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Chroniques d'un Dresseur désespéré de Aeleia



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» Auteur : Aeleia - Voir le profil
» Créé le 18/10/2014 à 23:42
» Dernière mise à jour le 18/10/2014 à 23:42

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Chapitre 2
C'est sous un temps radieux que j'arrive enfin à Azuria. Le soleil me brûle le dos de ses rayons, mais je m'en fiche. Après toute une matinée à traverser ce fichu Mont Sélénite, à me faire sucer le sang par des Nosférapti de malheur, me cogner les pieds contre ces maudits Racaillou et me faire attaquer par les membres d'une organisation pas très bien organisée, je n'ai envie que d'une chose : prendre un repos il me semble bien mérité et soigner mes monstres de poche dans un Centre Pokémon. C'est donc sans attendre que je me dirige vers le bâtiment.

« Bonjour, bienvenue au Centre Pokémon ! Nous soignons les Pokémon. Voulez-vous les soigner ? »

Je ne m'embête pas à répondre à l'infirmière. Après avoir manqué de faire une crise cardiaque en croisant la copie exacte de l'infirmière de Jadielle dans le centre d'Argenta, et avoir tenté pendant plus d'une demi-heure de lui faire dire autre chose que « Voulez-vous les soigner ? Voulez-vous les soigner ? », j'ai fini par me faire une raison. Ma théorie, c'est que ce sont des robots.

Je confie mes Poké Balls à la demoiselle, qui les installe dans sa drôle de machine avant de me les rendre avec un sourire.

« Voilà, vos Pokémon ont la super pêche ! À bientôt ! »

Je sors du bâtiment et observe les environs à la recherche d'un coin tranquille où je pourrai manger mon déjeuner. J'aperçois un pont, un peu plus loin, et m'y dirige, espérant pouvoir enfin me reposer. Mais bien sûr, une voix familière me rappelle à quel point le sort s'acharne contre moi depuis le début de mon voyage.

« Hé, minable ! »

Je pousse un grand soupir exaspéré en voyant Green s'avancer vers moi.

« Ben voyons. Tu me laisseras jamais tranquille, hein ?
- T'as réussi à traverser le Mont Sélénite sans te perdre, Red ? Tu penses à capturer des Pokémon au moins ? Moi j'ai attrapé plein de Pokémon super forts !
- Ouais, c'est ça.
- Ah ouais ? T'as qu'à regarder ! Viens te battre, minable !
- Oh, j'ai pas envie, là !
- T'as la trouille, gros minable ? »

Je serre la mâchoire. J'aimerais bien l'ignorer, mais je sens qu'il me lâchera pas tant que j'aurai pas fait ce stupide combat. D'ailleurs, il n'attend pas ma réponse pour envoyer une Poké Ball en l'air, libérant un Roucoups. Je sors ma propre Poké Ball.

« En avant, Pikachu ! Montre-moi que j'ai pas passé quarante minutes dans la forêt de Jade à te chercher pour rien ! Grille-moi ce piaf ! »

La petite souris jaune pousse son cri électrique strident à vous en briser les tympans et, sous ma commande, envoie une décharge électrique sur l'oiseau de Green, qui tombe aussitôt K.O. Pas prêt de lâcher le morceau, mon rival enchaîne Pokémon sur Pokémon, que je fais tomber les uns après les autres. Désespéré, il envoie même combattre un Abra à coups de Téléports inefficaces.

Le combat ne dure pas bien longtemps, et se termine sur ma victoire écrasante.

« Quoi ? T'as eu de la chance ! » Crie Green.

Énervé, il déblatère quelques trucs sur un collectionneur qui habiterait dans le coin avant de partir en grommelant. Je soupire et retourne vers le Centre Pokémon une dernière fois avant d'aller enfin pouvoir manger mon repas.



