Reprendre son rêve
« Il y a vraiment des fois ...
Où je me demande pourquoi j'ai voulu devenir dresseuse ... »
La jeune fille marche depuis quelques heures maintenant, elle doit être âgée d'environs 16 ans. Vêtue d'un pantacourt où est superposé une jupe fendue sur le côté de la jambe blancs, d'un débardeur sans manche court noir avec une veste blanche et des gants fins sans extrémités noirs avec une paire de bottines brunes, elle traverse à vive allure la forêt. Un simple sac à dos en guise de bagage et une pokéball violette accrochée en guise de pendentif se balancent au rythme de ses pas. Une fois sortie de là, Ebenelle se dresserait fièrement devant elle et un détour au Bourg Géon serait sûrement effectué.Les rayons du soleil filtrent les feuilles, éclairant la forêt de sa luminosité bienfaisante. L'après-midi bat son plein. Un léger vent caresse son visage et la chaleur de l'astre céleste l'enveloppe complètement. Des pokémon sauvages traînent ça et là, vaquant à leurs occupations sans même regarder la dresseuse, c'est même à peine s'ils l'ont remarqué. Le continent de Johto est vraiment le seul à avoir une telle splendeur, Kanto fait pâle figure quand on voit ce magnifique tableau en face de soi. L'adolescente freine brusquement, porte son bras environs au niveau de sa tête et observe une sorte de petit écran en tapant sur le peu de touches dont dispose l'engin. Avec un soupir de soulagement, elle éteint son pokématos en déclarant à la créature sur son épaule :« Ca y est, on est arrivé Kyûbi ! »
Soudainement, elle se rue vers la gauche et court le plus vite possible qu'elle peut. Elle entrevoit une sortie et juste en sortant de la forêt, elle s'arrête le temps d'admirer l'immense ville qui se trouve devant elle. Ebenelle, une calme et immense ville, non pas moins retirée du monde extérieur. La ville des experts en dragon. D'après certaines rumeurs, c'est ici que Peter, le maître du conseil des 4, aurait commencé son voyage initiatique et qu'il viendrait encore en ce lieu pour s'entraîner.La demoiselle se dirige alors en priorité au centre pokémon pour y soigner ses montres. Après avoir poliment demandé à l'infirmière de s'occuper d'eux, le regard de l'adolescente fait le tour de la salle et aperçois une affiche bien connu accrochée au mur :« Tu comptes t'y inscrire ? Fait une voix. »La dresseuse se retourne pour découvrir juste derrière elle un jeune garçon de son âge adossé au mur, les bras croisé et les yeux fixés sur elle. Il possède des cheveux rouges de nombreuses mèches qui lui tombent sur le visage, sur ses yeux d'un bleu azur. Vêtu d'un t-shirt sûrement blanc, par dessus se trouve une légère veste grisâtre se terminant au niveau des cuisses. Le tout complété par un jean vert, une paire de basket noire et blanche et de fins gants noirs dont l'extrémité est situé au niveau du milieu des doigts. Après un long clignement d'œil, elle lui répond :« Pourquoi pas Sonny, pourquoi pas … Ma dernière ligue remonte à loin, deux ou trois ans peut-être.
- On avait 12 ans à l'époque. Les ligues se déroulent tous les trois ans, alors autant en profiter non ?
- Pourquoi pas ! Ca serait amusant après tout. Et puis ça fera de l'entraînement à mes pokémon.
- Tu as une drôle vision des choses, Mikomi.
- Oui, je suis au courant, dit-elle avec un clin d'œil. Je suppose que si tu me poses cette question c'est que tu y es toi.- Évidemment. Et je tenais à m'assurer qu'il y ai des dresseurs de taille.
