Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Suivre son coeur de Clafoutis



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Clafoutis - Voir le profil
» Créé le 21/09/2013 à 09:23
» Dernière mise à jour le 05/10/2013 à 13:48

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
... là où les matins sont doux. [6/7]





« Ouaaaaah.... »

Célio laissa un bruyant et long bâillement lui échapper. Il s'étira vigoureusement, essayant de sortir le plus vite possible de sa torpeur. Une fois qu'un minimum de conscience lui revenu, le garçon sursauta.

« Ah ! Je suis où ?! »

Après avoir nerveusement examiné les lieux, Célio s'en rappela soudainement. L'Institut. Le garçon se souvint que la veille, dans l'après midi, dès qu'il était arrivé, il avait eu des problèmes avec une brute nommée Karl. Enfin c'était plutôt Yuki qui en avait le plus souffert. Mais heureusement, Lann et Lynn, deux jumeaux, avaient volé à son secours. Il y avait une petite princesse avec plein de garde-du-corps aussi. Ah oui, en y repensant, c'était aussi leur première rencontre avec Shiro et Fa. Cette dernière avait fait une apparition remarquée ... ou pas d'ailleurs. Puis, la championne Irisée avait fait un discours ... étonnant ? ... valait mieux ne plus y penser. Ensuite le questionnaire de personnalité, au fond, Célio était fier de lui : il y avait mis tout son cœur. Et directement après, la création des groupes et la renaissance des "Rewriters" ! Shiro et Fa étaient très sympas aussi, avec elles, Célio était sûr de pouvoir réussir son année. Et finalement le cours de Mr. Ivy. Au début, cet étrange professeur le laissait légèrement perplexe, mais heureusement, la situation c'était débloquée et tout c'était bien finit. Et ensuite ? Qu'est-ce qu'il s'était passé ? Célio s'en souvint maintenant : c'était l'heure d'aller aux dortoirs.
Célio avait récupéré sa valise, qu'il avait déposé juste avant le discours d'Irisée, et s'était dirigé vers son dortoir. A l'Institut, le dortoir des garçons se trouvait dans un autre bâtiment, à gauche du principal, tandis que celui des filles se situait à droite de ce dernier. Toutes les chambres étaient conçues pour avoir deux occupants. D'ailleurs, en parlant de ça...

« Je suis tout seul... »

Le colocataire de Célio n'était pas venu hier. Le garçonnet était censé être avec un certain "Kouta", or ce dernier ne fut jamais venu. C'était dommage, il aurait bien aimé se faire un nouvel ami. L'Institut avait pour règle de ne jamais mettre les membres des mêmes groupes ensemble dans les chambres, pour la simple et bonne raison que cela les empêcheraient de se lier avec les autres. En mettant deux inconnus ensemble, qui finiront bien par s'entendre à un moment, l'Institut s'assurait que ses élèves se lieraient avec des enfants autres que ceux de leur groupe. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle Célio ne pouvait pas être avec Yuki, cela l'avait rendu un peu triste.
Le garçonnet prit son petit réveil bleu dans ses mains : il était 6 heures. Ah, si seulement il avait utilisé son réveil hier, il ne se serait pas réveillé à midi ! Quoique même s'il s'était réveillé plus tôt, il se serait rendormi juste après en y repensant. Et pour éviter ça aujourd'hui, Célio sortie rapidement de son lit avec précaution.
La chambre était plutôt petite, Célio n'avait qu'un petit bureau, une table de chevet, une maigre armoire pour ranger ses vêtements et un lit bien sûr. Le tout était confiné dans un espace infime. Bien que Kouta ne se soit pas représenté hier soir, la partie de la chambre qui lui était consacrée était déjà bien équipée. Il était peut-être venu préparer sa chambre plus tôt... De toute manière, Célio le verrait bien assez tôt, cela ne servirait à rien d'émettre des hypothèses.
L'avantage avec ses dortoirs, c'était que chaque chambre avait une salle de bain personnel. Célio pu donc faire sa toilette avec aisance sans être dérangé. Après s'être lavé le visage, le garçonnet enfila rapidement son uniforme et le pas un peu hésitant, il décida de partir vers le bâtiment central.
Dès qu'il fut sortit des dortoirs, Célio aperçut Yuki qui attendait contre un mur les bras croisés, comme d'habitude.

