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Le fils des voeux de Zaro



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Informations

» Auteur : Zaro - Voir le profil
» Créé le 16/02/2014 à 12:47
» Dernière mise à jour le 23/04/2014 à 12:56

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Chapitre IV : Humain !
—Hey, ça va ? Ca va ? Hou, Hou, il y a quelqu'un ?

J'ai un mal de crâne horrible et je n'arrive pas à parler. Tout est flou autour de moi. Je me rappelle le cours de combat, Crefollet, la lumière noire, l'œil, ma chute et ma mort. Enfin, je ne suis pas mort... J'ai survécu à une chute de plus d'un demi-kilomètre. Je suis trop fort.

—Il a ouvert un œil !

Je sens des présences autour de moi, super. Je vais ouvrir les yeux et me retrouver dans la clinique du Sanctuaire au coté de mon père qui m'apprendra sûrement qu'Arceus a encore sauvé notre monde ainsi que celui des humains.

—Il respire. Et ho, tu nous entends ?

Je n'arrive toujours pas à bouger mais des odeurs commencent à frôler mes narines. Etrangement je ne reconnais pas la voix de celui qui me parle. Est ce que ça serait celle de nouveaux habitants du Sanctuaire. Arceus nous avaient dit qu'il existait encore des divins comme nous vivant avec les humains à Khalos.

—Il a bougé !

Mes mains bougent, mes pattes aussi. Je reprends peu à peu le contrôle de mon corps mais ma vue refuse de se rétablir et j'ai toujours mal à la tête.

—Vous l'avez trouvé où ? Demande une voix de mâle.
—Par terre à coté de l'obélisque sur la place rose.

De quoi est ce qu'il parle ? Mon ouïe est encore assez diminuée et une légère brume couvre mes yeux. Je vois un mur tapissé de blanc et avec une sorte de lampe accrochée au plafond. Il y a d'étrange machines placées aux quatre coins de la pièce. Je ne savais pas que Registeel avait aménagé l'hôpital.

—Son rythme cardiaque reprend un rythme normal...
—Vous avez vu ses vêtements ? Je me demande d'où il vient. Il a quel âge à votre avis ?
—Je sais pas. Je dirais comme nous, 16 ans.

Je bouge mes mains et je sens que quelque chose cloche, elles ne réagissent pas comme d'habitude, pareil pour mes pattes. Je ne sens plus mes turbans violets et j'ai un truc horrible placé sur ma tête qui me démange.

—Ou...Où suis-je ? Parvins-je à prononcer.

Une voix hors de mon champ de vision me répond.

—Tu es à l'infirmerie de notre lycée.

Infirmerie ? Lycée ? C'est quoi ça. Et ca veut dire que je ne suis pas au Sanctuaire ! Alors où suis-je ? Mon corps reprend peu à peu ses moyens et je parviens à me redresser difficilement. Ce mouvement aussi me semble différent, il est beaucoup plus long et dur qu'avant.
C'est en me levant que je me rends compte du pétrin dans lequel je suis...Quatre créatures bipèdes familières me regardent bizarrement. Elles ont la peau rose, une touffe de poil sur la tête, beaucoup de doigts au bout de chaque bras et de longues pattes. Jamais je n'avais pu approcher les humains d'aussi prêt et je les imaginais beaucoup plus grand.
Je les fixais, tournais autour d'eux, les examinais. Avant d'atterrir dans cette « anfarmerie ». Je n'en avais vu qu'en photo à l'école. Mon père m'a aussi conté de nombreuses fois ses exploits avec eux.

—Est ce que ça va ? Me demande une femelle.

Je ne réponds pas. Au delà du stade de la fascination, un sentiment de peur me prit. Girano et bien d'autres m'ont souvent répété que les humains nous considéraient comme des perles rares ou des pièces de collection. Et s'il voulait m'enfermer comme les autres dans leurs boules métalliques ?
Je fais quelques pas en arrière et me jette sur leur fenêtre et essaie de l'ouvrir.

—Calme-toi !

Elle ne s'ouvre pas tant pis. Je pousse l'un des mâles et me met à chercher une autre sortie. Pendant un dixième de seconde je passai devant le petit miroir installé dans cette chambre. Et c'est à ce moment là que je compris tout ce qui se passait autour de moi.
Je fis quelques pas en arrière et me fixa dans la glace. Je faillis tomber dans les pommes... J'avais la peau toute beige, comme si j'étais malade. Une touffe de poils jaunes clairs sur la tête, deux grandes oreilles, des yeux bleu clair, et un nez en triangle, un long cou.

