Another Dimension de trainki

Chapitre 11 : Excalibur !


Loi N°8 : Il existe différente classe de Nevizy en fonction de leurs puretés et état de conscience.



« -Sven-Sempai !! Comme ça ?
-Non Tanguy ! Mets-y plus de force ! Aller ! Frappe ! »

Tanguy, à peine âgés à l'époque seize ans, porta un coup de poing dans l'estomac de Sven qui pour autant ne broncha pas. Tanguy gémis, la main en compote, il avait mit toute sa force dans son coup de poing, mais pour autant, les abdos de Sven était dur comme de la pierre.
Il regretta d'avoir baissé sa garde lorsque le monde bascula, ses pieds s'était fait faucher par un balayage de Sven. Il eut le réflex de rouler sur le coté, évitant un coup de pied de la part du borgne avant de se relever et de foncer sur celui-ci dans son angle mort.

Il s'apprêta à frapper dans ses cotes laissées à découvert, cependant il vit soudain le Psystigri de Sven apparaitre dans son champ de vision. Trop tard pour freiner et esquiver, le petit Pokémon le repoussa d'une lourde attaque psychique.
Le garçon roula sur plusieurs mètres avant de s'arrêter aux pieds de Flynn tenant dans ses bras un bébé Evolie qui venait de naitre.

« -Alors Tanguy ? Une évolution ?
-Je viens de me faire remettre à ma place… Par un truc mignon et psychopathe ! Ma dignité est piétiner, mais je vais bien.
-Tu es prévisible Tanguy, le réprimanda Sven. Je connais mieux que personne mes points faible, si je ne te vois pas, je sais où tu te trouve, ça revient à donner ta position. De plus tu continue de séparer « combat Pokémon » et « combat entre homme ». Arrêtes de raisonner comme ça. Quelque soit le combat, c'est une affaires qui ne se règles qu'avec les poings et en totale coopération.
-Je sais, soupira Tanguy en grimaçant, c'est pour ça aussi que je fait de la musculation sous ta tutelle Sempai, je ne dois pas juste me contenter d'entrainer mes Pokémon, mais aussi mon esprit et mon corps pour pouvoir les défendre à mon tours en cas de besoin. »

Flynn déposa le bébé Pokémon dans un petit panier molletonné et sortit la trousse de soins commençant à désinfecter les plaies de Tanguy. Pendant qu'il soigner celui qui plus tard serait champion d'arène de Rivamar, il commenta le court échange qu'ils avaient eu.

« -Je reste extatique devant la capacité que tu as Sven, sous tes dehors brutaux, en fait tu aimes apprendre aux gens.
-Coller des mandales, ce n'est pas ce que j'appelle apprendre, commenta Jonathan qui revenait après êtres aller acheter de la nourriture à la ville voisine. Mais bon, je constate que le principal intéresser semble quant même prendre plaisirs à ça.
-On dirait presque que je suis masochiste venant de toi, geins Tanguy en sursautant tandis que Flynn retirais un petit peu de terre d'une égratignure.
-Mais c'est ce que je sous-entends mon petit Tanguy !
-Hey !! »

Cette réaction fit rire Jonathan qui jeta à Sven, qui rattrapa celle-ci avec fluidité, une bouteille de Vodka. Il fouilla un petit peu dans son sac et en sortit aussi deux soda pour Tanguy et Flynn ainsi qu'une flasque pour lui-même.

« -Elle est remplis de ta mixture bleu/verte je suppose.
-Tout à fait ! J'en ai profité pour en racheter un peu.
-Je ne comprendrais jamais comment tu arrives à en boire !
-Flynn, tu comprendras quant tu seras plus grand.
-On est jumeau Sven, c'est encore moins compréhensible que tu ose encore en avaler alors qu'une seul gorgée te fait tomber dans les pommes !! Venant de toi ça sonne comme une blague.
-Au fait Flynn, tu as des nouvelles de ta fille ?
-Bien sur Jonathan, le professeur Chen à appeler pour me dire qu'elle aller bien et quel s'est attacher à une portée de Pichu.
-Enfin, c'est plutôt Flynn qui l'a appelé parce qu'il ne peut pas tenir une journée sans demander des nouvelles de sa fille, soupira Sven. »

Un sourire fendit le visage de Jonathan qui jeta un regard moqueur au borgne.

