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Legendary Story de Urd-sama



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Informations

» Auteur : Urd-sama - Voir le profil
» Créé le 03/07/2003 à 20:34
» Dernière mise à jour le 03/07/2003 à 20:34

» Mots-clés :   Humour   Présence de personnages de l'animé   Présence de personnages du jeu vidéo

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La vérité est ailleurs
Petite note : Cette fanfic est une parodie/reprise de la série X-Files. Les acteurs ont été remplacés par des pokémon, et l'histoire adaptée à la sauce pokémon également. Vous retrouverez entre autre Suicunly (Suicune) dans le rôle de Scully, Enteiler (Entei) dans le rôle de Mulder, Malossner (Malosse) dans le rôle de Skinner, Sablaireau dans le rôle de l'homme à la cigarette, et Abra dans le rôle du « mystérieux informateur du gouvernement » présent dans la première saison. J'espère que cette parodie vous plaira, et je vous souhaite une bonne lecture.


Région de Hoenn
Aux alentours de Fortree City
Jour X, 23h30

- Hé les mecZz, on va se faire un tour en barque?
Un Raikou titubant se dirigeait vers le bord du lac, trébuchant sur diverses bouteilles vides, anciennement remplies de boissons alcoolisées. Un Capumain et une Spinda, sorte de sosie de nounours en peluche, observait le chat titubant.
- Mouais bof, argumenta le Capumain, je finis ma bouteille d'abord, acheva-t-il d'un lampée de liquide lie-de-vin.
- Qu'est-ce tu veux y faire sur ta barque, ça craint les ballades, trop romantique à mon goût, nargua la Spinda femelle avec ses yeux en tire-bouchon.
- AllezZZzz, vous faites pas prier les garZZ, on va bien rigoler!
Le Raikou tira la barque à demi-longueur sur la berge, et invita ses amis à s'y assoire, après que le Capumain eut chargé la barque de divers bouteilles pétillantes.
- Ben vouais, j'ai soif moi, et puis c'est bon ces p'tites bouteilles, c'est sucré! Tiens Spinda, essaye d'en goûter!
La Spinda ne se laissa pas prier et arracha la bouteille de la main-queue du Capumain, avant d'en avaler la moitié d'un coup.
- AllezZ on y va, départZ!
L'improvisé capitaine poussa la barque à l'eau, et fit un petit saut dont un demi-poil de crinière de Ponyta aurait suffit pour ne pas arriver à destination. Il tomba dans la barque de plein dos, et fit chavirer l'embarcation quasi à la renverse.
- Bordel fait attention Raikou! Commanda la Spinda, dont l'air sérieux était trahi par son allure gentille.
Le Raikou n'en pouvait plus de rire et manquait de s'étouffer à moitié.
Pendant ce temps, le Capumain déboucha trois bouteilles et une fois le fou rire terminé, en donna à chacun des compères.
- En tant queZZ capitaine de ce bateauZzzz... Euh... ben santéZz quoi!
Ils brandirent chacun leur bouteille à l'unisson, pour les faire tinter, mais au moment où leurs bouteilles allaient s'entrechoquer, une lumière extrêmement vive se dirigea sur eux depuis le ciel, tel un laser dirigé par les nuages.
- QU'ESZZZ QUE C'EST!?!? Hurla Raikou.
Son hurlement fut suivit des voix de ses deux collègues, en qui une montée d'adrénaline avait fait place à l'alcoolémie pesante. Ils hurlèrent durant quelques dizaines de secondes, puis s'arrêtèrent.
Pas un bruit, juste la lumière en entonnoir qui les observait. Seules les clapotis de l'eau mouvante se faisait entendre, rien d'autre.
Rien d'autre avant qu'une énorme rafale de vent se déclenche, surnaturelle, et que la lumière se dilate, éclairant une bonne partie du lac, le tout agrémenté des voix hurlantes des pokémon saouls.