« Bonjour, Yuki !
–Grrrmmm... »

L'enfant au regard perçant semblait de mauvaise humeur. Quoiqu'il en soit, après avoir été salué par son ami, Yuki le suivit jusqu'au réfectoire. Ce dernier se trouvait au premier sous-sol du bâtiment principal, bien qu'il se trouvât juste à coté du dortoir, il fallait quand même compter dix minutes de marche pour l'atteindre.

« Yuki, tu as passé une bonne nuit ?
–Grrrmm...
–Haha... »

Célio ne pu que sourire maladroitement face à la réaction froide de son ami. Finalement, le garçon décida de se hâter : il fallait arriver au plus vite avant que la mauvaise humeur de Yuki ne s'aggrave. Bien qu'ils n'étaient pas encore tout à fait habitués aux lieux, les deux "Rewriters" réussirent à accéder au réfectoire sans encombre. Dès leur arrivée, Célio aperçu Fa qui lui fit un grand signe de main : elle avait réservé des places pour eux, même si le self était plutôt vide de si bon matin. Après avoir pris un petit-déjeuner léger, Célio et Yuki s'installèrent aux cotées de leurs amies.

« "The Rewriters" est au grand complet ! Que tout le monde applaudisse ! s'écria joyeusement Fa.
–Hahaha ! s'amusa Célio avant de commencer à manger.
–Vous êtes bien matinaux, continua Shiro, vous êtes tombés du lit ?
–Grrrmmmm...
–Il n'a pas l'air dans son assiette, enfin là si, mais pas dans le sens que je voulais dire...
–Il est comme ça depuis ce matin, expliqua Célio. Je sais pas pourquoi.

Yuki n'avait pas encore commencé son petit-déjeuner, il fixait son repas avec mépris tout en émettant de sombres grognements.

– Il est sûrement véritablement tombée du lit, conclut Shiro.
–Mais, hésita Célio, vous aussi vous vous êtes levée tôt !
–Ah ? répondu l'intéressé, c'est tout à fait normal pour nous.
–Hahaha...

Célio ne comprenait pas pourquoi ce serait naturel pour elles et non pas pour lui et Yuki, mais il se disait que cela n'avait aucune importance.

–Dîtes, repris Célio, vous vous connaissez depuis longtemps toutes les deux ?
–Hum... réfléchit Fa... ça va faire quoi... un jour ?
–Oui, c'est à peu près ça, confirma Shiro.
–Hein ? s'étonna Célio.
–Tu t'es fais de fausses idées, je viens de Mauville et Fa de Acajou, tu t'en souviens ? Ont ne s'étaient jamais rencontrées avant la cérémonie d'hier.
–Yep ! ajouta Fa en hochant la tête. J'ai trouvé Shiro juste après que je sois arrivée à l'Institut. Je m'étais un peu perdu... héhéhé...
–Je ne pouvais pas laisser cette pauvre âme toute seule, alors je l'ai accompagnée. C'est un véritable hasard que l'ont se soient retrouvées ensemble dans le même groupe !
–Ce devait être ... le destin ! conclu énergétiquement Fa.
–Ah ! s'écria soudainement Yuki avait de retomber dans sa dépression.
–OooOh ! siffla Shiro. J'ai l'impression que l'on a trouvé un autre de ses mots-clefs ! On pourra peut-être le faire réagir si on en ajoute d'autre !

Shiro se rapprocha de Yuki et se mis à lui chuchoter en boucle à l'oreille :

–Loup solitaire... destin ... guerrier... étoile ... gloire....

A chaque mot, le corps de Yuki frémissait. Cette fois-ci cependant, il garda le contrôle de ses émotions.

