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Assassins de Poivressel ! Assassins de la plus belle ! de M@xime1086



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Informations

» Auteur : M@xime1086 - Voir le profil
» Créé le 05/11/2014 à 15:04
» Dernière mise à jour le 09/11/2014 à 10:02

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La Révolte
Le lendemain, après ce serment qu'Harley ne voulait pas désigner comme"amical" ou "sentimental", les deux coordinateurs se rejoignirent sur la place centrale du marché. Le violent orage avait laissé de l'électricité statique dans l'air ce qui rendait l'atmosphère lourde. La foule était là, abondante, les oreilles attentives. Tous étaient venus écouter le discours d'Harley, très populaire dans la ville portuaire. Il était sur la même estrade installée la veille et où s'était exprimé le gros bonhomme rouge de colère que personne n'avait écouté.

« Chers habitants de Poivressel, je crois parler en votre nom en disant que le projet de destruction de la ville est une erreur que nous devons corriger. Hier, cet homme m'a donné envie de me battre pour notre ville. »

Harley, à l'appui de ses paroles, désigna le bonhomme rouge, assis à ses côtés. Il semblait aussi révolté que la veille mais paraissait plus calme. Il hocha la tête, signe qu'il était d'accord avec ces paroles. Harley proposa aux habitants qui le souhaitaient d'exécuter une marche vers le chantier pour exprimer la désapprobation face au projet de destruction de la ville. Beaucoup applaudirent l'idée mais quelques uns restaient perplexes : cela servirait-il à quelque chose de crier dans la rue pour exprimer son mécontentement ? Harley savait que certains ne demandaient qu'à être convaincus par la proposition ; il ajouta que bien sûr cette marche serait pacifique. Il insista sur le mot "pacifique". Deux ou trois personnes dans l'assemblée faisaient "non" de la tête en entendant ce mot. On devait montrer qu'on ne devait pas se laisser faire et détruire tout ce sale chantier qui polluait l'air de la ville !
Leurs propos furent vite désapprouvés par tous et ces radicaux baissèrent la tête, disant "oui" de la tête mais "non" au fond du cœur. On arriverait à convaincre le reste des habitants de détruire ce chantier !
La marche qu'Harley organisait était prévue pour quinze heures. Elle démarrerait sur la place du marché pour finir devant le chantier. Elle devait passer devant les endroits importants de la ville : le Centre de Concours Pokémon, le chantier naval, le musée océanographique...
Harley finit par disperser la foule qui vaquait à ses occupations. Il était plutôt satisfait de son beau discours écrit la veille au soir.

« Je devrais être orateur ! dit-il à Flora, assise sur une chaise de l'estrade, derrière lui.
- Tu es déjà Top-Coordinateur, c'est pas mal ! répondit-elle.
- Je ne vais pas me contenter de ce seul titre, ce serait trop dommage.
- Tu voudrais être maire de la ville, c'est ça ? demanda une voix, derrière lui. »

Un large sourire se dessina sur les lèvres d'Harley : Solidad était enfin là ! Apparemment, elle était venue accompagnée de nombreux coordinateurs qui avaient appris que le Centre de concours Pokémon allait être détruit. Les retrouvailles entre les deux amis furent émouvantes, ils s'embrassèrent et se prirent l'un l'autre dans les bras. Derrière elle, il reconnut Drew qui lui tendit la main, par respect. Harley répondit ironiquement que ce ne devait pas être sa main que Drew devait toucher le premier mais celle de sa bien-aimé : Flora. Les deux concernés firent la moue à Harley et se fixèrent l'un l'autre en rougissant.