Lieu des faits, le lendemain
9h03

Une voiture s'approcha des balises mises sur les lieux par l'équipe de police locale de Caninos.
- Arrêtez-vous là! Somma un Caninos, avant de demander les papiers des deux pokémon à l'intérieur.
- Agent inter-région Enteiler, et voici ma collègue Suicunly, nous faisons partie du département 7GBS98XC8.
- C'est vous qui êtes chargés de l'enquête c'est cela? Et bien laissez votre voiture ici et venez sur les lieux à pied, ils sont inaccessibles à cause des broussailles de roseaux.
Les deux agents sortirent tour à tour de la voiture de luxe, et suivirent l'agent local.
- Pouvez-vous nous présenter la situation? Demanda Enteiler.
- Un pêcheur a retrouvé ce matin une barque sur les berges du lac, et à l'intérieur deux cadavres carbonisés et un rescapé tombé dans les pommes. Fait étonnant, la barque était en parfait état, pas une trace de brûlure ou quoi que ce soit d'autre sur le bois en question. Alors que les cadavres semblent brûlés au moins au quatrième degré. Tenez, jugez par vous-mêmes, nous voici arrivés.
Une équipe de Caninos était sur les lieux et prenaient divers échantillons de la barque, de l'eau, des herbes alentours, du feu à présent éteint, des restes de bouteilles quasi-vides, du sable, de l'eau du lac, etc. De tout et n'importe quoi en résumé.
Suicunly s'arrêta près des cadavres et souleva le drap blanc qui les cachait, délivrant un amas de chaire calcinée d'où l'on pouvait à peine deviner le pokémon qui en était à l'origine. Elle mit des gants et pris un scalpel pour triturer le tout. Enteinler la regardait de haut, derrière elle.
- Que penses-tu de tout cela?
- Et bien ces corps ont effectivement été brûlés de manière très profonde, seule l'utilisation de composants hautement inflammable et qui permettent de faire brûler le feu à des températures extrêmement élevées permet de telles brûlures. Mais il est impensable que la barque, et même la troisième victime ne soient pas atteintes.
Enteiler laissa Suicunly continuer ses analyses, et s'approcha de la troisième victime, encore étendue et inanimée.
- Comment se porte-t-il? demanda-t-il au Leveinard en charge du blessé.
- Il est en état de choc, il a repris conscience il y a une heure environ, totalement divaguant et perdu. Ses yeux écarquillés, sa bouche bégayante ne dégageant que des sons "ZzzzZZ". Il doit être en état de choc, nous avons dû lui administrer de forts calmants.
Enteiler pris congé du Leveinard et pris Suicunly à part, quelques mètres plus loin de l'équipe.
- J'ai une piste Suicunly, sais-tu que ces derniers temps bon nombres de gens ont observé des phénomènes étranges, c'est-à-dire des lumières venant des nuages, des formes se déplaçant de façon inadaptées dans le ciel de nuit, et même quelques enlèvement d'Ecremeuh et Ponyta d'élevage--
- Enteiler, arrête tes divagations. Il y a une explication à ces phénomènes étranges, même s'ils ne nous sont pas encore clairs pour l'instant.
- Mais comment expliques-tu le fait qu'ils soient brûlés à une telle importance!
- Je te l'ai dit Enteiler, un combustible peut très bien donner de tels résultats.
- Et le rescapé? Il lui sourit en coin, l'air sûr de lui.
- Nous irons le questionner au PokéCentre cet après-midi, le temps qu'il reprenne connaissance. Nous obtiendrons certainement des informations plus claires que tes aberrations et ta fixation aux petits pokémon verts.
Elle lui emboîta le pas, souhaitant mettre fin à la discussion qui devenait habituelle.
Enteiler lui donna un morceau étrange de verre.
- Sais-tu qu'il faut plus de 4000°C pour faire fondre le sable en l'état que tu as dans ta main?
Suicunly le regarda dans les yeux d'un air de questionnement, essayant de trouver un argument possible, mais finalement le suivit pour rejoindre la voiture sans dire un mot.


