Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

De feu et de glace [Première version] de Lacrima



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Lacrima - Voir le profil
» Créé le 15/11/2014 à 23:55
» Dernière mise à jour le 01/12/2014 à 22:53

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Un rêve d'enfant
La porte était verrouillée. Pourquoi la porte de son bureau était-elle verrouillée ?
Il ne la fermait jamais à clefs, pourtant.
De l'eau jusqu'à la taille, il cherchait frénétiquement le trousseau dans ses tiroirs déjà noyés.
Des dossiers flottaient ça et là dans la pièce, certains sombraient déjà hors de sa vue.
Il y avait à peine plus d'un mètre de profondeur mais l'eau trop sombre l'empêchait de voir ses pieds.

Les clefs... les clefs...

Des centaines de feuilles manuscrites trempées se déchiraient dès qu'il essayait d'en sauver une des eaux.

Toute une vie de recherches qui se voyaient noyées dans son propre bureau...

De l'eau jusqu'à la poitrine, il abandonna l'idée de trouver les clefs dans l'eau maintenant presque noire et se jeta contre sa porte, tambourinant violemment dans l'espoir qu'on lui ouvre.
L'angoisse de ne pas savoir ce qu'il se trouvait sous la surface se changea en panique lorsqu'il sentit quelque chose lui effleurer la jambe.

Il n'était pas seul dans son bureau.

De l'eau presque jusqu'aux épaules, il parvenait à peine à respirer et se jeta vers sa fenêtre dans l'espoir de briser le verre et vider la pièce, mais il n'avait pas fait trois pas qu'une masse informe se dessina lentement devant lui.

Quelque chose remontait à la surface.

Il tendit une main incertaine vers la chose dure et froide, et l'attira violemment vers le haut dans l'espoir de la prendre par surprise.
C'est alors qu'il se rendit compte de son erreur.

Un cadavre. C'était un cadavre. Un cadavre...

Avec un cri de terreur, il repoussa le visage figé aux yeux vides et globuleux le plus loin possible, mais déjà d'autres remous agitaient l'eau noire et un second crâne émergea.
Les corps sans vie remontaient comme des bouchons à la surface, certains beaucoup trop près de lui à son goût.

Une dernière vague acheva de le submerger et il dut rejoindre son bureau pour à nouveau avoir pieds.

Mais alors que ses doigts effleuraient le meuble immergé, quelque chose saisit sa cheville.
Nul doute, c'étaient des doigts humains.

Et alors que ses poumons réclamaient férocement de l'air, il fut attiré dans les profondeurs de l'eau noire comme le pétrole.




« NON ! »

Se rendant à peine compte du cri qu'il venait de pousser, Max s'assit dans son lit et prit une grande inspiration. En sueur et les bras tremblants, il ferma les yeux et inspira profondément.

Il haïssait vraiment ce cauchemar.

A chaque fois, c'était la même chose : son rêve commençait le plus normalement du monde, puis quelle que soit la situation dans laquelle il se trouvait, il finissait noyé par les cadavres décharnés.

Ses poumons le brûlaient et il comprit qu'il avait encore retenu son souffle beaucoup trop longtemps cette nuit.
L'angoisse qui s'était emparée de lui le secouait encore de toutes parts, et il se leva vivement pour se diriger vers sa salle de bains.

Là, il s'immobilisa devant son miroir et scruta ce visage étranger et pourtant si familier qui le fixait.
Ses cheveux d'une étrange couleur rouge et d'ordinaire parfaitement coiffés avaient été malmenés durant la nuit, et n'étaient maintenant plus que mèches rebelles barrant son visage et soulignant sa mâchoire carrée.
Ses yeux noir charbon qui avaient autrefois fait sa fierté lui donnaient maintenant un air effrayant, cernés de rouge et violet comme ils l'étaient.
Une fossette se dessina sur sa joue lorsqu'il fit la moue, et il recouvrit son visage d'eau glacée d'un geste presque rageur, comme s'il pouvait effacer toute trace d'épuisement.

