Mewtwo de Pokeclement

Pourquoi j'existe ?


Je suis au dessus d'une montagne. Je pourrai la détruire d'une seule attaque. Mais c'est cela ma raison d'être ? Détruire ? Si ce n'est pas ça, alors, pourquoi j'existe, a quoi je sert ? Moi, Mewtwo. Après tout, je ne suis qu'une expérience ratée, les hommes voulaient se servir de moi pour aider leurs dessins maléfiques. Mais je me suis enfuie, j'ai tenté le contrôle du monde, et ça n'a pas marché. Et maintenant, je suis là, à ne rien faire. Pourquoi ? Je ne suis qu'un misérable clone. Je me sens… Si mal depuis que je suis seul. Je ressens quelque chose, là, en haut à gauche de la poitrine. Les humains appellent ça un cœur. Oui, c'est ça, j'ai mal, et pourtant pas de sang : rien. Mais je souffre, c'est très dur. Je regarde le paysage, oui, c'est une partie de Jotho, quand je regarde d'un côté, c'est la forêt où vivent en paix des pokémon heureux. Mais si je scrute l'horizon derrière moi, ce n'est rien que… La ville, et la pollution. Les humains semblent vouloir tout détruire. Quel gâchis, quand on pense que c'est sensé être une forêt vierge. Tiens, un humain s'approche par le sentier de la montagne... Il me parle, je le comprends parfaitement :
-Eh, tu es un pokémon rare ! Je vais te capturer ! Lainergie à toi !
Le Lainergie du dresseur me lança un tonnerre, je ne comprendrai jamais les pokémons, pourquoi obéir à un dresseur, alors qu'ils pourraient s'enfuir dès qu'on le sors de cette prison qu'on appelle : le pokéball. Le fait est que je mis ma main en avant pour renvoyer l'attaque. Mais elle n'alla pas sur le petit mouton, elle se cogna contre la montagne. Cette action provoque un éboulement, l'humain et le Lainergie essayèrent de courir, mais furent pris par des tonnes de rochers. Horrifié, je me précipitai vers les rochers qui recouvraient les deux personnes. Avec mes attaques psyko je réussis à dégager quelques pierres, je les aperçu enfin. Le Lainergie gisait à coté de son dresseur. Le petit pokémon mouton avait eut le crâne fracassé par une pierre. Il est mort sur le coup. Quand à l'humain, il saignait beaucoup, j'ai eut une lueur d'espoir, car son cœur battait encore. Il ouvrit les yeux, et me regarda. Il tourna sa tête vers son Lainergie, et dans un dernier effort, il me dit :
-Tu… Tu n'es qu'un monstre !
Il cracha du sang, et mourut. Des larmes perlaient à mes yeux. Non ! Je ne suis pas un monstre ! Mais, il fallait me rendre à l'évidence, j'ai tué ces deux personnes ! Pourquoi ? Pourquoi moi ?! Un flot de larmes jaillit de mes yeux, je crus d'abord que c'était de la salive, car c'était la première fois que ça m'arrivait. Je voulais mourir moi aussi, car, si j'existe pour causer le chaos, et tuer tous ceux que je rencontre, à quoi bon vivre ? Je ne sais plus quoi faire, j'ai tué un humain, et un pokémon, deux être différents, et pourtant si proche. Je ferai mieux de filer. Si des humains me voient ici, ils vont faire une battue, et je ne serai jamais tranquille. Mais pourquoi les malheurs n'arrivent qu'à moi ? Des Roucoups arrivèrent, une nuée de Roucoups.
-Miam, des morts, on va les manger jusqu'aux os ! Ca faisait longtemps que l'on n'avait pas mangé !
Je fus prit d'effroi. Comment pouvait on être si sauvage ? Mais la réponse douloureuse passa dans mon esprit : en étant moi. Mais, je ne pouvais pas laisser les Roucoups manger ces deux corps. Le moins que je puisse faire, c'était de les garder là, jusqu'à ce que des humains le trouvent, et les ramènent chez eux pour des funérailles décentes. Alors, je me mis face aux Roucoups.
-Ne touchez pas à ces corps, sinon, vous paierez ça de votre vie !
Les Roucoups s'arrêtèrent un moment, l'un d'eux dit :
-Je te connais ! Tu n'es qu'un monstre : tu es un clone raté ! Mewtwo ! Un sauvage, je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas que l'on mange ton carnage. Tu aimes le sang non ? Tu dois aimer tout ce qui est sauvage ! Alors, laisse nous passer !
