Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Les danger de la rareté de Moti-sma



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Moti-sma - Voir le profil
» Créé le 28/10/2014 à 20:34
» Dernière mise à jour le 28/10/2014 à 20:44

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
L'enlèvement
Nina, Goupix et Léo s'arrêtèrent. Devant eux, se dressaient une multitude d'immeubles, de maisons, et bien de choses inconnues.
- Eleville. annonça Léo.
D'un même pas, le petit groupe entra dans l'enceinte de la ville.
- Je n'arrive pas à croire qu'on ne soit jamais venu ici. C'est si près... dit Nina
La jeune fille imaginait les amis qu'elle aurait pu se faire dans une si grande ville. Dans son village, il n'y avait pas d'enfants, mis à part son frère et elle. Elle avait grandi seule avec lui, sans avoir l'occasion d'avoir d'autres amis.
Goupix, effrayé par les bruit et les mouvements incessants d'Eleville, fuit se cacher dans sa poké ball.
A l'autre bout de la ville, on apercevait l'autoroute, géant de macadam gris, couvert de voitures, de camions et de fourgons. Il impressionnait même les habitants de la ville, pourtant habitués à le voir chaque jour. Ainsi, imaginez la réaction de Nina et Léo, qui ne connaissait comme moyen de transport que le VTT de leur voisin, lorsqu'ils se retrouvèrent devant cette immense route.
Nina étouffa un cri. Léo resta bouche bée.
- T'as vu ce machin ! hurla Nina. C'est plus grand que notre village entier !
- C'est... balbutia Léo.
- Incroyable ! compléta Nina.
Hystériques, les deux jeunes se mirent à courir, en riant comme des enfants heureux. Ils parcoururent les rues de la ville, au pas de course, main dans la main. Le rire doux de Nina se mêlant à celui de son frère. La poké ball de Goupix s'agitait à la ceinture de Léo, si bien que, surement trop secoué, le petit Pokémon sortit, et accompagna ses maîtres dans leur joyeuse course.


Mais le petit groupe n'était pas endurant. Vite essoufflés, ils s'arrêtèrent pour respirer. Le dos appuyé contre la devanture d'un magasin, ils soufflaient bruyamment. Alors qu'ils s'apprêtaient à repartir, ils entendirent un gémissement, provenant de la boutique. Nina entra. Un petit homme en costume était assis derrière un bureau. Il geignait. Nina s'approcha.
- He ben, monsieur ! Qu'est-ce qui vous arrive ?
- Je fais faillite... murmura-t-il. Personne n'achète mes bicyclettes, les gens préfèrent ces maudites voitures puantes à mes belles bicyclettes!
Il se tut un instant, et enchaina immédiatement :
- Je vais vous donnez une bicyclette, et vous ferez ma publicité ! Etes-vous d'accord, mademoiselle ?
- Je voudrais bien mais...
Léo entra à ce moment dans la boutique.
- Qu'est-ce que tu fais sœurette ?
- Ah ! D'accord ! Pas de souci mam'zelle, j'ai la bicyclette parfaite pour vous !
C'est ainsi que Nina et Léo reprirent leur route, juchés sur un tandem. Goupix s'était installé sur le porte bagage arrière, sa poké ball se trouvait accroché sur le guidon, dans un des trois emplacemets prévus à cet effet. Les amis circulaient au bord d'une route qui traversait la ville. Des dizaines de voitures les dépassaient. Soudain, une camionnette s'arrêta à la hauteur du tandem. La portière s'ouvrit, et deux mains gantées tentèrent de s'emparer de Goupix. Apeuré, il s'évapora dans sa poké ball, et les mais n'attrapèrent que du vide.
D'un même mouvement, Nina et son frère appuyèrent de toutes leurs forces sur les pédales du tandem. Ils foncèrent aussi vite que leurs permettaient leurs mollets. Bientôt, ils s'engagèrent dans une étroite ruelle. Piégée dans un embouteillage, la camionnette ne put les suivre. Ils continuèrent de rouler, jusqu'à être sûrs et certains d'être totalement en sécurité.
- On va... visiter une autre... ville. décida Léo, essoufflé. On reviendra voir Eleville un autre jour.
- Oui... souffla sa sœur.
Ils remontèrent péniblement sur le tandem, et roulèrent jusqu'à la sortie sud de la ville, vers le petit village de Safir. Un sentier de gravier serpentait entre deux champs. Safir, de loin, ressemblait à Bourg-Joli.


- Boss ? C'est numéro 2.
- Tu l'as ?
- Nous avons échoué, boss. On passe au plan B.
- Ok. Ramène là au QG... et n'échoue pas, cette fois. Sinon... tu sais.
- Bip... bip... bip.



A Safir, il n'y avait presque pas de voitures. Parfois, l'une ou l'autre traversait le village par la petite route centrale, mais il était rare d'en voir plus de dix sur la même journée. La petite troupe s'arrêta à la terrasse d'un café. Ils s'assirent. Après un moment de silence, Nina explosa :
- Mais nom d'Arceus ! C'était quoi cette affaire à Eleville ?
- Chut ! Moins fort Nina... Je ne sais pas. Je ne sais pas du tout, mais maintenant c'est fini, alors reste zen, soeurette.
- Monsieur ? Vous désirez ?
- Deux verres d'eau et un jus de baie oran.
Acquiesçant, la serveuse se dirigea vers la cuisine.
- Cherry, j'ai une course à faire. Tu peux garder le café seule une demi-heure ?
- Oui, patron.

- 3 ? C'est 2. On passe au plan B.
- Ou est le paquet ?
- Parti vers Safir.
- Envoie-moi 4.
- Bip...bip...bip.

Nina et Léo discutaient du village suivant. Il s'appelait Argentia. D'après la carte, il y avait là une mine d'argent, qui jadis rapportait beaucoup. Maintenant, on ne l'exploitait plus, mais on la faisait visiter aux touristes.
- J'vais aux toilettes. dit Nina.
Elle s'éloigna, et entra dans le café vide.


- 4 ? J'ai infiltré le café de Safir. Rejoins-moi derrière.
- Reçu.



Nina tira la chasse et sortit des toilettes. A l'instant où elle passa la porte, quelqu'un lui colla une serviette sur la figure. Elle ne put crier, et s'endormit. Une serveuse la tira vers l'arrière-boutique.
- 4 ? appela-t-elle en chuchotant.
- Passe. répondit une voix.
La serveuse ouvrit une porte, et traina Nina dehors.
- Je reviens, charge la dans le fourgon.
La serveuse attrapa un plateau, et sortit. En marchant, elle posa un morceau de papier sur son plateau.
- Votre commande, monsieur.
Elle déposa le plateau, et les verres de jus d'oranges posés dessus sur la table de Léo.
- Il doit y avoir erreur... cette commande n'est pas à nous.
- Je vais vérifier, monsieur.
- Demandez à la serveuse qui a pris notre commande.
- Mais oui monsieur.
Une fois hors de regard de Léo, la serveuse embarqua dans le fourgon qui l'attendait, et disparut.