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Ikarishipping - au-delà des apparences de Wakfina



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Informations

» Auteur : Wakfina - Voir le profil
» Créé le 22/06/2014 à 11:24
» Dernière mise à jour le 22/06/2014 à 11:24

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Derrière la glace
Note de l'auteure, risque de SPOIL : il y a une scène de baiser entre Paul et Aurore, on me l'a souvent reproché d'ailleurs car il "arrivait trop vite", mais s'il se produit aussi vite c'est parce que cette fanfiction ne contient que six chapitres en tout, ce qui est relativement cours.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture ! ~

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Voilà déjà plusieurs heures que Paul et Aurore marchaient dans la forêt en essayant d'atteindre le bout, la route semblait longue et interminable pour la coordinatrice qui entendait son ventre émettre des gargouillements insupportables. En plus de cela, ils ne s'étaient échangés aucun mot, Aurore avait tout tenté en vain pour le faire parler et commencer une conversation, il la snobait royalement. Elle tint son ventre avec ses deux bras et un rictus s'afficha sur son visage.

- Paul, on peut faire une pause ? S'il te plaît…

L'interpellé s'arrêta et tourna légèrement sa tête sur le côté de sorte à pouvoir voir l'idiote qui était derrière lui. Décidément, à cause d'elle, il se mettait dans des situations pas possibles. Sentant qu'il commençait à avoir faim lui aussi, il dit à l'égard d'Aurore avant de partir :

- D'accord. Reste là, je reviens.

Elle hocha la tête et s'assit contre un arbre en attendant son retour. Tiplouf n'était pas avec elle, ça la rendait un peu triste, elle avait l'impression que ça faisait une éternité qu'elle ne l'avait pas pris dans ses bras. Il devait être inquiet pour elle… Elle plaça sa tête entre ses jambes, repliées contre elle, et se dit que finalement, elle était juste un boulet pour tout le monde. Si Paul n'était pas intervenu, Dieu sait dans quelle galère elle serait en ce moment avec la Team Rocket, de plus, elle se souvient de toutes les fois où les garçons avait dû la protéger contre des dangers et la réconforter lorsqu'elle perdait à un concours. Elle n'aimait pas le goût de la défaite. Et pour en rajouter, l'image de Paul l'invitant d'une manière informulée à dormir dans sa chambre réapparut dans sa tête. Le doute d'insinua en elle comme un poison dans ses veines, était-elle un fardeau ?

Elle ne put réfléchir plus qu'elle entendit des bruits de pas, elle releva doucement la tête et vit Paul qui lui tendait une baie Oran. Étonnée de cette attention, elle attrapa délicatement la baie et commença à la manger tout en se faisant discrète. Il s'assit en face d'elle et l'imita. Un silence s'installa, et Aurore détestait les silences, elle ne put s'empêcher de le briser :

- Tu sais Paul, je t'aime bien, même si tu oublies tout le temps mon prénom et que tu me détestes, avoua-t-elle sincèrement malgré le faux air enjoué qui s'affichait sur son visage.

Comment ça « tu me détestes » ? Il ne la détestait pas, il trouvait juste que cette fille était un peu bizarre et peut-être aussi trop enjouée et énergique à son goût, pourtant, ça ne l'empêchait pas de l'apprécier, voir même un peu plus…

Voyant qu'elle semblait mélancolique, il lui dit sérieusement :

- Aurore, regarde-moi.

Elle s'exécuta, ses grands yeux bleus s'écarquillant de surprise, venait-il de l'appeler par son prénom ? Elle se retrouva plongé dans un univers de froideur, de ténèbres et pourtant si doux, si profond, qu'elle se sentit fondre comme neige au soleil. C'était quoi ce regard ? Jamais il ne l'avait regardé ainsi, avec autant de sérieux et de sincérité. Ce n'était pas souvent qu'il enlevait son sourire légèrement moqueur de son visage, où était passé le Paul qu'elle connaissait ?

- Je ne te déteste pas.

La bouche d'Aurore s'ouvrit sous la révélation et son cœur rata un battement. Ce qu'il venait de dire était une phrase simple, banale, et pourtant, comme c'était lui qui l'avait dite, elle avait l'impression que ces cinq mots prenaient bien plus d'ampleur qu'elle ne pouvait se l'imaginer. Sentant ses joues rosir, elle baissa les yeux.

- … Héhé, m-merci, ça… ça me fait plaisir, remercia-t-elle en rigolant niaisement, embarrassée et ayant du mal à le croire.
- Pourquoi tu rigoles ? demanda-t-il, irrité, je n'ai rien dit de drôle.

