La folie de la mort
-Tiens, s'étonna Ondine en ouvrant son cellulaire. J'ai un message.
Durant qu'elle écoutait ce dernier, Julie faisait connaissance avec Marina qui semblait très contente de se faire une nouvelle amie. Kenta, lui,
grignotait un sandwich ou plutôt en l'engloutissait quelques un, mort de fin.
-Il parait que Peter organise un grand rassemblement à Saffron, lança Ondine; Tous les champion d'arène son invité à venir... Ça se déroulera donc demain. J'aurais bien aimée y participer, mais nous avons autre chose à faire.
-Je croyait que Peter avait disparu... dit Julie.
-Apparemment non, ou bien les journalistes ne le savent pas. Se doit être une réunion secrète pour éviter que tous se ramassent à Saffron...
-Ou un piège, admit Marina.
Bref, Ondine pensa à appeler Érika, pour que celle-ci lui promettent de lui raconter tout le déroulement de la réunion. Elles se mirent à bavasser, car Ondine était une grande commère.
-Bref, d'après Érika, Jasmine et Jeanine ne devrait se présenter à la réunion, vu le fait qu'elles viennent de perdre un membre de leur famille,
résuma Ondine, à la fin de sa longue conversation. En plus de Pierre et de moi... Mais il se débrouilleront sans nous.
Kenta se dressa brusquement.
-Ça va, Ken, demanda Marina.
-Quelque chose approche, vous n'entendez pas? Je... J'ai entendu au début quelques branches craquer, ça aurait pu être des pokémon... Mais c'est beaucoup trop fréquent. Comme si nous étions épiés.
Il avait tout chuchoté.
-Courons, leur glissa Ondine, après quelques minutes de silence...
Les 4 personnes partirent simultanément en courant. On entendit quelqu'un pousser un juron et des bruits de pas. Bien qu'en pleine foret, s'était encombrant de courir, les pas se rapprochait dangereusement..
-Séparons-nous, hurla Ondine.
Julie partie donc à droite. Ondine poursuivit tout droit. Kenta attrapa la main de marina, et l'entraîna vers la gauche.
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Jasmine avait voulu sortir. Elle avait franchit le seuil menant au vestibule, et s'était arrêté. Paf! Paf devant la photo sur la petite table, près de la porte. Sur un gros cadre très chic, fait d'un bois noir stylisé, avec des éclats argentés, était affiché une photo de mariage, fleurissante de joie et d'amour. Il y avait d'abord Jasmine, paré de sa somptueuse robe de soie blanche parfaitement ajustée, munie d'un corsage sublime, les pans de la robe faite d'une très fine broderie anglaise, le long voile d'où scintillait de fine perle blanche... Elle supportait de ses bras, un immense bouquet de rose rouge et blanche. À ses côté se tenait Clément, dans fier costume noir, très chic, se tenant fièrement au bras de la jeune femme. En arrière, se tenait les six demoiselles d'honneurs: Marion, Roxane, Gabrielle, Sophie, Émilie et Tania, toutes vêtu de leur robe bleu azur. À côté de celles-ci, se dressait Koga, Bruno et Peter. Et finalement, du côté du mari, se tenait Giovanni, qui avait joué le rôle du témoin . Clément l'avait choisit car s'était un ami de longue date du couple. Elle se rappela également la méfiance que Peter avait manifesté face à l'individu. Pourtant, elle aimait bien sa compagnie; il était plutôt sympathique, franc et attentionné quand il discutait avec elle. Oh! et puis pourquoi pas! Pourquoi n'irait-elle pas lui rendre visite. Juste une petite. Et de toute façon, que pouvait-il lui arriver?
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Le souffle coupé, les yeux brouillés, Julie n'en pouvait plus. Elle ne voulait plus courir. Elle ne voulait plus combattre. Juste regagner sa paisible petite vie d'avant. Dire qu'il y a 15 jours, elle trouvait sa vie ennuyeuse, qu'elle rêvait d'aventure, de voyage et d'action, briser la
routine...
