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Some Random Guys And Their Mindfucking Destiny de ACDES



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» Auteur : ACDES - Voir le profil
» Créé le 05/02/2014 à 22:29
» Dernière mise à jour le 05/02/2014 à 22:29

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Un bateau pour Kuro [Kuro]
C'était une belle journée qui commençait dans le port d'Oliville. La ville portuaire était bondée de monde en ce Lundi matin et les passagers se bousculaient pour tester la merveille technologique qu'était l'Aquaria. Ce bateau de plaisance avais connus un vif succès auprès des dresseurs et des personnes aisée, qui pouvaient se permettre de se payer une telle traversée. D'autres bateaux rentraient de voyage tandis que d'autres embarquaient encore marchandises et passagers qui s'extasiaient souvent vite par la beauté des paquebots. L'épaisse brume qui s'était installée sur le port était percée par les doux rayons du soleil. La mer, de son profond bleu cyan, formais un immense voile obscur ou certains pokémon eau pointaient le bout de leur curieux museau. On entendait seulement le bouhaha continu de la foule et les cris rares des Goélises et des Bekipans qui planaient tranquillement au-dessus du brouillard, profitant du soleil matinal, pas inquiété pour un sous que leur vue soit entravé par ce nuage encombrant.

Ce n'était pas le cas de Kuro, adolescente de 17 ans. Ses cheveux ébènes partagé en couettes ridicules flottaient au vent marin et ses yeux bleus observaient distraitement les luxueux bateaux. Revêtue d'un simple sweat blanc aux manches courtes et d'un legging, elle avait l'air de tout ce qu'il y avait de plus banal, si un katana ne pendouillait pas négligemment à sa ceinture. Son Noctali, Black, et San la suivaient sans discuter, pas intéressé le moins du monde par l'idée qui trottait dans la tête de la jeune fille. Ils avaient l'habitude.

San ètait le majordome de Kuro. Agé de 22 ans, son teint halé et sa coloration blonde le faisaient souvent passer pour un surfeur, mais en réalité, il avait le mal de mer. Ses yeux noisette se posèrent sur sa protégée d'un air las et son visage ne trahissait aucunes émotions, ce qui, généralement, était un signe d'énervement intense chez lui. Ce n'était pas une première, après tout. Kuro s'était surement levée du mauvais pied ce matin, vu comment elle avait défoncé la porte de sa chambre et avais hurlé : « J'AIENTENDUELAVOIXDESEXTRATERRESTRESVITE ! ». Ensuite il s'était dépêché à s'habiller, et était sorti en trombe du centre pokémon, trainée par une Kuro hystérique. Elle avait vu les bateaux.... Et les voilà là où ils étaient. La poussée d'adrénaline de Kuro était maintenant passée et cela faisait une demi-heure qu'ils marchaient. Et en PLUS....Il n'avait pas mangé. Il aurait bien arraché un à un ses soyeux cheveux noir mais vu la taille de son épée, il valait mieux rester tranquille. Pour l'instant, du moins.
-Pouvons-nous rentrer au centre ? Tu sais bien que je déteste les bateaux.

Elle répliqua alors sans lever les yeux de l'objet de leur visite (du moins, c'est ce que croyais San) qu'ils pourraient y retourner quand elle aurait trouvé la voix des extra-terrestres qui lui avaient demandée l'heure.
...
Quelles conneries avait-elle encore inventé ? Pensèrent en même temps ses deux compagnons.

Le majordome haussa un sourcil : des extra-terrestres ? Répéta-t-il, dubitatif. Ah, oui, évidemment. Il est tout à fait normal de chercher des extra-terrestres le matin dans un port. Et puis comme s'ils n'avaient que ça à faire, ils t'ont demandé l'heure !