—C'est quoi ça ?!!!!

Je regardais mes pattes et me trouvais affreusement grand. Un mètre soixante-cinq !!! Trois fois plus qu'avant. C'est énorme. Des choses bizarres se sont accrochées à ma peau. Je jette un coup d'œil aux trois humains qui sont là. Eux aussi en porte ! Apparemment ces créatures se baladent constamment avec des trucs sur leurs corps. Moi j'ai un morceau de tissus violet sans manche et ouvert au milieu avec deux grands trucs jaunes dorées qui recouvrent mes jambes. Il y aussi deux objets qui emprisonnent mes pieds, ils sont noirs avec des cordons violets. Mes turbans sont toujours là et sont accrochés au lit sur lequel je dormais. Je m'en approche doucement et les mets dans la poche incrustée à mes bouts de tissus. Je prend peu à peu conscience de la situation dans laquelle je suis...

—J'ai.. j'ai été... j'ai été transformé en humain. AAAH ! J'ai été transformé en humain !

Je m'effondre sur le sol.

Quelques heures plus tard...

—T'es pas très bavard...Tu ne nous a même pas encore dit ton prénom.

J'étais dans ce qu'ils appellent un dortoir. Les trois enfants vivent dans cette pièce tout au long de l'année. Ils étudient dans une école privée, un peu comme moi. Sauf qu'eux ce ne sont pas des Pokémons. Axel et Blaise sont frère et sœur et ils font ce qu'ont appellent des études générales tandis que Vladimir, leur ami, fait des études professionnel dans le domaine du dressage. Ce sont ces barbares là qui emprisonnent mes compères dans des boules.

—Jiray.
—Quoi ?
—Mon prénom. Je m'appelle Jiray.

Il n'y avait aucune raison pour que je leurs cache mon prénom. Mais je ne pouvais pas leurs dire qui j'étais réellement...Ils ne me croiraient pas. Même moi j'ai du mal à le croire et dire à des humains qu'ils ont un Pokémon unique en face d'eux est à mon avis une très mauvaise idée.
La dénommée Blaise joue avec mes deux turbans, qui étaient hier encore inséparable de mon corps. Elle a de longs poils roux sur la tête, des yeux noirs et un visage assez clair. Elle est un tout petit peu plus grande que mon nouveau corps. Elle porte un tissu rouge en un seul morceau qui lui couvre tout son corps. Elle appelle ça une robe. Son frère a aussi des cheveux rouges et de petits points rouges un peu partout sur le visage. Il porte un pull blanc en laine (Il parlait mode quand on est monté dans leur machine à quatre roues) et un pantalon beige.

—C'est un bon début, signala Vladimir.

Celui-là portait une casquette rouge avec le symbole d'une Pokeball blanche dessus, un pull bleu et un pantalon noir. Il z une bande de cuir qui entoure son pantalon sur laquelle cinq de ces prisons sphériques rouges et blanches sont attachées.

—Parle-nous de toi Ji...Ji quoi déjà ?
—Jiray.
—Etrange comme prénom...Tu viens d'où ?

Sur le coup j'ai hésité à lui répondre : « Ohhh, dans une maison posé sur une île volante dans un royaume céleste avec tous les autres Pokémons légendaires ». Mais ils n'auraient pas compris, après tous, ce ne sont que des humains.

—Ca non plus tu ne veux pas nous le dire ?
—T'as quel âge ?

—16 ans.

Je jette un coup d'œil par la fenêtre, le ciel se noircit et quelques gouttes de pluie commencent à tomber.

—Tes parents savent que tu es ici ?
—Je pense pas.

—Tu veux qu'ont les appellent ?

...

—Et voila, il est redevenu muet !
—Alex ! Sois gentil avec lui.
—Mais quoi ?! Il ne dit rien depuis un quart d'heure ! On lui a tout dit sur nous pour le mettre en confiance et il répond même pas.

Je les regarde commencer à se crier dessus tandis que Vladimir essaie de les calmer.

—Je souhaite que vous arrêtiez de vous disputer ! Lança t'il.

Et merde.