Après avoir bien mangé, je décide d'aller directement affronter le Champion d'Arène de la ville. Heureusement, l'Arène est juste à côté. Vive les villes minuscules. Entrant dans la petite bâtisse, je découvre à mon grand étonnement qu'il s'agit d'une piscine. Inutile d'être bien futé pour deviner quel type de Pokémon va utiliser le Champion. Gardant la Poké Ball de Pikachu à portée de main, j'avance vers le fond de la salle. Une fille en maillot de bain se tient debout tout au fond ; donc c'est pas un Champion mais une Championne. Comme c'est une fille, par les lois des vieux clichés misogynes des jeux vidéo des années 90, elle va forcément dire quelque chose de stupide.

« Bienvenue à l'Arène d'Azuria ! Fait-elle. Dis, c'est quoi ta stratégie pour attraper des Pokémon ? Moi je leur fonce dans le tas avec mes Pokémon aquatiques ! »

Qu'est-ce que je disais ?

Cinq minutes plus tard, je sors de l'Arène, triomphant. Décidément, ce voyage est bien plus simple que je ne l'aurais cru. Les Dresseurs qui me bloquent la route n'ont généralement pas plus de deux ou trois Pokémon sur eux, et ceux qui en ont un plus grand nombre ne les ont généralement pas beaucoup entraînés. Quant aux Pokémon sauvages, bien qu'ils soient j'ai l'impression de plus en plus coriaces au fur et à mesure que je progresse dans la région, ils ne sont pas réellement une menace devant les miens. Et puis les Arènes, quelle blague. Green, qui avait été un adversaire de qualité au début de mon aventure, commence à baisser de niveau. Ou alors c'est peut-être moi qui suis trop fort ? Oui, ça doit être ça.

Mais je m'égare.


La Championne battue, il ne me reste plus qu'à avancer vers la prochaine ville. Enfin, c'est ce que je pensais... mais pour je ne sais quelle raison, Azuria semble être bâtie comme une vraie forteresse : fermée par des murs épais entourant presque toute la cité. Je me mets à contrecœur à faire le tour de la ville, tentant de trouver une sortie, mais après trois tours sans résultat je dois me rendre à l'évidence : il n'y a aucune issue. Seul le pont, au nord, est accessible, mais ma carte ne laisse en rien croire qu'emprunter ce chemin me mènera à la ville suivante. À l'ouest, c'est le Mont Sélénite dont je viens. À l'est, tout est bloqué. Au sud, un terrible buisson.

Je suis piégé.



Après une légère crise de panique, je finis par me calmer et me décide à emprunter la route au nord. De toute façon, depuis le début de mon aventure, j'ai remarqué quelque chose : lorsque plus aucune issue ne s'offre à moi, c'est forcément que je dois faire quelque chose de totalement inutile ailleurs. Une fois que je reviens après, un passage se sera mystérieusement ouvert à moi.

Bref, c'est relativement confiant que j'emprunte le chemin au nord. Beaucoup de Dresseurs m'y attendaient, debout et immobiles. Je ne m'en étonne pas, à part les combats Pokémon, il n'y a pas grand-chose à faire de ses journées. Par contre, je ne comprends pas que personne d'autre que moi n'ait envie de voyager.


Je finis par arriver à une petite maisonnée recluse. Je m'y aventure avec peu d'entrain, appréhendant ce que je vais y trouver. Une fois dans la pièce, je retiens un soupir d'exaspération. Il n'y a personne ! À part un bête Mélofée au milieu de la pièce, pers...

Mélofée ? C'est pas un Pokémon super rare, cette bestiole ? Un sourire sournois sur le visage, je m'approche du petit monstre rose bonbon, prêt à le voler en douce. Si son maître l'a laissé seul sans surveillance, c'est qu'il ne mérite pas de l'avoir. Mais avant que j'aie pu faire quoi que ce soit, le Pokémon se met à me hurler dans les oreilles :

« Gyaah ! J'suis un Pokémon !
- Sans blague.
- Euh, non ! Je m'appelle Léo ! J'ai raté une expérience, et me voilà changé en Pokémon ! »

Je le regarde, pensif. Je me demande combien on m'achèterait un Pokémon qui parle.

