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Désordre Continental : Alerte à Hoenn de Masteroïde



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Informations

» Auteur : Masteroïde - Voir le profil
» Créé le 25/10/2014 à 12:08
» Dernière mise à jour le 25/10/2014 à 12:08

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CHAPITRE II : Premiers pas, premières rencontres...
Ludwig et son nouveau compagnon quittèrent donc la plage de Poivressel, très touristique. En effet, ses multiples bains de soleil étaient tous complets, malgré les récentes précipitations ayant eu lieues ces dernières heures. Aussi, de nombreux petits Pokémon tels que des Marill et des Dynavolt se promenaient en galopant le long de la plage.

En remontant, ils virent à plusieurs mètres d'eux une sorte de bar, apparemment très réputé lui aussi; la file d'attente comptant au total une quarantaine de personnes.

"- Wahou, tu as vu tout le monde Ludwig ? s'exclama alors le jeune Gaëtan, en montrant du doigt le petit bar.
- Oui, c'est assez impressionnant ! On ira y faire un tour plus tard si tu veux !
- Non merci, j'aime pas boire...
- Hein ?!"

Ludwig fut très étonné par la déclaration de son "nouvel ami". Mais n'y prêtant pas une attention primaire, il continua son ascension vers la ville.

Après quelques secondes de marche, le béton commença à remplacer le sable.
Nos deux héros levèrent la tête, et contemplèrent la beauté de la ville qu'est Poivressel.
Ils virent sur leur gauche un immense marché où siègent une centaine de stands; là aussi le monde n'y manquait pas. À droite, apparaît le port marchand, qui est sûrement l'un des ports les plus équipés du monde Pokémon.
Mais cet émerveillement ne sera que de courte durée, puisque Ludwig, voulant respecter un minimum sa mission, s'empressa d'aller dans un des centre Pokémon de la ville, afin d'acheter divers outils, et essayer d'en savoir plus sur les causes de ces changements climatiques.

Il entra alors dans le centre le plus proche, se dirigea au comptoir de vente, et salua la vendeuse :
"- Bonjour, ce serait possible d'avoir une dizaine de pokéballs, et une vingtaine de potions ?
- Bien sûr, je vais vous chercher ça, ne bougez pas !"

En attendant le retour de la vendeuse, Ludwig, très sociable, aborda une passante plutôt âgée :
"- Bonjour madame, je pourrais vous poser une question ?
- Avec plaisir mon petit, qu'est-ce qui t'intéresse tant ?
- Et bien, je suis nouveau ici, et j'aimerais savoir pourquoi il y a des changements climatiques si importants en l'espace de très peu de temps ?
- Ah, on dit que Groudon et Kyogre seraient de nouveaux réveillés... J'ai très peur, sachant qu'on a frôlé la catastrophe il y a déjà plusieurs années... Écoute, je ne pourrais t'en dire plus, mais j'ai un fils qui étudie les phénomènes météorologiques de la région, habitant à Lavandia. Tiens, voici son adresse !
- Merci beaucoup madame, c'est très gentil de votre part !"

La vendeuse revient alors, avec les objets demandés par Ludwig :
"- Tenez, ça fera 2.000 poké$ !
- Et voici, merci beaucoup à bientôt !
- À bientôt ! dit Gaëtan à la vendeuse.
- Au revoir les jeunes !"

Nos deux héros sortirent alors du centre Pokémon. Ludwig prit la carte de Hoenn, qu'il avait soigneusement glissé dans sa poche, pour voir l'emplacement de la ville de Lavandia, indiquée par la vieille dame.
Il ne prit pas longtemps à la trouver, puisque Lavandia est la ville la plus proche de Poivressel.

"- Bon Gaëtan, on va essayer d'arriver à Lavandia avant la tombée de la nuit, tu vas tenir le coup ? dit alors Ludwig à l'enfant.
- Oui ça va, mais regarde le ciel, on dirait qu'il va pleuvoir et je ne supporte pas l'eau... enfin, pas la pluie !
- Mais comment as-tu fait alors quand le bateau a chaviré si tu n'aime pas l'eau ?
- Bah comme j'étais dans la soute, l'eau ne m'a pas atteint...
- Okok, hum... On va donc louer une chambre d'hôtel pour la nuit ici, en espérant que la pluie et l'orage fassent pas trop de bruit..."

Ludwig et Gaëtan s'empressèrent de trouver un habitant de la ville pouvant leur indiquer un hôtel, avant que la pluie ne commence à tomber.

"- Bonjour monsieur, connaîtriez-vous un hôtel sympa dans le coin ?
- Oui, tout à fait, mais tout est très cher ici, voir trop... C'est une ville très touristique vous savez !
- Ah... Ça va être compliqué, sachant qu'on est deux...
- Écoutez, ma femme sera sûrement d'accord, je vous propose de passer la nuit à la maison !
- Mais.. Vous ne nous connaissez pas, vous êtes vraiment sûr ?
- Oui, ce sera avec plaisir ! On a l'habitude d'héberger des dresseurs ambulants, il n'y a aucun soucis !"

Décidément, les habitants de la région, où du moins de la ville, sont plutôt accueillants.
Gaëtan vit alors une goutte tomber sur le sol. Il tira la manche de Ludwig, et lui montra du doigt.

"- Ludwig, regarde !
- Ah oui ! Euh, c'est possible de rentrer chez vous maintenant ? Le temps à l'air de se gâter !
- Oui, de toute façon, j'étais sur le point de rentrer. Aller, venez !"

Ils se précipitèrent alors, en courant, vers le logement de l'homme, se situant à seulement quelques pas de leur emplacement.

"- Aller, entrez ! s'exclama alors l'homme.
- Chéri ? Tu m'avais pas prévenu qu'on recevait des gens ! dit alors une femme, sortant d'une pièce.
- Euh oui, je les ai croisé sur la route !
- D'accord, et bien vous avez de la chance, je viens de faire les chambres, venez je vais vous y emmener !
- Merci beaucoup en tout cas de nous accueillir, c'est vraiment sympa ! s'exclama Ludwig, souriant jusqu'aux joues."

La femme, vêtue d'un tablier avec des motifs de pokéball, emmena alors nos deux jeunes héros dans leur chambre respective.
Cette chambre n'avait rien de plus normal; elle comportait de murs en motifs Pokémon, et avait en son centre un immense tapis représentant une masterball.

"- Wahou, vous êtes de grands fans de Pokémon, ahah ! déclara Ludwig en rigolant.
- C'est surtout notre fils qui adore les Pokémon. Maintenant, il est dresseur, et nous prêtons sa chambre à d'autres dresseurs dans le besoin, comme vous ! D'ailleurs, si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas !
- Oui, pas de soucis !"

GRRRRMMRRRRR.
Un violent éclaire éclata alors, et fit trembler la maison.

"- J'ai peur ! s'écria alors Gaëtan, se cachant derrière notre héros.
- C'est vrai que les orages se font de plus en plus violents ici, je m'inquiète vraiment... dit alors la femme, songeuse."