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Le Trône : Rébellion de Tyflexplosion



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Informations

» Auteur : Tyflexplosion - Voir le profil
» Créé le 06/10/2015 à 01:25
» Dernière mise à jour le 06/10/2015 à 20:20

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Chapitre V
« -Ok, bande de bons à rien ! À partir d'aujourd'hui, vous êtes des soldats au service du roi ! Vos vies appartiennent au roi, et vous devez prêter allégeance à celui-ci ! Vous ne serez plus jamais les petits garçons à leur maman ! Vous êtes maintenant de vrais hommes ! Donc je ne veux pas avoir de petits pleurnichards dans mes rangs, est-ce bien clair ?! je ne veux pas non plus de petits malins qui s'engagent pour s'attirer les faveurs des dames de la cour, car ce sont eux les premiers à mourir sur le front ! Ah oui, j'oubliais : Déserter le front est considérer un acte de haute trahison envers le royaume, et le châtiment qu'attendent ceux qui ont déserté dépasse votre imagination. Si je vous le disais, vous seriez traumatisés pendant un bout de temps... Bref, je vais maintenant réciter les règles de notre camp d'entraînement : Règle n°1 ! Ne parler que si on vous donne la parole ! Règle n°2 ! Toujours obéir à l'instructeur, quelque sois son ordre ! Règle n°3 ! Vous aurez droit à vos Pokémon, mais seulement en dehors de l'entraînement ! Règle n°4 !...»

Et cela continua une bonne dizaine de minutes. Damien, Arthur, Jean, Clovis et Perrick. Ils étaient tous là, sauf Ariane et Christal, qui sont parti dans le camp de médecine, vu que le camp d'entraînement n'est réservé qu'aux garçons. Ils étaient aux gardes à vous, avec des armures en fer, tels des chevaliers. Il y avait aussi d'autres garçons, au moins une bonne trentaine, qui étaient âgés entre 16 et 20 ans. Ils étaient tous rangés, formant un très grand carré. Ils avaient interdiction formelle de bouger. Les cinq garçons commençaient à s'impatienter.

« -Son discours va durer combien de temps encore ?! chuchota Damien.

-Patience. Il devrait passer à la suite d'ici quelques secondes. murmura Arthur.

-Pour moi, plus vite ça sera terminer et plus vite je serai soulagé. dit Perrick. »

Perrick plaça sa phrase au très mauvais moment, pile au moment où l'instructeur allait passer aux présentations des soldats. L'instructeur l'entendit, et cela ne lui plaît guère, qui allait voir le jeune garçon.

« -Comment oses-tu enfreindre la règle n°4 ?! Celle qui dit qu'il ne faut JAMAIS parler en même temps que l'instructeur ?! cria ce dernier.

-Euh... J-je... Je suis désolé monsieur ! s'excusa Perrick

-Hein ?! Et tu oses enfreindre la règle n°6 en plus de ça .! Celle où il faut toujours appeler l'instructeur « Mon commandant » ?! Décline ton identité avant que je m'énerve ! hurla l'instructeur, très remonté.

-Bardi Perrick, 18 ans ! Originaire de la basse-ville d'Ilsegarde !

-Bien ! Pourquoi t'être engagé ?!

-Car... euh... Je voulais servir à quelque chose, je ne pouvais pas rester les bras croisés.

-Mmmh... Très bien. Eh bien tu sais quoi . Tu vas servir à quelque chose, pendant une semaine : Corvée de ménage et de vaisselle et privé de repas le soir !

Perrick n'en rajouta pas plus. Il se contenta de baisser les yeux, et de prendre un air impuissant. Le regard de l'instructeur se tourna ensuite vers Arthur, et interrogea le blondinet :

-Décline ton identité !

-Qui ? Moi ? Euh... Rougemont Arthur, 16 ans ! Originaire de la basse-ville d'Ilsegarde 

-Encore un paysan de la basse-ville... Pourquoi t'être engagé ?

-Tout simplement car... je veux découvrir de nouveaux paysages !