–Ah... c'est inutile... soupira Shiro abattue. Tant pis, il se remettra sur pied tout seul.
–Sinon, sinon ! reprit joyeusement Fa. Vous avez un bon camarade de chambre ? Moi je suis avec une fille un peu étrange ! Elle se balade partout avec un appareil photo et mitraille tout ce qu'elle voit !
–Elle doit aimer la photographie... réfléchit Shiro.
–Mais, mais ! Elle a passé une heure à prendre pleiiin de photos du mur complètement vide !
–Elle doit aimer l'art ...
–Et puis, elle a fait tomber une goutte d'eau sur le sol et a pris des milliers de photos de la tâche !
–Elle doit aimer l'art ... abstrait... persista Shiro qui voulait absolument répliquer.
–Alors, alors ! Vos colocataires sont aussi spéciaux ?
–Je suis avec une fille totalement normale, expliqua Shiro.
–Aaah ? lâcha Fa déçue.
–Une petite classique, elle avait commencé la soirée à pleurer non-stop sous sa couette. A un moment, elle a pris un grand couteau et pour je ne sais quelle raison, elle s'est calmée quelques secondes après. Ah tiens, d'ailleurs elle dormait encore quand je suis sortie ce matin.
–Waaaaah ! s'exclama Célio. C'est pas bon !
–Je ne vois pas le problème, moi... réfléchit Fa. C'est une personne qui m'a l'air normale, tu t'inquiètes trop Célio !
–Mais...
–Arrête de voir les choses de façon aussi pessimiste, reprit Shiro. Parle nous plutôt du tiens !
–Le ... mien ? Ah, mon camarade de chambre... euh... je ne l'ai pas encore vu...
–Vraiment ?! s'étonna Fa.
–Il y avait ses affaires dans la chambre, c'est tout... je le verrais peut-être ce soir.
–T'as trop pas de chance !
–Grrrmmm...
–Ah ? réagit Shiro. Je crois que Mr. « Je passe mon temps à grogner » veut communiquer avec nous !
–Grrr....
–Il fait des efforts, commenta la jeune fille, mais il n'y arrive toujours pas ! Allez, on l'encourage !
–Grraaaah !
– Il a prononcé une voyelle ! Si on a de la chance, il va bientôt construire un véritable mot mesdames et messieurs !
–ÇA SUFFIT !!
–Hourra ! Gloire et paix dans le monde ! Un... non... DEUX mots et COHERENTS en plus de cela ! On applaudit bien fort ! Clap, clap, clap !
– AAAAAH ! LAISSE-MOI TRANQUILLE !

Bien que Yuki était sur le point d'exploser, Shiro ne s'arrêta pas et continua de le malmener. Jusqu'à ce que Célio se décide d'intervenir.

–Qu'est ce qu'il t'arrive Yuki ?
–Graaah ! Tu veux savoir ? Savoir ce qu'il m'arrive ?!
–Euh... oui ?
–Pendant que vous parlez de vos gentils camarades là... et bien vous voulez savoir c'est qui le mien ?
–Non ! s'esclaffa soudainement Shiro qui ne pu se l'en empêcher.
–Toi, tais-toi ! C'est cet imbécile de hier, ce gros crétin de balourd !
–Non... marmonna Célio qui commençait à comprendre.
–Si ! Karl ! Ce demeuré à l'origine douteuse ! Pourquoi il a fallut que parmi TOUT les mecs de cet institut que je me retrouve avec LUI !!
–Arf... souffla Célio en baissant les yeux.
–Et comme si cela ne suffisait pas, j'ai fais un horrible cauchemar !
–Aaahah ! sourie Shiro intéressée, on peut savoir ce qui peut faire peur à un aussi féroce loup solitaire ?
–Bah au point où j'en suis ! lâcha Yuki. Très bien, je vais vous le dire ! J'ai "rêvé" que j'étais au paradis, à partir de ce moment, tout allais bien, jusqu'à ce que tout d'un coup, je tombe dans un énorme trou et pendant de très longues minutes, une grosse voix qui sortait de nulle part me répétait en boucle : "Tu dois un respect et une obéissance absolue à Shiro, tu dois un respect et une obéissance absolue à Shiro..." ! Rhaaa ! C'était horrible !
–Je me demande bien pourquoi... répliqua la demoiselle en tentant tant bien que mal d'étouffer son amusement.
–Aaah ! Je ne sais même pas pourquoi je vous parle de tout cela ! Je suis un guerrier solitaire qui confronte ses peurs et angoisses entre elles afin de s'élever vers son étoile ! Au revoir !

