Le fils des voeux de Zaro

—Je souhaite avoir un écran plat.

A peine avais-je terminé ma phrase qu'un écran plat apparut sur l'un des murs de ma maison. Elle se situe...comment dire à 500 mètres au dessus du sol, au dessus de la magnifique région de Khalos. Un petit jardin est accroché à mon Manoir Volant. C'est ainsi que je l'appelle. A l'intérieur tous mes rêves et caprices sont réalisés. Le manoir comporte trois étages avec chacun sa particularité.
Le premier est en fait un immense salon relié à une cuisine américaine. Dans celle-ci trois Melodelphe, jouant le rôle de femmes de chambres, cuisinent pour moi, mais ça aussi c'est grâce à moi. Le deuxième étage est le quartier de mon père. C'est là qu'il a sa salle de sport avec son jacuzzi et son Hammam, une salle de jeux qu'il lui est réservé (flipper, Baby-foot, bornes d'arcades humaines etc...), ainsi que deux ou trois chambres. Le troisième c'est mon étage. Une seule chambre (moi ça me suffit), avec un coin console. J'ai absolument tout ce qui se fait de mieux en jeux vidéos : PlayStation 5 Xbox 720 et même la Wii X. Il y a un magasin de bonbons ou je peux me rendre quand j'en ai envie et qui se remplit automatiquement. J'ai aussi plein de figurines de nous les dieux que les humains adorent fabriquer pour leurs enfants. Je les ai presque toutes, j'ai même celle de Papa. Moi... Ils ne me connaissent pas encore alors que Phione et Pyronille ont déjà les leurs. Ce n'est pas juste. Je ne peux même pas me rendre dans leurs villes pour créer ma légende.
Papa dit toujours que j'aurais le temps plus tard... Parfois il m'énerve. Dès que j'entame la discussion, j'ai toujours tort et c'est soi disant la faute à ma crise d'adolescence. Bahhh, n'importe quoi.
Je quitte le jardin et m'envole en direction de ma chambre. Je ne prends même pas la peine de passer par chez moi. J'adore cette sensation de voler. Le vent qui frotte mon visage ainsi que tout mon corps. C'est juste génial ! Et dire que certains sont bloqués au sol.
Les pauvres...

J'arrive dans ma chambre et me place en face de mon miroir. Je me trouve plutôt beau et je me dis que j'ai eu de la chance par rapport à d'autres espèces. J'ai la peau assez blanche, les yeux bleus avec deux petits triangles violets dessinés dessous, des cheveux blonds et bleus en forme d'étoile. Mes bras sont jaunes étincelants et deux turbans violet et dorée tournent autour constamment. Je mesure entre 50 et 70cm et j'ai un œil constamment fermé placé au milieu de ventre. A 16 ans je fais déjà la taille de mon père. Et oui je sais ce n'est pas beaucoup ! Mes camarades de classes me le font assez remarquer et vous serez gentil de ne pas vous moquez de moi !

Je m'installa devant ma petite chaise et mon petit bureau et commença mes devoirs. Mouais même les enfants des dieux vont à l'école ; comme les humains me direz vous mais bon on ne pas tout avoir. J'ai même essayé de faire un vœu pour ne pas y aller mais mon père à réussi à l'annuler.
Cette école est située dans un immense royaume dans le ciel. Notre domaine à été nommé par notre " maître " Arceus: Le sanctuaire.
Dans cette ville volante, invisible aux yeux des hommes, chacun d'entre nous à sa maison qu'il peut aménager et déplacer à sa guise. Il y a quelques bâtiments communs, comme le Colysée, le restaurant ou même mon école.

Ca ne fait pas longtemps que nos parents, surnommés les Pokémons légendaires par vous savez qui, se sont mis à faire des enfants. C'est le prince des mers et le seigneur des Insectes qui ont commencés avec mes deux camarades cités plus haut. Suivi de Regio, Regia et Regier les trois enfants de Regirock, Regice et Registeel. Puis il y a eu Groule le fils de Groudon et plein d'autres. Je ne fais pas parti des derniers mais on peut que je suis de la dernière génération. Dans ma classe on est neuf. Il y a moi (si si je vous assure), Darkoi, Shaybio, Lati et sa sœur lata, Ceb, Zack, Roch et deoxcinq. Ensemble nous sommes à ce jour les derniers enfants divins à être scolarisé. Il y a bien Ixe, Ygreck et Zed mais ils ne sont âgés que de quelques mois.
En classe on apprend à contrôler les pouvoirs que nous confient nos parents aux cotés de Crehelf, Crefollet et Crefadet. Parfois ca peut même être dangereux. Une rumeur courre sur le fait que Kiaqua (la fille de Kiogre) aurait failli inonder une ville à cause d'un non-contrôle de ses pouvoirs.
Moi il ne m'est jamais rien arrivé d'extraordinaire. Enfin il faut dire qu'à part réaliser des vœux, je n'ai pas énormément de pouvoirs. (Je sais que vous attendez mon prénom, et je fais exprès de vous faire languir. Je vous le dirai d'ici une heure ou deux).
Alors voyons ce que j'ai comme devoirs...