Elle n'en pouvait plus. Elle allait s'écrouler. Comment avait-elle pu tenir 30 minutes sans s'arrêter, sans reprendre son souffle? Elle sentait ses jambes fléchir. Une cachette... une cachette, mais où? Elle crut distinguer au loin une petite rivière. Elle s'y lança, d'un superbe plongeon, discrètement, sans qu'aucun la remarque. Plouf, elle avait disparut. Au fond de l'eau, elle se rendit compte de la stupidité qu'elle avait fait. Elle ne observait qu'observer le ciel, sachant trop bien se qu'il l'attendait, cloîtré au fond de l'eau. Elle sentit alors une importante brûlure au niveaux de ses poumons, meurtrie par le manque d'air important depuis la dernière demi-heure, et se résigna à sortir. Tant pis! Elle ne mourra pas tapis au fond de l'eau, par peur d'affronter la vie.
Elle se donna une impulsion, prête à regagner la surface, mais son ascension fut couper nette. On la retenait, quelque chose s'était agripper à sa cheville et l'empêchait de bouger. Elle tourna lentement la tête.
Un ban d'algues. Un immense ban d'algues qui retenait fermement prisonnière sa cheville. Vous savez, ces algues qui retiennent s'enroulent autour des plongeurs, les empêchant ainsi de remonter, les entraînant à une mort prématurée. Julie se débattait de toutes les forces qui lui restait, bien mince compte tenu de ses dernières aventures, résista, tenta par tout les moyens de se libérer... Puis, après une dizaine de secondes, elle laissa s'échapper sa dernière bulle d'air, et se laissa couler, se laissa mourir.
Elle serra ses deux pokéball, tendit que le noir de l'eau la happait, telle une grenouille gobe une mouche.
Tout était fini, il n'y avait plus d'espoir, tout allait se terminer ici, dans le noir, dans les ténèbres... Et là, Julie Mastido mourut; de sa mort
éveillant quelque chose.
Elle ne sait exactement quand cela a commencé, mais une chaleur particulière l'enveloppa, était-ce cela la mort? Non, elle avait déjà sentit
cela ailleurs; c'était cette chaleur qui l'avait anciennement échapper de la mort. Mais cette fois ci, elle était déjà morte. Preuve, elle pouvait
respirer. Mais la chaleur s'intensifia. Une chaleur, une colère, une haine. Elle n'était plus elle-même, elle n'était plus la douce et calme, pacifique Julie, elle était morte. Cette énergie nouvelle emplissait son corps, qui pourtant s'était raidit, de la froideur de la mort. Il ne souhaitait point mourir, lui, il voulait encore se battre, même sans esprit pour pouvoir le guider. C'est alors que tout explosa. La fureur qui avait tantôt habité son corps, venait d'éclater en énergie, tel une décharge électrique, la ramenant, dans son corps, dans la vie.. . Elle ferma ses yeux, faisant jaillir du plus profond d'elle-même une force destructrice, qu'elle n'aurait jamais soupçonner de l'habiter et dans un ultime effort, déchiqueta l'algue tueuse.
D'un coup, elle se sentit invincible. D'un coup, elle s'extirpa de l'eau, employant toute l'énergie qui l'entourait, toute la haine, toute la furie.
Elle jaillit donc de la surface lisse du lac, une seule idée dans la tête : détruire! Détruire ceux qui avait voulu la tuer, détruire tous ceux qui
avait voulu lui faire du mal, à elle, à ses amis, à sa famille. Détruire ceux qui lui avait enlevé son bonheur. Elle se sentait pleine de vie, prête
à exploser, prête à tout anéantir...
