Pokémon [Recueil de poèmes] de M@xime1086
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» Auteur :
M@xime1086 -
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» Créé le 03/08/2014 à 11:14
» Dernière mise à jour le 27/02/2016 à 14:52
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Saint-Anne
[size=5]S[/size][size=5]aint-Anne[/size]
A ce célèbre et mythique paquebot qui m'a toujours fait rêver...
Surplombant les mâts et les plus grands voiliers
J'écoute des Goélise te saluer ;
Un voilage de poudre blanche te protège
Et retombe aussitôt comme une douce neige.
Tu portes en toi les couleurs de la liberté :
Le blanc de la noblesse, le rouge vermillon,
Le vert de ton gazon signe la pureté
Et te bassin bleu ciel baigne la saison.
C'est le grand départ. Tu dois partir à présent ;
Tes passagers font le signe d'un au-revoir
A la terre ferme qui ne peut que te voir
T'en aller lentement à travers l'océan.
Sur ton passage tu saluera les écueils
Immobiles te regardant d'un mauvais œil.
Les fragiles radeaux te souriront toujours ;
Tu côtoiera des barques jusqu'au petit jour.
Dans tes chaleureuses entrailles l'équipage
Vogue à ses continuelles occupations ;
Tes passagers se préparent à tourner la page,
Ce soir aura lieu une célébration.
Le crépuscule venu, tes vacanciers
Hommes, femmes, enfants et Pokémon se rassemblent
Galopa et Zéblitz, tous en cœur, vont à l'amble
Dans la salle de réception bien habillée.
L'unique lustre flottait au dessus des têtes
Entouré de Lugulabre pour qui la fête
Signifiait la danse joyeuse des âmes.
Soudain, le plafond s'emplit de somptueuses flammes.
Toute cette fête pour tenter d'effacer
L'incident qui s'est produit il y a dix ans ;
La Team Rocket s'était introduit dans tes flancs
Mais par un travail d'équipe, elle fut repoussée.
Ici même, dans cette cabine, pleurait
Un valeureux dresseur qui avait échangé
Son premier Pokémon qui à ses yeux comptait
Comme un compagnon qu'il venait d'abandonner.
Ton capitaine, encerclé par ses invités
Dont Léo, collectionneur invétéré
Qui donnait toujours à des dresseurs ses billets
En prétextant que voyager, il ne pouvait.
Le commandant de ton cher corps en acier
Portait de magnifiques médailles dorées ;
Il était prêt à s'enfuir le premier
Quand une catastrophe venait d'arriver.
Soudain, au beau milieu des festivités...
L'orage grondait dans le ciel argenté
Les vagues te percutaient douloureusement
Mais tu ne te plaignais jamais, heureusement.
Cette tempête, tu voulais la traverser.
Tous les passagers, enfouis dans leurs canots
Regardaient ta lutte contre le brutal flot ;
Il t'emportait, t'entraînait malgré tes efforts
Et tu criais fermement : "Je ne suis pas mort !"