Drew était devenu un beau et séduisant jeune homme. Il avait toujours ses cheveux coiffés avec soin et ses mèches couleur émeraude devant ses yeux, l'air rebelle. Ses yeux s'étaient assombris et son sourire était devenu plus pincé comme son caractère. Il ne portait plus les mêmes vêtements qu'avant : sa petite veste mauve avait laissé place à une chemise plus sombre. Son t-shirt était vert foncé comme ses yeux ; son pantalon couleur chocolat. Top-Coordinateur comme Solidad et Harley, il faisait partie de l'élite très fermée des Top-Coordinateurs. Flora était la seule à n'avoir pas encore remporté le grand-festival, pourtant ce n'était pas faute d'avoir du talent.

Elle aussi, l'ancienne partenaire de Sacha, avait quelque peu changé. Elle portait toujours son bandana vert mais ses mèches brunes sur les côtés s'étaient amincies pour dégager son joli visage et donner de la légèreté à son regard. Elle avait mûri loin de Sacha, gardant toujours son gracieux sourire et son cœur sur la main. Flora portait un short vert pomme assorti à ses sandales émeraudes.

Solidad était la seule à n'avoir pas beaucoup changé depuis leur dernière rencontre. Ses cheveux légèrement rosés et roux étaient toujours aussi bien coiffés, tombant en cascade derrière ses épaules. Ses yeux azurés berçaient son doux regard et on les comparait souvent à ceux d'un Rondoudou. Elle portait sa large chemise beige qui tombait jusqu'à sa taille, soutenue par une belle ceinture rouge enveloppant ses hanches. Son panta-court était très simple, de couleur rouge carmin.

« Alors comme ça ils vont détruire Poivressel ? demanda Drew, défiant du regard les grues.
- Mais on ne va pas les laisser faire ! N'est-ce pas Harley ? répondit Flora en souriant à son ami. »

Harley ne fit pas attention à ce que disait Flora, trop occupé à réfléchir. La remarque de Solidad l'avait interpellé. Toute cette histoire et ces travaux n'étaient possibles qu'avec l'unique accord... du maire ! Ce vieux sénile radin qui vivait dans la précarité après avoir tout perdu au casino de Lavandia avait préféré vendre l'âme de la ville plutôt que de gagner honnêtement sa vie ! Harley serra ses poings, déjà énervé en imaginant le maire se baignant dans un jacuzzi et buvant du champagne alors que des dizaines de familles allaient être expulsées de leurs maison !

« Tu penses au maire, c'est ça ? demanda Solidad avec un sourire narquois.
- Ce vieux fou... Il va goûter aux dards de mon Cacturne-chéri... !
- Tu n'as pas changé : toujours aussi impulsif ! fit remarquer la Top-Coordinatrice. »

Harley était déjà au bout de la rue, les poings sur les hanches, prêt à se battre contre ce vieil escroc. Il bouillonnait de rage. Solidad, prévoyante, se mit à le poursuivre avec ses deux amis en ordonnant aux autres coordinateurs de se tenir devant le Centre de concours Pokémon pour préparer la marche de tout à l'heure.

« Heureusement que la marche devait être pacifique ! ricana Drew en remarquant la colère excessive d'Harley. »

Bien sûr, les quatre coordinateurs se dirigeaient vers le Fan-Club Pokémon tenu par ce vieux fou de Mr.Veutout. Le propriétaire du club avait changé avec les années, le nouveau était maire de la ville depuis quelques années seulement.
Tous encadraient Harley pour l'empêcher de faire un possible débordement.
Le Fan-Club était une petite maison en bois assez fragile qui ressemblait à une cabane forestière. Sa toiture était trouée de parts et d'autres et ses murs complètement délavés par les pluies. Seule la pancarte où figurait le slogan du club demeurait intacte (par chance ?).

