Viande
Le vent souffla dans sa fourrure rousse et blanche au rhytme de ça course. Il pleuvait et elle commençait à manquer de souffle. Le Cerfrousse qu'elle pourchassait depuis maintenant quatre heures ne semblait aucunement épuisé, mais il fallait qu'elle s'empare de cette proie. Cela faisait des jours qu'elle n'avait rien mangé et la faim commençait à la ronger sérieusement. L'écume à la bouche et la langue pendante, elle voyait le Cerfrousse bondir devant elle sans se forcer, il la narguait. La petite Medhyena poussa un grongnement et saisie ses denières énergies dans l'espoir d'arriver à lui mordre le flanc. ''Allez Xena, ALLEZ, s'encouragea-t'elle''.
Elle se raprocha du cerf. Plantant ses griffes dans le sol, elle risqua un unique saut sur le Cerfrousse, mais celui -ci lui donna un dur coup de sabot en plein sur l'abdomaine. Le souffle coupé, elle tomba sur le sol en poussant plusieurs couinement de souffrances. Elle leva la tête et vit son dînner s'enfuir en sautillant aisément.
-Salopris de Cerfrousse, c'est ça casse TOI, mogréa-t'elle, et moi, je ne suis qu'une incompétente, idiote et incapable.
Elle se leva difficilement et marcha vers... vers nul pars. La pluit tombait toujours et elle commençait à frissoner. Boitant, la Medhyena ce cherchait un endroit ou se reposer au sec. Elle s' arrêta près d'un point d'eau et pris plusieurs longue gorgé, elle frissona de nouveau. Un éclair se fit entendre et Xena ce mit à trembler, elle en avait toujours eu peur, mais maintenant qu'elle était seule, c'était encore plus terrifiant. Elle prit la course du mieux qu'elle pouvait, désespéré à trouver un abri. Elle pleurait et poussait un couinement chaque fois qu'un éclair retentissait. Finalement, elle se cacha dans le creu d'un tronc en sanglotant. ''Rappele toi de ce que papa disait, se chuchota Xena''
Une tempête faisait rage et tout les petits Medhyenas de la meute dormaient paisiblement, sauf Xena. Elle tremblotait et pleurait près de sa soeur qui était profondément adormie. Son père la vit et s'approcha d'elle. Lorsqu'elle vit son père elle se leva, chanchelant sur ses petites pattes, et se colla à lui. Cela la réconforta un peu. Elle leva son visage pour regarder le Grahyena qui se tenait devant lui. Il avait un regard doux et un sourir aux lèvres. Un éclair se fit entendre hors de la tanière et elle se remit à pleurer.
-Papa, je suis désolé d'avoir peur, gémissait la petite Medhyena rousse.
-Ma fille, tu as le droit d'avoir peur, c'est normal, le rassurait son père.
- J'ai peur que tu me trouve faible....
- Tu sais Xena, la peur, c'est ce qui rend plus fort, car si tu n'as peur de rien, tu ne pourras jamais avoir la force de rien surmonter.
-Mais toi papa, tu n'as peur de rien ?, renifla Xena.
-Oh si j'ai peur, j'ai peur de vous perdre, toi et ta soeur Kiwalee, c'est pour ça que je vous protèges. Lorsque tu auras surmonté la peur des orages, tu seras rendu plus forte ma fille et tu seras fière de toi, souria-t'il.
Elle pouvait voir la sincèritée dans les yeux de son père, elle avait cessé de pleurer, mais tremblait toujours. Elle resta couché près de lui et s'endormit avec la chaleur de son corps.
Xena pleurait toujours, malgré ce souvenir. Elle était maintenant seule. Elle n'entendrait plus jamais son père la réconforter ou ça mère. Chaque fois qu'elle s'endormait, elle ne savait pas si elle survivrait à demain. Seule et jeune, trop jeune, elle s'endomit les larmes aux yeux pour la centième fois.
...
Le temps passa rapidement. Mon dos touchait presque le museau de maman. La température refroidissait à vue d'oeil, mais mon épaisse fourrure noir m'en protégeais. Je remarquais que les feuilles habituellement verte dans les arbres changeaient de couleur. Il passait du vert au jaune et je trouvais cela magnifique.
