Les Pokémon se cachent pour pleurer de dalma3

Cris. Colère. L'inattention maternelle à été brisée et le masque et tombé. Fureur. Rage. Elle ne veut pas que je recommence, que je tente de revivre. Elle jette tout ce qu'il y a sur le plan de travail par terre. Tintement. Fracas. Tortipouss se cache derrière mes jambes. Colère. Mais de ma part cette fois-ci.
-C'est mon choix.
La voix est calme mais surprend tout de même. Silence. Calme avant la tempête.
-Ton choix ?
Premier grondement.
-La première fois aussi c'était ton choix et regarde comment ça c'est finit.
Foudre. Douleur. Soudain la voix veut sortir. Contrer. Faire mal.
-Tu n'as pas le droit de remettre ça sur le tapis. C'est moi qui ai vécue la mort de Luna !
Flash. Ombre. Noctali.
-Et moi alors ? J'ai dû vivre et supporter ton silence. TOUS tes silences !
-C'est faux ! Tu t'es enfuie à chaque fois que j'avais besoin de parler. C'est de TA faute si j'ai gardé ce silence !
Les mots sont jetés un à un. Sans protection, sans défenses préalables. De manière crûe. Un seul but : faire le plus de mal possible pour qu'elle se rend compte. Fureur. Haine. Une réplique veut fuser, je l'arrête.
-Ça suffit. Je m'en vais.
Le sac est déjà sur les épaules. Le manteau et mit. L'écharpe est serrée. Je prends Tortipouss dans mes bras et me dirige vers la porte. Fin.
Noir et Blanc. Nuit et Lune. Je cours. Loin. Le plus loin possible des cris. De la douleur. Je. Veux. Vivre ! Froid. Frissons. Larmes. L'eau est comme une immense flaque d'argent. Le lac Vérité n'as jamais été aussi sublime que par cette nuit de pleine lune. Laisser sortir les larmes. Faire disparaître la colère et la douleur de la confrontation. Puis doucement s'apaiser. Regarder autour de soit. Réconforter son Pokémon dont les yeux sont emplis d'inquiétude à notre égard. Bruit. Froissement d'herbe. Peur soudaine. Là, au bord de la rive. Il vient de se retourner. Le regard ballait et son contenu pétrifie. Vengeance. Envie. Destruction. Finalement, l'attention retombe. Et la voix grave et emplie d'avidité de l'homme résonne clairement dans le silence de la nuit.
-Prépare-toi Créffolet à vivre tes derniers instants de liberté. Car c'est moi, Hélio, qui te capturerait et te détruirait.
Les mots sont froids et durs au point de me faire violemment frissonner. Tortipouss tremble dans mes bras. Lui aussi semble effrayer. L'homme finit par partir. Passant si près de moi que j'arrive à distinguer tous les détails de son visage. La peur se dissipe petit à petit. Emportée par le départ de l'homme et le clapotis rassurant de l'eau contre la rive. Les yeux de chlorophylle se ferment délicatement et Tortipouss sombre dans le sommeil. Regard. Sérénité. Avoir un compagnon à ses côtés, j'en avais presque oubliée la sensation si apaisante. La fatigue se pose à son tour sur moi, rendant mes muscles soudainement moins réactifs et mes paupières plus lourdes à porter.
-Folet !
Tintement. Cristal. Mon regard part loin. Au-delà du monde à travers les pupilles jaunes que je croise. Eclat Rouge. Cristal de vie. Je contemple le petit corps qui lévite tranquillement au-dessus de l'eau et les deux yeux qui me fixent avec intensité. Hésitation. L'éclat disparaît aussi soudainement qu'il est apparut avec le reste du corps.
-Créffolet...


Voix. Lumière. Quelque chose sur mon bras me secoue pour me réveiller. J'ouvre les yeux et deux orbes noirs comme la nuit m'aspirent. Le nom me vient en un éclair. Louka. Celui à qui appartiennent ses deux sphères de ténèbres s'appel Louka. La petite tête de Tortipouss pousse joyeusement ma joue. Oublie. La peur engendrée par ma dispute d'hier a totalement disparue de son regard de lierre.