Elle s'arrêta brusquement de rire suite aux paroles du jeune homme. Elle baissa la tête et avoua avec sérieux :

- Désolée, c'est juste que… je n'ai pas l'habitude d'entendre ce genre de chose de ta part. Avant tu ne m'avais jamais appelé par mon prénom… et comme tu m'ignores tout le temps, je me disais que tu n'en avais juste rien à faire de moi… mais je suis heureuse ! Je savais que tu avais un bon fond !

Il la fixa pendant quelques secondes avec un air mauvais et détourna le regard, boudeur. Il n'aimait pas quand elle le complimentait, pas que c'était désagréable, mais il croyait que ce genre de paroles ne pourrait jamais lui être destiné. Il ne savait pas ce qui lui avait pris, quand elle avait dit qu'elle pensait qu'il la détestait, cette phrase était sortie toute seule, elle avait forcé le barrage de ses lèvres. Maintenant, il avait presque honte de son comportement et se sentait gêné à son tour.

- Eh ! Pourquoi tu évites mon regard ? J'ai dit quelque chose qui te dérange ? fit-elle en s'approchant de lui de très près, mettant le jeune homme assez mal à l'aise.

En fait, Paul n'était guère habitué aux contacts humains et n'aimait pas qu'on s'approche trop de lui sauf si c'était vraiment nécessaire. Il était tellement distant que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu de contact avec une personne du sexe opposé. Les contacts humais le dérangeait, il avait la sensation d'étouffer et de ne pas être à sa place. C'est donc avec un peu de brutalité qu'il posa une main sur l'épaule de la jeune fille afin qu'elle reste à une distance convenable. Aurore comprit qu'il était embarrassé et elle décida donc de s'écarter avec un grand sourire aux lèvres. Elle leva son index et déclara avec assurance :

- En fait, si tu es froid avec les autres Paul, c'est parce que tu es timide !
- Arrête de dire n'importe quoi. Remettons-nous en route, rétorqua-t-il en se levant, suivit rapidement de la coordinatrice.

Tentative échouée de la part du glaçon, elle continua son analyse psychologique :

- … Tu n'es pas habitué aux contacts humains, parce que tu as toujours essayé de les éviter. Tu fais croire qu'il est inutile d'avoir des amis et de nouer des liens, mais en fait, tu as peur des autres. Tu as juste peur d'aimer, Paul.

Il le savait, cette fille était vraiment chiante et agaçante. Non, pire que ça, il l'insupportait. Elle touchait toujours là où ça faisait mal avec son air de je-sais-tout et son grand sourire collé sur le visage. Il aurait dû la laisser seule dans cette forêt en compagnie des Pokémon sauvages. Il n'aimait pas quand elle disait clairement la vérité, ça l'énervait, elle était la seule qui le comprenait. Pourtant, il faisait bien attention à cacher ses émotions, comment faisait-elle ?

- Mais tu sais Paul, tu n'as pas à être gêné, c'est normal d'avoir peur. Tu as beaucoup de qualités, même si tu veux prouver le contraire, tu n'es pas si antipathiques, tu es juste toi ! Et puis…

Sentant la colère monter en lui suite aux dires d'Aurore qui était vrai, il se retourna brutalement ce qui stoppa la jeune fille dans sa phrase. Il l'attrapa par les épaules, pencha la tête et plaqua brutalement ses lèvres froides contre les siennes. Elles étaient douces avec un léger parfum de vanille, comme il les imaginait. C'était un baiser chaste, assez violent, comme si Paul ne voulait pas admettre quelque chose, aussi, il n'était pas très doué dans le domaine de l'amour, il n'avait donc pas réussi à être doux, ce n'était pas dans sa nature. Il mit un terme au baisé et vit Aurore qui le regardait, rouge comme une pivoine.

- C'est bon, t'as fini ? demanda-t-il avec de légères rougeurs sur les joues.
- … Je suppose, oui…, confirma-t-elle, l'air complètement ailleurs et le regardant avec des yeux ronds comme des pastèques.

Il se retourna pour éviter la lueur de stupéfaction qui restait présente dans ses prunelles et se remit en route pour éviter toute question et situation embarrassante. Sa marche était plus rapide, il était bien décidé à enfin sortir de cette forêt, ça avait assez durée.
Du bout de ses doigts, Aurore toucha ses lèvres avec gêne tout en regardant le sol et elle finit par sourire.

- Je crois que je te comprends de mieux en mieux, Paul, pensa-t-elle en le rattrapant, le cœur battant à cent à l'heure.

A l'autre bout de la forêt, Sacha et Pierre recherchaient activement Aurore, ils avaient peur pour elle, Pierre avait précisé que dans cette forêt, on pouvait se faire hypnotiser par des pokémon, voila pourquoi ils s'empressaient de la retrouver. L'étourmi de Sacha virevoltait dans les airs à sa recherche, mais il ne voyait rien, les arbres empêchaient de voir quoi que ce soit. En plus de cela, il commençait à faire froid, sachant qu'Aurore n'était vêtue que d'une robe, le dresseur à la casquette s'inquiéta encore plus et commença à courir plus vite.