Elle sembla d'énerver :

-Et alors ? C'est possible ! Et que sais-tu des extra-terrestres, après tout ? J'ai entendu sa voix pendant que je dormais et il m'a demandé l'heure, puis de venir ici... Tu ne comprendrais surement pas, de toute façon. Soupira-t-elle, comme s'il elle avait affaire à un enfant.
-Mais oui, et il t'a aussi donné son nom pendant qu'on y est. Rajouta-t-il ironiquement.

Elle vit volte-face et planta son regard océan dans le sien avant d'ajouter de l'air crédule qu'elle savait si bien prendre :

-Comment tu sais ?

Il passa sa main sur son visage. Bordel. Pourtant il ne savait pas si ce qu'elle avait dit était vrai, mais quel était l'idiot qui lui avait donné son nom ? S'il voulait paraitre un tant soit peu mystique, il ne l'aurait pas donné. Quitte à ne donner que sa voix, il pourrait au moins respecter l'image d'un mystérieux individu.... Et puis pourquoi demander l'heure ? Il n'y avait pas plus stupide comme questions à poser !

-C'était une bourde, n'y pensons plus.

A moins qu'il n'ait rien à craindre et que même si nous disposons de son nom, on ne pourrait pas trouver de renseignements sur lui... ?

-C'est vrais.

San n'était pas de nature curieuse, donc peu lui importait le prénom de cet « extra-terrestre », mais il y avait quelque chose de louche dans tout ça.

-Louche ? N'exagère pas non plus. Vous avez juste une mission, y'a rien de louche dans tout ça.
...
-HEY ! T'est qui toi ?! Cria soudainement le blond.

Il lança un regard aux alentours, cherchant la personne qui c'était adressé à lui. Personne. Sauf Kuro qui le regardais maintenant avec un air supérieur, un sourire fier collé au visage qui disait presque : « T'as entendu ? Je te l'avais dit. » et Black, en position d'attaque. Il s'apprêtait à demander ce que signifiai tout cela à « la voix », mais son amie le devança :

-Monsieur l'extra-terrestre, comment avez-vous fait pour faire dégagé tout le monde ?
-Monsieur l'extra... Quoi ? Non, moi c'est Silver Zekrom. Ou tout simplement Silver. J'aimerais au moins que vous me compariez à Arceus, c'est plus élogieux, je dirais .Et puis, pour ce tour de passe-passe, (hohohoho, quelle modestie), laissons cela de côté et laissez-moi vous expliquer pourquoi vous êtes là.
-Pour une mission, j'imagine ? Souffla San qui commençait à en avoir assez de tout cela.
-En effet ! Mais vraiment, nous avons un génie parmi nous ! Plaisanta Silver Zekrom. Non, plus sérieusement, vous pouvez, ou plutôt vous DEVEZ sauver le monde.
-....QUOI ?!
-Mais oui, c'est cela. Un extra-terrestre au nom ridicule de Silver Zekrom qui nous ordonne de sauver le monde, même si je me demande s'il sait vraiment ce que cela signifie, tout en faisant des blagues aussi pourries que la fermentation des restes d'un magicarpe avarié, ce qui correspond à peu près à l'équivalent des blagues de Kuro et qui poses des questions idiotes, genre, « il est quel heure ? » ou bien « il fait beau aujourd'hui, hein ? » digne d'un attardé mental qui n'as pas engagé une discussion depuis une siècle entier ! J'y crois dur comme fer. Ironisa San.
-Mes blagues te disent merde. Répliquèrent Kuro et la voix en même temps. Silver ajouta :
-De un, je ne suis pas un extra-terrestre. De deux, vous êtes OBLIGE (est-ce bien clair ?) de sauver la planète alors faitspaschier, de trois Kuro range ton épée, on a encore besoins de lui.... Et de quatre... JE VOUS EMMERDE AVEC MON NOM !!

Kuro rangea alors son arme en maugréant tandis qu'un attache-bateau, (comme elle les appelait souvent car selon elle, « un truc qui attache les bateau, bah c'est un attache-bateaux ! » sans savoir que cela s'appelais une bite d'amarrage) découpé par inadvertance, roula sur le bitume et tomba à l'eau. Elle ignora ce détail et demanda le plus simplement du monde :

-Et donc on est sensé faire quoi exactement ?

