Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Assassins de Poivressel ! Assassins de la plus belle ! de M@xime1086



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : M@xime1086 - Voir le profil
» Créé le 09/11/2014 à 10:01
» Dernière mise à jour le 09/11/2014 à 10:01

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Le contrat
C'était dans le bureau du premier étage qu'avaient rendez-vous Butch et Cassidy. La secrétaire leur ouvrit la porte d'accès et leur indiqua l'ascenseur. Une fois en haut, ils se dirigèrent tout droit vers la porte blindée du bureau du chef de chantier. Ils tapèrent le code à cinq chiffres et entrèrent.
La pièce était très lumineuse, éclairée par un magnifique lustre aux cents bougies et par la grande baie vitrée qui donnait sur la ville portuaire. Ils jetèrent un coup d'œil tout autour d'eux ; on pouvait voir un grand tableau représentant un Machopeur méditant sous une cascade, accroché à un mur. Le bureau du chef de chantier était large et prenait une grande place dans la pièce. Des contrats, des feuilles où étaient dessinés des croquis d'immeubles ainsi que la ville après sa destruction, traînaient sur ce plan de travail. L'homme les invita à s'asseoir en face de lui pour leur expliquer sa situation. On venait de détruire tout son matériel, toutes ses machines et ses grues, tout était à refaire ! Les habitants avaient perdu la tête !

« Vous voulez qu'on vous protège ? demanda Butch.
- Oui et mon chantier aussi. J'ai entendu parler de vous dans toute la région. Vous êtes les meilleurs gardes du corps. »

En effet, après avoir quittés la Team Rocket, Butch et Cassidy étaient devenus les meilleurs dans leur domaine : la protection des personnes riches.

« Vous voulez qu'on protège votre chantier ? Nous ne sommes pas qualifiés pour ça, rétorqua sèchement Cassidy en croisant les jambes d'un geste gracieux.
- Même avec le double de votre salaire habituel ? »

Comment refuser après une offre pareille ? Les deux coéquipiers se jetèrent un regard mutuel et approuvèrent en hochant la tête.

« J'ai un service supplémentaire à vous demander. Bien sûr vous serez rémunérés.
- Dites.
- Vous devrez empêcher cette jeune fille et ses amis d'interférer dans le contrat que je vais signer cet après-midi avec le maire. »

Il leur montra une photographie d'Harley, de Solidad, de Drew et de Flora pendant le saccage du chantier. Il en était sûr, c'était cette petite peste qui avait entraîné toute la ville derrière elle pour détruire tout son travail. Il l'avait sous-estimée l'autre fois quand elle était venue seule sur le chantier. Il aurait dû l'assommer et l'emprisonner pendant toute la durée des travaux. Cette gamine habillée en Cacturne allait le payer cher ! Les deux agents prirent congés de leur nouveau boss. Le contrat qui devait permettre le début des travaux de destruction de Poivressel devait être signé vers deux heures de l'après-midi. Ils avaient donc toute la matinée pour retrouver cette gamine et l'enfermer quelque part et la surveiller. Ils quittèrent le chantier en prenant une rue au hasard, ne connaissant pas du tout la ville.

Cassidy, depuis qu'elle avait quitté la Team Rocket, s'était embellie ; à croire que travailler chez les méchants nuisait à son joli minois. Elle était blonde platine mais ses cheveux avaient changés de forme : ils n'étaient plus comme des baguettes en l'air. Ils étaient coupés courts, un peu à la garçonne. Elle portait un rouge à lèvre rouge passion qui faisait ressortir ses boucles d'oreilles rectangulaires. Elle portait des lunettes noires, comme un agent secret qui voudrait cacher son identité. Sa tenue était sobre : tailleur et jupe plissée de couleur noire, hauts talons (elle était une des seules personnes à pouvoir courir avec). Elle avait toujours mauvais caractère et était le cerveau de l'équipe. Elle pouvait parfois se montrer monstrueusement diabolique.

Butch marchait à ses côtés, bombant le torse, fier de son allure. Il n'avait pas beaucoup changé par rapport à sa partenaire : toujours la même coupe ringarde avec ses cheveux colorés entre le vert et le bleu. Il portait juste un uniforme de vigile et des lunettes noires qu'il aimait bien mettre sur sa tête, comme un touriste à la plage. Toutefois, il s'énervait très vite quand on touchait à ses sublimes chaussures noires. Il les cirait tous les jours, les nettoyait comme un forcené mais les respectait toujours, tel un père prenant soin de ses enfants. Il aimait bien regarder son reflet à travers la brillance de ses chaussures. Il était devenu avec le temps un peu impulsif et détestait avoir tort.