« Tu veux bien m'aider ? Continue le Mélofée. Active le téléporteur sur mon ordinateur ! »

Sans attendre, il se dirige vers une espèce de gros cylindre et entre à l'intérieur. Je hausse un sourcil. Une mutation après être entré dans un téléporteur ? Ça me rappelle quelque chose, tiens. Vachement original, Game Freaks.
Enfin, bref. Ce Pokémon commence à m'agacer à piailler dans tous les sens. Je décide d'activer le programme pour lui faire plaisir. Je pourrai bien l'attraper après.

Malheureusement pour moi, c'est bel et bien un humain qui sort de l'autre cylindre de la pièce. Poussant un soupir dépité, je me fais une raison, et décide tant qu'à faire d'aller parler avec le type, qui s'est contenté de se planter au milieu de son salon.


Oh, j'en profite pour faire une petite parenthèse. Cette maison n'a qu'une seule pièce. UNE SEULE PIECE. Allô ? Vous sentez pas qu'il y a un petit problème, là ?


Ceci mis à part, je vais donc parler au bonhomme, qui se présente sous le nom de Léo et me remercie chaleureusement de l'avoir sauvé. Pour ma peine, il me donne un billet pour une fête sur un bateau. Chouette. J'ai que ça à faire. Je prends quand même le ticket que je fourre dans mon sac, le froissant probablement au passage. Je décide ensuite de partir sans plus tarder. Je n'ai rien à fiche de sa soi-disant collection dont il s'était mis à me vanter les mérites ; qui écouterait un dingue qui construit des téléporteurs dans sa propre maison ?



Je suis de retour à Azuria après avoir emprunté un petit chemin évitant tous les Dresseurs et hautes herbes, mais qui n'était pas accessible à l'aller, car terminé par un muret. J'aurais pu l'escalader, mais je m'étais dit que ce serait quand même un peu malotru de ma part. Sauter par-dessus un muret ce n'est rien, mais l'escalader en revanche, c'est une preuve flagrante de mauvaise éducation. Tout le monde sait ça.


De retour à Azuria donc, je jette un rapide coup d'œil aux alentours, puis m'aperçois qu'une maison, précédemment gardée par un agent de police, est à présent accessible. Le policier est toujours là, mais cette fois, il s'est donné la peine de se déplacer d'une case, libérant ainsi le passage. J'entre donc dans la maison sous les yeux désintéressés de l'agent (c'était bien la peine qu'il reste monter la garde, tiens...), et outre la taille ridicule de la pièce, je suis frappé par l'énorme trou dans le mur, au fond. Pauvres gens. Déjà qu'ils n'ont même pas le luxe de pouvoir se payer une chambre à coucher, ou même un lit, voilà que leur maison s'est fait défoncer. Par quoi, d'ailleurs ? Curieux, je pose la question au monsieur qui vit ici, et il me répond qu'il vient de se faire voler sa Capsule Technique, Tunnel, et que le voleur s'en est servie pour creuser un trou dans sa maison afin de s'enfuir. Parce que s'enfuir par la porte, c'était juste totalement pas classe. Non, je me moque, mais en même temps, vu comment elle est barricadée la ville, je comprends qu'il en soit arrivé là. J'ai presque de la compassion pour ce voleur, tiens.

Enfin, ça jusqu'à ce que je sorte par ce même trou et que je tombe nez à nez avec lui, à deux pas de la sortie. Mais que fait la police ? Ah oui, elle monte la garde devant la maison, au cas où le voleur revienne par l'entrée principale alors qu'il ne peut de toute évidence plus entrer dans la ville. Cherchez la logique. En tout cas, ce voleur a immédiatement perdu toute trace d'admiration que je pouvais avoir pour lui, vu que visiblement il est assez stupide pour rester derrière la maison qu'il vient de piller. D'ailleurs, je reconnais son uniforme. Il est avec les nazes qui m'ont barré la route au Mont Sélénite.