San allais lui demander pourquoi elle avait accepté si facilement de répondre favorablement à la demande de Silver (parce que cette chose avais un nom). Mais il tenait encore trop à la vie pour prendre la parole.

-Vous allez recevoir un billet de bateau qui vous conduira à votre destination prochaine. Vous devez attendre les autres là-bas.
-Les autres ? Parce qu'on n'est pas seul ? demanda la fille aux couettes, une pointe de déception ce faisait sentir dans sa voix.
-Vous verrez bien. Maintenant à bon entendeur, salut. Giratina, ou sont passés les chips ? Et achète moi un paquet de PQ, c'est un désert ici... HEY MAIS LE MICRO EST PAS DEBRANCHE !

Un grand bruit retendit, puis plus rien. La communication fut coupée.

San pris le billet qui était apparu à ses pieds et lut :

-« HydroSinnoh ».

Kuro lui arracha le billet des mains avant de relire le nom du bateau et lancer :

-Cool ! On as un billet gratuit pour Sinnoh ! Mais le bateau... Ce n'est pas celui-là, par hasard ?

San releva la tête : entre-temps, la foule était revenue, faisant presque autant de bruit qu'une horde de Brouhabam affolés. Un immense et luxueux bateau de plaisance amarrait justement sous leurs yeux ébahis. Son nom, inscrit sur le côté droit du navire, reluisait de lettres dorées : HYDROSINNOH. Son imposance était telle qu'il faisait de l'ombre à tous les autres bateaux du port.

Les passagers embarquaient maintenant sur l'immense bateau de croisière, ce qui fit reprendre leurs esprits aux deux compères et ils montèrent à leurs tours sur le paquebot ou ils furent accueillis comme des rois.

Vu que San avais le mal de mer, il passa tout son temps dans sa cabine (pas la peine d'avoir plus de renseignements, je suppose) pendant que Kuro admirais le paysage marin et les pokémon eau qui nageaient gaiement aux côtés du paquebot, tout en caressant la duveteuse fourrure de son Noctali qui restait insensible au charme de cette vue panoramique.

En vérité, Kuro n'était pas son vrai nom. C'était seulement un code, un diminutif de « Kurogane », les restes des souvenirs de son précédent « soi »... Le cauchemar avait débuté dans ce laboratoire sombre illuminé de néon qui diffusaient une pale lueur blanchâtre.

14-Aout : Nous avons réussi à capturer la jeune fille aux cheveux noirs. Elle refuse de donner son nom, nous l'appellerons Kate.

Kurogane n'avais pas hérité des souvenirs de sa jumelle, mais elle le savait. Si elle restait là trop longtemps, elle subira le même sort qu'elle.

20-Juin : Nous avons transplanté l'ADN de Kate dans «l'embryon ». Kate maigri de jour en jour.

Elle entendait faiblement des bruits. Des éclats de voix dans sa poche hermétique. Quelqu'un parlait. Et répétait la même chose, inlassablement. Nous avons créé un clone. Nous avons créé un clone.

16-Mars : L'expérience est un succès ! Le clone s'appellera « KUROGANE_001 » .

Ses poumons lui brulaient. Ses yeux étaient éblouis. Elle hurla de toutes ses forces, sentant l'air froid parcourir sa peau. Kurogane était née. Kate était morte.

17-Aout : Kate est décédée...

La jeune Kurogane avait donc grandi dans cet environnement étroit aux murs poussiéreux. Pas de soleil. Pas de fleurs.... A quoi ressemblais « l'extérieur » dont parlaient les scientifiques ?

20-Aout : Un étrange pokémon blanc et violet à attaquer le laboratoire. Il a capturé « KUROGANE_001 ». Je suis le seul survivant. Mes compagnons ont tous été massacré. Ma fin est proche...