« -Qu'est ce que je te disais il y a deux ans mon Sven ? Hein ?
-Oh ta gueule Jonathan ! Allez Tanguy ! Cesse de te faire caresser l'épiderme au désinfectant et vient prendre une autres branler comme un homme !
-Tout de suite ! Ricana Tanguy en se levant rapidement et fonçant sur son ainé.
-Qu'est ce que je te disais ? Totalement masochiste ! »

Flynn préféra s'abstenir de tout commentaire et recommença à s'occuper de son jeune Evoli. Pendant ce temps, Jonathan chanter « Comme un Homme » du film Mulan, sous les rire moqueur de Sven.



~XXX~
Etais-ce un rêve ?
Ou bien avait-elle vu le passée par un moyen qui lui était inconnue ?
Le rêve semblait avoir pris fin, seul subsister la couleur grise à ses yeux, elle se sentait flotté. Malgré que le rêve ait pris fin, elle n'arrivait pas à se réveiller. Son esprit semblait bloqué dans cet univers totalement gris.
A moins que ça ne soit qu'un rêve, mais pourquoi rêvait-elle d'un univers tout gris ?

Elle sentait une présence, mais, elle semblait à l'intérieur d'elle, une sorte d'instinct qui se réveillait en même temps qu'elle. Quelque choses qui jusqu'à maintenant était restait muet, mais qui commencer à se faire sentir maintenant.
Des informations dont elle n'avait aucun souvenir commençait à apparaitre dans son esprit, non pas de manière direct, mais cachés, comme si ces informations s'installer ici pour revenir plus tard.

Elle se sentit lentement aspirer tandis qu'une sensation désagréable d'étouffement la prenait, son corps commençait à lui faire mal. L'univers gris autour d'elle commença à se colorer, tout d'abord en blanchissant puis en formant les contours d'objets, trop lumineux pour ses yeux, elle dut les fermer tandis que la sensation d'étouffement se fit plus forte.
Elle avait l'impression d'avoir quelque choses dans la gorge qui bloquer sa bouche. Elle essaya de parler, mais cette chose la bloquer. Sa poitrine se soulevait de plus en plus rapidement au fur et à mesure qu'elle cherchait un souffle qui ne venait pas.

Quelqu'un cria à coter d'elle, et bientôt, elle sentit la chose dans sa gorge remontait pour quitter enfin son conduit respiratoire tandis qu'une autres voix houspiller la première. Elle n'arrivait pas encore à comprendre de quoi il en retourner. Lorsqu'enfin la chose eut quitté sa bouche, elle chercha à parler, mais sa bouche était horriblement sèche.
Aucun mot ne voulus quitter le seuil de ses lèvres, quelqu'un lui prit l'arrière de la tête et la releva doucement, au rythme de la première voix. Elle sentit le contact froid, de ce qu'elle identifia comme un verre, sur ses lèvres et but à petite gorgée, douloureuse, de l'eau, réhydratant sa gorge qui depuis tout ce temps s'était assécher.

La voie sembla lui posait une question mais son esprit était encore trop embrumer pour comprendre le sens de ses mots. Elle sentit un contact rugueux mais délicat sur son front, écartant une mèche de cheveux de devant ses yeux.

« -Où… J… …uis », fut tout ce que réussis à prononcer Tsuki, une voie lui répondit, mais encore une fois elle ne compris pas ce qu'il lui disait. Ses lèvres formèrent lentement un sourire tandis qu'elle se sentait retomber dans l'inconscience.

Mais elle ne se rendormis pas, poussant un cri lorsqu'elle sentit une douleur imploser dans sa jambe droite.

Elle entendit quelqu'un s'écrier visiblement paniquer, elle réussit à comprendre quelques bribes de mots de la discutions qui s'engagea.

« -Vous …tes Ma…de ?! Qu' …st ce qui …us à ...is ?!
-…e …ais …u…e en …orte …'elle ne …e …do…me …as … …e sui… !! »

La jeune fille sera les dents, sentant de multiple couleur explosait devant ses yeux. La douleur se calma lentement avant qu'elle n'essaye d'articuler quelques mots :

« -Où je suis ?
-A l'hosto ! »

Elle sentit un choc sur sa joue, avant que de multiple couleur explose à nouveau devant ses yeux accompagner d'une douleur peu après l'impact.

« -Je crois que la claque n'était pas utile.
-On ne sait jamais. Tu m'entends Tsuki ?
-Ne… Gueuler pas… Près de mon oreille… Oui je… vous entends, répondit Tsuki la gorge encore douloureuse et surtout le souffle court. »

Un verre d'eau fut renversé sur son visage, la faisant pousser un couinement surpris tandis que sa vision s'éclaircissait un peu plus.