« Oh, t'es de la Team Fusée.
- C'est Rocket ! Team Rocket ! » Crie l'autre, enragé.

Je crois que j'ai dû le vexer, car il me défie en duel. Les cris de nos Pokémon retentissent, sous l'indifférence totale de la police à trois mètres d'ici. Finalement, le voleur ploie sous la force de mon équipe et s'enfuit en me laissant la CT qu'il venait de voler. Pourquoi, ça je ne sais pas.

Hé, mais attendez.

Une CT ne peut s'utiliser qu'une fois.
Le voleur a utilisé la CT pour faire creuser le trou dans le mur à son Pokémon.
Mais il me donne la CT intacte à la fin du combat...
J'ai raté quelque chose là, non ?

Oh, peu importe. La voie est libre, et maintenant je peux apprendre à mes Pokémon à creuser des tunnels, ce qui sera, je n'en doute pas, très pratique durant le reste de mon aventure. Comme, par exemple, pour passer sous cet arbuste planté devant moi, me barrant la voie pour aller jusqu'à Lavanville. J'utilise la capsule sur un de mes Pokémon, et lui ordonne sans attendre de se servir de sa nouvelle attaque... Sans résultat. Ah. Bon.

...

Connerie de technique inutile !


J'envisage un instant d'écarter le buisson de mon chemin, mais ma phobie des petits arbustes tenaces me rattrape, et je finis par me diriger au sud – c'est plus sûr. Je descends un chemin, évitant les hautes herbes à côté, puis une fois assez bas j'aperçois une maison juste en dessous du chemin avec des herbes. Un muret m'empêche d'y accéder par en bas. Mince. Bon, j'y passerai une autre fois. Non, attendez. Je m'en fiche.



Après avoir dû emprunter un passage souterrain car un garde me refusait l'entrée à Safrania (sérieux, ils ont quoi avec leurs villes barricadées ? On n'est pas en guerre que je sache !) j'arrive à une nouvelle ville, Carmin-sur-Mer. L'odeur salée de l'océan me pique immédiatement le nez. Je passe rapidement par le Centre Pokémon, refais mes stocks de Poké Balls et de Super Potions, puis je décide de faire un petit tour de la ville. Il ne me faut pas longtemps pour trouver l'Arène, mais encore une fois, elle est fermée par un de ces maudits buissons que ma phobie m'empêche d'approcher. Ils ne pensent vraiment pas aux gens dans mon cas, ça se voit !

Alors que j'allais faire demi-tour, une pancarte attire mon attention. Plantée à côté d'une maison, elle laisse lire en lettres colorées « Fan Club Pokémon ». J'aime les Pokémon, alors je vais jeter un coup d'œil à l'intérieur. Je commence à regretter mon acte irréfléchi quand, à peine entré, un vieillard se met à me raconter sa vie pendant une bonne dizaine de minutes, sans me laisser le temps d'en placer une. Finalement, je hurle :

« Oh, papi ! J'en ai absolument rien à cirer de ton Galopa qui fait pataclop ! Si t'as pas d'objets intéressants à me filer, je me casse ! »

Prenant un air faussement désolé, il s'excuse et me remets un bon à échanger contre une bicyclette à Azuria, pour me remercier de l'avoir écouté. Bon, finalement ça valait peut-être la peine d'être venu. Mais d'un autre côté, j'ai vraiment la flemme de me retaper toute la route jusqu'à la ville précédente. J'irai une prochaine fois.


Bon, maintenant, qu'est-ce que je vais faire ? Je peux toujours continuer ma route vers l'est, mais j'ai le pressentiment que quelque chose va encore me bloquer la route. Cette fois, je préfère vérifier qu'il n'y ait rien à faire en ville avant.

Ah ben tiens, voilà le bateau dont l'autre malade m'a parlé, avec une fête. Me disant que ça ne me tuera pas d'aller voir, surtout qu'ils auront peut-être un banquet ou quoi, je décide de m'y rendre. Malheureusement, une fois à l'intérieur du paquebot, on m'apprend que la fête est déjà finie. Je peux dire adieu à mes hors d'œuvre...