-Hey...
Regard. Louka semble chercher ses mots un court instant.
-Je peux savoir ce que tu fais ici ?
Silence. Il n'a rien besoin de savoir. Duel. Lui cherchant à comprendre une réponse dans mes yeux, moi lui faisant savoir qu'il n'en saura rien. Victoire. Il soupire en passant une main dans ses cheveux sombres et fixe un instant le lac.
-Viens.
Simplement. Il prend ma main et attend que je me relève pour savoir si j'accepte de le suivre. Acceptation. Qu'est-ce que je peux bien faire d'autre de toute façon ? Tortipouss sous le bras, l'autre entre la poigne de Louka, je laisse celui-ci me conduire jusqu'aux hautes herbes. Il nous asperge d'une bouteille entière de Repousse et entre sans crainte aucune dans les tiges hautes et sombres. Bruissement. Fuite. Les Pokémon ne vinrent jamais à notre rencontre.
-Voilà...
C'est un laboratoire. Je n'ai qu'à lire l'inscription noire sur fond blanc encastrée dans le mur pour le savoir. Louka me mène à l'intérieur. Chaleur. Je ne remarque qu'à cet instant à quel point j'ai eu froid cette nuit. Soupir. Bien-être. Tortipouss semble bien d'accord avec moi sur le sujet.
-Ah, Louka. Qu'est-ce que tu me ramènes de beau ?
Arrêt. Surprise. Ce n'est sans doute pas moi que le Professeur s'attendait à voir.
-Si tu commences à ramener des filles à la place des Pokémon, je ne crois pas que je puisse te garder encore longtemps en tant qu'assistant.
Regard destructeur de la part de Louka, indifférence totale dans le mien. Le Tiplouf à l'allure majestueuse d'hier vient ce précipité vers notre duo. Louka ouvre grand les bras et serre contre lui la petite bête qui vient s'y loger. Eclat de joie. Fontaine de lumière. Le visage du jeune homme s'éclaire pour la première fois. J'en reste bouche bée tellement le contraste me frappe.
-Les Pokémon font bien des miracles, n'est-ce pas ?
Regard pâle. Muraille infranchissable. Rien en somme ne trahit un quelconque sentiment de la part du Professeur face à cette scène.
-Torti !
La tête de la petite créature se pose sur mon épaule. Câlin. Tendresse. Je comprends les liens puissants que le jeune assistant partage avec son Pokémon.
-Il a l'air de s'être réellement attaché à toi. En si peu de temps c'est... Impressionnant...
Le regard pâle analyse Tortipouss sous tous les angles.
-Tu ne voudrais pas lui donner un nom ?
La question vient de Louka. Le jeune homme s'étant mystérieusement retrouver à mes côtés avec son Tiplouf. Regard. Echange. Les yeux de chlorophylle semblent briller face aux deux piques de glace que sont mes yeux.
-Leaf...
Le nom est un souffle et dans ce simple nom se trouvent porter tous les sentiments présent dans mon cœur à l'égard de mon Pokémon.


-Tiens, prend ça.
Eclat. Je regarde avec attention l'objet que glisse Louka dans ma main. Un Pokédex. Incompréhension. Regard.
-Le Professeur serait ravi que tu puisses l'aider dans ses recherches, explique-t-il... Et moi aussi...
Murmure. Il a soufflé ces derniers mots mais j'ai tout de même réussis à les entendre et, bêtement, cela me fait sourire.
-Torti !
Partir. Découvrir. S'aventurer. C'est tout ce que fait ricocher en moi le cri de Leaf et j'y réponds par un hochement léger de la tête. Je dois partir.
-Attends !
Prison soudaine. Volonté de me retenir. La main du jeune homme c'est accrochée presque avec désespoir à mon poignet.