Des images de son rêve lui revirent alors qu'il avait les yeux fermés, et il se mit à claquer frénétiquement des dents.
Max se jeta sur son placard et l'ouvrit, fouillant à l'intérieur d'une main tremblante jusqu'à en extirper un petit flacon. Sans un regard à l'étiquette collée dessus et couverte d'une écriture bleue à peine lisible, il ouvrit la boîte et fit tomber trois gélules dans sa main, qu'il goba sans plus de cérémonie.

Il prit une longue inspiration et rangea les médicaments avec précautions, prenant le temps de calmer le tremblement frénétique de ses mains avant de se diriger vers sa douche.

L'eau était si chaude qu'elle couvrit son corps de plaques rouges, mais il savoura la sensation de chaleur avec délices et la vapeur emplit bientôt la pièce.
Lorsqu'il fut entièrement calmé et débarrassé de la sueur poisseuse qui collait ses cheveux entre eux, il enroula sa serviette autour de sa taille et entreprit de discipliner ses mèches écarlates en les plaquant avec soins dans sa nuque.
Il ne lui fallut pas plus de quelques minutes pour s'habiller complètement, et, son manteau sous le bras, il se dirigea vers la porte d'entrée de son appartement.

Il avisa une dernière fois l'endroit lumineux et décoré avec soins : plusieurs tableaux ornaient les murs, et quelques vases aux formes rondes très modernes maintenaient des fausses fleurs en place sur les étagères couleur taupe.
Du simple regard, les couleurs et les nombreux tapis qui habitaient les lieux inspiraient le calme et la sérénité.

Mais deux choses absentes dans ces lieux trahissait son habitant : il n'y avait pas le moindre cadre photo, et les seuls miroirs de son appartement se trouvaient au dessus de son lavabo et dans le placard de son entrée.
Max les tenait tous deux en horreur.

Sans prendre la peine de prendre son petit déjeuner, l'estomac encore tout retourné par son cauchemar, il préféra enfiler son long et épais manteau et quitter l'immeuble avec un long soupir.

Le trajet en voiture se passa plutôt bien : la route humide avait été suffisamment traitée pour ne pas présenter de verglas en cette matinée de février, et il put se rendre sans encombres jusqu'au laboratoire où il passerait la journée, comme toujours depuis maintenant deux ans.
Etudiant en sciences de la Terre, il se passionnait pour les volcans depuis son plus jeune âge et avait chois d'en faire son métier. Actuellement, il préparait son doctorat sur la fréquence d'éruption du Mont Chimnée, un volcan actif qui se trouvait à quelques kilomètres de chez lui.
Les recherches n'avançaient pas fort en ce moment ; en effet, il y avait déjà plus de dix ans qu'il n'était pas entré en éruption et il en aurait cruellement besoin pour sa thèse.
Manquant de temps et de financement, il sentait déjà son diplôme de docteur lui filer entre les doigts et la simple pensée d'avoir sacrifié trois années de sa vie à ce volcan qui pourrait ne pas le lui rendre le rendait furieux.

Inutile donc de préciser à quel point Max était une boule de nerf.

Il se gara avec précautions sur le parking privé du bâtiment, et siffla entre ses dents lorsqu'il ouvrit la porte, l'air trop frais mordants sans pitié son visage et ses mains découvertes et lui faisant regrettes amèrement de ne pas être resté au chaud ce matin là.
Le roux jeta un regard en coin à une petite voiture verte qu'il n'avait encore jamais vue, et qui occupait malgré tout une des places privées. Pensant qu'il s'agissait de la nouvelle acquisition d'un de ses collègues, il haussa les épaules et continua sa route en direction du bâtiment.

Il n'eut pas le temps d'atteindre les machines à café qu'il fut interpellé par un de ses collègues.