- Tu m'en vois flattée, mais ne t'inquiète pas, il y en aura toujours. Prend exemple sur la dernière ligue, nous nous sommes fais éliminé vers la huitième de finale contre de très grand adversaire, nous ne faisions pas le poids. »Sonny grommelle quelques paroles que personne ne parvient à entendre avant de prendre son pokédex ramené par l'infirmière pour valider son inscription et il part, ses pokéball à sa ceinture. La doctoresse du centre en profite pour en faire autant avec Mikomi qui imite son jeune compagnon, son Evoli à nouveau sur l'épaule. Celui-ci s'amuse à lui chatouiller l'oreille du bout de sa queue en couinant d'un air malicieux :« Pas de chance, hein Kyûbi ? Notre cher ami n'a pas voulu pointer le bout de son museau. Mais au moins, notre petite escapade au Mont Argent m'aura permis de capturer un Airmure. S'il été encore en état et pas si têtu, ça nous pris beaucoup moins de temps pour arriver à ce centre. Et le pire dans l'histoire, c'est que j'adore ça, vous avez chacun votre caractère et vos envies, ils ne vous manquent plus que la parole. »
Le pokémon évolutif pousse un petit cri approbateur, semblant ainsi dire qu'il échappait en quelque sorte à cette règle.Sortie du centre et marche à présent vers le parc municipal de la ville, histoire de profiter du calme de la nature, de sa verdure et fuir quelques instants ce monde de technologie et de stress. Rollers à présents au pied, puisqu il y avait une grande étendue de béton, changement des pentes creuses des plaines, baladeur en marche sur sa musique préférée et souriait de temps en temps à son compagnon.
Elle arrive bien vite au lieu désiré, s'écroule sur un banc et ne bouge plus. L'air a comme un goût sucré qu'elle préfère ne rien faire et en profiter de tout son saoul, sa boule de poil enroulé sur lui-même et reposant sur les genoux de sa dresseuse.
Celle-ci essaye de refaire le point : cela devait bien faire maintenant deux mois qu'elle n'était pas vraiment retournée à la civilisation, évitant les villes et préférant dormir à la belle étoile. Les seuls moments où elle était à nouveau en face de la technologie humaine, c'était les centre pokémon. Mikomi pousse un soupir en remarquant qu'elle a bien changé depuis que son voyage initiatique avait débuté.
Elle fuyait tout contact humain, semble-t-il, préférant s'exiler d'eux et appréciant nettement plus la compagnie des monstres de poche. Elle ne sait elle même pas pourquoi elle agissait ainsi.
Se remémorant tout ce qui s'est passé depuis 3 ans déjà, quand elle a quitté sa maison ou même quand elle a participé à sa première ligue.
Et c'est perdue dans le passé que ses paupières finissent par s'alourdir et se refermer sur ses yeux violets, laissant celle à qui ils appartiennent plongée dans un sommeil sans rêve, bercée pour le vent et les rayons du soleil.Mais si tout sommeil existe, sa fin nommé « réveil » n'est donc pas inexistant. Ouvrant un œil vague et encore ailleurs, un cri strident ramène immédiatement l'endormie à la surface de la réalité. Relevant la tête, la jeune fille aperçoit alors un combat de dresseur pokémon. Une fille un peu plus jeune qu'elle affrontant un garçon qui devait, lui, par contre, avoir le même âge. L'adorable Marill de la demoiselle était face à un majestueux Feunard, celui-ci était presque sans égratignures mais on ne pouvait pas en dire autant de la sourie bleue qui avait toute les peines du monde à rester debout. Seuls les cris et les encouragements de celle qui le dresse maintenait le blessé sur ses pattes et lui faisait s'interdire de s'écrouler au sol et d'abandonner, ce qui est pourtant la meilleure solution du point de vue de l'observatrice. Mais ce qui lui déplaît le plus dans la scène n'est pas ce qu'elle observe à l'instant, justement…« Finissons-en ! Feunard, Danse Flamme !