-Découvrir de nouveau paysage hein ? Tu vas en découvrir un, de paysage : Celui d'une terre dévastée qui empile les êtres morts et le sang des victimes collé à tes vêtements. »

Arthur ravala sa salive, et l'instructeur alla demander l'identité d'une autre personne plus loin.. Un court silence envahit le groupe, jusqu'au moment où un rire se fit entendre : Celui d'un jeune garçon qui était à côté des cinq garçons. Il était de petite taille, avait les cheveux tondus à ras, et les yeux dorés. Cela ne fit pas plaisir à Jean, qui décida d'engager la discutions avec le mystérieux garçon :

« -Pourquoi est-ce que tu rigoles ?

-Non rien... C'est juste vos têtes au moment où l'instructeur est passé vous voir... C'était tellement drôle ! riait le garçon.

-Ah ouais ? Et tu veux que je t'en colle une, pour voir si tu vas toujours rire ?!

-Et bien vas-y, je t'attends ! Ce n'est quand même pas des paysans qui vont me faire peur !

-A ta place, j'aurais plutôt de ce qui t'attend. dit Clovis. »

Le garçon tourna donc sa tête vers une autre direction : Celle de l'inspecteur qui le fixait depuis un moment. Ce dernier alla voir le groupe, et interrogea le garçon :

« -Décline ton identité.

-Bozecchi Gaël, 17 ans. Originaire d'un village au nord de Daggeron.

-Donc, pourquoi t'être engagé ?

-Car... je veux avoir une vie de prince à Ilsegarde.

Personne ne pouvait croire au fait qu'il ait osé dire ça devant l'instructeur. Ce dernier sourit, puis colla son front avec celui de Gaël :

-La seule vie que tu auras, c'est celle d'un garçon qui n'a rien d'humain et qui verra tous les jours ses camarades mourir, et revenir auprès de tes membres sans bras ni jambes. Maintenant, toi et tes cinq autres petits camarades, vous êtes de corvée pendant une semaine, et Bardi sera toujours privée de repas le soir. Que je n'envoie plus un d'entre vous ouvrir la bouche, sinon je vous garantis que ça va mal se passer pour vous ! Allez, une dernière personne va s'identifier ! Mmmh... Toi ! Là-bas »

Tous les soldats tournèrent leurs regards vers cette dernière personne, que les cinq garçons reconnurent très rapidement :

« -M-Mais... C'est une blague ? Dit Pierrick, très étonné.

-On peut me dire pourquoi elle est là ? Chuchota Clovis.

-Sacrée Ariane, elle n'arrêtera jamais de nous surprendre... chuchota lui aussi Damien. »

Il s'agissait bien de la grande brune Ariane. Elle avait seulement les cheveux attachés, mais cela suffisait à la confondre avec un garçon. Elle tourna son regard vers l'instructeur, et répondit :

« -Harry Bourbon, 18 ans. Originaire du village à côté d'Ilsegarde.

-Un village voisin ? Il n'y en un qu'un seul, et j'en suis originaire, et je n'ai jamais entendu parler d'un Bourbon...

Les cinq garçons commencèrent à avoir la pression. Mais Ariane avait toujours ce regard vide, qui lui donnait un air serein.

-Bon, ce n'est pas important... Pourquoi t'être...

-Tout simplement parce que cela fait bien longtemps que je suis mort à l'intérieur de moi. Je ne suis pas vivante. J'ai tellement vu d'horreur dans ma vie que je n'ai plus rien d'humain au fond de moi, tout ce qu'il me reste, c'est mon tas de chair qui va servir à tuer des gens. »

L'instructeur n'en rajouta pas plus, sûrement puisque dans toute sa carrière, il ne s'attendait pas à avoir une réponse comme celle-ci. Il ordonna aux jeunes bleus de rejoindre leurs cartiers Damien interrogea ensuite Ariane :

« -Mais... Tu pensais vraiment à ce que tu as dit ?

-Pff... Pas du tout ! Je vous juste qu'il me foute la paix. »

Ces deux-là rejoignirent ensuite les autres...