« - Maximilien ! S'exclama l'homme aux cheveux grisonnants, l'air inquiet.
- Monsieur Barbier ?
- Une jeune femme est arrivée ce matin en prétendant vous connaître. Elle a exigé que je lui ouvre votre bureau de toute urgence quand je lui ai dit que vous n'étiez pas encore arrivé, et...
- Attendez, le coupa-t-il en levant les mains. Calmez-vous. Elle vous a demandé quoi ?
- De lui ouvrir votre bureau. Et elle est vraiment furieuse contre vous !
- Comment ça, « elle est » ? Vous voulez dire que vous ne l'avez pas mise dehors ?
- Je suis désolé, fit-il gêné, mais elle a refusé de quitter les lieux tant qu'elle ne vous aura pas parlé. Alors si vous pouviez y aller maintenant...
- Bien sûr. Je suis désolé du dérangement. »

Il salua son collègue et se dirigea d'un pas pressé vers les escaliers. Il ne savait pas qui était cette personne, mais il n'avait pas l'intention de la laisser pourrir sa matinée.

Cependant, lorsqu'il arriva dans le couloir, la surprise lui coupa la voix.

Devant lui se dressait une jeune femme d'une vingtaine d'années tout au plus. Appuyée contre la porte elle jouait nerveusement avec l'une de ses longues mèches auburn, les autres tombant en cascade sur ses reins. Elle mordait sa lèvre rose légèrement gercée par le froid et ses yeux verts se plantèrent dans ceux de Max aussitôt qu'elle le vit entrer dans le couloir.
Ce ne fut pas de la colère qu'il y vit, mais un étrange mélange d'excitation et de désespoir.

« Vous êtes Maximilien ? »

Max haussa un sourcil, surpris. Il ne voyait vraiment pas ce que cette inconnue pouvait lui vouloir.

« Qu'est-ce que vous faites devant mon bureau ? »

En comprenant qu'elle avait vu juste, la brunette se redressa et croisa les bras.

« J'espère que vous avez une bonne explication. »

La réaction de l'inconnue le laissa béat pendant quelques secondes, et il grimaça.

« - Je vous demande pardon ? C'est à vous de me donner une explication. Ce n'est pas moi qui ait débarqué à l'improviste sur votre lieu de travail et... attendez, ça n'a aucun sens. Qui êtes vous ?
- Vous vous moquez de moi ?! J'ai attendu pendant des mois et vous n'avez même pas daigné me répondre !
- Vous répondre ? Répéta-t-il, abasourdi.
- Parfaitement ! Répondre à mes mail. »

Il fronça les sourcils. Il ne se souvenait pas avoir reçu de mail de la part de... de qui, d'ailleurs ?
Se souvenant soudain de quelque chose, il toussota, gêné.

«  - ...spam.
- Pardon ?
- J'ai... j'ai peut-être oublié de regarder mes spam. »

Ils s'observèrent un moment en silence, a la fois furieux et idiots.
La brune laissa échapper un long soupir et se laissa retomber contre le mur.

« C'est fichu. Je n'ai plus aucune chance. »

Max scruta un moment le visage de la jeune femme, et sa moue abattue eut raison de sa colère. Il fit un pas en avant et déverrouilla la porte de son bureau, avant d'inviter la jeune femme à y entrer.

« - J'ai quelques minutes pour vous. Entrez.
- C'est vrai ?! »

Elle bondit instantanément sur ses jambes et il n'aurait pas été surpris qu'elle lui saute au cou. Elle entra d'un pas léger dans la pièce et s'assit sur le siège qui se trouvait en face du bureau métallique, puis entama son monologue sans lui laisser le temps de s'installer.

« Voilà. Je fais partie d'une expédition scientifique et nous travaillons sur un sujet important depuis plusieurs années. Enfin officiellement, parce que les Hommes en parlent depuis des siècles. Bref ! Nous sommes à deux doigts de faire une découverte qui changera la face de l'humanité, de mettre les pieds dans un endroit magique, mais il s'avère que nous avons un tout petit mini problème. »

La brune marqua une pause dramatique, plantant ses yeux émeraude pétillants dans ceux charbon de Max. Lui essayait toujours de digérer la nouvelle. Pourquoi n'aurait-il pas entendu parler de recherches aussi cruciales ? Il choisit de l'écouter en silence, réservant ses questions pour plus tard.