- Prévenons Marill ! Danse pluie ! »L'être aquatique réagit aussi vite que celui du feu. Voyant que maintenant un mur de flamme l'entoure, la boule bleutée pousse un cri et presque immédiatement, des gros nuages gris se forment dans le ciel, accompagnés d'un grondement sourd. Une fine pluie tombe alors sur un minuscule morceau de terre, celui où se trouvaient les deux combattants. Le cercle flamboyant est mort et son créateur ne semble pas autant apprécié ce changement de temps que son adversaire qui sautillerait s'il n'était pas épuisé, prêt d'ailleurs à lâcher prise à tout instant. Pressée d'en finir et anxieuse que le sort soit à nouveau contre elle, l'adolescente ordonne une attaque Roulade tandis que les nuages se tarissent. Jouant à son tour sa la prévention, le garçon ordonne un Hurlement. Le son plus qu'aigu est insupportable pour Marill dont les oreilles sont plus bien sensibles que la moyenne. Profitant que son ennemi soit immobile, collant ses mains sur ses oreilles pour essayer d'apaiser la douleur, le renard au pelage blanc-jaune se rue à une vitesse époustouflante sur son adversaire en le frappant de pleins fouet.
En voyant le mal qu'a la sourie à pour se relever, c'est instinctivement que la main de Mikomi frôle un de ses pokéball. Ce coup n'aurait pas dû faire autant de dégâts, mais les blessures du pokémon eau n'aidaient guère. Un coup et c'en était peut-être fini de lui…« J'abandonne, rappelles ton pokémon !
- Trop tard ! La victoire est à nous ! Lance Flamme ! »Passant outre l'ordre de la fille, l'attaque est lancée . C'est complètement vidé, incapable de bouger, que la sourie regarde et attend que l'ardente flèche fonce sur lui. Quel ne fut pas sa surprise quand il sentit une sorte de corde entourer son ventre et l'emporter vivement quelques mètres plus haut ! La flamme de Feunard disparaît, n'ayant pas atteint sa cible elle ne pouvait continuer à brûler.
Les deux dresseurs se retournent dans un même mouvement vers celui ou celle qui été à l'origine de ce sauvetage.
L'ancienne spectatrice, sourcils froncés, se tient à présent aux côté d'un Macronuim à qui appartient la liane salvatrice. Marill, en hauteur, pousse alors un énorme soupir de soulagement, avant de fermer les yeux, se savant en sécurité et profitant de ce moment de répit pour essayer de récupérer un peu. C'est le garçon qui réagit en premier :« Hey toi, là-bas ! De quel droit te mêles-tu de ce combat ?! »
Celle à qui il s'adresse ne lui répond pas, attend que son compagnon végétal fasse descendre Marill pour le prendre dans ses bras et lui administre une Potion. La dresseuse du pokémon perdant ne souffle mot.
Mikomi, remettant une mèches de sa chevelure bleutée derrière son oreille, regarde d'un air plein de mépris le garçon, n'ayant pas quitté son expression depuis qu'elle est intervenue. Après un silence où tous les deux se lancent des défis par regard, il finit par râler :« Le match n'est pas fini !
- Pourtant, ce n'est pas ce que j'ai entendu. Elle a déclaré forfait.
- Tu n'avais pas à intervenir ! Elle a relevé mon défi, elle n'a qu'à le faire jusqu'au bout !
- Tu aurais pris le risque de blesser ce pokémon ou même de le tuer ? Même si c'est celui de l'adversaire, tu dois avoir un minimum de respect. Ce n'est pas une lutte à mort, c'est un match où chacun teste ses capacités.
- A chaque dresseur ses pokémon. Si chacun s'occupe des siens, il n'y a pas de problème ! Je me fiche de ce qui peut arriver aux autres. »Mikomi le fusille d'un regard pénétrant et sombre. Il n'avait ni raison ni tort, mais avait cependant besoin d'une leçon. Posant délicatement le pokémon eau dans les bras de sa dresseuse silencieuse, Evoli sur ses talons, elle s'avance vers celui qui devient son adversaire le temps d'une rencontre :« Très bien, tu veux du combat ? Tu vas en avoir ! Kusaki (Macronuim), vas-y !