Centre Inter-Région
Le jour même, dans le bureau du directeur

- Savez-vous que vos rapports sont souvent incomplets et surtout marqués de théories absurdes, sans fondement et souvent trop personnelles ?
Un Malosse, après avoir accueillit Suicunly dans son bureau, lui fit remarques sur remarques, le rôle classique du boss dirons-nous.
- Je l'admets M. Malossner, mais les affaires non-classées méritent de part leur nature spéciale un traitement spécial, répondit Suicunly en mettant une mèche rousse de sa perruque derrière son oreille.
Un Sablaireau tournicotait autour du bureau du Malosse, une cigarette entre les griffes, observant instamment Suicunly.
- Vous voulez que l'on créé de nouveaux standards pour M. Enteiler et vous-même ? demanda méchamment le Malosse à Suicunly.
- Bien sûr que non, mais je voulais également vous signaler que notre taux d'ouverture et de reprise de dossiers dépassait les septante-cinq pour-cent (NDLR : soixante-quinze pour cent), ce qui est supérieur, et de loin, à beaucoup d'autres section des services.
Le Malosse ne répondit pas dans un premier temps, et le Sablaireau écrasa sa cigarette avant d'en rallumer une quasi-instantanément.
- Je vous demande juste de vous tenir plus aux standards dans la rédaction de vos documents Suicunly, termina le Malosse, dont on voyait clairement qu'il avait été coupé dans son élan, presque frustré.
- Très bien, répondit Suicunly avant de se lever et de prendre congé de son patron, jetant un dernier regard au Sablaireau à la cigarette.
Le Malosse jeta un regard compris et complice au Sablaireau, qui écrasa sa cigarette à peine commencée dans le cendrier rempli de mégots.

--------------*-------------------*-----------------

- Enteinler, tu pourrais pas ranger ton bureau à l'occasion ?
Suicunly interpellait l'agent, enfoui sous son bureau rempli de papiers divers, photos, dossiers ouverts, coupures de journaux, soda à moitié bu, vieux morceau de pizza et autres éléments peu identifiables.
« Ouais ouais » répondit l'intéressé, qui lisait divers rapports.
- Enteinler, il faut que nous allions voir le rescapé de ce matin au PokéCentre, à moins que tu ne veuilles me faire patienter indéfiniment sur le seuil de notre bureau ?
Il leva enfin le museau de sa lecture, l'oeil brillant.
- Okay Suicunly, allons-y.
Il embarqua un porte-document rempli.


PokéCentre
18h04

Les deux agents arrivèrent à bord de la Marcedos de Enteinler devant le bâtiment. Il s'engagèrent à la réception, pris prirent la direction de la chambre 366, où résidait le Raikou. Un Machopeur en habits de médecin surveillait la porte, attendant visiblement leur venue.
- Bonjour agents Suicunly et Enteinler, j'ai le regret de vous annoncer qu'aucune visite n'est possible.
- Et pourquoi ? demanda sceptiquement Suicunly.
- Le patient, M. Raikou, est dans un état critique et nous ne pouvons lui permette la moindre visite. Il est d'ailleurs actuellement en soins intensifs.
- Que c'est-il passé ? Il paraît qu'il était hors de danger ce matin, questionna Enteiler.
- Une rechute, il semblerait que son coeur se soit soudainement emballé. Les médecins sont en train de définir la source de son problème.

Suicunly et Enteiler n'insistèrent pas et laissèrent le Machopeur à ses préoccupations.
- Qu'en penses-tu Enteiler ?
- Ca me semble évident, répliqua l'agent, ils ne veulent pas nous le montrer. Ou peut-être qu'il n'est même plus ici, pour ne pas laisser de preuves.
- Mais enfin Enteiler, cesse de divaguer, il n'y a aucune raison !
Le pokémon se dirigea vers la porte de sortie.
- Je te laisse t'en occuper, j'ai à faire Suicunly !
Il sortit d'un pas nonchalant et argumenté d'un signe de main à l'attention de Suicunly, qui n'eut pas le temps de lui répliquer quoi que ce soit.