-Capturons ton premier Pokémon ensemble.
C'est une proposition directe ne méritant qu'une réponse directe. Oui ou Non. Simple. En apparence seulement mais je ne peux pas lui refuser ça. En réalité surtout, j'ai peur de cette première rencontre avec ma nouvelle vie. Recommencer. Le mot lui-même fait trembler mon âme. J'hoche la tête, il me fait un sourire timide et nous partons vers l'inconnu, la mort, le carnage mais aussi vers la découverte, la vie et les rencontres. Equilibre parfait du monde.


Bruissement. Battement. Mes oreilles s'emmêlent entre les deux sons. L'un provenant des buissons et des arbres dangereusement sombres autour de nous et l'autre de mon cœur apeuré.
-Pouss !
Leaf frotte sa tête contre ma jambe et me fixe avec des yeux remplient de joie. Les nuages sombres de la peur disparaissent face à l'intensité des rayons de joie de mon Pokémon.
-Tiplouf !
-Torti !
Leaf saute sur la petite Tiplouf qui réplique par quelques bulles d'eau qui éclatent sur le bourgeon de sa tête. Sourire. Je retrouve dans les petits jeux des deux Pokémons des émotions que j'avais cru perdre à jamais.
-Cristal, doucement, fait Louka en séparant sa Tiplouf de Leaf alors qu'elle le pique de la pointe de son bec.
Cristal. Le nom du Pokémon tinte à mes oreilles comme une douce mélodie. Comme pour Leaf, le nom qu'a choisit Louka pour sa Tiplouf contient tous les sentiments qu'il partage avec elle. Leaf revient à mes côtés. Echange. Sentiment. Un simple regard entre nous suffit à arrêter la rotation de la Terre. Je lui adresse un sourire lumineux. Cri. Détresse. Des milliers de bruissements d'herbes assaillissent mes oreilles. Deux cris distincts résonnent entre les arbres et une bourrasque puissante vient fouetter mon visage. Louka regarde dans toutes les directions à la fois.
-Par là, dit-il finalement en fixant son regard.
On se met à courir, Leaf et Cristal nous suivant comme ils peuvent. Les bruits déchirent mes oreilles, confondent mes pensées. Ses cris sont affreux. Une plume blanche et sanglante tombe devant mes yeux et devant moi se joue une terrible scène. Sang. Fourrure. Plume. Massacre. Des dents claquent et se referment sur l'aile de l'adversaire. Un cri déchirant me transperce le cœur. L'Etourmi souffre atrocement. Ses plumes noires et blanches ont perdues leur teinte pour devenir d'un carmin uniforme. Le Keunotor qui tient l'aile de ses puissantes dents resserre encore sa prise. Le peu de sang sur sa fourrure provient sans aucun doute du corps de l'oiseau. Le piaillement douloureux de l'Etourmi me brise le cœur en morceau.
-Il faut arrêter ça !
Ça, c'est le mien de cri. Louka hoche la tête.
-Cristal, attaque Charge sur le Keunotor.
Je fixe moi-même Leaf dont les yeux majestueux pétillent à l'idée d'un combat. J'hoche la tête.
-Toi aussi, Leaf.
Les deux créatures se jettent dans la bataille. Leaf et Cristal frappent de plein fouet le flanc du Keunotor qui relâche son emprise sur l'aile de l'Etourmi. L'oiseau la replie et s'affaisse sur le sol, incapable de s'envoler pour s'enfuir.
-Cristal !
Je reporte mon attention sur le combat de nos Pokémon. Cristal est au sol, couverte de poussière avec une blessure légère sur une de ses nageoires. Le Keunotor se rapproche d'elle avec lenteur.
-Torti !
Leaf se place entre le Keunotor et Cristal, le regard déterminé. Le Keunotor plisse les yeux, l'air mécontent, et claque de ses longues dents. Tortipouss ne se laisse pas intimider pour autant.
-Charge !
