Memoire T.1 de Park Ly-San

Le lieu ou je suis enfermée est froid et sombre. J'eus beau plaider ma cause auprès de mes supérieurs, ils refusèrent de me laisser continuer. De finir ce que j'avais entamé. Ils avaient, selon leurs dires, une bien meilleure idée quant à mon avenir.

Leurs plan était simple. James allait me rechercher. Ils se jetterai de lui même dans la gueule du loup. Et tandis qu'il y perdrait la vie, je perdrais toutes chance de redevenir libre un jour.

En gros ? Nous étions tout les deux dans la bouse d'Ecremeuh jusqu'au cou.

Y'a plus qu'a espérer que ce (magnifique) crétin ne me retrouve pas.

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Au début, je me suis dit qu'elle était partie de son plein gré.

Peut-être en avait-elle marre de se coltiner un boulet comme moi ?

Mais en ce cas, pourquoi aurait-elle laissée ses deux seuls pokémons ? La Poké ball de son Canarticho ainsi que celle de son Gruikui était là, dans la tente près du sac de couchage.

Alors j'eus une idée brillante ! (Ouais ca m'arrive parfois...)

Son Gruikui, dont l'odorat est assez développé pourrait surement me mener a elle.

Je suis donc le Gruikui jusqu'à un hangars frigorifique.

Soit le pokémon cochon avait faim de produits surgelés, soit Robyn était ici. Sûrement retenue d'ailleurs, car autrement je l'aurais retrouvée dans un endroit plus chaleur-eux (ma blague est tellement nulle, qu'elle me tue de rire !)

Elle est donc a l'intérieur. Soit.

Je tente de prendre mon courage à deux mains mais seules les visages de Robyn et Jessica me permettent d'y parvenir. Et le pire, c'est que j'étais encore loin de me douter de ce qui m'attendais a l'intérieur.

Bon. Il est temp d'être un homme, un vrai !

Je rentre donc dans ce hangar.

Elle est assise sur une chaise en plastique. Enchaînée et bâillonnée en plein milieu de l'unique piece de ce hangar.

Quel dommage que j'ai oublié mes neurones avant ma "mission de sauvetage".

Récapitulons :
*le hangar est dans un lieu totalement à découvert.
*Robyn est au centre de la piece.
*aucuns gardes en vue.

Un piege? Nan!

Ok, ok, je l'admet, je suis totalement con.

Je me dirige donc vers Robyn et la seule pensée qui trotte dans ma tête est: "le bâillon, je lui laisse ou je l'enlève ?"

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Couillon couillon couillon !!!!

Mais comment cet âne bâté fait-il pour être aussi stupide ! Mais quelle andouille mon Dieu !

Le piège crève les yeux ! En plus je suis la, à lui faire "non" de la tête. Et ce con qui arrive, lentement, tout fier de venir me sauver.

ANDOUILLE !

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Héhé ! Elle me regarde ! Si elle n'etait pas encore dingue de moi, maintenant elle l'est.

Ou pas.

Et j'ai du sentir un canon entre mes omoplates pour me rendre compte que, en effet, je suis peut-être tombé dans un piège. Epic fail.

"-au moindre mouvement, je tire."
La panique m'envahit et je dut me faire violence pour ne pas paniquer.

Oui. Je l'admet, je le confirme. Je suis con. Un idiot. Un abruti qui, pour impressionner une belle demoiselle, n'a pas réfléchi.

Mais a present mon cerveau est en ébullition. Je ne vois qu'une seule chose a faire, négocier.

Ma liberté contre celle de Robyn. Si ils avaient pris la peine de me tendre un piege c'est qu'ils me voulaient moi.

"-Ahah!
Le garde riait.
J'ai moi aussi une offre a te proposer. Au lieu de toi contre Robyn, je propose de garder Robyn, et de te tuer. Au fait Robyn, merci ! Tu as accomplie ta mission ! Felicitation !"

Il s'adressait a moi avant de s'adresser a Robyn. Mais je ne comprenais pas encore ce qu'il voulait dire quand il parlais a Robyn. L'idée d'une trahison de sa part me paraissait impossible, et ne m'effleura qu'a peine l'esprit.

En fait, la seule pensée présente dans mon esprit était "bon. Bah il me reste plus qu'a sortir d'ici."

Profitant du fou rire du garde, je lui enfonçait mon coude dans les narines, lui brisant le nez dans la même seconde.

L'homme fit feu. Il n'avait qu'un chance. Il tire, il rate. Je l'assomme.

Il était seul dans le hangars mais j'ignorais si ses acolytes étaient en chemin alors je liberais Robyn au plus vite.

La suite etait assez simple. Je lui prend la main et je cours. Je cours jusqu'à l'épuisement et, une fois momentanément hors de danger, je réalisa que je faillit la perdre aujourd'hui.

Et dans une pulsion quasi animale, je l'embrassait.

Autant dans mon rêve, le baisé échangé avec Jessica était doux et m'emportait sur un nuage dans le ciel, autant le baisé de Robyn était animal, violent, sauvage. Il m'emportait dans un ouragan et je ne fut pas capable de dire laquelle embrassait le mieux.

Alors que nos visages se décolèrent, je remarquais la tâche de sang au niveau de l'epaule de la jeune fille.

Par chance, ce sang n'était pas le siens.

C'était le miens.

Et ce fut quand je réalisais que je m'était pris une balle que la douleur afflua.

Alors, je fît ce qu'aucun héro n'aurais fait a ma place.

Je m'évanoui.