« C'est lugubre... On se croirait dans un vieux manoir de Lavanville... fit remarquer Flora, frissonnante devant ce tas de bois moisi et humide.
- C'est là que passe la cotisation des membres du Fan-Club ? Je ne voudrais pas en faire partie... rajouta Drew en détaillant les dégâts subis.
- C'est triste qu'un homme de son âge vive dans un trou à rat...
- Tu le plains en plus ! Cet homme a vendu la ville et ses habitants pour se faire du profit et tu le plains ! Flora, pas de bons sentiments ni de pitié si ce n'est pour la ville ! cria Harley. Hum... Tu n'as décidément pas changé... Toujours là pour plaindre les gens qui ne doivent pas l'être... »

Flora, vexée, détourna son regard du club Pokémon pour chercher quelque chose à regarder. Elle tourna la tête et vit Drew qui lui souriait.

« Ne fais pas attention à ce qu'il dit, lui murmura-t-il à son l'oreille. »

Harley perdait patience et avait envie d'entrer dans ce taudis pour refaire le portrait de ce vieil avare. Drew, ne voyant pas de sonnette, tourna la poignée de la porte dans le vide. Remarquant que la porte ne se laissait pas ouvrir, il la poussa rudement. Elle s'ouvrit légèrement en poussant comme une plainte sinistre. Flora, effrayée, par réflexe, s'était blottie contre la personne la plus proche, à savoir : Drew. Les deux amis, gênés se séparèrent en rougissant quelque peu.

Harley prit les choses en main et appela Cacturne qui se mit à frapper la porte à coup de pied et finit par l'ouvrir dans un déchaînement de rage. Celle-ci s'écrasa piteusement sur le sol, découvrant un intérieur livide. Un homme âgé était évanoui dans une grosse flaque d'eau, ivre mort. Flora, le cœur sur la main, se précipita pour lui apporter de l'aide mais arrivée devant le corps du vieil homme, un effondrement eut lieu et inonda l'unique pièce d'un nuage de fumée. Solidad appela son majestueux Roucarnage qui fit le ménage. On pût voir clair rapidement et la première chose que les yeux fixèrent fut le tas de tuiles qui s'était fracassé car les gouttières n'avaient pas été nettoyées depuis longtemps. L'orage de la veille avait amené beaucoup de pluie qui s'était accumulée et avait ainsi fait pression sur la toiture.

Harley et Solidad se mirent à rire en voyant que Drew enlaçait Flora par terre ; celui-ci en voyant la toiture s'effondrer avait accouru pour sauver la jeune coordinatrice et l'avait prise dans ses bras pour la protéger. Quand les deux concernés s'en rendirent compte, ils prirent les couleurs d'une tomate et se relevèrent sans s'adresser un regard, honteux.

« Le maire est mort ? demanda Flora, le visage bouleversé.
- Si seulement, répondit Harley en croisant les bras. S'il a résisté, mon Cacty l'achèvera. »

Solidad et Flora jetèrent un regard choqué à Harley. Celui-ci n'avait pas l'intention de déblayer les débris pour voir si le maire était encore vivant. Flora s'en chargea et fit appel à Florizarre qui, grâce à ses lianes, dégagea une voie pour que sa dresseuse puisse accéder au corps du maire. Celui-ci venait de pousser un râle de souffrance car il avait reçu sur son crâne chauve une grosse tuile. Quand il vit arriver Flora, il se mit en position de blessé grave et fit carrément l'aumône.

« S'il vous plaît, une petite pièce...
- Je rêve ! Tu vas voir où je vais te la mettre ta pièce... !! hurla Harley, hors de lui, prêt à bondir sur le maire.
- Donnez-moi une petite pièce sinon je me donne la mort avec ce gros bloc de tuile... »

Harley, fou de rage après ce chantage, sortit un morceau de gouttière du tas de débris et le brandit devant le maire.

« Ça ne vous suffit pas d'avoir vendu la ville et d'avoir but tout l'argent du contrat en jouant au casino... !
- Vous... orf... dites n'importe quoi ! »

Harley le tira de sa grosse flaque d'eau par le bras. Il le lâcha presque immédiatement.