Donc, les deux collègues marchaient d'un pas assuré à la recherche de cette jeune fille. Mais en regardant de plus près la photographie, Cassidy remarqua qu'Harley n'était pas une fille mais un homme : le chef du chantier était bigleux ou quoi ? C'est vrai qu'on aurait pu confondre mais cet individu n'avait pas la grâce d'une jeune femme. Pour le retrouver plus vite, les deux ex-agents de la Team Rocket décidèrent de se séparer et d'utiliser leurs Pokémon pour le retrouver plus vite. Ainsi Granbull, Malosse, Rattatac, Colossinge et Grahyéna se mirent à la recherche d'Harley en ayant en tête la photographie prise sur le chantier.

Pendant ce temps, les quatre amis coordinateurs étaient chez Harley. Flora restait en extase devant le trophée du Grand-Festival qu'avait gagné le jeune homme. Drew était en train de regarder par la fenêtre car il avait entendu un loup aboyer dehors : c'était un Grahyéna qui poussait des cris et regardait en direction des fenêtres si il ne reconnaissait personne, comme s'il cherchait quelqu'un.

« Que va-t-il se passer à présent ? Le chantier va être suspendu ou vont-ils continuer les travaux ? demanda Solidad à Harley.
- Le chantier a été ravagé, ça m'étonnerait qu'ils recommencent tous les travaux, répondit-il en croisant les bras, perplexe. »

Le journal venait d'arriver. Flora descendit le chercher devant la porte et croisa un vilain Malosse qui la dévisagea. Il parut déçu de ne pas voir la personne qu'il cherchait. Il repartit dans une autre direction.

« Regarde ! s'écria la jeune femme en tendant la journal à Harley. »

Celui-ci lut à haute voix : "Le chantier de Poivressel, ravagé par une force quelconque, va continuer ses travaux et ainsi créer une vaste plate forme maritime ainsi qu'un immense port commercial qui accueillera tous les navires du monde."

« Ce qui m'attriste davantage ce n'est pas qu'ils continuent les travaux mais qu'ils croient que le chantier a été détruit par une "force" mystérieuse, fit remarquer Drew en ricanant de la bêtise des journalistes. »

Donc le chantier allait reprendre ! Les habitants ne seraient sûrement pas de cet avis et reprendraient très vite les armes.

« A table ! appela la mère d'Harley. »

Les quatre coordinateurs descendirent dans la salle à manger pour prendre le petit-déjeuner. La table avait été installée devant la véranda pour que les invités puissent profiter du beau temps et de l'air frais. En effet les portes et les fenêtres étaient grandes ouvertes, apportant une fraîcheur estivale. Le soleil brillait déjà haut dans le ciel.

Au moment de s'asseoir, Angélique, la petite sœur d'Harley, poussa un cri. Elle venait de voir courir en dessous de la table un énorme Rattatac et elle avait horreur des rats. Quand le Pokémon pointa le bout de son museau devant tout le monde, il dévisagea Harley et le reconnut pour être l'homme de la photo. Le coordinateur concerné s'agenouilla pour caresser le rat sous les regards dégoûtés de sa sœur cadette. Mais le Pokémon de Cassidy ne se laissa pas aussi facilement approcher et frappa Harley d'un Coup'Krâne puis s'enfuit par une porte grande ouverte.

« Sale rat ! Attends que je t'attrape ! hurla le Top-Coordinateur en pourchassant le rat qui filait comme un éclair à travers les maisons voisines.
- Sa tête ne lui revenait pas, c'est tout, ricana une nouvelle fois Drew en haussant les épaules. »

Harley revint quelques secondes après, sans avoir pût rattraper le Rattatac qui s'était enfui comme une flèche vers sa dresseuse. On prit place à table et on savoura les délicieuses tartines grillées de la mère d'Harley ainsi que ses fameux biscuits. Flora en goûta un.

« Ils ne sont pas mauvais du tout... dit-elle entre deux morceaux.
- Flora ! s'écria Harley en se levant de table.
- Je blague ! répliqua celle-ci en rigolant et en se resservant quelques biscuits. »

Après ce moment de détente, ils firent une petite balade dans la ville portuaire. La veille, lors de cette marche qui devait être "pacifique", la ville avait été agitée et calme à la fois. Les rues avaient été désertées par les habitants mais les cris de la foule avaient rempli ce silence inhabituel. Aujourd'hui, un touriste qui venait d'arriver n'aurait jamais pu deviner qu'un tel déchaînement de violence avait eu lieu. Tout semblait normal et paisible. La journée allait être belle et ensoleillée. Quand Harley et ses amis passaient devant les maisons, leurs occupants ne se souvenaient pas de ce qui s'était passé hier. La violence avait-elle effacé les mémoires ? Ou voulait-on éviter de faire le fier après avoir détruit ce chantier ?