—Jiray, je suis rentré !

Papa, je te hais...
Mon père monta dans ma chambre et regarda aussitôt mon agenda. Il examina chacun de mes devoirs et me demanda ce qui était fait et ce qu'il pouvait corriger.

—J'ai rien fait encore, tu peux redescendre.
—Très bien mais dépêche-toi, je veux que tu me montres tout avant d'aller manger.
—Oui papa mais je ne peux pas faire un vœu pour passer tout ça ?
—Non, je veux que tu y arrives seul. Les vœux ne sont pas la solution à tous les problèmes.

Ca me prit une heure pour tout faire une première fois et une demi-heure après que mon père est vérifié ce qui était faux. Mais bon il triche avec une capacité détection c'est de suite beaucoup plus facile. Ca aurait pu aller très vite si il n'y avait pas ces quelques règles qui m'étaient imposés. Vous savez quoi, je vais vous lire la première :

« Tout génie ne peux exaucer ses propres vœux »

J'ai essayé. Ca marche pas. Du coup si je veux faire un vœu je suis obligé de passer par mon père (Lui par contre il évite parce que mes pouvoirs ne sont pas assez stables pour tenir un vœu). Il y en a plein d'autres qui sont aussi très contraignants mais ca n'a aucun intérêt de vous les citer maintenant.

Tout à coup, une faille noir s'ouvrit juste à coté de ma fenêtre et mini créature à quatre pattes en sortit.

—Girano ? Mais qu'est ce que tu fais là ?
—Pfff ! C'est pas facile à contrôler ces trucs. J'ai déjà fait quatre aller-retour entre le monde distorsion et ici. Je suis arrivé au beau milieu de la place d'Illumnis, j'ai effrayé des enfants à Kanto et plein d'autres trucs... C'est vraiment dur.

Girano je l'adore. Même s'il à trois ans de plus que moi et qu'il est donc dans la classe supérieur, c'est mon meilleur ami. Il ressemble un peu à un Ponchien ; il est gris avec quatre pattes jaunes, deux anneaux jaunes autour du cou, il à sur son dos une paire d'aile rouge (qui ne lui permettent même pas de voler, si c'est pas une arnaque ça) et une queue grise. Son visage est difficile à décrire mais il ressemble énormément à son père (Giratina si vous n'avez pas encore compris).

—Tu m'as pas répondu ? Qu'est ce tu fais là ?
—Euh...En faîtes je ne voulais pas arriver chez toi. Il faut que j'aille voir Démettra pour avoir les devoirs. Dis-moi tu ne veux pas m'aider?

J'eu un petit ricanement. Il n'y a vraiment que lui pour faire des trous entre les mondes (c'est TRES dangereux) pour demander les devoirs qu'on lui a dicter la veille. Heureusement, son père passera surement derrière pour réparer tout ça.

—Comment tu veux que je t'aide ?
—Je te rappelle que tu es Jiray... un génie... qui exauce des vœux.
—Euh...Tu te rappelles de comment ça s'est fini la dernière fois que tu me les as demandé ?

Vous ne pouvez pas être dans sa tête pour savoir ce qui se passe mais moi je peux vous l'expliquer. Il avait fait un vœu qui consistait à ce que je lui fasse une rédaction de langue. Et règle numéro 2 de tout bon génie :

« Le génie doit obligatoirement tous les vœux qui lui sont demandés, sauf s'il ne sont pas en accord avec la règle 3 »

Il m'avait suffit de claquer des doigts pour lui remplir un copie double. Hélas, ne maîtrisant pas mes pouvoirs, elle fondit le lendemain dans le sac de Girano et celui-ci se prit un zéro pointé par ma faute.

—Ouais, oublie finalement...Mais est ce que tu peux au moins me dire les devoirs ?
—Je peux me débrouiller mais il me faut la formule.
—C'est vrai. Alors « Je souhaite » savoir quels sont les devoirs pour demain !

A ce moment là mes mains se mirent à briller et l'ordre de mon ami fut ancré dans ma tête. Mes bras se mirent à bouger tout seul et préparèrent le vœu.

—Et hop ! Dis-je en projetant un raton jaune et violet avec mes mains.

Un bout de papier chiffonné apparut comme par enchantement devant mon ami avec inscrit dessus les devoirs pour demain.

—Merci beaucoup Jiray. Faut vraiment que j'y aille mais on se retrouve demain ?
—Yes. A demain Girano.

Et il se re-engouffra dans sa faille noir avant qu'elle-même ne disparaisse.

—Jiray ! On passe à table. Tu descends ?
—J'arrive.

Je me re-envola et descendit dans notre salon.

—Tu veux manger quoi ? Me demanda mon père
—Hummmm, Spaghetti bolognaise. J'adore ça !
—Tu c'est ce qu'il te reste à faire.
—Je souhaite avoir des spaghettis bolognaise pour deux chaud et bien cuit !

Lorsque deux assiettes bien remplies apparurent sur la table comme par magie je compris la chance que j'avais et me mit à espérer que cela durait longtemps.