« -Sven, vous pourriez arrêter de faire tout et surtout du rien ?
-Non, il faut que je me défoule et il se trouve que j'adore torturer les hérésies capillaire qui sorte du coma.
-Mes… cheveux roses… vous… emmerdent, Tonton Sven, Répliqua difficilement Tsuki.
-Appelle-moi encore une fois comme ça et je te renvoie dans le coma.
-Cette violence sur élèves… que je subis, soupira Tsuki en jetant un regard se voulant menaçant à Sven. J'ai… mal partout. »

Elle entendit quelqu'un rire, c'était Jimmy vu le timbre de la voies, quelqu'un lui gênait la vision et elle ne pouvait pas en êtres sur.

« -Ah bah ça, c'est comique vu que tu es celle qui à dut supporter tout le poids de Monsieur Sven lorsqu'il s'est manger la déflagration. Tu lui à littéralement servit de coussin ! Enfin, avec tes seins plats comme des œufs, tu n'as pas du amortir tant que ça sa chute.
-Putain, même avec sa meilleure amie qui sort du coma il se comporte en enfoiré, soupira Sven.
-Qui est-ce qui vient de : planter une seringue dans sa jambe, lui coller une baffe et renverser un verre d'eau sur son visage ? S'offusqua une voie qui lui était inconnue.
-C'est différent ! Moi je suis son oncle biologique, j'ai le droit !
-Et depuis quant ? Demanda Jimmy. »

Il y eu un silence, le bruit d'un coussin qui heurte une personne, puis Jimmy marmonna quelque choses sur la virilité des personne diminuer à moitié de leurs capacité oculaire.

« -Mademoiselle Tsuki ?
-Oui ?... monsieur… floue ? »

Sven éclata de rire tandis que la voie inconnue soupirer.

« -J'en conclus que vous n'avait pas retrouvé toute vos capacité visuel.
-J'ai l'impression… de… voir tout… au travers… d'un brouillard, c'est… étrange.
-Hey ! Si ça se trouve elle va…
-Mais que quelqu'un fasse taire ce gosse !!
-Oh ça va ! »

La jeune fille soupira, tandis que la voie se présentait, attrapant sa main délicatement pour prendre son pouls au poigné.

« -Je suis le docteur Timmy Mitsuru, je suis le médecin en charge de toi et de tes amis… Ainsi que celui qui est visiblement ton oncle, même si vous n'avez pas le même nom.
-Enchanté, souffla Tsuki.
-Son père et moi somme jumeaux, mais on à perdus nos parents très tôt, nous avons était recueilli par le professeur Chen, mais on à décidé de changer de nom de famille et d'en prendre un différent tout les deux pour éviter les soucis. Vous noterez au passage qu'on ne s'est pas trop casser la tête.
-Je vois.
-Oui en effet. »

Il y eu un moment de silence, brisé par Tsuki.

« -Dites moi, je… peux vous… posez une question ?
-Oui ? »

Le regard de Tsuki se porta sur Sven, glissant sur sa tenue avant de revenir au docteur.

« -C'est moi qui vois mal, ou… vous ne lui avait donné qu'un tablier… et un pantalon de cantonnier comme… vêtement ? C'est une nouvelle mode ?
-Oh la ferme !! Répondit de manière épidermique Sven. J'ai le dos comme une putain de pizza aux putains de quatre fromages, je me suis fait piquer une quinzaine de fois, j'ai une jambe péter et tout à l'heure encore, je n'avais même pas un pantalon. Alors si tu as des plainte sur ma tenue, fait les aux médecins.
-Et la personne… à coter de moi, c'est quoi ? Un Pokémon ?
-Techniquement l'être humains est un Pokémon qui à muter et à quitter le modèle d'évolution des Pokémons normaux, fit remarquait Timmy sans même faire attention aux sarcasmes de Tsuki, tu te sens comment ?
-Comme d'une personne qui… à endurer dans la même… semaine : La disparition de son… père, l'explosion de son bus, le… Poids de son professeur/oncle, une crise… Cardiaque, et diverse blessures et traumatisme.
-Je vois, si tu veux bien me suivre, je vais aller te faire faire des examens.
-Youpi, commenta sarcastiquement la jeune fille. »

Le médecin se leva, attrapant un fauteuil roulant et l'apportant à coter du lit de la jeune fille qui tenta de se lever, mais fut prit d'un haut le cœur. Timmy la fit se rallonger et commença à débrancher les appareils électrique relier à la jeune fille (sous les commentaires sarcastique de celle-ci et de son oncle, puisque certains étaient placer sous la blouse de la jeune fille). Une fois débranché, Sven la souleva et la déposa sur le fauteuil, accrochant ses perfusions sur la barre prévus sur le fauteuil.
Puis se fut sur une remarque épuisée de Timmy que le duo partit vers l'étage des radios.