Cependant, on faisait des clins d'œil à Harley, comme pour le remercier d'avoir guidé cette action, d'avoir été le "meneur". La rue qu'ils venaient d'emprunter venaient de les ramener devant le chantier naval où se construisait actuellement le Marina III mais dont la destruction de la ville menaçait la livraison. Ce chantier naval était très ancien et se transmettait de père en fils depuis des générations. Cela faisait mal au cœur à Harley de le voir détruit, comme le reste de la ville. Ce monument gardait toujours sa large façade aux vingt vitraux où étaient représentés des Pokémon aquatiques tels Kyogre ou Manaphy. Il était soutenu par quatre immenses piliers qui dataient de sa création. Quand on passait sous le porche, l'odeur de la mer et de ses embruns nous fouettait le visage. Cela faisait des années qu'Harley n'y avait pas mis les pieds. On pouvait lire sur le dessus de l'entrée, en lettres d'or : « MUSEE OCEANOGRPAHIQUE DE POIVRESSEL ».
Des affiches étaient placardées sur les murs de l'entrée. Soudain, Flora interpella ses amis : une visite du musée avait lieu avant sa destruction prochaine !

« Il est écrit : "des endroits qui n'avaient jamais été ouverts aux yeux du public sont désormais accessibles aujourd'hui seulement" ! lisait-elle.
- J'ai pas trop la tête à penser à ça... soupira Harley.
- Ça te changera les idées ! »

Deux individus portant des lunettes de soleil noires s'approchèrent d'eux vivement et leur conseillèrent de visiter les pièces du musée ouvertes exceptionnellement ; on pouvait y voir des choses étonnantes ! Flora se laissa charmer par cette idée mais Harley, au contraire, ne voulait pas s'y aventurer, méfiant devant ces individus qu'il ne connaissait pas. On dût le pousser de force à l'intérieur pour qu'il accepte enfin de visiter les lieux. Après tout, qu'est-ce qu'on risquait ?

Les deux individus étaient des guides et présentèrent les lieux d'une manière très professionnelle. Là on pouvait voir le bateau en pleine construction et ses ouvriers ; ici, les plans des différents navires construits depuis la création du site... C'était très enrichissant pour les visiteurs. On avait sans cesse la tête levée vers le ciel pour contempler les nuages car le musée avait un toit ouvert. On poussait des "Ouah" devant les immenses cordages suspendus aux mâts des bateaux. On se rendit dans un long couloir qui débouchait sur deux allées où se trouvaient deux pièces isolées.

« C'est le moment de les séparer, marmonna la jeune guide à son partenaire.
- Je prends le mec Caturne et sa copine, répondit-il en les poussant dans une des deux allées. »

La "copine" d'Harley était Solidad. Le guide ouvrit la porte de la salle qui était devant eux. Ils se retrouvèrent dans une pièce complètement dénudée, sans meubles ni tableaux.

« Faites un bon séjour dans votre prison éphémère ! s'écria le guide en refermant la porte derrière les deux amis. »

Harley et Solidad venait d'être enfermés dans cette pièce vide sans rien comprendre à la situation. Flora et Drew de même. A travers la porte, ils entendirent les deux ex-membres de la Team Rocket ricaner.

« C'était trop facile ! Maintenant ils ne peuvent plus rien faire pour empêcher le contrat d'être signé par le maire et le promoteur.
- Quoi ?! s'écria Harley en bondissant vers la porte. »

Celle-ci était verrouillée et blindée. Autrefois cette pièce devait servir de dépôt très important pour qu'elle soit aussi bien protégée !

« Je comprends mieux à présent... Ils nous ont éloigné du chantier pour que le contrat puisse être signé... conclut Harley, dégoûté.
- Je croyais qu'il avait été déjà signé, répondit simplement Solidad en fixant la porte.
- Moi aussi. Cela veut dire que les travaux étaient illégaux puisque le contrat n'était pas encore signé. Le chantier était clandestin !
- Oui.
- Je ne regrette pas du tout qu'il soit saccagé, c'est mérité.
- Mais si le promoteur réussit à signer son contrat, on ne pourra plus rien faire. Sauf de détruire une nouvelle fois le chantier mais ce serait illégal.
- Voilà pourquoi le promoteur n'a pas averti la police : il était lui aussi en faute parce que son chantier n'était pas autorisé jusqu'à aujourd'hui. Il faut qu'on empêche le contrat d'être signé !
- Comment ? demanda Solidad, le regard posé sur la porte.
- Je ne sais pas... On ne peut prévenir personne ici... Nous sommes coincés... Nous devons sortir de là par nos propres moyens... répondit Harley agité. »

Il tournait en rond dans toute la pièce, cherchant une solution. Il n'y avait plus de bruit devant leur porte, comme si leurs geôliers s'était évaporé. Harley, sur les nerfs, refusait de se laisser abattre. Il avait enfin une chance de faire cesser le chantier en empêchant le contrat d'être signé !

