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Pokémon [Recueil de poèmes] de M@xime1086
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Informations
» Auteur : M@xime1086 - Voir le profil» Créé le 27/02/2016 à 14:48
» Dernière mise à jour le 27/02/2016 à 15:01
Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :
Le pyromane à la baguette
[size=5]L[/size][size=5]e pyromane à la baguette [/size]
C'est à Doublonville que tout s'est déroulé
Qu'un incendie y a été déclaré
Ravageant une partie de la cité
Immeubles, résidences et petites maisonnées.
En avion ou en train c'est toute la journée
Qu'au cœur de Johto s'échappait cette fumée.
Même la Tour Cendrée de Rosalia
N'était pas aussi détruite que cela.
La métropole voyait ses habitants partir
Ses commerces fermés sans aucun plaisir.
Les enfants ne chahutaient plus dans les rues
La ville devenait tout à fait nue.
*****
La police ouvrit une enquête
Aux détectives envoya une requête :
Trouver le responsable de tant de malheur.
L'acte était criminel, tous avaient peur
De revivre une nouvelle tragédie.
Les gros nuages qui arrosaient de pluie
Les rues et les trottoirs n'y changeaient rien
Car pour Doublonville : pas de lendemain.
*****
David, un pompier de la ville, découvrit
Qu'à chaque endroit où avait frappé l'incendie
Se trouvait une longue baguette en bois.
Cette découverte le laissait sans voix.
Légèrement tordue, en bon état,
Comme si le coupable était repassé là
Déposer cet indice qui brouillait les pistes.
David recueillit l'avis de la fleuriste,
Lui montrant cette simple branche de bois.
Elle lui répondit que vivait sur le toit
D'un immeuble voisin, un homme âgé
Qui venait souvent lui en acheter
Pour son Pokémon : un très beau Goupelin
Qui pour ses attaques en avait besoin.
*****
David rendit visite immédiatement
Au vieil homme qui semblait des plus charmants ;
Il lui présenta son Goupelin, sa fierté,
Répondant complaisamment aux questions posées.
Pendant l'entretien, Goupelin prit peur
En écoutant ce récit plein d'horreur :
L'incendie, ses flammes ardentes, ce bâton...
Le Pokémon fondit en larmes dans le salon
Embrassa son dresseur, chercha son visage
Et la vérité dans sa bouche fripée.
L'homme voyait son Pokémon peiné
L'incompréhension, la colère dans ses yeux.
Sa bouche tremblait. Il passa aux aveux
Racontant que c'était lui qui avait usé
Du pouvoir de l'attaque Feu Ensorcelé
En volant la baguette de son Goupelin
Et en le lui en rachetant une le lendemain.
C'est ainsi que par le feu il a détruit
Par désespoir les lieux qu'il avait tant chéri.
Il était atteint d'une grave maladie
Il ne voulait pas que ces lieux lui survive.
Mourir avec ses plus chers souvenirs
Était pour lui le seul moyen de tenir.
Il consentit à partir en prison
Mais qui s'occuperait de son compagnon ?
David lui promit de veiller sur lui.
*****
Pendant que celui-ci, à pied, se rendit
Chez l'agent Jenny pour tout lui expliquer,
Un nouvel incendie venait d'éclater.
Angoissé, David se rendit chez le vieillard
Mais tout partait en fumée, il était trop tard.
Les flammes dévoraient de l'homme sa maladie,
Rongeaient de lui le dernier souffle de vie.
David ne tentait rien, il regardait
L'affreux spectacle que Goupelin déplorait.
Il avait cru la promesse de son dresseur :
Supporter jusqu'au bout la douleur.
Il voulait le rejoindre, ne pas l'abandonner
Car il faisait preuve de lâcheté
En regardant sa maison s'incendier.
David le retint dans ses bras et lui promit
Que son dresseur ne tomberait pas dans l'oubli.
*****
« Après tout c'est dans ton cœur
Que survivra ton dresseur. »
*****
C'est à Doublonville que tout s'est déroulé
Qu'un incendie y a été déclaré
Ravageant une partie de la cité
Immeubles, résidences et petites maisonnées.
En avion ou en train c'est toute la journée
Qu'au cœur de Johto s'échappait cette fumée.
Même la Tour Cendrée de Rosalia
N'était pas aussi détruite que cela.
La métropole voyait ses habitants partir
Ses commerces fermés sans aucun plaisir.
Les enfants ne chahutaient plus dans les rues
La ville devenait tout à fait nue.
*****
La police ouvrit une enquête
Aux détectives envoya une requête :
Trouver le responsable de tant de malheur.
L'acte était criminel, tous avaient peur
De revivre une nouvelle tragédie.
Les gros nuages qui arrosaient de pluie
Les rues et les trottoirs n'y changeaient rien
Car pour Doublonville : pas de lendemain.
*****
David, un pompier de la ville, découvrit
Qu'à chaque endroit où avait frappé l'incendie
Se trouvait une longue baguette en bois.
Cette découverte le laissait sans voix.
Légèrement tordue, en bon état,
Comme si le coupable était repassé là
Déposer cet indice qui brouillait les pistes.
David recueillit l'avis de la fleuriste,
Lui montrant cette simple branche de bois.
Elle lui répondit que vivait sur le toit
D'un immeuble voisin, un homme âgé
Qui venait souvent lui en acheter
Pour son Pokémon : un très beau Goupelin
Qui pour ses attaques en avait besoin.
*****
David rendit visite immédiatement
Au vieil homme qui semblait des plus charmants ;
Il lui présenta son Goupelin, sa fierté,
Répondant complaisamment aux questions posées.
Pendant l'entretien, Goupelin prit peur
En écoutant ce récit plein d'horreur :
L'incendie, ses flammes ardentes, ce bâton...
Le Pokémon fondit en larmes dans le salon
Embrassa son dresseur, chercha son visage
Et la vérité dans sa bouche fripée.
L'homme voyait son Pokémon peiné
L'incompréhension, la colère dans ses yeux.
Sa bouche tremblait. Il passa aux aveux
Racontant que c'était lui qui avait usé
Du pouvoir de l'attaque Feu Ensorcelé
En volant la baguette de son Goupelin
Et en le lui en rachetant une le lendemain.
C'est ainsi que par le feu il a détruit
Par désespoir les lieux qu'il avait tant chéri.
Il était atteint d'une grave maladie
Il ne voulait pas que ces lieux lui survive.
Mourir avec ses plus chers souvenirs
Était pour lui le seul moyen de tenir.
Il consentit à partir en prison
Mais qui s'occuperait de son compagnon ?
David lui promit de veiller sur lui.
*****
Pendant que celui-ci, à pied, se rendit
Chez l'agent Jenny pour tout lui expliquer,
Un nouvel incendie venait d'éclater.
Angoissé, David se rendit chez le vieillard
Mais tout partait en fumée, il était trop tard.
Les flammes dévoraient de l'homme sa maladie,
Rongeaient de lui le dernier souffle de vie.
David ne tentait rien, il regardait
L'affreux spectacle que Goupelin déplorait.
Il avait cru la promesse de son dresseur :
Supporter jusqu'au bout la douleur.
Il voulait le rejoindre, ne pas l'abandonner
Car il faisait preuve de lâcheté
En regardant sa maison s'incendier.
David le retint dans ses bras et lui promit
Que son dresseur ne tomberait pas dans l'oubli.
*****
« Après tout c'est dans ton cœur
Que survivra ton dresseur. »
*****