« -Je crois que je n'ai plus aucun doutes sur la parenté entre toi et Sven.
-Heureux de l'apprendre. »

~XXX~
La jeune femme retint un gémissement de douleur lorsque sa cheville la lança une fois de plus, du sang et du pue tachant de nouveau le bandage rudimentaire fait à celle-ci. Flynn soupira, écartant une mèche de cheveux grasse de devant ses yeux en aidant Sharana à marcher.

« J'en vois pas le bout. »

Ils avaient quitté le cimetière de voiture pour se retrouver dans une zone relativement vide, avec seulement quelques bâtiments qu'ils contournèrent avec prudence. Ils avaient semé leurs poursuivant et Flynn avait expliqué tout ce qu'il avait put apprendre sur la Dimension depuis son arriver ici. Donnant quelques conseils à Sharana et faisant un peu plus connaissance avec celle-ci.
Il avait tout de même omit quelques détails de manière volontaire. Préférant tout de même garder quelques informations pour lui, son instinct lui conseillant de ne pas tout lui dire d'un coup.

Cette période toute relative de calme permit au scientifique d'observer un peu son environnement. Toujours le même sol pourpre se fondant à l'horizon avec ce ciel de la même couleur et à nuage noir. Où qu'il regarde, il ne voyait que cette nuance de pourpre sauf dans les débris qui formait un véritable amas hétéroclites. Ici, il s'agissait surtout de quelques carcasses de maison d'époque et localisation différente. Mais toutes en ruine, et dont seul quelques mur tenait encore.

Flynn jeta un regard à la jeune femme dont les trais tirer trahissait la douleur de sa cheville infecter. Pourtant elle faisait de son mieux pour ne pas êtres trop lente. C'était surement parce qu'elle savait qu'il pourrait l'abandonner à n'importe quel moment et donc chercher à ne pas le ralentir.
Il s'en voulait presque de se montrait à se point pragmatique au sujet de la jeune femme, surtout que plus le temps passer, plus il éprouvait de la sympathie et de l'admiration pour elle. Projetait dans un monde inconnu, attaqué, en proie à des créatures cauchemardesque, blessé et avec pour seul allier quelqu'un qui pouvait la lâcher à tout moment.
Pourtant elle tenait le coup, et ça forçait le respect ! Faisant preuve d'une volonté implacable.

« -Flynn, je crois que… J'ai entendus quelque chose.
-Où ça ? Et quoi ?
-J'ai entendus une sorte de raclement. »

Tout de suite, le Mentalie de Flynn, tout en continuant de maintenir le bras de son dresseur en place, sonda la zone. En bonne santé, il pouvait faire ça sur plusieurs kilomètres, ici, affaiblis et devant se concentrer aussi sur le bras de son dresseur, il ne pouvait le faire que sur une surface d'une centaine de mètres tout au plus.
Une fois sa détection terminé, le Pokémon poussa une série de petits cris discrets puis indiqua une direction sur la droite.

« -Ils viennent de là ? S'étonna Sharana.
-Non, il nous indique le meilleur chemin pour éviter ce qu'il à détecter. D'après les petits cris, je devine qu'il n'a détecté peu d'animosité, mais allez savoir, on n'est jamais trop prudent.
-Comment il peut savoir quel chemin prendre ?
-Je lui aie appris à réfléchir à des hypothèses de situation, il est capable de faire de super plans quant il se concentre.
-Quel genre de Dresseur Pokémon êtes-vous pour apprendre ce genre de choses à vôtres Pokémon ?
-Du genre à vivre dangereusement et à avoir appris que la vie, ce n'est pas cool, soupira Flynn.
-Eh bien. »

Ils suivirent donc le Mentalie qui s'arrêter toute les heures pour refaire des détections. Après plus de quatre heures de marche, Flynn décréta une pose, sortant le peu d'eau et de vivre de son sac pour boire et se restaurer un peu.
Sharana ne fit aucun commentaire tandis qu'il vidait son sac sous ses yeux, détournant le regard tout en s'appuyant contre une colonne qui devait appartenir avant à une maison romaine. Elle ne chercha pas à lui demandait de la nourriture, mais à sa surprise, Flynn lui jeta quelques baies.

« -Attention, d'après ce que j'en sais, c'est comestible, mais aller savoir dans cette dimension.
-Ce sont des Baies Oran, nota Sharana, autant avoir la foi et goutter. »

Elle s'apprêtait à mordre dans une baie lorsque Flynn en prie une à coter de Sharana et mordit dedans.

