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» Auteur : Jean Bombeur - Voir le profil
» Créé le 24/11/2013 à 10:49
» Dernière mise à jour le 24/11/2013 à 10:49

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Kaorine
Lucario et Kaorine marchait dans la rue principale. Sous les applaudissements des passants. Les rues étaient bruyantes depuis leurs retours, mais bruyantes de joie et de bonne humeur, le danger avait été écarté avec ingéniosité et travail, par ce jeune pokémon : Lucario.

Lucario était orphelin lorsqu'il n'était encore qu'un Riolu, il avait été abandonné par ces parents à l'âge de six ans, pour une cause d'argent. Depuis, il n'a cessé de chercher ces parents désespérément, sans succès, bien entendu.
Kaorine est aventurier, et « héros » depuis toujours, héros de Poképolis. Il est depuis toujours réputé dans sa ville. Acclamé dans les rues comme « héros », il a toujours su être modeste, la modestie, après tout, c'est l'art d'être soi-même, sans s'en venté.
Kaorine a rencontré Lucario lors de sa visite du musée antique, Lucario avait obtenu le poste de guide dans ce musée, c'est là qu'ils se sont rencontrés. Laissez-moi vous compter cette histoire formidable...
Poképolis, ville de rêve, du moins, ancienne ville de rêve. Autrefois, la ville était capitale, mais malheureusement, ça n'a pas duré, après la révolution, le roi fut assassiné . Au début, c'était bien, mais les habitants virent que tout se dégradait, les rues devenaient sales, sales de détritus et de déchets que les passants jetaient sans vraiment s'en préoccuper. Mais ils oubliaient encore que le gouvernement disparu, personne ne venait les ramasser. De même que les maisons, tout se dégradait, des morceaux de murs tombaient, ils devenaient jaunes, jaunes crasse. Poképolis était loin de son ancienne appellation : « ville de rêve ».