La fureur monta en moi ! Je ne laisserais personne dire ça ! Ils foncèrent vers moi, ils étaient au moins 20, mais ne suis-je pas le pokémon le plus puissant du monde ? D'une main, j'en touchai trois avec mon psyko, ils moururent sur le coup. Mais, ça ne me plaisait pas, je dois peut-être être plus doux. Alors, je choisi l'attaque choc mentale, cela marchait un merveille, la moitié de Roucoups restant était parfaitement confus, ils choisirent donc de filer dans la forêt. C'était parfait, j'ai presque terminé. Mais malheureusement, je senti une douleur au niveau de mon épaule gauche. Je regardai : un bec venait de la traverser. Je regardait mieux, c'était un Rapasdepic, eux aussi aiment manger les morts, il y en avait 10. Prit de fureur, je donna coup dans le cœur à mon adversaire. J'avais traversé son corps, je regarde ma main. Elle est imbibée de sang. Oh non, j'ai encore causé un meurtre. Je suis vraiment fait pour causer le chaos autour de moi. Non, ce n'est pas possible ! Et pourtant je ne fais que ça depuis que je suis né. Pourquoi ? Pourquoi ?! POURQUOI ?!! Les Rapasdepic et les Roucoups me tenaient en tenaille. Que faire ? Alors là, j'était fichus, non, je dois continuer, même si je souffre dans mon cœur, et à mon épaule je dois continuer ! Je rassemblai toutes mes forces, je sentit tous ce que j'avais en moi aller dans mes deux bras. Je mis mes mains devant les nuées de Rapasdepic et de Roucoups, et je sortis toute mon énergie. Je souffris encore plus. L'énergie qui était en moins était partie. Il faut que… Je me repose pour qu'elle revienne. Alors je me posai à côté de l'humain de du Lainergie. Au bout d'une minute, j'entendis du bruit, je n'avais pas beaucoup de forces. Alors, je n'avais pas le temps de me cacher. Il y avait trois personnes. Une femme, un homme, et une petite fille. Ils regardèrent les deux corps. Puis ensuite le regard de l'homme alla vers moi. Il cria :
-C'est toi qui as tué mon fils ? Tom ? Je vais te tuer aussi !
Je ne réagis pas, après tout, je l'avais bien mérité. Mais la petite fille s'interposa.
-Non papa ! Il a défendu les corps, tu as bien vu que c'était lui qui attaquait ces méchants oiseaux ?
La femme parla elle aussi :
-Elle a raison Charles, et puis tu sais que les oiseaux de la région aiment manger les morts. Normalement, il devraient y en avoir, et il n'y en a pas, parce que…
-Ce pokémon les a chassé. Oui.
Il prit le corps sur ses épaules, et la femme prit le Lainergie. Ils pleuraient tous les 3. La petite fille se retourna, et me dit :
-Merci.
Mon cœur en fut chamboulé, c'est la première fois qu'on me remercia. Je m'installai aussitôt dans une petite grotte. Mais qu'allais-je y faire. Je n'ai plus de force. Je pense, que je vais… Me suicider, cela fera un poids en moins dans le monde.
-N'y pense même pas !
J'aperçus une masse rose s'avancer vers moi, était-ce super chewing-gum à la fraise ? Non, c'était Mew.
-Mewtwo, tu n'es pas là pour rien. Tu es née pour quelque chose, comme tout le monde.
-Laisse tomber, si je suis née, c'est pour causer la destruction.
-Non, pas du tout. Ecoutes, il arrive des accidents, graves parfois, c'est ce qui t'arrive, mais tout le monde à ses défauts et ses qualités. Au fond de toi, tu es comme nous tous. Juste ton apparence est différente. Tu as un cœur comme tout le monde.
-Mais je sais que je ne suis pas différent des autres pokémon ! Tu me l'as dit des centaines de fois ! Mais à part ça, à quoi puis-je servir ?!
Mew soupira.
-A aider les autres, si tu contrôle ta puissance tu peux y arriver. Mais tu es sur terre, pour une raison que tous les être vivants ont en commun. Ils ne l'appliquent pas toujours. Mais quand ils le font, cela est d'une importance capitale pour le monde.
-Quoi donc ? Demandais-je ?
Mew sourit, et dit :
-A répandre le sentiment le plus merveilleux qui soit : l'amour.
Sur ces mots, il partit. Alors… Je ne sert peut être pas à rien. Je peux y arriver, oui ! Je regardais le flot de lumière du soleil qui m'éclaira de toute son âme. Oui j'ai compris. Je le ferai Mew, tu peux compter sur moi ! Sur ce, je fermai les yeux pour une sieste. En pensant, à toutes les bonnes choses que je pourrais accomplir demain.