- Idiote, tu lances un pokémon plante alors que j'en utilise un de feu ?! Tu ferais bien de regarder ce que tu fais avant de vouloir faire la morale aux autres ! Lance-Flamme !
- Mur lumière ! »Un mur lumineux se forme mystérieusement devant la plante sur patte en la protégeant de l'attaque ennemie. Le renard ne cesse alors de cracher de longues et ardentes flammes, gardant en permanence la gueule ouverte. Macronuim commence à avoir chaud et se demande si cette situation va durer encore longtemps. Le garçon, un sourire arrogant figé aux lèvres, toise celle qui lui fait face d'un air fier et provocateur :« Te protéger ne servira à rien, le bouclier ne va pas durer éternellement.
- Tu as raison … C'est pourquoi je vais mettre un terme à ce combat ! Tranch'herbe !
- Inutile ! Feunard, grilles-moi ça ! »Le pokémon feu stoppe un instant de souffler sur le pokémon adverse pour brûler d'une simple Flammèche les feuilles coupantes qui fonçaient sur lui. Mais le type plante reprend cette attaque bien qu'elle se révèle encore vaine. Se mettant en garde, il lance alors autant de lames vertes qu'il le peut, aussi vite que possible. L'animal flamboyant a alors bien plus de travail et de mal, la vitesse de production des projectiles étant fortement accélérée et il se faisait atteindre à présent, des coupures de plus en plus profondes apparaissant sur son corps. Mais, tout aussi vivement que son adversaire, il sévit, ouvre la gueule en reculant la tête et quelques minutes plus tard, c'est à nouveau un mur de feu qui se lance droit devant lui, carbonisant tout sur son passage mais mourrant avant d'arriver jusqu'à celui qui était à l'origine de tout ce mal.Le temps que la fumée engendrée par la puissante chaleur se dissipe, deux lianes s'élancent en traversant le "brouillard". S'enroulant trop vite autour de sa proie pour que celle-ci puisse réagir et s'échapper. Soulevé un instant du sol, le renard y est propulsé brutalement, le choc lui arrachant un gémissement. Malheureusement pour lui, la manœuvre se répète quatre ou cinq fois avant que Macronuim daigne l'éjecter au loin.
Malgré ses blessures nouvelles, il se relève, péniblement et lance un hurlement de rage au coupable. Macronuim, répondant au défi, commence alors à courir vers lui, de plus en plus vite, la vitesse ajoutant à chaque accélération un degré de brutalité, celle qui fera son œuvre quand le Plaquage atteindra l'adversaire. Le type feu fait un superbe bond de côté de justesse, ayant attendu le dernier moment pour éviter. L'attaque a échoué.
Malheureusement, la plante avait prévue cette initiative et, via ses lianes, prend appui sur le sol et s'expulse vers celui qui se croyait hors de danger. Un coup rude, autant pour la douleur provoqué que par la surprise :
« Feunard ! Qu'est-ce que ça veut dire ! Je t'ai déjà vu bien meilleur ! Allez, montres-lui ce que tu sais faire !
- Ca suffit, dit sèchement Mikomi.
- Pas question, je ne peux pas perdre ! Vive-attaque !
- … Plaquage ! »Feunard se trouve dans le même état que Marill précédemment et il n'a pas assez de force pour courir assez vite et ainsi éviter la nouvelle attaque. Le redoutable Plaquage arrive de plus en vite, de plus en plus près. Il est juste en face de lui, c'est fini…
« Feunard, non ! »
…
Mais rien ne se produit …
Ouvrant un œil qu'il avait fermé en attendant le choc, le renard voit que le pokémon de la jeune fille a stoppé et le regarde avec des yeux curieux. Mikomi a un petit sourire amusé devant ce spectacle et plisse les yeux d'un air malicieux :« Je ne comprends pas … »
Elle se tourne du côté du garçon aux cheveux noirs, attendant la suite :
« Je ne comprends pas … Pourquoi ?