Appartement de Enteiler
22h36

Enteiler était affalé à son bureau, retournant et observant nombre de photos, articles de journaux, rapports de police que contenait son porte-document. Il s'affala sur sa chaise de bureau moelleuse et mâchouilla le bout de son stylo, l'air pris dans des pensées infinies.

Le téléphone sonna, une seule fois. Enteiler jeta un coup d'oeil dans la rue en écartant les lamelles des stores de sa petite fenêtre, pris sa veste et sorti en se dirigeant vers un parc, ou un Abra l'attendait sur un banc caché des regards.

- Enteiler, je dois vous remettre ceci.
L'Abra donna un porte-document à l'agent qui l'ouvrit en guise de réponse. Une simple feuille, où une note manuscrite était écrite en gros feutre noir « Jour X+1, 23h59, près du lac Tamago, dernière mission ».
- Qu'est-ce que cela signifie ? répliqua Enteiler.
- Je crois que le meilleur moyen de le savoir est de vous y rendre, vous ne croyez pas ? répondit l'Abra en observant le pokémon légendaire de coin, d'un air fatigué.
- Allez-vous me dire un jour qui vous êtes et pourquoi vous me donnez des informations ? Cela fait déjà plusieurs fois que vous m'aiguillez sur des affaires !
L'Abra se leva et le fixa dans les yeux.
- Il vaut mieux pour vous que vous ne le sachiez pas.
Enteiler commença à bredouiller une phrase, mais l'Abra l'interrompit d'un geste de la main.
- Souvenez-vous d'une seule chose : ne faites confiance à personne. Nous ne nous reverrons plus à présent Monsieur Enteiler.
Il partit à longues enjambées dans les ténèbres du parc.


Appartement de Suicunly
23h15

BAM BAM BAM !! « Suicunly, c'est Enteiler, ouvre-moi ! »
Suicunly sursauta de son siège en crispant ses doigts sur son clavier, avant d'aller ouvrir la porte à son collègue effréné.
- Qu'est-ce qui se passe Enteiler ??
- Il faut qu'on aille au lac Tamago, les lieux du crime d'hier ! Il y a de fortes chances pour qu'un incident de même acabit se produise à nouveau ! 
- Mais de qui tiens-tu cette information Enteiler ?
L'agent questionné prit la veste du Suicunly au portemanteau. « D'une connaissance bien placée dans le gouvernement, allez on y va, dépêche-toi ».
- Tu sais bien ce que je pense de ton contact, il nous a déjà mis dans de beaux draps ! C'est peut-être notre ennemi, tu le sais très bien !
- De toute manière c'est la seule piste que nous ayons, alors prend ta veste et montons illico dans ma voiture en direction des lieux qu'il m'a indiqués, la somma-t-il de ses yeux brillant, comme un enfant qui irait chercher ses cadeaux sous le sapin de Noël.
Suicunly regarda son collègue d'un air dubitatif, puis empoigna la veste qu'il lui tendait.


Lac Tamago
23h40

Les deux agents arrivèrent près des broussailles de roseaux qu'ils avaient déjà vues la veille. Ils quittèrent la voiture et s'armèrent de lampe torches puissantes. Les roseaux donnaient un air lugubre à l'endroit, donnant un bruit de papier froissé avec le vent, qui pouvait couvrir d'autres bruits. Ils se dirigèrent vers le lac en observant chaque recoin des roseaux à l'aide des lampes et en suspectant chaque bruit inhabituel.

Arrivés près du lac, Enteiler tira violemment Suicunly dans un buisson de roseaux, avant de s'y tenir recroquevillé et silencieux.
- Aïe, murmura Suicunly, qu'est-ce qui se passe ?
Enteiler lui montra le bord du lac, ou une forme pokémonienne se dessinait. Le pokémon en question appela ses collègues qui amenèrent un autre pokémon sur une civière.
Suicunly y reconnu le Raikou de l'incident de la veille et l'annonça à Enteiler.
- Oui j'ai vu, et regarde qui dirige les opération, il s'agit du Machopeur de l'Hôpital. Il me semblait bien qu'il n'avait pas l'allure d'un médecin.