Alors que Rose et Nira était en train de se chamailler dans les feuilles tombés, mon père arriva avec un Laporeille dans sa gueule et le laissa tomber sur le sol près de moi et Faïmir. Nous le regardions d'un air interroger. Mio qui était avec maman, dressa les oreilles en voyant le lapin et glapissait joyeusement.
-Ouaiis ! Papa, tu nous as apportés du Laporeille à mangé aujourd'hui ? , demanda-t-il.
-Oui mon petit, c'est le jour de goûter à votre premier morceaux de viande. Le lapin à une chair tendre, c'est un de mes repas favoris !
-Alors c'est mon repas favoris aussi ! , déclarais-je, heureux.
Mon père me souria de ses dents pointus et appela mes deux soeurs. Elles arrivaient heureuse de goûter à autre chose que des insectes qu'elles chassaient. Mio passa devant moi pour prendre sa part, mais mon père l'arrêta.
-Mio, nous avons des règles dans les meutes. Lorsque les Grahyenas reviennent de la chasse, le chef doit se nourrir en premier, ensuite les femelles et pour finir les autres mâles.
-D'accord, je suis le chef, dit-il sérieusement en essayant à nouveau de prendre sa part.
Mon père l'écarta de la proie avec sa patte en émettant un grognement d'avertissement.
- Non Mio, tu n'est pas le chef.
-C'est qui alors papa ? , demanda Faïmir.
- C'est moi, souria mon père.
-Pourquoi sa serait toi et pas Mio ?, demandais Rose, de sa petite voix.
-Car celui qui est désigné le Chef par la meute, est celui qui est le plus fort, pas seulement pour lui, mais pour les autres aussi et c'est celui qui est le plus rapide. Ce n'est pas seulement une question de force ou de vitesse, il s'agit aussi de sagesse et de prendre les bonnes décisions.
Nous le regardions tous avec beaucoup d'intérêt. Il était vrai que mon père était sage et très fort, j'aimais beaucoup l'écouter parler, il m'apprenait beaucoup.
-Alors si je comprend bien, pensa Mio, il faut seulement que je sois plus fort et plus rapide que toi pour que je deviennes le chef ?
-Oui c'est presque ça, ria-t-il. Maintenant, les filles vont commencés à manger et ensuite vous aurez les restes, dit-il en regardant moi, Mio et Faïmir.
Mio soupira de découragement et se coucha en attendant patienment son tour du butin. Mon père aida les filles à déchirer les membres du lapin. Rose pris avec une partie arrière, je la regarda manger au loin et elle avait l'aire de vraiment apprécier le goût. Nira mangea avec beaucoup plus de fougue, elle ne prenait pas la peine de mastiquer correctement la viande, elle s'étouffa donc à plusieurs reprise. Lorsqu'elles avaient le museau plein de sang et que cela faisait de longue minutes qu'elles léchaient les os, elles nous donnaient la permission de commencer à manger.
Mio fut le premier à sauté sur les restes. Lorsque Faïmir arriva pour prendre sa première boucher Mio grogna dangereusement après lui. Surpris Faïrmir recula de quelques pas. Les pupilles de Mio étaient complètement dilaté et il affichait un air sombre et menaçant. Faïmir pris une chance et refis un pas vers la proie. Mio plaqua aussitôt ses oreilles contre sa tête et montra ses crocs.
-Hey Mio, tu dois partager, se plaignis Faïmir.
Mio l'ignora et continua de s'empiffrer en prenant de gros morceaux à la fois. Faïmir recula un peu plus loin. Je le regarda en me penchant la tête de côter. ''Que va-t-il faire ? , pensais-je''
Il se pencha et rampa silencieusement vers Mio qui était trop occupé à manger pour le voir. Faïmir se prépara à bondir vers la proie. Il placa ses pattes efficacement, respira profondément, puis bondit. Tous se passa en quelques secondes. Faïmir prit la tête du Laporeille dans sa gueule puis tira dessus fortement. Lorsqu'il réussit à se procurer la proie, sous l'étonnement de Mio, il partit en grande enjambé se cacher pour manger. Mio qui était le moins rapide de nous trois, ne réussit pas a le récupéré et revint frustré. Il me fusilla du regard puis alla bouder dans un coin. J'étais heureux que Faïmir ait réussit à enlever la proie à Mio, qui avait été très égoïste, mais je me suis rendu compte que je n'avais pas encore goûter à cette viande et j'en avais nettement envi.