L'ordre a claqué. Je connais les règles instaurées par la Ligue. Je sais que l'on peut attraper que le premier Pokémon d'une route mais il est hors de question que je capture un Keunotor meurtrier. Leaf charge sur le Pokémon et se fait dépasser par une boule rouge et blanche qui frappe le Keunotor au front. La créature se transforme en un rayon rouge qui file dans la Pokéball. La ball bouge en clignotant. Un. Deux. Trois. Clic. Sourire. Louka va chercher sa Pokéball, la regarde, me regarde, regarde l'Etourmi blessé, me regarde de nouveau et me tend une Pokéball. Je la prends et m'approche de l'oiseau. Regard. Méfiance. J'approche lentement et avec douceur ma main du Pokémon Oiseau et effleure ses plumes douces et tachées de sang.
-Ne t'en fais pas, je souffle pour ne pas inquiéter la créature, je vais prendre soin de toi, je te le promets.
Je pose la Pokéball sur son flanc et l'Etourmi se fait absorber à l'intérieur. Un. Battement. Deux. Battement. Trois. Battement. Clic. Joie. Louka se rapproche de moi et pose une main sur mon épaule.
-Allons vite les soigner.


Cheveux roses. Sourire. L'infirmière me tend mes deux Pokéball en me souhaitant une bonne journée. Je la remercie d'un hochement de tête aussi froid que la banquise en plein hiver. Louka m'attend dans un recoin aménager plus loin. Assis sur un canapé, il regarde son Keunotor faire connaissance avec Cristal, le castor gardant une certaine férocité face à d'autre la Tiplouf. Je le rejoins en restant tout de même assez éloigné du Keunotor et sors mes deux compagnons de leurs ball. L'Etourmi sort en un claquement d'aile et ébroue ses plumes bicolores.
-Etourmi !
Le Pokémon est jeune. Son cri aigu et le fait qu'il ne soit pas plus gros que Leaf le confirment. Il regarde tout autour de lui en gonflant ses plumes pour avoir l'air imposant. Leaf s'approche et pousse de la tête le flanc de l'oisillon.
-Torti ! Tortipouss !
-Etou ! Etourmi !
-Tortipouss !
Leaf sourit et l'oiseau reprend sa taille normale. Je ne sais pas ce que vient de dire Tortipouss au petit Pokémon mais cela semble l'avoir rassuré. Pincement. Je me sens presque étrangère en me rappelant ma relation avec Luna, chaque « Noctali ! » signifiant quelque chose pour moi. Soupir.
-Comment vas-tu l'appeler ?
Sursaut. Louka s'est glissé dans mon dos sans un bruit. Je lui jette un regard avant de retourner vers Etourmi qui agite ses ailes pour créer une bourrasque à l'attention du Keunotor qui s'est rapproché.
-Ouragan, je dis en attrapant l'oiseau avec douceur.
Il me fixe. Je répète son nom et il agite ses ailes en gonflant son poitrail, apparemment très fier du nom que je viens de lui choisir.
-Et toi ? je demande au jeune assistant.
Il ne s'attendait pas à ce que je lui pose la question. Il regarde un instant son Keunotor.
-Bidou.
J'hoche la tête. C'était amusant comme nom et bizarrement ça semblait aller comme un gant au Keunotor.
-Tourmi !
Et déjà les cris enjoués de mes Pokémon me ramènent à ma première intention. Vivre. Redécouvrir. Voyager. Je regarde Louka.
-Je dois partir.
Il hoche la tête gravement et me tend la main.
-A bientôt j'espère.
Un sourire éclaire mon visage au moment où je lui serre la main.
-A bientôt, je lui promets.

Vive-Attaque. Rugissement. K-O.
-Non !! Mon petit Froufrou !!