« Nous n'arrivons pas à atteindre le lieu en question, reprit-elle. Nous avons d'abord demandé un sous marin, mais on nous a dit que c'était beaucoup trop dangereux. »

Bon, deuxième information : le lieu recherché se trouve sous l'eau. Une épave, peut-être ? Qu'est-ce qu'elle pourrait trouver de si incroyable dans un vieux bateau ? On leur avait déjà fait le coup du Titanic, et le Coeur de l'océan était toujours porté disparu.
« - Excusez-moi de vous interrompre, mais je n'ai pas vraiment de sous marin sous la main. Je ne vous serai d'aucune utilité.
- Non ! Sourit-elle. C'est justement là que vous intervenez. Nous avons suffisamment de mécènes prêts à donner très cher pour profiter les premiers de notre découverte. Le sous marin, je l'aurai en claquant des doigts. Mais ce dont j'ai besoin, c'est d'un feu vert.
- Pardon ? Je ne suis pas habilité à...
- Mais vous allez écouter jusqu'au bout, oui ? Fit-elle en tapant sur sa cuisse, agacée. On nous a interdit de plonger ici parce que personne n'y est jamais allé. C'est le flou total, on a aucune idée de ce qui nous attend là bas.
- Et en utilisant plongée ? Tenta-t-il vainement.
- Beaucoup trop profond. Les pokémon n'auraient pas assez d'air pour nous, et on aurait pas l'équipement nécessaire pour faire des prélèvements si besoin, ce genre de choses. Sinon, les sous marins n'existeraient plus.
- Bien entendu.
- Alors je me disais qu'un jeune doctorant comme vous aurait un peu de temps pour moi et mon équipe. Vous savez, faire ce que vous faites toute la journée ; sonder les eaux, étudier les sols... »

Les pièces du puzzle se mirent lentement en place, mais il y avait toujours quelque chose qui ne collait pas dans le discours de la jeune femme.

« - Attendez... si j'ai bien compris, vous voulez que j'étudie l'endroit où vous devez plonger pour établir si oui ou non une expédition en sous marin est sans danger, c'est ça ?
- Rectification ; vous devez établir qu'une expédition en sous marin est sans danger. Et vous serez très bien payé. Croyez-moi, avec ce que les gens sont près à donner pour nous aider...
- Bon, admettons, l'interrompit-il. Je me sens flatté, mais je ne crois pas que vous soyez venue me voir à cause de ma réputation inexistante.
- Je l'admets, nous sommes aller chercher les grands nom d'abord. Mais ils nous ont tous claqué la porte au nez. Vous comprenez maintenant à quel point vous êtes important ? Si vous refusez, c'est l'oeuvre de nos vies à mes collègues et moi, et un rêve fou des Hommes qui s'éteint. »

Il haussa un sourcil et croisa les bras, s'installant plus confortablement dans sa chaise.

« - Je dois l'admettre, vous avez un vrai talent pour le drame. Mais j'ai une toute petite minuscule question. Du genre accessoire, dans cette affaire.
- Posez toujours, sourit-elle.
- C'est quoi, ce lieu en question ?
- L'Atlantide. Pourquoi? »

Max crut qu'il allait s'étouffer en entendant sa réponse.

« Quoi ? Vous êtes sérieuse ? »

Elle ne répondit pas, mais son regard soudain devenu grave et dur le fit pour elle. Il inspira et expira longuement, avant de se lever de sa chaise. Pas étonnant qu'aucun grand nom de la science n'ait voulu les aider.

« Désolé, mais j'ai beaucoup trop de travail pour consacrer la moindre seconde de mon temps à votre quête du Graal. Je suis navré de vous avoir fait perdre votre temps autant que vous m'ayez fait perdre le mien. »

Mais alors qu'il allait la reconduire à la porte, elle se leva à son tour et le fixa droit dans les yeux.