« -Tout à fait.
-Pourquoi vous en manger une alors que vous avez des vivre dont vous êtes sur de la comestibilité.
-Ecoutez, je veux certes survivre, je suis pragmatique, et c'est sur que mourir en aillant la diarrhée c'est pas glamour. Mais, derrière le pragmatique et insensible se cache un crétin qui agit à l'instinct. Donc j'ai la foi et j'en mange une.
-Comment ne pas suivre un exemple si sage, soupira Sharana en mordant dedans la sienne, vous les avez trouvé où ?
-Peut avant de vous rencontrez, dans une boutique de primeur qui semblait êtres là depuis peu de temps.
-Je vois. »

Il y eu un long silence, les deux savourant leur baies avant de ranger les autres dans le sac de Flynn, préférant se rationner strictement. Mentalie était en train de se reposer, tout en maintenant ses pouvoirs actifs pour garder le bras de Flynn en place.

« -Au fait Sharana.
-Oui ?
-Bien que ça risque de nous faire créer des liens, induisant un risque conséquent que…
-Bon allez droit au but, soupira la jeune femme.
-On peut arrêter de se vouvoyer et se tutoyer ? Je n'aime pas donner du « vous ».
-Comme vous… Tu veux. »

Flynn étira son bras valide tout en se levant, sortant un autre morceau d'étoffe pour changer le pansement de Sharana.

« -Vous avaient fait des études de médecine ou êtes médecin ?
-J'ai arrêté rapidement, ça me gonfler. J'ai fait des études porter sur les sciences Pokémon plutôt, je n'ai passé qu'une demi-année en médecine. Et je suis scientifique pour l'O.S.M.O.S.E, pourquoi ?
-Parce que tu as l'air de te souciait de ma blessure au-delà du normal. Et tu semble assez doué pour soigner ce genre de blessure.
-Oh, ça c'est juste parce que mon frère, et par extension, mes amis, avait tendance à se blesser tout le temps, j'étais en quelque sorte le médecin du groupe. J'ai beaucoup appris en autodidacte, et puis bon, soigner un Pokémon, c'est assez proche de soigner un humain (même si hélas, les objets de soins pour Pokémon ne marchent pas sur les humains).
-Je vois, je v… Aïe ! »

Sharana serra les dents tandis que Flynn désinfecter la plaie, il s'estimait heureux d'avoir une bouteille neuve et donc ne risquant pas de les lâcher avant un moment. Une fois la plaie nettoyer, sous les commentaires dégoutter d'un Flynn épuiser et écœurer, Flynn refit le bandage avec le coter propre de l'étoffe.

« -C'est particulièrement inquiétant à quel point cette plaie est moche. Elle ne veut pas cesser de rejeter du pue. La bonne nouvelle, c'est que le sang lui à commencer à coaguler.
-J'en suis ravis.
-Vous vous sentez de recommencez tout de suite à marcher ou non ?
-Mon pied dit non, ma conscience et mon instinct de survie dit oui.»

Sans chercher à savoir si elle faisait allusion à un possible abandon de sa part (il en serait bien capable dut-il le reconnaitre), Flynn l'aida à se lever, et tout en la soutenant, l'aida à reprendre la marche, tandis que son Mentalie se réveillait.

« -C'est repartit pour une errance sans but, fatigante, douloureuse et sans espoir.
-Youpi. »

~XXX~
« Alors ? »

L'hôpital de Vestigion était situer en plein centre-ville, immense bâtiment aillant bénéficier de l'avancer scientifique de la région. Autours de lui, les autres bâtiments étaient légèrement plus petits. Et c'est justement sur le toit de l'un d'eux que se trouvait Renzo, en compagnie de sa complice.
Celle-ci ajusta un fusil Sniper, allongé sur le sol, camouflé derrière un panneau publicitaire. Elle ne répondit pas, ne se laissant pas distraire par le garçon masqué. Renzo haussa un sourcil, il s'avait quelle était la cible de la fille, c'étais d'ailleurs pour ça qu'ils étaient allié.

« -J'espère que la balle que tu m'as fournis sera efficace.
-Ne t'en inquiète pas, l'alliage dont j'avais besoins était dans le badge de l'arène de Rivamar. Ajuste ta cible et tire sans te faire de soucis, surtout que tu n'auras jamais l'occasion de l'avoir aussi facilement que dans cette situation. »

Lui tournant le dos, elle ne put voir que le sourire de Renzo était figé en un mélange d'assurance et d'amusement. Dans le viseur, la tête de Jimmy fut bientôt visible, le doigt sur la détente, elle s'apprêtait à appuyer, lorsque soudain un bruit écœurant de chaire tranché résonna.
Son hésitation lui couta la vie, car se retournant, mettant en joue la menace, tout ce qu'elle vit, ce fut Renzo, un couteau planter dans la cage thoracique, puis la lame d'un Katana se planter dans son ventre. Son regard croisa furtivement le regard de son meurtrier : Un regard rouge sang.