« Quel abruti je suis... On s'est faits avoir comme des bleus... Tout ça c'est la faute de cette pimbêche de Flora. "Oh oui, allons visiter le musée ! On est tous amis pour la vie !!" Si je l'attrape celle-là... Je vais écraser sa petite tête de pioche !
- Calme-toi Harley. Elle ne pouvait pas savoir qu'on allait être fait prisonniers.
- Ne lui trouve pas d'excuse s'il-te-plaît... Il est quelle heure ?! demanda soudainement le coordinateur à son amie. »

Solidad consulta sa montre. Il était treize heures quarante cinq.

« Je suis sûr qu'ils vont le signer à quatorze heures... Je le sens... marmonna Harley, les bras sur les hanches. »

On entendit une voix féminine qui s'éloignait de la porte. C'était Cassidy qui partait chercher des sandwichs pendant que Butch montait la garde.

« Je compte sur toi, Plush ! s'écria-t-elle, au fond de l'allée.
- Mon nom c'est Butch ! Combien de fois vas-tu encore déformer mon nom ! répondit son partenaire en hurlant son mécontentement. »

Il semblait faire les cents pas devant la porte. Il rêvassait. Qu'est-ce qu'elle était belle l'amie de l'homme Cacturne quand même ! En effet, Butch avait eu un coup de foudre pour Solidad. C'était pas comme cette hyène de Cassidy avec son sale caractère. Pareille que Jessie !

« On a une chance, fit remarquer Harley. J'ai une idée pour sortir d'ici.
- Moi aussi, renchérit la jeune Top-Coordinatrice en sortant une Pokéball. Mon Trousselin va ouvrir la porte...
- Ensuite, j'utilise mon atout séduction et nous sortons ! Je t'aime, Solidad.
- Ton atout séduction ? demanda celle-ci, intriguée. »

Harley appela son sixième Pokémon, celui qu'il ne voulait pas montrer aux autres, le gardant en cas de danger. C'était Métamorph. Celui-ci se transforma en une copie parfaite de Solidad, avec le même visage et les mêmes vêtements.

« Parle, je t'en prie, proposa Harley à son amie.
- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? »

En un instant, le Métamorph d'Harley identifia le timbre de voix de la jeune femme et l'imita à la perfection. C'était très troublant. On ne distinguait pas l'originale de la fausse.
Butch tournait toujours en rond devant la porte de la cellule, attendant Cassidy. Soudain, il entendit la douce voix de sa dulcinée l'appeler à travers la porte.

« Poucht ? C'est toi ? dit-elle.
- C'EST BUTCH ! Mais oui, c'est moi... Que puis-je faire pour vous ?... répondit-il tout guimauve qu'il était.
- Fais moi un bisous... »

Le Métamorph n'avait pas fini sa réplique que Solidad venait de gifler Harley : sûrement qu'elle l'embrasserait ! A quoi jouait-il ? Le jeune homme répondit que c'était dans son plan.
Le Trousselin de Solidad ouvrit la porte grâce à une de ses clés passe-partout. La fausse Solidad sortit sa tête par entrebâillement et Butch reçut une paire de claques à la place d'un baiser. Harley ouvrit grand la porte et dévoila les deux Solidad : laquelle était la vraie ? Personne ne le savait.

« Solidad attaque Gifle... euh... Torgnoles ! »

La vraie se reconnut tout de suite et répondit en hurlant qu'elle n'était pas un Pokémon. Le soufflet partit quand même sur les joues de Butch qui s'écroula sur le sol, les yeux en cœur devant deux beautés pareilles.

« Je m'occupe de lui, va au chantier récupérer le contrat ! ordonna Solidad en sortant une Pokéball devant Butch qui se relevait déjà. »

Harley s'en alla en laissant son amie derrière lui. Il prit conscience du retard qu'il avait pris mais au moins il était dehors. Il courut droit vers le chantier sans faire attention aux passants qu'il renversait quand soudain il entendit au loin les cloches sonner simultanément deux heures de l'après-midi. Harley s'arrêta, essoufflé. Peut-être était-il déjà trop tard ? Il reprit sa course de plus belle, passa le barrage dressé par le promoteur, s'introduisit dans le chantier, fila dans le hall de l'immeuble qu'occupait le chef, prit l'ascenseur, s'arrêta à un étage au hasard et prit un couloir sans savoir où il menait. Il se trouva devant une porte ouverte. Il entra, haletant, et reconnut l'homme d'affaire qui venait de refermer un coffre-fort. Le promoteur le regarda différemment : il voyait Harley comme un jeune homme à présent. Il lui fit son plus beau sourire de vainqueur. Harley entendit ces mots qui sonnèrent dans sa tête comme un glas annonçant la fin :

« Je suis désolé jeune homme mais votre ville m'appartient désormais. »