Je partis a la recherche de Faïmir. Je leva ma truffe vers le ciel en humant l'aire, je retrouva facilement sa trace. Il s'était aventurer loin de la tanière et cela m'inquiéta un peu. Je marchais depuis plusieurs minutes et puis j'entendis un bruissement proche. Je le vis.
- Hey Faïmir !
Il leva sa tête et me souris avec sa gueule plein de sang.
-Tu as été super, j'ai trouvé très intéressant comment tu as pris les restants à Mio. Il le méritait bien.
-Merci Leiko, dit-il entre deux boucher. Tu en veux ? C'est vraiment très bon ! Meilleur que le lait de maman.
Je souris et avança vers la proie. Je reniflais le restant de lapin, l'odeur était délicieuse. Je léchais tranquillement un bout de viande et ce fus exquis. Je pris rapidement ma première boucher. À la place de l'avaler directement, comme le faisait Faïmir, je décidais de la mâcher tranquillement et de la dégustée. La chair était facilement déchiquetable et très tendre dans ma bouche. ''Mmmm ça serai probablement mon repas préférés même s'il m'en reste plusieurs à découvrir'' . Nous mangions jusqu'à en lècher les os.
-Je ne comprends pas pourquoi Mio est devenu aussi sauvage tout d'un coup, dit-il en se léchant la patte. Il n'étais plus lui.
-Oui tu as raison, je ne voulais même pas approcher, il me faisait un peu peur, tu as été très courageux toi !
-Toi aussi tu aura l'occasion d'être courageux Leiko, souria-t-il.
C'étais la première fois que moi et Faïmir avions un moment seul ensemble et je trouvais ça bien. Nous restons là à rigoler et se chamailler dans l'herbe un moment. Je lui mordais gentiment l'oreille jusqu'à ce que nous entendions un craquement sourd provenant de la forêt. On se levait en même temps et je reniflais l'aire. Il y avait quelque chose de très près de nous. Je me mis à trembler de nervosité. Des bruits de pas de fit entendre et se rapprochait rapidement. Moi et Faïmir recula doucement en faisait multiple efforts pour ne pas se faire entendre. J'avais les oreilles bases et la queue entre les jambes tandis que Faïmir avait une posture plus sur de lui. ''J'aimerai avoir son courage'' . Soudainement une petite tête ronde apparût par dessus le buisson ou nous étions cachés. Faïmir fit une plainte sourde puis partie à la course vers la tanière. J'aurai du le suivre, mais j'en était incapable.
La chose devant moi avait l'aire aussi surprise que moi. J'étais hypnotiser par ses drôles de yeux vert à l'avant de sa tête ronde. Je remarquais que cette chose n'avait même pas de fourrure sauf sur le dessus de sa tête. Elle avait une longue fourrure noir lisse qui sentais très bon. Mon corps tremblais de tout son être pourtant je ressentais aucune menace face à cet animal. La chose me fit un sourire, elle n'avait même pas de crocs. Comment pouvait-t-elle être dangereuse ? Elle leva son bras et l'avança doucement vers moi, elle n'avait même pas de griffes ! J'étais surpris de voir une créature sans griffes ni crocs pour se défendre. Sa patte bizarre était maintenant très près de mon museau et de la reniflais. L'odeur était un mélange de terre et de sapin. Je lui donna un coup de langue pour gouter et ce fus un goût très salé. La chose réagis à ma lichette en faisant un drole de couinement rigolos. J'en déduis que cela la rendis heureuse alors je recommença. Elle continu de rire en montrant ses crocs pas dangereux. Je poussa un jappement en remuant ma queu pour dire que j'étais aussi heureux. Elle sortis des son incompréhensibles de sa bouche. Elle essayait surement de me parler, mais je ne comprenais pas ce qu'elle disait. Je poussais un grognement interrogatif, puis elle sourit de nouveau.
Un son se fit entendre au loin dans la forêt. La chose écouta le bruit avec ses étranges oreilles puis me regarda d'un air triste et partie. Je la regardais marcher sur ses deux pattes. Durant un instant j'aurai voulu la suivre, mais j'entendis le jappement de mon père qui m'appelait. C'était plus sage de retourner à la tanière.