C'était le 25 janvier 1994, cette année était la plus fraîche jamais vécue par les habitants de Poképolis, cette fraîcheur atteignait même des records, le mercure contenu dans les thermomètres avait glacé pour ceux qui le laissait au sur le rebord de leur fenêtres. Kaorine eu très froid aussi, il était d'ailleurs habillé en conséquent, doudoune, écharpe, bonnet, ... C'est une idée farfelu d'aller dans un musée avec des passages extérieurs par ce froid, mais c'est ce que Kaorine fut, à vrai dire, il avait surtout envie de solitude, pour réfléchir a une chose, plus que sérieuse : comment allait-il s'y prendre pour arrêter Tyrannocif, le bandit au cœur de pierre, un tyrannosaure plus qu'agressif, méchant comme inimaginable. Ce vil pokémon voulait simplement récupérer ses os, pour se reconstruire et détruire la ville dont il a été banni lors de son premier attentat. Il était seul a avoir choisi la visite du musée des dinosaures par Lucario. Lucario était devenu guide dans ce musée car il aimait les dinosaures, mais surtout car c'était l'un des seuls bouleaux restant dans cette ville, et qu'aller a la ville voisine, juste pour travailler ne l'enchantait guère.
La visite avait commencé dès son arrivé, Lucario lui fit toutes les formules de politesse, en passant par « Bonjour et bienvenue au musée des dinosaures » a « Kaorine ?! C'est bien vous ?! », mais Kaorine ne fut pas du tout surpris par toutes les bêtises que Lucario disait en débutant la visite.
Ils passèrent tout d'abord dans la salle où était exposé le squelette de l'incroyable diplodocus, ce squellette faisait toujours frissoner les visiteurs, notamment grâce à sa taille, mais aussi grâce à son imense cou. Mais Kaorine ne fut, encore une fois pas surprit. Passèrent ensuite les salles du tyrannosaure, des anciens animaux marins, des fossiles géants, mais sans ébahir Kaorine. Lucario commençait a avoir un peu marre que Kaorine ne dise rien, ne pose aucune question, soit un client sans intérêts... c'est alors qu'il eu l'idée de l'emmener là où il n'avait pas droit d'aller avec ses visiteurs : La salle du squelette de Tyrannocif.
Kaorine demanda quand même pourquoi ils ne suivaient pas les flèches jaunes qui indiquaient l'endroit où aller, mais ne contesta pas trop et suivi Lucario malgré ses doutes. Ils étaient dans le couloir menant à la salle où il voulait aller, ce couloir n'avait pas été entretenu depuis déjà un moment, ça se voyait sur les murs, des oréoles et des bouts tombés, sans doutes car le patron ne voulait pas que les agents d'entretient vienne ici. Ce couloir était possédait aussi deux caméras positionnées en hauteur. Lucario entra un code sur un boitier colé au mur, le mur s'ouvrit pour laisser place a une salle, la salle des caméras, qui d'ailleurs, n'était pas vide. Un Granbull était dedans, mais dormait, ce qui permit à Lucario de désactionner les caméra pour passer dans le couloir tranquillement. Kaorine demanda ce que faisait Lucario et où voulait-il l'emmener, mais encore une fois, il n'insista pas trop et finit par suivre Lucario .
Arrivés à la salle contenant le squelette de Tyrannocif, Kaorine s'ébahit, cette fois pour de vrai. Il était vraiment heureux, on aurait pu décrire ses yeux avec trente lignes tellement ils brillaient, c'en était merveilleux. Kaorine fit une proposition à Lucario, des plus... étranges « 
-Dis-donc jeune homme, comment savais-tu que je cherchais ça ?
-je ne le savais pas, mais je vous voyais sans vraiment être très heureux de voir tout ces squelettes antiques, donc j'ai eu l'idée de vous emmener dans cet endroit, où est exposé un squelette de légende.
-Oui, et j'ai besoin de ces os, mais ils n'y sont pas tous, j'en ai récupéré deux, mais je ne crains que ce soit suffisant pour pouvoir commencer le rituel, je n'aurais certainement pas tout les os à temps, désolé d'avance si tu perds la vie... Lucario ?
-Mais... mais quoi??!! je vais mourir ??!! expliquez moi ! Je ne comprends pas !
-Ce qui arrivera importe peu, mais il faut éviter que ça arrive, regarde les gens dehors, ils jouent, ils s'amusent, ils sont heureux quoi, toi de même, et ça, c'est ma raison de vivre, si ça s'arrête, je ne suis plus rien, rien qu'un corps errant sans but ni âme...
-Mais c'est quoi ??!! pourquoi vais-je mourir ??!!
-Bah... à vrai dire, tu ne mourras pas forcément, pas si tu détourne la chose, tu mourras comme tout les autres ici si jamais il arrive jusqu'à Poképolis
-Comment ça : « il » ?
-Tyrannocif, lui, c'est à Tyrannocif qu'appartient ce squelette, d'ailleurs, il faudrait mieux éviter qu'il le retrouve, sinon, il pourrait redevenir très fort, et il détruirait Poképolis.
-Ah ouais... je vois le genre, mais il ne peut pas venir ici sans os, et encore moins se les ré-approprier.
-Si, en haut de la grande montagne, il y a un sanctuaire, tu le sais, et bien figure toi que dans les soutérains de ce sanctuaire, il y a un labyrinthe qui mène à un autel, ingénieux nos ancêtres hein ? Ils ont eu une bonne idée de le dissimulé comme ça. Le problème c'est que dans le futur, un chercheur va découvrir ce sanctuaire...

Les deux, maintenant devenus complices, s'élancèrent pour pouvoir peut-être sortir à temps. Kaorine volait, lévitait plutôt, mais se déplaçait très vite malgré son poids imposant. Quant à Lucario, il courait sur ses pattes arrières, la tête en avant. « 
-L'aura, tu as de l'aura ? Lucario ?
-Oui, qu'y a-t-il ?
-Tu maîtrises l'aura à ce que je vois, c'est très intéressant, vraiment.
-Merci, mais vous savez, l'aura est un peu un don qu'ont tout les Lucario dès leur naissance, c'est quelques chose que nous avons déjà obtenu sans rien demander, c'est plutôt pratique parfois, j'avoue. Mais pour l'heure, courons, ils sont tout proche.