« Vous ne vous êtes pas lavé depuis combien de temps ? Ah ! et puis vous sentez l'alcool ! Avec quel argent vous êtes vous permis d'aller boire ? Avec celui de la destruction de la ville ou avec celui des cotisations des membres ? »

Drew tira Harley par la manche et lui demanda d'arrêter de crier sur ce vieux croulant. Cela ne servait à rien.

« Au moins, ça me défoule ! rétorqua le Top-Coordinateur en lâchant le maire qui s'écroula sur le sol, ronflant comme un Ronflex. »

Décidément cette entrevue n'avait servi à rien. Le maire était tellement sonné par l'alcool qu'il ne répondait pas aux questions qu'on lui posait. Déçus, les quatre coordinateurs décidèrent de manger chez Harley pour ensuite rejoindre la manifestation de quinze heures.

La mère d'Harley les accueillit chaleureusement et leur prépara une série de plats divins qu'ils partagèrent avec leurs Pokémon. C'était l'occasion pour Harley de voir les Pokémon de ses rivaux et amis ; il avait déjà vu le magnifique Roucarnage de Solidad mais ce n'était pas son seul Pokémon : elle possédait un Lokhlass qui l'avait amené à Poivressel, un Flagadoss ainsi qu'un Papilusion et un Trousselin.

Flora, elle, avait toujours son fidèle Braségali, un adorable Delcatty, son Givrali et son Florizarre. Goinfrex et Charmillon étaient chez ses parents avec Max, son petit frère. Elle avait prit la décision de confier Carabaffe au Professeur Chen pour qu'il puisse l'aider dans son laboratoire. Elle venait souvent le voir pour prendre de ses nouvelles, heureuse qu'il se plaise parmi les autres Pokémon eau du domaine.
Drew voyageait toujours avec son Roserade, son Libégon, son Absol, son Mascadra et son Papilusion.
Harley, lui, montrait volontiers ses cinq Pokémon fétiches : Cacty, Octy, Branette d'amour, Migalos-chéri, Grodoudou mais refusait que les autres voient son nouveau Pokémon, le réservant à une éventuelle surprise. Le repas fut convivial ; on parlait du Grand-Festival, des combats qu'on allait disputer entre coordinateurs et le sujet qui revenait souvent était la marche de cet après-midi. D'ailleurs les parents d'Harley allaient y participer mais refusaient qu'Angélique y aille comme si une angoisse planait sur ce sujet délicat.

L'heure tant attendue arriva. On se rendit sur le marché en plein air. Il était désert. Cela inquiéta Harley de ne trouver personne au lieu de rendez-vous. Il avait remarqué qu'en se rendant ici ils n'avaient croisé aucun habitant.

« Ils ont peut-être oubliés... ? suggéra naïvement Flora.
- Comment peut-on oublier un rendez-vous pareil ?! s'exclama Harley.
- Tu es sûr d'avoir donné la bonne heure ? demanda Solidad.
- Oui ! répondit brièvement le Top-Coordinateur. »

Cette conversation l'angoissait. Et si personne ne venait ? Si tous avaient renoncé ? Ce matin, certains avaient douté et avaient peut-être communiqué leur crainte et leur perplexité à d'autres. Harley se tourna vers les grues qui s'actionnaient mécaniquement ; il crut qu'elles se moquaient de la ville.

Soudain, au milieu du silence glacial, on entendit un brouhaha venant des rues désertes. Harley crut reconnaître les voix d'un peuple déchaîné qui criait au vol et au meurtre. D'où cela pouvait-il venir ?
Drew distingua la source de ces hurlements excités : cela venait du Fan-Club Pokémon. Les quatre coordinateurs se précipitèrent vers ce bâtiment à moitié effondré qui était aussi la mairie de la ville.
Ils n'en crurent pas leurs yeux. Des centaines de personne criaient à l'unisson : "ASSASSINS DE POIVRESSEL ! ASSASSINS DE LA PLUS BELLE !" devant le club en brandissant des pancartes. Flora écarquilla les yeux, incrédule, pendant que Drew et Solidad demeuraient préoccupés et quelque peu terrifiés par cette foule en délire face à cette miteuse baraque. Harley était impressionné par cette révolte qu'il ne pensait pas si forte ; il en avait les larmes aux yeux et se sentait le maître guidant le peuple contre l'anarchie des riches promoteurs.
Drew, voyant les yeux du Top-Coordinateur briller, lui demanda ce qu'il comptait faire. Harley ne savait que répondre, il n'avait pas pensé créer un si grand bouleversement, une telle révolution.