Soudain, tout retomba. Elle réalisa qu'une unique personne habitait la berge à cet instant. Un jeune garçon, au cheveux rouges, portant un petit Kaiminus dans ses bras, qui la regardait avec des yeux médusés, empli de terreur. Elle se rendit également compte qu'elle flottait dans les air, entourer d'une aura rose, scintillante. Ses jambes étaient collées, ses bras dressés, tels son corps formant une croix. Puis, elle sentit sa tête tourner. L'envie destructrice, la haine, la colère, la force, l'énergie, tout la quitta. Elle redevenait Julie... Elle avait vaincu la mort, elle était revenue! Lentement, elle se déposa sur la surface du lac, entre les nénuphars, puis, elle se sentit glisser vers le bord. Quand ses pieds touchèrent enfin la berge, elle s'y effondra, remarquant que maintenant, elle n'avait plus la force de bouger; elle se sentait vidée, comme si elle venait de courir le marathon. Que venait-il de lui arriver?
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Jasmine avait revêtu une robe noire, légère, avec un chapeau assortie, munie d'un long foulard gris terne. Décidé à porter le deuil, elle quitta sa demeure par taxi, afin de gagner Doublonville, puis la gare juste avant que le dernier train ne parte. Elle s'assit dans un coin plutôt sombre, loin de tous. Le paysage défilait à une vitesse folle, laissant admettre quelque pokémon de temps en temps, agglutiné aux parois des arbres. Le soleil était radieux, trop radieux, affreux. Enfin, il s'arrêta à Saffron, d'où elle prit un Taxi et se rendit à Jadielle. Elle se rendit alors compte qu'elle n'avait appeler ni prévenu personne de son départ pour jadielle, pas même Giovanni... Elle eu soudain un mauvais pressentiment. Elle ne sut pourquoi ni comment, à propos de qui ni se quoi, ni se qui l'avait provoquer... Était-ce le souvenir de la photographie de mariage qui lui avait fait réaliser l'étrange sourire qu'arborait l'italien?Elle se rappela également avoir lut en un endroit que durant leur maternité, les femmes deviennent un peu paranoïaque. Ce devait être ça.
Elle s'engagea dans la ville.
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Giovanni se tenait, calé dans son fauteuil de cuir noir, caressant son Persian. Il semblait soucieux... Plongé dans ses réflexions... qu'avait-il bien pu rater dans son plan? Tout semblait pourtant si parfait. La capture de Mew s'était effectué, cela était un bon atout.
Pourtant, la destruction de la fille avait raté, car elle avait réussi à employer son pouvoir. Elle ne le maîtriserait pas immédiatement, elle devrait d'abord comprendre de ce qu'il s'en agit, et le maîtriser serait quasi-impossible. Mais si elle y arrivait, se serait la fin de tout. Mais la
tuer n'était peut-être pas la bonne idée. Il pourrait simplement la plonger dans le coma ou encore...
En plus, il pourrait utiliser son énergie en même temps, pour son projet; combiner à celui de Mew et de Mewtwo, cela accélèrerait le procéssus.
Donc, la capturer serait simple comme bonjour, car une fois son énergie utilisée, il ne resterait qu'à la cueillir. Provoquer sa colère, en
réveillant son énergie, serait encore plus simple, surtout en possédant deux atouts, ses parents adoptif et Mew! Car pour l'instant, cette énergie destructrice ne s'éveillait que par la mort.
On interrompu ses pensés par le bruit strident de la sonnette. Il jeta un rapide coup d'oeil à sa porte d'entrée, par l'une des nombreuses caméra qu'il contrôlait de son bureau. Il fut d'abord surprit d'y trouver Jasmine. Il prit d'abord l'interphone pour s'assurer que le but de sa visite était pacifique...
-Bonjour très chère, comment allez-vous?
-Bonjour, c'est Jasmine. Je sais que j'arrive à l'improviste, c'est juste que j'ai besoin de parler à quelqu'un et ah, je suis partie comme ça se
matin. je sais que vous étiez un grand amis de Clément et...
Giovanni regardait la faible image de la jeune femme sur la télévision, tournée par la caméra. Il avait toujours aimé Jasmine, il l'avait toujours
désiré. C'est alors qu'une mauvaise idée germa dans son esprit. Il sourit.
-Bien, entrez!