient à briser un mug en un instant.

-Oui je ne t’ai pas dit, mais pendant que tu dormais j’ai formé le petit. Sois fier de ton fils. Regarde junior, ton père est fier de toi !

Le Korillon se fait à chantonner de joie sans trop savoir pourquoi, aussi simplet que son dresseur, ça déteint un tel comportement.

-Ce mec est fou...

David expire lentement après avoir dit ça mais sourit juste ensuite, j'apprécie encore de savoir le faire rire même après une amitié dépassant maintenant la dizaine d’années. Il se met à table face à moi et sort le plan de la ville de Jadielle ainsi que plusieurs flyers.

-Bon la tour se situe en périphérie de la ville, la fin des inscriptions est à exactement 19h tapante, aucune inscription ne pourra être enregistrée ensuite, j’ai réservé les billets en ligne, on sera arrivé pour 13h, nous laissant le temps de réserver un hôtel et de visiter. Toi comme moi connaissons très peu, alors mieux vaut avoir le temps de trouver et se repérer, car la ville est devenue bien grande. Si j’arrive à me qualifier pour la suite, on aura une chambre d'hôtel payée par le tournoi. En attendant allons dormir maintenant, on se lève tôt demain.

Le lendemain, nous voilà à la gare de Soleilville, moi les fesses vissées sur ma grosse valise et David debout à côté, regardant avec insistance la voie où le train doit arriver.

-Tu sais il va pas se barrer si tu te retourne, détends-toi.

-Je sais, je sais. Mais je brûle d’impatience.

Ma seule réponse valable est de rouler les yeux d’exaspération, il est vraiment à fond. Son Pijako se promène dans les environs, son but étant d’énerver les contrôleurs attendant sur le quai.

-Jadielle, la ligue pokémon à côté, autrefois abritant la huitième arène, à la fois départ et fin d’un parcours initiatique. Elle a toujours été une ville de transition. J’espère qu’un jour on se rappellera qu’elle a été une finalité pour les dresseurs.

L’arrivée du TGV vient interrompre David dans son discours (presque) émouvant, à noter qu’il a été mis à disposition exclusivement pour les participants, et cela toute la journée. Seulement nous deux, ainsi qu’une dizaine de jeunes environ, montons à l’intérieur. Très spacieux, épuré, plusieurs viennoiseries, snacks et boissons sont à notre disposition, gratuitement en plus de cela.

-On y est !! Enfin !! Me lance David tout heureux.

Pijako sur son épaule l’accompagne d’un cri plein d’encouragement, il regarde les pokéballs de ses autres pokémons, trois autres au total.
De mon côté je préfère me perdre sur le paysage défilant à toute vitesse sous nos yeux, jusqu'à Jadielle nous avons trois heures de trajet.

David a déjà sorti son mini ordinateur portable pour regarder des vidéos explicatives sur le dressage, après son cours il insère une CT de couleur rouge vermillon dans son PC, je me rapproche un peu de lui pour mieux voir, très friand de ces disques colorés. L'utilisation est très simple, insérer son cd dans un lecteur en utilisant les identifiants fournis dans la jaquette pour pouvoir s'y connecter et ainsi avoir accès à une palette de vidéos d'explications, de gestes, de sons, de mises en situation 3D, schémas... Tout ce qu'il y a à savoir sur une attaque, on peut même choisir exactement comment apprendre l'attaque à un pokémon en particulier. Je comprends pourquoi ces petits disques sont si chers, réaliser un tel travail pour une seule attaque a dû prendre plusieurs mois de conception, de tournage et évidemment de recherche.

-Je ne saisis pas c'est quoi comme attaque ? Lance-flamme ? Fis-je en brisant soudainement le silence.

-Non c'est Danseflamme, pas vraiment puissante mais redoutable pour piéger ou déstabiliser un ennemi.

Je passe le reste du voyage à dormir bercé par les légères secousses du train, David est resté les yeux plongés dans ses révisions, comme si autant de théorique allait remplacer la pratique, mais bon.

-JADIELLE ! Crie David en bondissant le premier du train à peine arrivé en gare.

Les autres jeunes qui étaient avec nous le regarde bizarrement puis continuent leur chemin. Je préfère tirer l’excité par le bout de sa manche en direction d'un tram, je prends même le rôle d'organisateur, le gosse qui me sert d'ami n'est plus doué à rien actuellement.

L'hôtel où nous allons loger quelques jours est horrible et complètement insalubre. Le crépis se décolle de lui-même avec l'humidité, le sol est sale et je ne parle pas des lits qui sentent le renfermé. David propose de déposer les affaires et d'aller s'inscrire directement pour avoir ensuite la journée de libre. Les premières qualifications se déroulant 20h00, ça nous laissera un peu de temps libre avant son premier combat.