Sans l'aide de Mewtwo, elle serait peut-être déjà morte. Son cadavre moisirait à côté de celui de sa « sœur ». De toute façon, c'était mieux que de rester à Rosalia. Là où elle avait découvert que ses parents l'avaient vendue... Et pourquoi ? Parce que son père avait accumulé des dettes aux jeux d'argent. Quelle bande de salauds...

Si San, le majordome de Kate ne l'avais pas protégée et aidée pendant son voyage initiatique improvisé, il lui aurait été quasiment impossible de battre les deux premiers maitres du conseil des 4 de Johto.
Puis elle secoua la tete, tentant vainement de faire disparaitre ses souvenirs. A quoi bon ruminer sur le passé lorsque l'on avait un monde à sauver ? Mais il ne fallait pas non plus croire que Kuro avais accepté ce travail seulement car elle était gentille (ce qui n'était pas le cas, en l'occurrence). L'adolescente avait de bonnes raisons de faire cela :

Tout d'abord, cela mettrai un peu de piquant dans son quotidien. Ensuite, car cela avait l'air de d'embêter San et pour finir, parce que s'ils sauvaient le monde, ils seraient reconnus comme des héros et gagneraient de l'agent. BEAUCOUP d'argent. Du moins, elle en était persuadée. Au pire des cas elle menacerai l'extra-terrestre Silver qui lui donnerai des bijoux de sa planètes.

C'est sur cette idée plus que farfelue qu'elle se leva du banc sur lequel elle s'était assise et retourna à sa cabine, toute joyeuse.

-BEURK ! Mais ça pue TROP ici ! S'exclama Kuro d'une remarque bien placée emplie de sa finesse légendaire accentué par une grimace de dégout qui ne manqua pas de rassurer son fidèle acolyte quand à ce qu'elle pensait de sa maladie.

San, en effet, était blanc comme un linge. C'était dû à son mal de mer, et il n'en pouvait plus. Ils étaient à peine monté sur le bateau qu'il s'était rué vers leurs cabine et avais pris possession de tout ce qui ressemblais de près ou de loin à une poubelle (inutile de vous préciser pourquoi). Le blondinet releva lentement ses yeux vers elle et s'apprêtai à répondre avant de fourrer une nouvelle fois sa tête dans sa poubelle accompagnée d'un magnifique bruit sonore en prime. Dégoutée au plus haut point pas ce spectacle, la jeune dresseuse tourna les talons en se bouchant le nez et s'enfuie dans le couloir en soufflant rapidement à son ami qu'elle allait demander un autre récipient.

En marchant tranquillement sur le bateau, elle se sentie observée mais mis cela sur le compte des caméras de surveillance. Puis elle remarqua un pokémon qui semblait travailler et l'interpella.

-Qu'est-ce que tu me veux ? grogna le Pokémon rose, blasé et légèrement énervé.

Kuro la détailla de la tête aux pieds sans une once de honte et lui répondit finalement après plusieurs minutes de silences que, franchement, pour une naméouie, elle n'était pas mignonne du tout, mais vu qu'elle était la seule personne à portée de main qui pouvais lui dire ou elle pouvait trouver une poubelle, elle lui pardonnerai ce détail qui avais quand même son importance pour un Pokémon de son espèce.

La jeune fille avait vu ce Pokémon dans les documentaires de San regardaient à la télé et cela relevais du miracle qu'elle se rappelle de lui. Cette remarque vexa bien évidemment la Nanméouie qui n'en attendit pas plus pour lui balancer un Ultralaser dans sa direction en hurlant des injures aussi grossières les unes que les autres. Ultralaser qu'elle évita de justesse avant que son noctali ne se mette lui-même en position de combat, lui rappelant qu'un combat pokémon serait plus naturel qu'un humain se battant avec une épée. Le rayon rouge termina son parcourt en s'écrasant bruyamment sur une véranda du bateau qui explosa dans un grand fracas tandis que des hurlements stridents provinrent du bateau entiers. Kuro et la pokémon s'échangèrent un regard entendus.