Avant même que son corps ne tombe sur le sol, l'individu retira son épée de son corps et frappa à nouveau, tranchant net sa gorge. Sa tête roulée aux pieds de l'assassin qui resta silencieux quant à son double meurtre.
Il se baissa lentement et essuya sa lame sur la robe de la jeune fille avant d'entreprendre de faire disparaitre les corps.

Ce fut à ce moment là qu'il entendit quelqu'un applaudir, tandis qu'une voix gronder dans son dos :

« -Alors là… Bravo ! C'étais magnifique, rapide, efficace, assassin. Je n'aurais jamais crus voir ça un jour. Et surtout bravo d'avoir foutus en l'air presque deux jours d'efforts. »

Avant même d'avoir put amorcer le moindre geste pour se défendre, il reçut un violent coup de pied dans la nuque, s'écrasant sur le sol et restant sonner quelques seconde qui lui furent fatal. Renzo, le couteau toujours planter dans la cage thoracique, les dents serait de rage et dégoulinante de sang, l'étranglait lentement sans qu'il ne puisse rien faire.

« -J'aimerais volontiers t'offrir une mort lente et douloureuse simplement pour avoir la satisfaction de te faire regretter d'avoir foutus en l'air cette partie là de mon plan… Mais je ne suis pas stupide et chaque seconde où je te laisse en vie son dangereuse. Alors plutôt que de te torturer lentement, je te laisse le choix : Mourir ou mourir de ta propre main. »

Lâchant sa prise en repoussant l'individu, il désigna son cou :

« -Tu as 60 seconde, ni plus, ni moins, pour te suicider. Passé ce délai, tu auras la joie d'exploser joyeusement dans une gerbe de sang. »

Retirant le couteau de sa poitrine, il le jeta aux pieds de son adversaire en souriant de toutes ses dents. Durant le peu de temps qu'il lui restait à vivre, l'assassin pouvait voir le garçon se tenir debout de toute sa hauteur malgré le sang coulant à flot de sa plaie et sa bouche. Il semblait ne même pas ressentir la douleur.

« -Et bien ? Vas-tu mourir avec honneur ? Ou bien simplement exploser ? Oh ! Tu peux aussi toujours essayer de me tuer, mais c'est inutile tu le concevras. »

Fusillant Renzo du regard, il attrapa le couteau, se jetant sur sa cible avec rage, il tenta de frapper d'estoc afin d'enfoncer le couteau jusqu'à la garde dans le cœur de Renzo. Mais à seulement un mètre du garçon masqué, une lourde détonation retentit. La tête de l'assassin sauta comme un bouchon de champagne sous le rire hystérique de Renzo, amusé par l'envol de la tête.
Le corps resta un moment statique, rependant des gerbes de sang partout agité de spasme, jusqu'à tomber au sol, rejoignant celui de la camarade de Renzo. Lorsque la tête de l'assassin toucha à nouveau le sol, Renzo avait déjà disparus.

~XXX~
« Par Arceus ! Qu'est ce que c'est que ce carnage ?! »

Alerter par le bruit d'explosion, Tanguy avait était immédiatement avertis alors qu'il interroger une mère de famille présente lors de l'explosion du Bus. Il était arrivé peu après les policiers et un agent du gouvernement, un novice au vu de sa fébrilité et de sa coupe de cheveux fraichement recouper en une brosse impécable, qui l'avait averti de la brutalité de la scène.

Ce même agent, qui en lui tendant un dossier, lui expliqua :

« D'après les première observations, la fille est morte décapiter par le Katana qui git pas loin, quant à l'homme, c'est le plus étrange, c'est comme si son cou avait était entourer d'explosif. Pourtant, on n'a retrouvé nulle trace d'explosif. »

Portant la main à sa bouche pour réfréner un haut-le-cœur causer par l'odeur, Tanguy attrapa le dossier et demanda :

« -Vous avez put identifier les victimes ?
-C'est là qu'il y a un os, la fille, nous n'avons rien retrouvé sur elle, il va falloir attendre les analyse ADN. Pour l'homme cependant, c'est un assassin et garde du corps connus dans le milieu, il n'utilise presque jamais de pokémon. Et la personne qui à fait ça semble l'avoir dérouillé alors qu'il était réputés.
-Cette histoire ne me dit rien qui vaille. Il y a un peu trop de mort dans les environs.
-On a retrouvé les empreinte de la fille sur le Sniper, on suppose donc que soit, ils travaillaient ensemble sur le même contrat, soit étaient rivaux. La pauvre… Si jeune.
-En tout cas, il me semble probable que nôtres tueur à assassiner les deux… Même si je ne comprends pas comment il à fait sur l'homme. Analysez le sang par terre, sait-on jamais si parmi toute les flaques il n'y en à pas une de nôtres tueur. »