Le Keunotor revient piteusement vers sa dresseuse alors qu'Ouragan s'ébroue pour faire disparaître la poussière de ses plumes. Une poignée de billet et un regard mauvais de la part de la jeune fille que je viens de battre et je repars à l'assaut de la route. Buildings. Odeur de ville. Derrière les arbres me parviennent les bruits et les acclamations typiques de la ville. Je suis tout prêt de la première étape de mon voyage et mes Pokémons sont gonflés à bloc du fait de leurs précédentes victoires. J'observe la forêt. Calme. Tranquillité. Tout ça va être finit pour un bon moment à présent. Le monde hostile s'ouvre grand devant moi et je m'y jette à corps perdu. Bruit. Foule. Odeur. Le tout me tombe dessus et me fait chavirer. Le monde est inconnu. Je suis un fétu de paille lâché dans l'immensité du désert. Je vacille et me raccroche à la première chose que ma main trouve.
-Hey, Ice, tu vas bien ?
Regard. Les ombres dansent avec inquiétude.
-Louka ?
Que fait-il ici ? La question est idiote, je le sais. Il ne fait que suivre la même route que moi pour son voyage vu que c'est la seule existante. Le voir me fait paraître moins hostiles les murs de béton autour de moi.
-Tu as besoin d'un guide ?
J'acquiesce et me sens immédiatement inutile. Je me demande un instant comment ce fait-il qu'Ouragan et Leaf ne soient pas déjà mort face à mon inutilité. Le monde est inconnu et moi je ne suis rien.
-Etou !
Ouragan vient se poser sur mon épaule et me jette un regard perçant. Je détourne les yeux et tombe sur ceux de Leaf. Les deux Pokémons me sondent et leurs regards confiants à mon égard détruisent le poison du doute qui me ronge le cœur. Ils sont là, avec moi et grâce à moi et ils vivront encore tant que je serais avec eux. Je suis Louka au milieu de cette jungle urbaine et y découvre les chemins qui m'empêcheront de me perdre dans sa végétation grise et froide. Il me fait découvrir et redécouvrir les sons, les lumières, la vie. Enfin, il s'arrête et je me rends compte que nous somme revenus à notre point de départ.
-J'ai vu le garçon avec son Ouisticram entrer à l'école des dresseurs si ça t'intéresse.
Je ne l'écoute plus. Mon regard c'est figé sur un bien étrange personnage. Invisible. Si mon regard le fixe c'est parce qu'il reste invisible au reste du monde. Son regard cherche et semble réussir à décoder chaque geste de la population autour de lui. Louka suit mon regard et l'homme se rend compte que quelqu'un l'observe. Il se retourne et il est tellement invisible que mon cerveau n'arrive pas à assimiler la couleur de ses yeux ou de ses cheveux et que les traits de son visage restent entourés d'un brouillard flou.
-Vous, vous êtes différents.
Une phrase et il nous a mit à découvert. Il vient de détruire en quelques mots la carapace d'ignorance que le monde m'a forcé à porter.
-Vous pourriez m'aider.
Silence. Les mots n'ont pas besoin de sortir face à cet homme.
-Je fais parti de la police internationale et je suis sur la trace d'un groupe de voleur de Pokémon. Si vous les voyez, vous pourriez vous en occuper ?
Il n'attend pas de réponse de notre part. Des voleurs de Pokémon ? Je regarde mes deux compagnons et imagine les perdre pour toujours. L'idée me révulse tellement que mon ventre se tord douloureusement. Il commence à partir. S'arrête. Revient.
-Appeler-moi Beladonis.
Et il a disparu. Je regarde Louka, il en fait de même. La scène qui vient de se produire disparaît de nos têtes aussi rapidement que l'homme qui en est le responsable.
-On se revoit bientôt ?
J'hoche la tête. Il me lance un sourire et part lui aussi. Je suis seule de nouveau et en même temps je ne le serais plus jamais.
-Tortipouss !
-Etourmi !
Ces deux cris me l'assurent.
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Note de l'auteur: Petit Ouragan deviendra grand je l'espère. Merci d'avoir lu en tout cas et d'avoir survécu au prologue. Merci à tous !