-BARRONS-NOUS ! Déclara la jeune fille avant de prendre ses jambes à son cou.

La naméouie réagis au quart de tour et la rattrapa pas le col de son sweat. Kuro se débattit du mieux qu'elle le pus, mais il fallait l'avouer, cette naméouie était vraiment forte.

Noctali lui envoya une attaque feinte qui la fit lâcher prise mais elle se ressaisit bien vite et gronda :

-POURQUOIS TU FUIS COMME UNE LACHE ? C'EST DE TA FAUTE ALORS ASSUME, AU MOINS !

Kuro répliqua du tac-au-tac en haussant les épaules, pas affectée le moins du monde par les paroles de cette boule rose :

-TU CROIS QUE JE SUIS TA MERE POUR M'OCCUPER DE TES PROBLEMES ? VAUT MIEUX ETRE LACHE EST INTELLIGENT QUE COURAGEUX ET CON !
- T'AS PAS D'AMOUR PROPRE OU QUOI ?demanda la rose, excédée.
-RIEN A FAIRE DE TON AMOUR MOISI ! JE NE RESTERAI PAS UNE MINUTE DE PLU-...

Une voix la coupa :

-NAMéLIA !!! JE PEUX SAVOIR QUI A FAIT ÇA ?!

Dans un mouvement de tête parfaitement synchronisé, Kuro et la dénomée « Namélia » se retrouvèrent face à un homme aux cheveux blancs. Elles lui hurlèrent au visage :

-LA FERME, TOI !!

Kuro, remarquant l'imposance du personnage qui avait entraîné mutisme du pokémon à ses côtés, repris vite contenance et lança :

-Qui êtes-vous ?

C'était un homme plutôt gros et grand, (et gros, aussi) pour ne pas dire que son costar pourtant classe le rendait totalement ridicule vu comment il était serré. On aurait pu le comparer sans exagérer à un Ronflex dans un smoking. Il caressait frénétiquement sa grande barbe blanche et portait un chapeau assortit à son costume. Des bottes luisantes enserraient ses jambes et il retira sa cigarette de sa bouche caché par sa moustache. Ses grands sourcils et sa taille faisaient ressentir à la dresseuse un fort sentiment de respect. Le barbu, dans une grande bouffée de fumée, déclara :

-Je suis le capitaine de l'AQUASINNOH, le Capitaine Fosh et ici, c'est moi qui pose les questions. Qui as fait cette horrible chose que de détériorer mon magnifique bateau ? Il lança un regard froid à Namélia.

-C'EST ELLE ! Crièrent à l'unisson les deux filles en se pointant du doigt exactement en même temps.

Puis l'adolescente ajouta rapidement :

-HEY ! MOI JE SUIS UNE CLIENTE ! ET PUIS C'EST CETTE CHOSE ROSE QUI A TOUT FAIT PÉTÉ AVEC SON ULTRALASER!

Il haussa un sourcil :

-Son Ultralaser ? répéta-t-il. Un de ses larbins vint lui chuchoter à l'oreille quelque chose.

Il reprit :

-Mademoiselle, mon subordonné ici présent m'as assuré que personne ne savais ce qui avais déclenché l'éclat de la véranda, à l'étage. Je vous prierais de me suivre, (puis, s'adressant à Namélia) ... Et toi aussi évidemment.

D'autres marins les entourèrent pour éviter toute échappatoire. La fille songea un instant à sortir son épée, mais le nombre de marins les entourant était définitivement trop élevé pour tenter quoi que ce soit.

« Merde. » Pensa Kuro forcée de rappeler Noctali dans sa pokéball. Voilà ce qui se passait quand San n'était pas dans les parages, elle soupira. Au moins il ne serait pas là pour lui passer un savon.

********

-Je n'ai pas envie. Rétorqua la jeune fille
-Alors vous devrez payer.