- Parce que, comme cela s'est produit avec Marill, tu es bien content que ton pokémon soit épargné n'est-ce pas ?
- …
- "Je me fiche de ce qui arrive aux autres" hein ? Mais quand c'est toi, c'est pas la même chose. Fais dorénavant attention à ce que tu fais et dis, tout le monde n'est pas aussi indulgent. Un combat pokémon ne se résume pas simplement à gagner ou perdre. La première et seule requête que je te fais est de considérer les autres comme tu te considères.
Mais au moins, tu as le courage de tes opinions et d'assumer tes actes jusqu'au bout. »Elle part alors sans pouvoir le laisser répliquer, Kyûbi et Marill dans les bras. En passant près de la fillette de toute à l'heure, elle lui fait un sourire encourageant en murmurant un "Prends le plus grand soin de ton compagnon" avant de continuer son chemin vers le centre pokémon et de disparaître bien vite.
***
Une dresseuse, un Evoli près d'elle, se tourne vers la ville qu'elle venait de quitter :« Voilà pourquoi …, murmure-t-elle. »Voilà pourquoi elle évitait inconsciemment les hommes. Leur soif de gagner et leur égoïsme lui étaient détestables. Elle craint que tout ce qui se passait ne l'influence et qu'elle ne devienne comme eux.
Mais en voyant Kyûbi slalomer vivement entre ses jambes en couinant de malice et de plaisir, elle en conclue que si ça devait arriver, ce n'était pas pour aujourd'hui. Maintenant qu'elle repart, elle peut…
« C'est tout bon ! Sortez ! »
Trois balles mi rouge, mi blanche tombent au sol et s'ouvrent dans un rayon lumineux. Un Feurisson à forte allure, un Léviator poussant un doux grognement et le Macronuim de tout à l'heure, l'air malicieux, en sortent. La dernière 'prison' miniature dans la main droite, elle la regarde en silence un instant avant de la lancer également. Dans un formidable cri, un fier Airmure en sort. La dresseuse et la créature se dévisagent mutuellement avant que l'humaine ne déclare :
« Pars si tu le désires. »N'en revenant pas, pensant tout entendre sauf ça, l'oiseau de fer lui lance un regard arrogant avant qu'elle ne s'explique :
« Je ne veux pas d'un pokémon qui ne m'accepte pas ou qui ne voit en moi qu'une dresseuse. Je me mets à ta place et je me dis que j'aimerai pas que l'on me sépare de ceux à qui je tiens. Alors si tu le souhaite, pars. »
Celui dont les plumes sont aciers semble hésiter un instant, se demandant sans doute ce qu'il devait faire et si ce n'était pas une mauvaise plaisanterie. Il commence à tourner talons et regarde en arrière.
Personne ne bouge sauf le petit Evoli qui continue de glousser en tournant à une vitesse folle entre les jambes de sa dresseuse..
Il s'enfuit bien vite, déploit ses ailes, décolle du sol et disparaît dans l'horizon.C'est ça être avec des pokémon …
Que l'on soit dresseur, éleveur, fan ou quoi que ce soit, ces créatures sont des êtres vivants avec leur libre arbitre. Il faut les considérer comme des amis, des égaux et non pas des esclaves ou des machines de guerre. C'est ce genre de pensées qui engendre la malveillance, animale, végétale ou humaine.
En repensant à cette journée, Aura se souvient de tous ses espoirs et ses rêves :« Oui, c'est ça, je me souviens maintenant...
Ma raison, mon but, le "pourquoi" de mes actions...
Je vais reprendre mon rêve…
Je ne veux pas être dresseur, je pencherai plutôt du côté d'éleveur sans en être pourtant un. Je veux simplement m'entendre le plus possible avec mes amis. »Elle déclare ces paroles, qu'elle s'était juré il y a quelques années, en se tournant vers ses pokémon, un immense sourire composé de dents blanches semble incrusté sur son visage tandis que dernière les quelques arbres de la colline, deux yeux blanc fendus d'une fine pupille noire observe la scène.