David n'avait vraiment pas eu tort au sujet de Jadielle, je n'ai jamais vu une ville aussi moderne, presque tout respire la nouvelle technologie, les rues sont bondées de magasins, de petits stands pour pokémons en plus de cela la ville se veut écologique et le vante à chaque coin de rue, il y a même une retransmission d'un discours d'Erika, la plus grande figure écologique de ces dernières décennies, ils ont vraiment tout prévu, avec sa bénédiction ils sont sûrs de ne pas avoir de représailles. Des Baudrives se baladent à leur guise dans toute la ville, l'un d'entre eux se place juste devant nous et tend, en chantonnant, une plaquette explicative du tournoi, avec des informations inédites.

Attablés désormais à une table dans un petit bar/restaurant typique, David parcourt la plaquette :

"Jadielle et ses représentants ont le plaisir de vous organiser le tournoi le plus incroyable de ces dernières années, le plus sensationnel, venez revivre les sensations de la ligue pokémon à travers cet événement d'ampleur mondiale ! Soyez l’un des nouveaux champions de demain !

[...]

Le tournoi réunissant des milliers de dresseurs va se décomposer tel un trophée, en plusieurs divisions elles-mêmes sous divisées en plusieurs ailes, la répartition se fera au hasard à 19h30. Chaque aile aura un thème de prédilection pour le terrain, terrain pouvant varier au niveau de sa forme, son climat, sa taille et d'autres éléments dont vous aurez le plaisir de découvrir tout au fil du tournoi.

(La présence des gradins et donc du public se fera au bout du troisième tour.)

Notre équipe n'attend plus que vous, futur champion !"


-Toute une organisation. Et tout l'argent qui a dû être déployé. J'admire leur travail.

Un petit hochement de tête comme réponse, j'accorde une plus grande importance au mojito sur la table, et en boit une lampée.

Nous sommes devant l'immense structure en forme d'arbre, cette tour s'élève tellement haut dans le ciel qu'on ne distingue pas le sommet, une foule incroyable de personnes sont aussi présentes, professionnels comme simples dresseurs, touristes et j'en passe, il y a encore plus de Baudrives ici que dans toute la ville. la structure gagne ainsi une allure de forteresse, presque de donjon perdu en pleine mer avec toute la faune autour, plusieurs races de type vol planant simplement tout autour de la structure, d'autres ayant fait leurs nids, est-ce ça l'écologie moderne ? Allier innovation et nature ?

Enfin devant l'accueil, voici enfin la consécration de nos efforts : l'inscription.
Une jeune femme aux cernes apparentes nous salue avec un grand sourire que nous lui rendons, nous sommes les derniers de la journée à se pointer à son poste.

-J'imagine que ces jeunes gens veulent s'inscrire ?

-Juste moi, le petit est juste là m'accompagner.

-Oui, aussi pour profiter des avantages ! Haha !

L'hôtesse nous interrompt dans notre communion de rires pour nous ramener à la réalité.

-Sauf que pour en profiter, ne serait-ce un minimum, il faut s'inscrire à la compétition, je sais que seuls ceux qui dépassent les qualifications préalables peuvent avoir une chambre, aucunement partageable, alors c’est soit on s’inscrit soit les personnes qui ne s’inscrivent pas au tournoi s’en vont, c’est ainsi. Vous pouvez, si vous voulez vous prendre un ticket pour les gradins mais rien de plus, pour ça c’est l’accueil à côté. Me fait-elle en le pointant de son bic.

Intérieurement j’enrage, pas moyen de rentrer, ni l’argent pour louer une chambre pendant plusieurs semaines. Je lui arrache un dossier vierge des mains.

-C’est bon je vais le remplir votre formulaire !

David me regarde avec étonnement à nouveau, ne s’attendant sûrement pas à me voir agir de cette façon. De toute manière cette idée me trottait depuis un moment.

_______________
Bonjour à tous c'est l'auteur, j'espère que le chapitre vous a plu et j'ai une question à vous poser : Vous avez donc découvert le quotidien de cette jeune hôtesse d’accueil, voulez-vous qu'elle revienne par la suite ou non ? En tant que protagoniste principale au côté des deux autres ? Son histoire vous intéresse ? Dites moi ! Evidemment je suis ouvert aux critiques et petits défauts que vous avez pu noter !
J'aime bien faire ce genre de portrait de société, alors attendez-vous à en voir d'autres par la suite !

Au plaisir de vous avoir fait passer un bon moment !