- A-Atchoum !

Aurore avait attrapé froid, un vent violent et glacial était présent et gelait sur place la coordinatrice qui faisait de son mieux pour maîtriser ses tremblements. Elle ne comprenait pas comment faisait Paul pour ne pas avoir froid, qu'il neige, pleuve ou vente, il avait toujours l'air aussi impénétrable, pourtant, Aurore arrivait petit à petit à fissurer cette carapace qui s'avérait être solide.

- Paul, va moins vite ! Je n'arrive pas à te suivre ! cria-t-elle, ayant du mal à se faire entendre dans la tempête qui se préparait.

En effet, les bourrasques de vents se multipliaient et se déchaînaient, à tel point qu'Aurore avait l'impression qu'elle pourrait être propulsée à plusieurs mètres au dessus du sol. Regardes vers l'avenir, tout va bien, pensa-t-elle en fermant ses yeux afin de se calmer. Comment allait Sacha et Pierre ? Est-ce qu'ils arriveraient à la retrouvé ? Et s'ils l'avaient abandonné ? Non, jamais ils ne pourraient faire ça, ce n'était pas le moment de douter ! Elle était tellement dans ses pensées qu'elle n'avait pas remarqué que Paul n'était plus devant elle, il n'était plus là, toute trace de lui avec disparu. Non, ce n'était pas possible, il l'avait laissé là ? Même après ce qu'il s'était passé tout à l'heure ? Ses jambes cédèrent sous l'émotion et elle dû faire de son mieux pour que son bonnet ne s'envole pas. Elle avait vraiment froid, c'est comme si le vent fouettait sa peau de sorte à pouvoir la transformer en glaçon. Elle ne pouvait plus avancer, elle n'en avait plus le courage, et pourtant, elle savait qu'elle ne devait pas se laisser abattre.

- Paul ! Où es-tu ? hurla-t-elle à nouveau, d'une voix désespérée.

Et si jamais il s'était fait emporté par la tempête ? Et si jamais il était blessé ? Et si…
Elle ne put faire une autre hypothèse qu'une énorme rafale de vent la souleva d'un mètre du sol et la propulsa en avant. Elle allait violemment heurter le sol lorsqu'une main agrippa sa taille et la tint fermement. Surprise et encore sous le choc, elle leva doucement les yeux et vit Paul qui semblait tant bien que mal lutter contre le vent, un bras autour d'elle et l'autre tenant bien fermement un arbre. Elle était tellement soulagée de le voir… !

- Paul ! Tu vas bien ? s'écria-t-elle.
- Oui. Et toi ? Tu n'es pas blessée ? l'interrogea-t-il avec ce qu'Aurore crut pouvoir définir comme de l'inquiétude.

Elle le fixa, incrédule, avant de faire un non de la tête.

- Non, je vais bien. J'ai eu tellement peur quand j'ai vu que tu n'étais plus devant moi !

Il l'observa avec attention, des larmes perlaient au bord de ses yeux azurées, sa bouche était légèrement entrouverte et ses cheveux dansaient au rythme du vent. Elle était magnifique à ce moment-là et, sous une impulsion, il l'attira contre lui et se plaqua dos contre l'arbre pour empêcher le vent de les emporter.

- Je suis là maintenant.

Décidément il ne se reconnaissait plus. Cette fille faisait ressortir ce qu'il y avait de bon en lui, elle balayait ses doutes et ses peurs d'une seule parole et d'un seul sourire, avec elle, il était juste un autre Paul. Aurore entendait les battements de son cœur qui battait à un rythme régulier et était de plus en plus surprise par l'attitude du jeune homme qui la tenait fermement et ne semblait pas vouloir la lâcher. Elle posa ses deux mains sur son torse et releva la tête de sorte à pouvoir voir son visage. Il planta ses yeux dans les siens, ils se regardèrent ainsi pendant plusieurs minutes, hypnotisés par l'autre, le vent ne comptait plus, le monde autour d'eux avait disparu. Aurore se rendit compte que ce n'était pas juste de la fascination et de la curiosité qu'elle éprouvait pour Paul, non. C'était quelque chose de plus fort, de plus intense et de plus magique. Quelque chose qui faisait que quand il n'était plus là elle se sentait triste, que quand il l'ignorait elle se sentait nulle, elle voulait qu'il la voie, qu'il la regarde comme jamais il n'a regardé personne.

Aurore était tombée amoureuse de Paul, en très peu de temps.