Enfin bon, je parcours quand même l'intérieur du bateau, pour la forme. Je fouille quelques cabines, ramasse quelques objets qui traînaient (parce que oui, quand un objet traîne par terre, j'estime que c'est qu'on n'en veut plus et je le garde pour moi), puis me dirige vers la cabine la plus éloignée, quand une voix familière et agaçante m'arrête.

« Hé, Red ! Qu'est-ce que tu fiches ici, minable ? T'as pas été invité !
- Salut, Green... Toujours à profiter de la réputation de ton grand-père à ce que je vois. Et si tu essayais de te faire connaître pour tes propres capacités, pour changer ?
- Ouais, ouais, c'est ça, vas-y lâche-toi, dis ce que t'as sur le cœur... C'est bon, on peut combattre ? »

Toujours aussi agacé par son comportement de sale gosse, j'accepte le défi et envoie mes Pokémon au combat. Au fil de la route, j'ai fini par en attraper pas mal, mais je garde toujours les mêmes dans mon équipe. C'est que j'ai fini par m'y habituer, et puis, si je devais tous les entraîner, on n'en aurait jamais fini. Le combat dure un peu plus longtemps que le précédent ; Green s'est un peu amélioré on dirait. Ou alors, c'est parce que j'ai évité la plupart des combats contre les Dresseurs sur la route de Carmin... C'est que j'avais tellement la flemme !

Finalement, je gagne malgré tout, et Green, comme toujours, est mauvais perdant. Mais cette fois, un peu moins. Est-ce qu'il commencerait à se faire à l'idée ? Ou alors, peut-être que voyager l'a fait mûrir un peu... ? En tout cas, il me laisse en me donnant une information assez intéressante : le capitaine du bateau connaîtrait une capacité pour couper les arbustes sur notre passage. Je me dis que ce serait idéal pour moi et ma peur bleue des plantes vertes (notez le jeu de mot très subtil) et vais donc le chercher.


Arrivé dans la cabine du capitaine, je le trouve à genoux par terre, devant une corbeille à papier à l'intérieur de laquelle je n'ose pas regarder. Mais l'odeur me donne une bonne idée de son contenu.

« Beuh... J'ai le mal de mer, gémit-il. »

Oui, oui, le mal de mer, c'est ça. T'aurais pas plutôt un peu trop bu pendant la fête, papi ? Bon, en tout cas, ce n'est pas comme ça qu'il va m'apprendre comment couper les buissons, alors je me résous à lui masser le dos pour le faire aller mieux. Je dois avoir un don, car presque aussitôt il semble de nouveau en pleine forme.

« Ah, je me sens mieux ! Merci, petit !
- De rien, de rien, sinon pour la CS...
- Ah, tu viens pour voir la technique Coupe ? Mais j'ai pas le temps là... Je sais, prends ça ! C'est la CS Coupe ! »

Il me remet la capsule. C'est fou le nombre de gens qui me donnent des objets de valeur comme ça, pour des raisons idiotes. Enfin, je vais pas m'en plaindre.



Je sors du bateau juste à temps pour ne pas me retrouver coincé à l'intérieur au moment de son départ. Il file lentement devant mes yeux, pour disparaître totalement à l'horizon. Bon, maintenant que j'ai la CS Coupe, je vais pouvoir reprendre mon aventure. À commencer, peut-être, par l'Arène de Carmin-sur-Mer. Je me dis quand même que c'était une sacré chance que j'ai reçu ce pass pour entrer dans le bateau juste avant qu'il ne parte, et que le capitaine ait justement eu la Capsule Secrète qu'il me fallait. Je ne sais vraiment pas comment j'aurais fait sans. Finalement, c'était peut-être le destin qui a fait que je me sois retrouvé coincé à Azuria, sans quoi je ne serais probablement pas monté voir Léo, et rien de tout ça n'aurait été possible. Hmm... Faudrait méditer là-dessus.


Mais pas avant une autre fois.