Désordre Continental : Alerte à Hoenn de Masteroïde

La pluie tombait de plus en plus, et l'orage ne cessait de gronder toujours plus fort; une tempête s'installa alors.

"- Hum... Excusez-moi, mais c'est normal que nous n'ayons pas de fenêtre dans la chambre ? C'est assez oppressant je trouve..., dit alors Ludwig, assez songeux.
- Euh... Nous l'avons condamné car elle était en très mauvais état, ahah ! lui répondit alors la femme.
- Mais vous savez que ça se répare ?
- Bon, je vais devoir vous laisser, je vous apporte à manger dans quelques minutes, à tout à l'heure !"

La femme sortit alors de la chambre, sans répondre à la question que lui avait posé notre héros.

"- Hé Ludwig, s'exclama alors Gaëtan. La dame a bien dit que la chambre était à son fils ?
- Oui, pourquoi ?
- Bah j'sais pas, ça sent le neuf, euh comme quand j'avais refait ma chambre chez mon euh, chez mon papa !"

En effet, Ludwig toucha les murs, et sentit les quelques meubles présents dans la chambre. Il constata, comme le laissait entendre Gaëtan, que cette chambre était toute neuve, ou venait d'être entièrement réagencée.

"- Oui c'est bizarre, et le fait qu'il n'y ait pas de fenêtre dans la chambre l'est tout autant... Bon, je vais appeler mon boss."

Ludwig retroussa alors la manche droite de sa veste, appuya sur un bouton de sa montre, et approcha sa lèvre de celle-ci.

"RRRRZZRZZZZ.....
- Allo ?
- Oui Blue, c'est Ludwig !
- Ah, Ludwig ! Comment tu vas ?!
- Attend, parle moins fort s'il te plait !
- Qu'est-ce qui se passe ? Tout va bien ?
- Écoute, pour la nuit on s'est fait accueillir par un couple trop gentil, et j'ai un mauvais pressentiment...
- Bah explique-toi !"

Ludwig entendit alors quelqu'un monter les escaliers.

"- Attend, je te laisse, je te rappelle tout à l'heure !
- Mais....
BZZZZT."

Quelqu'un ouvrit alors la porte de la chambre.

"- Et voici votre repas ! Du bon steak de Tauros acheté ce matin, et de la ratatouille aux baies du marché ! s'exclama alors la femme, tendant un plateau-repas à ses deux "invités".
- Merci beaucoup madame ! lui répondit Ludwig, voulant cacher son anxiété.
- Oh, appelle-moi Miranda ! Bon, à demain !
- Et pour la dou..."

CLAC. Miranda sortit alors de la chambre, et ferma la porte à clé. Avant de descendre les escaliers, elle déclara :

"- Ludwig, le réseau n'en fait qu'à sa tête ici, tu ne pourras malheureusement plus te servir de ta montre ! Et oui, la chambre a été refaite, les anciens murs étaient trop... Comment dire... Bon, autant vous le dire de suite, leur sang à recouvert tout le mur !"

Gaëtan poussa alors un cri, puis se mit à pleurer. Ludwig, serra alors l'enfant dans ses bras, et lui dit courageusement :

"- On va s'en sortir. Je ne sais encore par quel moyen, mais t'inquiète pas, j'ai déjà eu affaire à des choses comme ça, ahah !"

Il s'assit alors sur le lit, et ouvrit son sac. Il y sortit une pokéball, et appela son plus fidèle compagnon, Lucario.

"- Oh un Lucario.... C'est mon Pokémon préféré, il est trop beau..., dit Gaëtan en reniflant."

Mais il entendit alors : "Je sais qui tu es, mais je ne vais rien dire pour l'instant. Il faut d'abord que l'on sorte d'ici."
D'un coup, il cessa de pleurer, et se tut. Ses yeux devinrent grands ouverts, il trembla l'espace de quelques secondes. Il comprit que ces mots ont été énoncés par Lucario.

Ludwig n'eut même pas le temps de dire quelque chose, que le Pokémon se mit en boule, et commença à flotter.

"Je vais essayer de trouver une solution pour sortir d'ici. Mais cette pièce est malsaine, je sens d'autres auras..." entendit Ludwig.

"- Gaëtan, fait attention, apparemment, nous ne sommes pas les seuls dans cette pièce ! s'exclama alors notre héros, en regardant autour de lui."

Des soufflements se firent alors entendre, puis des craquements. Apparurent alors trois spectres violets.

"- Ce sont des Spectrum ! s'écria alors Gaëtan.
- Mais... Je ne peux pas faire combattre mes Pokémon ici, il n'y a pas assez d'espace !"

"Ludwig, j'ai la solution !".