Elle prit le balai en pestant. Oui, elle, La Grande Kuro, devait se salir les mains à des tâches ingrates dignes de prolétaire (elle en était aussi une mais n'osait pas l'avouer) pour ne pas payez la somme des réparations du bateau. Et cela, jusqu'à qu'ils soient arrivés à bon port. Mais le PIRE, c'était qu'elle devait supporter les remarques incessantes de ce pokémon rose bonbon chiant. Elle aussi avait été punie et devais donner un coup de main, mais cela devenais mentalement insupportable.
Heureusement que San n'était pas là, il se serait moqué d'elle jusqu'à la fin de ses jours pensa t'elle en se mettant à nettoyer.

-Je deviendrais riche dans pas longtemps, donc j'en ai rien à battre, si tu veux mon avis. Mais je n'ai pas envie de perdre du fric à cause d'une bande d'attardés. Répliqua-t-elle pour satisfaire sa fierté blessée.

-Sage décision. Je reviendrais dans 2 heures, jusque-là, faites en sorte de rendre le parquet aussi brillant qu'un miroir. C'est compris ? Dit le capitaine avant de s'en aller.
-C'est compris... Maugréa la Nanméouie.

Kuro posa son balai et s'assit sur une caisse posée là sans prêter attention aux remarques de la rose. Quand son regard se posa sur un objet noir au sol. Qu'est-ce que c'était ?

Elle se rapprocha et ramassa l'objet en question. C'était un portefeuille plutôt grand, noir en cuir. La fille aux yeux océan l'ouvrit alors et constata avec surprise qu'il était empli de billets. Un sourire mauvais étira ses lèvres et elle le fourra dans la poche de son sweat avant que namélia n'ait pu voir quoi que ce soit (d'un côté, elle était trop absorbée par son discourt). Puis c'est avec un magnifique sourire aux lèvres et en sifflotant une musique méconnaissable vu le massacre qu'elle lui infligeait qu'elle continua sa besogne, aux yeux ébahit du pokémon à ses côtés.

Finalement, cette traversée serait plus intéressante que prévu. BEAUCOUP plus intéressante.


Au même moment, un peu plus loin :

-On les as perdue de vue ! Tout ça part ta faute ! fit une voix fluette similaire au crissement d'une craie sur un tableau. En plus de tout ça, en fouillant les bateaux j'ai perdu mon porte-feuille !

Cette voix appartenait à une jeune fille aux cheveux roux bouclés attaché en queue de Ponyta caché par un petit chapeau en feutre marron. Elle avait de grands yeux brun mis en valeurs par une tonne de mascara et de petites joues rosée. Cela n'était pas étonnant vu comment elle avait couru hors du centre pokémon. Cette fille, ou plutôt ce garçon (car on aurais juré que c'était une fille) s'appelais Valentin Durant. Il portait toujours un minishort blanc, une écharpe et un t-shirt à manche courte rose bonbon ainsi qu'une paire de bottines absolument adorables. Pas l'idéal par un temps aussi frais, mais il était tellement hors de lui qu'il se fichait bien de tout ce qui l'entourai. Il laissa échapper un juron, de rage, et raccrocha au téléphone qu'il fourra dans son cabas.

Valentin Brush était un modèle de 19 ans. Il avait connu un vif succès pour sa féminité dans les magazines et la presse. En effet, le roux était un androgyne tellement populaire qu'il était parvenu à incarner le rôle d'une parfaite « lady » aux yeux de son public. Vous vous demandez surement ce qui pouvait rendre cet homme aussi énervé malgré son incroyable réussite dans la société et son statut plus qu'envieux ? Cela remonte à longtemps, à l'époque ou Kate était revenue avec ce pokémon étrange....

