CHAPITRE IV : Évasion et retrouvailles surprises
La situation était étrange, trop étrange. D'un côté les trois Spectrum assoiffés de combat, commençant à s'impatienter, et de l'autre, un Lucario, incarnant la sagesse absolue.
"Ludwig, j'ai la solution ! entendit alors notre héros, ne sachant pas quoi faire. J'ai réunit assez de puissance pour lancer une Aurasphère très puissante. Je devrais réussir à détruire ces murs renforcés."
"- Gaëtan, écarte-toi ! s'écria alors Ludwig. Lucario va lancer une attaque très puissante !"
L'enfant s'écarta du mur, et s'approcha alors de notre héros. Les trois Spectrum se rapprochèrent donc de leurs cibles, et commencèrent à faire du bruit avec leur langue. Ce bruit, si crispant, fit tomber dans les pommes le jeune Gaëtan.
Imperturbable, Lucario commença à tendre ses bras; une sphère se mit alors à grossir entre ses mains.
Quelques secondes plus tard, cette boule recouvrit tout le creux de ses mains, elle était prête à être lancée.
BOUUUUUUUMMMMMMM !!!
Une explosion se fit alors entendre.
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"- C'est quoi c'boucant ?! s'exclama alors Miranda, en train de se rincer les mains dans la cuisine.
- Tu veux que j'aille voir ?? lui répondit son mari, affalé dans le canapé.
- Non espèce d'incapable, je vais y aller moi-même !"
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La femme, qui est apparemment aux commandes de la maison, monte, énervée, les escaliers.
"- Gaëtan réveille-toi, il faut qu'on sorte !!"
L'enfant ouvrit miraculeusement les yeux, qui devinrent quelques secondes de couleur azur. Il se leva alors, mais vit au-delà du trou dans le mur une pluie battante.
"- Mais il pleut, je supporte pas l'eau !
- Rooooooh, Mastouffe je t'appelle !"
Ludwig sortit alors d'une de ses pokéballs un énorme chien, recouvert le longs poils épais.
"- Glisse-toi dans la fourrure de Mastouffe, ses poils sont assez épais !
- Euh... D'accord !"
Sans broncher, Gaëtan s'avança vers le Pokémon, et se glissa sous son cou.
Miranda, toujours agacée, sortit les clés qu'elle avait caché dans les poches de son pantalon, et ouvrit la porte. À sa grande surprise, elle ne vit que ses trois Spectrum en train de regarder un énorme trou, celui fait par Lucario.
"- NOOOOOOOON !!!!! hurla-t-elle. Comment ont-ils réussi ?! Les murs étaient en béton !!! On ne peut même plus compter sur ses propres Pokémons ! Mes Mackogneur vont en prendre pour leur grade !"
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Dehors, il tombait des cordes. Et la nuit était si noire, que même la lumière émise par le phare eu du mal à éclairer la plage et l'océan.
Nos héros se contentèrent des lumières de la ville, et coururent vers l'abri le plus proche, qui était une petite chapelle proche d'un des embarcadère du grand port de la ville.
"- Je suis trempé..., dit alors Ludwig, essoufflé. T'as tenu au sec alors là-dedans ? Ahah !
- Oui, j'ai reçu aucune goutte, merci Mastouffe ! déclara Gaëtan.
- Bon, je suis désolé mais on va devoir rester ici pour la nuit. En espérant que ces deux tarés ne nous retrouvent pas !"
Ludwig ouvrit son sac, en espérant que les choses qui étaient à l'intérieur ne soient pas trempé, et en sortit une petite couverture fine.
"- Bon je suis désolé j'ai que ça... On va se coller à Mastouffe pour qu'il nous tienne chaud.
- Ouaf ! aboya alors le Pokémon."
C'est ainsi qu'ils s'endormirent.
Il est bientôt sept heures, et les rayons du soleil réveillèrent Ludwig. Et à sa plus grande surprise, Gaëtan n'était plus là.
Il regarda partout autour de lui, il l'appelait même, mais rien. Il vit néanmoins sous la patte de Mastouffe un bout de papier, il décida de le lire :
"Ludwig, je t'écris ce mot pour te dire que je m'en vais déjà. J'ai enfin retrouvé ma mère, que je voulais revoir depuis longtemps.
Cette journée avec toi, j'ai l'impression qu'elle a durée une éternité. C'était tellement bien et à la fois tellement horrible. Jamais je n'ai pu vivre ça avec les miens.
Oui, je ne m'appelle pas Gaëtan, mais Zorua. Je suis en réalité un Pokémon, et mes parents sont des Zoroark. Je suis désolé de t'avoir mené en bateau de la sorte, j'espère que tu ne vas pas être énervé, je te connais déjà.
J'espère que nos chemins se recroiseront Ludwig, alors je te dis à bientôt.
PS : Depuis ma naissance je suis allergique à l'eau, c'est pour ça que je ne voulais pas me mouiller, hihi."
Ludwig fut alors profondément choqué. Pourtant, il était persuadé que ce jeune homme le suivait et l'observait depuis des mois. Il se sentit alors minable, et triste à la fois d'avoir perdu son compagnon.
"- Bon, je dois quand même continuer mes recherches, je ne peux pas m'arrêter là dessus. Direction Lavandia !"