La chasse à l'homme.
Chapitre 4 : la chasse à l'homme…
Elle sentait sa respiration… Elle le voyait... Il était devant elle. Elle le voyait mais lui ne la voyait pas… Cet homme aux yeux violets qui marchait d'un pas incertain. Il se retournait de temps en temps, pour vérifier qu'il n'était pas suivit. Elle se faufila plus près. L'homme sentit sa présence. Il se retourna.
« Qui est là ? »
Elle se mit à sourire. La voix de l'homme n'était pas certaine, elle reflétait de l'angoisse… Elle décida de jouer… De jouer avec sa proie… Elle adorait cette situation. Elle était le chasseur… Elle se glissa encore un peu plus près. C'est alors qu'elle sentit que la respiration de son gibier commença à s'accélérer. L'adrénaline commença à monter en elle. Elle était dans un état d'extase, au-delà de ce qu'un être humain normal ne pouvait comprendre et ressentir. Elle avait le pouvoir de vie et de mort sur ce stupide mortel… Elle frissonna de plaisir. L'homme commença à marcher à reculons et bientôt il commença à courir. Ce qu'il ne savait pas encore, c'est qu'il ne s'en sortirait pas aussi facilement. Elle était beaucoup plus rapide que lui. Elle surgi des arbres et vînt se mettre en travers de la route de son adversaire, qui arrêta sa course. La fille releva la tête vers l'homme. Elle avait de très longs cheveux noirs qui cachaient une bonne partie de son visage et des yeux verts. On voyait dans son regard, qu'elle avait de sérieux troubles psychologiques. Elle ne disait rien et le regardait fixement. L'homme recula de quelques pas.
« Ha Zorah, c'est toi ! Tu m'as fait une de ces peurs ! »
Le visage de Zorah resta impassible, elle continuait de le regarder fixement. Il s'avança vers elle. Elle sortit avec une rapidité incroyable, un Tanto, qu'elle braqua sur l'homme. Il fronça les sourcils.
« - Pou… Pourquoi ?
- Il me l'a demandé. Il faut éliminer les faibles… Vous avez faillit, vous devez donc mourir.
- Mais… Zorah, c'est, c'est moi qui t'es recueillit alors que tu n'étais qu'un bébé… Un enfant abandonné au bord d'une route…
- Là, n'est pas la question… Vous m'avez recueillit et fait de moi, ce que je suis maintenant. Je vous en remercie, mais vous devez payez. Il vous a subventionné vos recherches… Vous avez échoué… Il a gâché son argent dans ce projet. Il est très en colère. Vous êtes faible et les faibles ne sont tolérés… Vous devez donc mourir. »
L'homme prit peur, il commença à courir. La jeune fille lança son Tanto qui se planta dans sa jambe. Il tomba et commença à hurler de douleur. Zorah sourit. Elle s'approcha de l'homme qui commença à ramper. Elle attrapa son Tanto qu'elle arracha de sa jambe. Ce qui arracha un nouveau cri à l'homme. Elle posa un pied sur son dos, puis elle le poussa pour qu'il lui fasse face. Il commença à la regarder avec des yeux suppliants.
« - Pitié, je n'échouerais plus…
- C'est trop tard, aucun échec n'est toléré, et de la pitié, je n'en ai pas… »
Un sourire malsain apparut sur ses lèvres. Elle donna un coup. Un coup fatal. Du sang commença à couler de la gorge de l'homme. Il commença à suffoquer dans son propre sang. Son regard devint fixe. Il était mort. Pour la fille, c'était le summum de son extase à présent. Elle sentit une sorte de bien être en elle, incomparable à tout ce qu'elle a pu connaître. Elle ne put s'empêcher de hurler.