Elle semblais plus jeune et n'était plus du tout la gracieuse, calme et attentionnée Kate d'autrefois. Mais Valentin était sur et certains qu'une fois le choc passé, son amie qu'il idolâtrai jusqu'à maintenant pour ses qualités de « Lady Parfaite » reviendrais, plus resplendissante que jamais. Il avait été le premier qui était venu la voir, l'avais réconforté et lui avais parlé. Quand elle ouvris la bouche pour lui réponde, tout ce qu'elle trouva à dire fus ces paroles :

-Au fait, qui t'est, toi ? Tu t'es sans doute trompée de personne....

Depuis ce jour où elle l'avait ignoré et détruit l'image de son idéal, elle était devenue sa pire ennemie. Il ferait en sorte que sa vie devienne un enfer et l'abaisserai jusqu'au plus profond de son désespoir en humiliant sa pitoyable existence... Mais pour l'instant, il n'y avait pas grand-chose à faire depuis qu'ils l'avaient perdue de vue. Il se promit de lui régler son compte une fois qu'il l'aurait retrouvée.

-Kate, tu ne pourras pas t'échapper indéfiniment... Je te ferais payer ton affront. Il rit silencieusement en en s'élançant dans la ville d'Oliville. Il la trouverai. Coute que coute.

Sur le mat d'un bateau, on pouvait apercevoir une ombre se dresser. Elle n'avait pas totalement forme humaine, ni totalement une forme d'un pokémon. En effet, Bianca Saunders était une hybride. Et c'était grâce à cela qu'elle avait acquis les pouvoirs de son Mangriff. Ses cours cheveux, blond auparavant, avaient blanchis, parsemé de quelques mèches rouge sang. De fine oreilles crantées et une soyeuse queue blanche la différenciaient des humains normaux. Ses pupilles rouges cherchaient avec attention sa cible car elle avait reçu des ordres et une somme assez élevée pour cette fille et son majordome.

Bianca n'avais pas spécialement de haine contre les gens qu'elle tuait. On lui donnait un nom, de l'argent, et il n'en fallait pas plus pour la convaincre. Mais cela faisait maintenant 2 ans qu'elle suivait ce sosie parfait de Kate et elle n'avait trouvé aucune information intéressante la concernant. Qui plus est, elle avait un talent fou pour se cacher. Plus tôt, l'hybride avait reçu un appel de Valentin... Pff, qui croyais t'il être ? Elle se fichait bien de la mort de cette fille mais c'était son jeu du chacripan et du pikachu. Les règles étaient simples : à chaque fois que sa cible se présenterait, elle aurais une seule et unique chance de la tuer, et si celle-ci en réchapprerait, le Chacripan, ou plutôt le Mangriff dans ce cas-là, devras attendre que sa cible quitte sa ville pour pouvoir réattaquer (C'est bon? Vous avez suivi ?). C'était bien plus divertissant que de tuer directement, elle y était déjà bien trop habituée. Non, ce qu'elle voulait voir, c'était des personnes perdue, désemparées, qui l'imploraient de lui laisser la vie. Mais aussi car elle était bien payée, et que c'était le seul boulot qu'elle avait trouvée..

-Attend un peu et je te mangerai, mon petit pikachu.

Ses yeux brillèrent. Elle avait trouvé sa cible.

Quelques heures plus tard (Eh oui, c'est un bateau de grande classe je vous signale !), le bateau accosta à Sinnoh, plus précisément dans la ville de Rivamar. C'est ce qu'annonça le Capitaine au micro, qui ravit Kuro de pouvoir enfin quitter cette sale besogne. Elle n'attendit même pas Namélia et s'élança dans les couloirs du bateau, attrapant au passage San qui sortait de sa cabine et se dirigea en toute hâte vers la sortie. Une fois les pieds à Rivamar, Kuro inspira une grande bouffée de l'air de cette région qui lui était inconnue. Et puisque ce départ avait été décidé d'un coup de tête de cet « Extra-terrestre », il fallait un peu en profiter ! Elle vola une barbe à papa et un ballon d'un Gamin passant par là et s'élança dans la ville, excitée comme un Statitik.