Momartik, le froid en personne
Nous voilà maintenant deux jours plus tard, nous sommes le 28 janvier de l'année 1994, Il faisait toujours aussi froid. C'était à se demander si ça ne s'était pas encore refroidit. La température plus que désastreuse frappait beaucoup de pokémon, les informations télévisées annonçaient de plus en plus de morts, la situation était grave. Kaorine disait souvent que ce froid n'était pas normal, perdre 40° en trois jours était selon lui, beaucoup trop pour être normal. C'est pour cela qu'il avait décidé d'aller au laboratoire météorologique de la ville. Il disait que ce serait là où ils trouveraient les informations nécessaires pour trouver le coupable, car oui, Kaorine ne pensait pas que la nature soit dans le coup.
Après s'être préparé comme chaque matin, ils se dirigèrent vers la sortie 4 de la ville, car tout simplement, le centre à beau appartenir à la ville, il n'y est pas, il est un peu à l'extérieur de la ville.
Lorsque le centre météorologique était en vu, ils coururent, ils avaient vraiment très froid. Le centre météorologique était un espèce de grand dôme rond, blanc avec des antennes un peu partout, il pourrait être confondu avec une base spatiale, mais rien n'aurait pu contredire la personne le pensant. Ils entrèrent dans le dôme, tout était très bien organisé, tout était très bien rangé, mais des pokémon courraient de partout avec les mains pleines. Lucario les compta, ils étaient 4, 4 pokémon pour gérer tout une base météorologique...
Ils furent par contre, très bien accueillis, surtout Kaorine, Karaclé s'occupait de lui, alors que Rattattac, Quelorior et Givrali couraient de partout, encore plus vite, avec les mains encore plus pleines. Mais cela ne dérangeait personne, surtout pas Kaorine, qui était zen comme tout. «
-Mais dis moi Karaclé, vous étiez une dizaine ici avant, pourquoi n'êtes vous plus que quatre maintenant ?
-Ils sont morts, ils sont allé faire des test et des prélèvement dehors, mais voilà, ils n'ont pas survécus au froid.
-Quelle triste histoire, dit Lucario
-Non, justement Lucario, si certains sont morts, ça veut dire qu 'ils ont été attaqués par le froid ! C'est un indice d'une importance capitale !
-Mes camarades sont morts, il n'y a que toi que ça aide Kaorine...
-Certes, désolé Karaclé, je me suis emporté, mais ça m'aide de savoir ça.
-j'avais effectivement pensé qu'ils avaient été attaqué, mais par qui ? Qui aurait fais ça ?
-ça, c'est une autre question, mais faisons le point, dès que l'un de vous sort, il meurt, donc je vais y aller, dehors, allé tâter le terrain et voir qui attaque, et comment.
-Dans ce cas, vas-y, je surveillerais les alentours avec les gens travaillant ici. Aller, on fait ça dès que j'ai fini le bulletin météo d'aujourd'hui.
Kaorine et Lucario se lancèrent dans l'inspection du laboratoire, ou plutôt dans une visite relaxante selon Kaorine. Ils passaient de pièces en pièces en admirant tout le matériel rangé de manière impeccable. Le laboratoire disposait d'une quantité de matériel incroyable, il y en avait tellement que les chercheurs avaient été contraints à les empilés sur des étagères immences.
Rattatac arriva en courant, il était tout essoufflé. Il venait juste leur annoncer que tout était près, pour le test qu'ils voulaient faire.
Arrivés dehors, ils disposèrent tout comme prévu, Givrali se plaça sur la bute est, il avait accès à toute la partie sud-est-ouest comme ça, Karaclé était à ses côtés. Kaorine avait choisi l'entrée de la forêt, Rattatac la colline ouest, et Lucario surveillait le nord. Quelorior allait faire cobaye.
Quelorior regardais une dernière fois ses amis avec crainte en se mordant la lèvre, mais il finit par accepter le sort qu'on lui réservait. Ses amis se cachèrent.
Plusieurs dizaines de minutes passèrent, sans rien. Mais le crépuscule venu, une sihlouaite se pointa. Le personnage était plutôt petit, mais lévitait. Son ombre ondulait. Quand le personnage se montra, les chercheurs, Kaorine et lucario n'en revinrent pas, il était constitué de glace, mais pas seulement, c'était un fantôme. Et pas le moins connu ! Une légende parcourait la ville depuis des années comme quoi un certains Momartik se baladait dans les régions du nord en glaçant tout être vivant sur son passage. On ne disait pas que ce fantôme était méchant, on en disait qu'il deviendrait inoffensif, lorsqu'il aura trouvé ce qu'il cherchait, ou du moins, la personne qu'il cherchait. Mais une question resta dans la tête de Kaorine : « pourquoi venir au laboratoire, cette légende n'était jamais descendu aussi bas, là, il était aux portes de la ville, ce qui expliquerait le froid étrangement fort.
Momartik arriva près de Quelorior, qui se gela sur place. On pouvait voir son corps bleuté à travers la glace qui l'entourait maintenant. Des cristaux poussaient toujours, et d'un coup, toute la glace qui entourait Quelorior explosa et Quelorior avait disparu. Rattatac et Givrali accoururent, mais Karaclé resta de marbre : «
-Karaclé ! Aide nous à sauver Qulorior !! Pourquoi ne veux-tu pas venir nous aider ?! Il est peut-être encore en vie !*
-Non, vous l'avez vu exploser, comme moi, tout les cristaux sont tombés d'un coup, il n'est pas sauvable, je rage intérieurement aussi !
-je ne te croit pas ! Tu es toujours resté froid devant les morts ! Pars, je ne veux plus te voir ! cria Givrali en pleurant. On dirait que ça ne te fait rien ! On dirait même que tu es ravi !
-Parce que j'étais ravi quand Judokrak mon frère est mort peut-être ??!! pleura Karaclé.
La neige fondait aux pieds des deux personnages, leurs larmes étaient nombreuses et ne s'arrêtaient pas. Ils étaient sur les mains et se détestaient maintenant. Kaorine accouru vers Karaclé et Lucario vers Givrali, ils les aidèrent à ce relever et Lucario cria à Kaorine : «
-On se retrouve au pied de la montagne demain matin à l'aube, ces deux la ne pourront pas se supporter plus longtemps !
-d'accord, je passerais récupérer les os cette nuit. Nous en auront besoin !
Et les deux compagnons se séparèrent avec Givrali accompagnant Lucario et Karaclé, porté par Kaorine car il était encore en larmes. Mais ils avaient oublié Rattatac, qui resta donc dans la neige, sans les clés du labo emportées par Givrali. Il alla donc vers la colline où une cabane en bois gisait, ils s'en servaient pour les essais scientifique avec un danger potentiel, mais cette cabane devait être vide normalement, ce fut là son erreur.
Rattatac avançait droit vers la cabane, il avait du mal à courir avec la neige qui était très haute et qui continuait de tomber. La cabane en vue, il couru de plus belle pour atteindre la cabane, qui à son plus grand malheur, était habité...