Lucario et Kaorine finirent malgré tout à sortir du musée. Le temps n'avait pas changé, il faisait toujours aussi froid, il nageait à ne plus voir son nez et Kaorine souffrait, ça se voyait. Il voulait rentrer dans un endroit chauffé au plus vite, disait-il. Lucario savait où il voulait aller, là où il dormait, là où il vivait : La maison abandonnée qui faisait le coin du carrefour. C'est d'ailleurs là où ils arrivèrent, Lucario entra, mais ne fut pas suivi. « 
-C'est là que tu couche ? Mon dieu, c'est sale et dangereux.. ;
-Oui, mais je n'ai pas de quoi me payer un logement potable, donc je fais avec ce que j'ai, mais je ne m'en porte pas trop mal, rassurez-vous.

Ils entrèrent et s'assirent autour d'une table, qui elle, était bien convenable. Les meubles étaient effectivement mieux que les murs, il y avait un lit, de quoi cuisiner, et tout le nécessaire pour vivre, finalement, les murs délabrés ne se voyaient presque pas, on aurait dit un détail superficiel, sans importances. Tout paraissait si idéale, si paisible, Kaorine avait l'air content. « 
-Si j'ai bien compris, c'est ma nouvelle maison, étant donné que je n'en ai pas.
-Si tu veux, c'est un peu ça...
-Sauf que pas pour longtemps, rappelle-toi, on va partir chercher les os dans quelques jours, le temps nous ai compté
-Je sais, et c'est ça qui m'inquiète mais bon, dormons, ça risque d'être important, si on part dès demain.
-On ne partira pas demain, quelques préparatifs restent à faire. Mais nous partirons bien assez tôt. Et bonne nuit, nouveau camarade...
-Bonne nuit !

Les deux nouveaux compagnons d'aventure allèrent dormir mais ne firent pas que des rêves. Cette nuit fut tout de même tourmentée, les rêves de Lucario furent brutaux,,il se réveilla plusieurs fois mais ses rêves étaient flous, il ne comprenais pas bien ce qu'ils voulaient dire. Mais une phrase revenais dans chaque rêve, avant que le rêve ne disparaissent et que Lucario se réveille, un mystérieux Pokémon qu'il n'avait jamais vu disait : « Quoi qu'il en soit, j'ai ma carte à jouer ! J'y arriverais, mais il faut qu'ils m'aident ». Lucario ne fut pas trompé, il avait bien compris, c'était bien de lui que l'étrange personnage parlait, il avait besoin de lui, mais comment l'aider ?

Le matin venu, Lucario fut réveillé par Kaorine qui préparais déjà le petit déjeuné, tout était sorti, tartines, brioches, confitures, Lucario se demandait d'ailleurs où Kaorine avait trouvé tout ça. En tout cas, il ne l'avait pas trouvé dans les placards, ils étaient tous presque vide. Mais tout était bien là, ce n'était pas un rêve. « 
-Tu sais combien de temps tu as dormi Lucario ?
-A vrai dire... non.
-Alors regarde le soleil. »
Lucario fit ce que son ami lui dit, mais rien ne lui montrait qu'il avait beaucoup dormi car en ce moment, il neigeait tellement qu'on ne voyait pas si il faisait jour ou pas, il faisait tellement sombre que la lumière n'était presque pas utile, le soleil n'aurait pas été là que les habitants ne l'aurait pas remarqué. C'était à ne plus rien y voir.
Kaorine lui raconta qu'il s'était réveillé sans vraiment se réveillé, il avait fait un peu le somnambule, il se levait, se réveillait sans être réveillé, il dormait à moitié. Kaorine lui raconta aussi qu'il suait, sa transpiration avait trempé ses draps, et plein de chose du genre, mais la chose que Lucario retenu, c'était cette phrase : « Quoi qu'il en soit, j'ai ma carte à jouer ! J'y arriverais, mais il faut qu'ils m'aident » Lucario avait le sentiment que cette phrase était à la base de chaque rêves. Elle voulait dire quelques chose, elle voulait que les deux compagnons viennent l'aider, mais elle ne donnait pas d'information précise, la voix n'avait rien donné, pas d'endroit, pas de lieu où se rencontrer, mais Lucario sentait qu'il aurait plus d'informations très prochainement.