On entendit à travers les cris monter une voix sourde : celle du maire. Il se tenait sur le toit du Fan-Club et criait aux habitants d'arrêter de vociférer, qu'il avait une migraine.

« Assassin ! répliquèrent les voix, à l'unisson.
- Je voulais juste ne pas être pauvre et pouvoir m'acheter des jetons au casino !
- C'est égoïste ! Pensez aux familles qui vont être chassées de chez elles à cause de vous ! criait des voix de femmes qui secouaient la vieille bâtisse pour la faire tomber. »

Celle-ci s'écroula comme une masse, générant un gros nuage de poussière. Le maire, profitant de l'occasion, fila comme un voleur, les jambes à son cou, vers Lavandia. On ne tenta pas de le poursuivre. Maintenant, il fallait se rendre sur le chantier et tout détruire !

« Pacifique, hein ? fit remarquer Drew à son ami Top-Coordinateur.
- Que ceux qui veulent détruire ces grues me suivent ! s'écria Harley, s'avançant vers la foule. »

Evidemment, personne ne l'entendit et tous le poussèrent pour se diriger vers ces monstres de métal. Le soucis qui inquiétait Solidad était de savoir comment arrêter cette masse mouvante qui détruisait tout sur son passage.

« Peut-on seulement stopper un peuple en colère ? »

Les habitants marchaient à pas cadencés, par un rythme militaire. Les pas résonnaient du même son, touchaient le sol en même temps comme si cette masse humaine n'était composée que d'une seule et unique personne. Le sol tremblait à chaque pas, les Roucools s'envolaient dans leurs nids, effrayés par tout ce raffut et toute cette violence. L'hymne crié à plein poumons : "ASSASSINS DE POIVRESSEL ! ASSASSINS DE LA PLUS BELLE !" sifflait dans l'air comme un ouragan. Harley eut l'impression d'entendre l'orage de la veille et cela lui fit peur. Flora proposa d'arrêter cette manifestation avec l'aide de leurs Pokémon mais malheureusement, la foule était déjà sur le chantier.

Ils saccageaient tout ce qui leur tombait sous la main. Les outils étaient démembrés, les matériaux brisés, les machines abattues... Les Pokémon qui travaillaient sur le chantier, en voyant arriver un nuage de têtes furieuses, avaient fui précipitamment. Le chef du chantier avait lui aussi pris le parti de quitter les lieux et de se réfugier dans un des immeubles qu'il venait de finir de construire. On le localisa et on martela les vitres et les murs de cet immeuble avec des blocs de béton. Mais tous avaient le visage tourné vers le symbole de ce chantier : les grues. celles-ci étaient immobiles, se reposant après une dure journée de travail. Quelques hommes courageux montèrent sur les plateformes de ces grues et à coups de barre de fer, ils détruisirent le tableau de bord de chaque appareil.

Cependant, on voulait les voir brûler, anéanties pour toujours, écrasées sous le poids du peuple. Un jeune homme appela son Aflamanoir et mit le feu à toutes les machines, tous les immeubles et surtout, il s'acharnait sur ces monstrueuses grues qu'il extermina d'un flamboyant Lance-Flammes.

Harley, Solidad, Drew et Flora étaient arrivés trop tard. Le chantier brûlait sous les huées d'une ville contestatrice.