L'agent jeta un regard de travers à Tanguy, baissant ses lunettes de soleil afin de lui faire mesurer la pleine mesure de l'embrasement de ses iris marron. Tanguy, ne lui rendant qu'un regard indifférent, signifiant qu'il n'en avait rien à faire d'avoir sortit une évidence.

« -C'est gentil à vous de me le dire, moi qui comptait récupérer tout le sang et m'en faire un cocktail ! Merci Tanguy-Sempai ! Vous m'avez empêché de faire une connerie !
-De rien la Crevette, répondit sarcastique Tanguy en dépassant le jeune cadre, Vous avez fait augmenter la sécurité autour de l'hôpital ?
-Oui, des hommes sont allés se poster sur tous les toits afin de surveiller l'hôpital. De plus, nous avons envoyé un message aux services de la protection des victimes. Elle va êtres transporter, elle et les autres dans un hôpital gouvernemental sous haute protection.
-Bien, prévenez-moi si vous avez de nouvelles informations. »

Alors Tanguy faisait mine partir, l'agent lui demanda :

« -Heu… Où vous allez Tanguy ?
-Me couchez !! Je n'ai pas dormis depuis deux jours !! Je vous laisse la suite Agent Crevette !
-J'ai un nom ! »

Mais Tanguy avait déjà fait volte-face et redescendait les escaliers, le tout sous le regard exaspérer de l'agent. Il entendit quelqu'un pouffer de rire, mais lorsqu'il se retourna, il ne put savoir lequel avait rit du surnom que lui avait donné le champion de Rivamar.

~XXX~
Sestiere Santa-Croce, Venise, Italie, 1907.

Le soleil allé bientôt se coucher, et la gare Santa-Lucia commencé à se faire de plus en plus déserte. L'odeur lourde qui se dégageait des lieux étais particulièrement désagréable, mélange grossier de lé fumée, l'odeur de sueur et de fontes chauffer à blanc par le lourd soleil d'été.
L'atmosphère se faisait presque irrespirable à cette heure-ci, et plus encore lorsque l'on venait de courir à toute hâte sur plusieurs centaine de mètre.
Toussant à la limite de la suffocation, le jeune homme s'arrêta enfin. Ses cheveux blond couper cours à l'exception d'une queue de cheval réunis par un ruban étaient coller à son front par la sueur. Pourtant sont regard pétillait de joie de vivre.

« -Santa Madonna ! Ne me refait plus jamais faire ça Mei'Ki ! S'exclama le jeune homme à la femme en fasse de lui.
-Dé… Désolé Marco ! »

La jeune femme baissa piteusement la tête, quelques mèches de long cheveu noir passant devant son visage, mais ne réussissant pas à masquer la rougeur de ses joues. Son regard couleur or croisa celui assuré de son compagnon.

« -J'aurais dut vérifier les affaires avant de partir !
-Ma ! Je rigolais Mei'Ki ! S'éclaffa l'Italien tout en déposant dans la poussette à coter de la femme, une peluche de Feunnec. »

Immédiatement, comme s'il s'agissait d'aimant, les deux enfants contenues dans cette poussette se collèrent à la peluche. L'un, un garçon était le portrait craché de la femme avec ses cheveux noir et son nez légèrement tordus donnant l'impression qu'il faisait tout le temps la moue. L'autre enfant, une fille, avait les cheveux blonds et cette peau légèrement plus foncés du jeune homme.

Marco souris en voyant les deux bébés seulement âgés respectivement de deux et une année, se blottirent ensemble à la peluche.