Après que ce dernier ait montré une autre facette de sa personnalité dont celle auquel elle était habituée, elle a commencé à éprouvé des sentiments pour lui, car ce Paul là, celui qui était attentionné avec elle, qui la protégeait et qui la réconfortait, elle l'aimait. Non pas qu'elle haïssait l'autre facette, la distante, la froide, au contraire, ça faisait parti de son charme, ça lui rajoutait une part de mystère, mais c'est tout de même ce nouveau Paul qui l'attirait le plus. Elle savait qu'elle pouvait croire en lui, en ses qualités. Elle devait lui dire ce qu'elle ressentait, ou alors il s'en irait en la laissant toute seule et elle, elle penserait sans cesse à lui, et attendrait avec énormément d'espoir leur prochaine rencontre, pour finalement peut-être se rendre compte que le lien qui s'était tissé entre eux aurait déjà disparu. Aurore ne voulait pas ça, même si il ne ressentait pas la même chose, elle devait le lui dire.

- Paul, je crois que… je… murmura-t-elle fébrilement, avant de s'arrêter et de se mordre la lèvre supérieur.

Ses yeux toujours dans ceux de Paul, elle commença à rapprocher lentement ses lèvres de celles du dresseur, dans l'espoir de pouvoir l'embrasser et qu'il réponde à ses sentiments. Ce dernier ne savait pas vraiment comment réagir, tout à l'heure, lorsqu'il l'avait embrassé, il l'avait fait sans réfléchir, et malgré le fait que ce baiser lui avait plu, il ne savait pas s'il pouvait recommencer, s'il le méritait. Est-ce que pour une fois, il aurait le droit et l'envie de se laisser aller à ce qu'il ressentait ? Au fond de lui, s'il était si froid, si distant, c'était parce qu'il avait peur, en effet. Peur de connaître l'amitié, peut de ne pas en être à la hauteur et de devenir un faible à son tour, mais considérait-il pour autant Aurore comme un être faible ? Non. Et pourtant, elle avait des amis, elle tenait les mêmes discours que son rival, mais lui, il ne la trouvait pas pitoyable, jamais il ne penserait une chose pareil. Elle était forte, rayonnante, chaleureuse, tout ce qui pouvait faire fondre son cœur de glace. Il sentait son cœur qui s'emballait, ses mains qui devenaient moites et sa tête était remplie de pensées envers elle. Il se dit que pour une fois, il pouvait être faible lui aussi.

Il ferma donc les yeux à son tour et commença à faire la même chose que la jeune fille, il ne restait plus que quelques centimètres avant que le miracle ne se produise, ils pouvaient chacun sentir le souffle chaud de l'autre, leurs cœurs battaient en parfaite symbiose… la distance qui séparait leurs lèvres allait être comblée, lorsque deux cris se firent entendre dans la forêt :

- Aurore !

C'était Sacha et Pierre qui, malgré la tempête, avaient refusé de faire demi-tour et d'abandonner leur amie. Amie qui d'ailleurs, en entendant leur cri, s'était brutalement écartée de Paul et regardait aux alentours, tandis que ce dernier grognait et sentait ses joues devenir plus chaudes. Maintenant, il détestait encore plus Sacha, au prochain combat, il le ridiculiserait le plus possible de sorte à pouvoir se venger et lui montrer toute la haine qu'il ressentait envers lui. Gênée mais souriante, Aurore lança un sourire à Paul qui avait reprit son air froid et cria :

- Sacha ! Pierre ! Je suis là !

Ses deux amis se dirigèrent vers elle en courant et lui demandèrent si elle allait bien. Elle répondit que oui tout allait bien et remarqua que la tempête avait cessé.

- On était inquiet ! La tempête était vraiment violente, heureusement tu vas bien !
- Oui, mais c'est grâce à Paul, sans lui, j'aurais pu être blessé !

Sacha baissa soudainement les yeux, culpabilisant pour avoir dit tant de choses méchantes envers son rival.

- Je suis désolé Paul, j'aurais pas dû dire ça sur toi, merci d'avoir veillé sur Aurore…
- Hm, répondit le concerné en détournant le regard.
- Dans le langage de Paul, ça veut dire « de rien » ! ajouta Aurore avec un grand sourire, toute fière d'elle.

Trouvant cette conversation forte ennuyante et ayant marre qu'on lise dans ses pensées comme dans un livre ouvert, il se retourna et commença à partir tout en mettant les mains dans ses poches.

- Paul ! Attend ! cria la coordinatrice.

Il s'arrêta dans ses mouvements et lâcha sèchement :

- Quoi ?
- Tu viendras voir ma représentation au concours ce soir ?

Plusieurs secondes s'écoulèrent. Elle avait vraiment envie qu'il vienne la voir, elle ne voulait pas en rester là avec lui et être obligée d'attendre plusieurs semaines avant de le revoir. La réponse fut très claire :

- Et puis quoi encore ? J'ai pas que ça à faire.

Et sur ces paroles, le beau ténébreux reprit sa marche, un léger sourire collé sur son visage…