« - Je n'ai pas fini, et je vous conseille vivement de vous asseoir.
- Et moi je vous conseille vivement de ne pas me donner d'ordres, surtout dans mon propre bureau.
- Qu'est-ce qui vous convaincra de me laisser une minute de plus ? Siffla-t-elle, toutes griffes dehors.
- Rien du tout. Sortez. »

Elle rejeta ses cheveux en arrière d'un geste sec et esquissa un petit sourire mauvais. Elle semblait avoir pris dix ans et il ne put s'empêcher de se sentir intimidé par la jeune femme.

« Parfait. Je l'admets, je ne pensais pas que vous alliez accepter du premier coup. Mais je ne vous laisse pas le choix. Et croyez-moi, vous finirez par me supplier de vous prendre avec moi. »

A ces mots, elle extirpa quelques feuilles blanches de sa sacoche et les jeta sur son bureau. Max y jeta un rapide coup d'oeil, et blêmit.

« - Mais qu'est-ce que...
- Les plus grands sont intouchables mais pas vous, Maximilien. Quelques billets et j'ai tout ce qu'il me faut pour vous convaincre de me suivre.
- Quoi ?! Fut la seule chose qu'il parvint à répondre, sous le choc.
- Vous avez parfaitement lu. Je sais que vos recherches à vous aussi sont au point mort. Que vous avez écoulé presque toute votre bourse de doctorant sans obtenir le moindre résultat dans vos recherches. Ce qu'il vous faudrait vraiment, c'est une éruption du Mont Chimnée, n'est-ce pas ? »

Il l'observa intensément, les mains tremblantes. D'un côté, il était furieux contre la jeune femme. De l'autre... elle était peut-être le miracle qui sauverait son doctorat. Il consentit à l'écouter et se rassir au fond de son fauteuil.

«  Si vos prodigieux collègues aux milles récompenses ont refusé de ternir leur nom en nous aidant, ils ne crachent pas eux non plus sur quelques liasses. Si vous avez besoin d'un instrument plus puissant, plus perfectionné, plus cher, vous l'aurez en claquant des doigts. Ces types pourront vous aider. Vous avez déjà entendu parler du professeur Météore ? »

Il se redressa vivement.

« - Comment ? Vous êtes en contact avec lui ?!
- Avec des collègues à lui, oui. Savez vous qu'il a récemment mit au point une machine qui permettrait de contrôler les éruptions des volcans ?
- Oui, pour protéger les populations. Il concourt au prix Nobel pour ça, fit-il, plein d'admiration et d'envie.
- Exactement. Un appareil qui CONTROLE les éruptions volcaniques. Inutile de dire qu'il serait très avantageux pour vous de pouvoir vous en servir, ne serait-ce qu'une petite journée, sur le Mont Chimnée... »

Incroyable. Cette fille savait même sur quoi il travaillait. Depuis combien de temps récupérait-elle des renseignements, comme ça ? Combien de ses collègues avaient été complices ?
Mais finalement, que lui proposait cette fille ?
De l'aventure. Et même si c'était complètement fou, l'idée de peut-être en apprendre plus sur l'Atlandite l'excitait plus qu'il ne voulait l'admettre.
De l'argent. Et visiblement, elle roulait sur l'or en ce moment.
Mais surtout, elle lui permettrait d'achever sa thèse.

Sa décision étant déjà prise, il mima néanmoins la réflexion pendant quelques minutes, avant de sourire.

« Pourquoi ne pas avoir parlé de Météore plus tôt ? Là, nous avons un arrangement. »

La jeune femme se retransforma en l'adorable créature surexcitée qu'elle était plus tôt et manqua de sauter au plafond.

« - C'est vrai ? Super ! Oh là là, les autres ne vont pas me croire...
- Vous avez mon numéro, j'imagine ?
- Bien entendu. Je crois, Maximilien, que c'est le début d'un beau partenariat. Ah et au fait, je suis Sumishi. »

Max déchira les feuilles et les jeta dans sa poubelle personnelle, et ils échangèrent une poignée de main prometteuse.