« -Za'Lan et Tania sont tellement adorables ! Ricana Marco tout en dépassant Mei'Ki, voir du pays leurs feront du bien !
-Si seulement c'étais simplement pour voyager, soupira Mei'Ki d'un air coupable. »

Le jeune homme fit la moue en se retournant vers sa compagne, replaçant une mèche de cheveux de celle-ci derrière son oreille tout en lui susurrant doucement :

« -Dolce Mei, je sais que tu te sens coupable à cause de ce qu'à fait ton père, je sais que tu as peur que je me fasse renier par mon père pour protéger ma famille et tout ce qui s'en suit. Mais pour moi le fait que tu porte le sang de cet… « Homme » (Il semblait êtres dégouter de devoir le considérer comme tel), ne veux pas tire que toi, ou nos enfant, seront comme lui. De toute façon vu ton caractère je suis sur que ce seront deux adorables enfant qui redoreront le nom de ta famille !
-Mais…
-Y a pas de mais ! J'ai peut êtres agis sur un coup de tête la première fois que nous nous somme vu, lorsque tu à réclamer asile à nôtre famille alors que tu avais tout les garde de la cité aux trousses. Mais de toute manière je n'aurais jamais laissé personne assassiner une jeune femme et son enfant sur le pas de la porte de ma maison !! Après pour ce qui est de mes sentiments, je ne sais pas comment te prouvé mieux que comme je le fait que je t'aime ! »

Son regard semblait l'implorer de le croire, de croire en lui, et ce regard avait le don de faire fondre Mei'Ki. Elle caressa la main de son mari, ou se trouvait leurs alliances et souris avec douceur.

« -Je te crois Marco, je te crois… Où allons-nous alors ?
-Je ne sais pas. Tu préfère visiter l'Italie où un autres pays ?
-De préférence un pays où nous aurons le moins de soucis. Un pays d'Asie ?
-Comme la Corée ? Demanda innocemment Marco. »

Un long silence s'en suivit avant que celui-ci se rende enfin compte de sa bêtise.

« -Ah bah non ! Le pays est devenu un protectorat du Japon et est en passe de se faire annexer !
-En effet, soupira Mei'Ki.
-Je te propose alors d'aller faire un tour du coter de l'Australie, j'ai quelques contacte là-bas et je ne pense pas que la couronne britannique en à quelque choses à faire de poursuivre la descendance du « Tiranno ». »

Mei'Ki hocha la tête, Marco s'enthousiasmant en se dirigeant vers le train menant au continent européen.

« Il ne nous reste plus qu'à nous rendre à Liverpool et embarquer pour l'Australie ! En route ! »

Mei'ki ne put retenir un rire devant la bonne humeur de son mari, qui l'aida à faire rentrer la poussette dans le train.

« -J'espère de tout cœur que cette exil ne sera pas éternel !
-Ne t'inquiète pas ! Le Padre est peut-être un peu rigide et la Famiglia est ébranler, mais je suis sur qu'il leur faut juste le temps de se poser et réfléchir. De toute façon s'il le faut, on attendra plusieurs année et on leurs prouvera que nos enfant ne sont pas fou !
-Ton optimisme me réchauffe le cœur Marco.
-Il faut bien ça pour tenir le coup dans la vie ! Non ? »

Furtivement, ils échangèrent un baiser dans la relative intimité de l'entrée du train.



~XXX~
La douleur était insupportable, il le savait, il mourrait bientôt. Maintenant qu'il sentait la mort approcher, il se sentait beaucoup plus libre pourtant, et son cœur, diminuant petit à petit ses battements au fil de l'écoulement de son sang, se sera lorsqu'il se rendit compte de tout ce qu'il avait fait. Dans un souffle, il appela sa meurtrière.

Elle apparut dans son champ de vision, elle était belle, malgré les larmes dégoulinant de ses joues et tout le sang qui souillait sa chemise blanche et son pantalon marron. Même dans ces habits, si simple, elle imposait le respect. Dans sa main droite, elle tenait le couteau qui lui avait percé le poumon droit.

« -Je suis désolé… « fratello », murmurât-elle tout en s'agenouillant à ses coter, mais ne baissant pas sa garde.
-Je… Ne t'en veux pas… Ma sœur, soupira le jeune homme, tu as fais ce qu'il fallait, je n'étais plus moi-même… (Il prit une inspiration douloureuse, sentant sa vie le quitter), je dois vite te dire… Que tu dois te hâter de partir pour la fédération Poképolith ! Je… (Il cracha du sang, n'arrivant plus à reprendre convenablement son souffle) Dans… Ma folie… J'ai eut un descendant! Je… Suis… Dé… »

Il commençait à pleurer, mais n'eu pas le temps, une nouvelle toux, encore plus violente, le faisant s'agiter de spasme. Le sang envahissait sa bouche et il était en train de se noyer dans celui-ci, produisant des borborygmes sans pouvoir respirait à nouveau.
Le cœur lourd, et souhaitant abréger ses souffrance, elle planta son couteau dans sa gorge, le tuant définitivement dans un dernier sursaut.

« Repose en paix, « Fratello », je tacherais d'en finir une bonne fois pour toute… Au nom de père, mère, et de toi. »









A SUIVRE…