Une lumière vive sortant des nuages commença à scanner la surface du lac. A cause des nuages, impossible de savoir d'où provenait ce rayon, trop épais pour être un simple laser. Les deux agents observaient, béats, le rayon se promener sur la surface, quand il entra en contact avec l'équipe des brancardiers, les illuminant au passage.

Soudain une rafale de vent se mit en route, balayant les roseaux dans tous les sens et obligeant tout le monde à se couvrir les yeux, y compris nos deux agents qui ne pouvaient plus rien observer de ce qui se passait. Tout ce qu'ils perçurent, c'est que le faisceau s'était à présent dilué dans l'air, et balayait le sol sur plusieurs mètres carrés. Aussi brève que la rafale était apparue, elle retomba nette.

Enteiler eut besoin de quelques dizaines de secondes pour réhabituer ses yeux à l'obscurité de la nuit, le faisceau ayant disparu. Mais une peur animale régnait dans l'air, un sentiment émit par les pokémon près du lac. Il se tourna vers eux et plissa les yeux pour mieux voir. Il distingua une forme supplémentaire dans le groupe. Sa forme était pratiquement ronde et de couleur claire, surmontée par deux oreilles aux bouts noirs. Il possédait une queue enroulée qui faisait au moins la moitié de sa taille, et possédait des sortes de petites ailes dans le dos.

- Enteiler, est-ce un pokémon ? demanda fébrilement Suicunly.
- Oh non Suicunly.. C'est un Mélofée.
Suicunly écarquilla les yeux.
- C'est impossible Enteiler, on raconte que cette espèce de pokémon proviendrait de la lune, mais ce n'est qu'une légende enfantine, rien n'a été prou--
Enteiler lui fit signe de se taire.

Le Machopeur adressa la parole au Mélofée, mais tout était incompréhensible aux agents à cause du bruit du vent contre les roseaux et de leur éloignement. Les porteurs semblaient terrifiés, mais restaient à leur poste. Le Mélofée s'approcha de la civière puis, en constatant son contenu s'arrêta net et beugla des mots incompréhensibles à la tête du Machopeur. Les porteurs hurlèrent et coururent dans les roseaux, totalement effrayés par ce pokémon que l'on disait extraterrestre.

Les deux agents, subjugués, virent le faisceau de lumière réapparaître. Le Mélofée se fit aspirer dans la lumière sur quelques mètres de hauteur, laissant le Machopeur figé de peur. Il gonfla le torse, comme s'il prenait son souffle avant une grande plongée, mais à la place de libérer de l'air, il libéra un intense souffle de feu sur le pokémon combat. La flamme était si vive, qu'il était impossible de regarder sa lueur sans fermer ses yeux de douleur. Un souffle bouillant se déplaça à travers les roseaux, donnant l'impression aux deux agents déboussolés d'entrer dans un bain turc.

Puis à nouveau, plus rien. Juste un cadavre carbonisé gisant sur le sol, et le corps sans égratignure d'un Raikou inconscient.


Appartement de Suicunly
Le surlendemain

Suicunly était assise à son bureau tapant sur son ordinateur portable à une allure régulière, dans un cliquetis de touche. Elle réajusta ses lunettes avant de continuer à écrire.

« Les victimes ont été brûlées à un très haut degré par une substance inconnue, très violente et n'attaquant apparemment que les matières vivantes, comme peut en témoigner l'était intact de la barque et des herbes aux alentours des différentes victimes. Le meurtrier a semble-t-il utiliser la voie des airs au dessus du lac, par un procédé ingénieux d'hélicoptère ou autre véhicule volant et silencieux. Il est resté introuvable et n'a laissé aucun indice permettant de le retrouver, malgré des analyses poussées par nos différentes équipes. Aucun témoignage n'a pu être obtenu du Raikou miraculé, il semblerait que sa mémoire des dernières semaines se soit envolée. Il est actuellement aux soins intensifs du PokéCentre. »

Elle prit plusieurs documents, puis les plaça à l'intérieur d'une fourre où était écrit « Affaires non classées » et posa ses lunettes sur le bureau.