Sur ces dernières paroles, Yuki se leva énergétiquement et sortit du réfectoire en bombant le torse.

–Il... est parti... soupira Célio.
–Tiens ? remarqua Shiro, c'est un guerrier solitaire et non plus un loup solitaire désormais ? Je vais devoir changer ma façon de l'appeler...
–Mais... voulu protester Célio, dans une heure, c'est la remise des Pokédoll, il faut le rattraper !
–Bah, il ne loupera pas un événement aussi important. Probablement.
–Dis, dis ! intervient Fa qui en avait marre de rester silencieuse. Célio, tu n'as pas encore visité l'Institut, non ?
–Euh, non pas encore...
–Alors, alors ! Qu'est-ce qu'on attend ? Allons-y !
–Mais... la remise des Pokédoll...
–Rhaaa, tu t'en occuperas le moment venu !
–Un petit tour rapide des étages de ce bâtiment ne devrait pas prendre beaucoup de temps, intervient Shiro.
– Ah... ok... abandonna le garçon devant l'insistance des deux filles.
–Parfait ! Allez, viens !

Plus enthousiaste que jamais, Fa pris fermement le bras de Célio et sortit du réfectoire, cependant, une fois à l'extérieur, elle du attendre quelques minutes le temps que Shiro n'arrive.

–Shiro ! bouda Fa en gonflant les joues. Dépêches-toi !
–Il fallait bien que quelqu'un nettoie la table qui vous aviez laissez en plan... soupira l'accusée en jetant un regard froid à son amie.
–Ah... désolée... héhé... s'excusa rapidement la petite boule d'énergie avec un petit sourire embarrassé. »

Une fois que les trois "Rewriters" furent réunis, la visite pu commencer.

« Voilà ! s'écria Fa. Alors là, on est au rez-de-chaussée du bâtiment central, c'est dans ce bâtiment que se trouve les salles de classes, le réfectoire, la bibliothèque et ... euh ... tout autres trucs utiles ! Comme tu le sais déjà, les dortoirs ne se trouvent pas ici, mais on ne peut pas les visiter maintenant parce que euh... bah je suis une fille – si, si, même si personne ne veut me croire... – donc je ne peux que aller dans mon dortoir et toi tu es un garçon alors euh... tu ne peux que allez dans le tiens... euh... enfin tu m'as compris ?
–Au passage, intervient Shiro, hier c'était la panique au dortoir quand tu es arrivée... essaye au moins de prendre un uniforme de fille !
–Mais ce n'est pas de ma faute ! se défendit la fauteuse de trouble. Pourtant ça se voit que je suis une fille, non ?
–Il serait temps que tu prennes conscience de quelque chose... soupira Shiro en fixant l'inexistante poitrine de son amie.
–Hé, qu'est-ce que tu regardes ?! ... ... et tu n'es pas bien mieux lotis que moi en plus !
–Chez moi, ça commence déjà à pointer un peu, regarde.
–Rhaaa ! Espèce de petite prématurée ! C'est injuste !

Célio se contentait de suivre avec interrogation la dispute des deux jeunes filles de treize ans dont il n'était pas sûr de comprendre le sens.

– BREF ! reprit fortement la demoiselle en cachant son embarra. Reprenons la visite ! Je disais donc que nous sommes au rez-de-chaussée du grand bâtiment ou au hall principal, au choix ! Bon ici il n'y a pas vraiment grand-chose à par la gentille dame à l'accueil là-bas qui peut t'aider si tu as un souci. Ah j'oubliais, il y a aussi le grand panneau là, au milieu. J'pense que c'est pour les informations importantes... Sinon, le grand bâtiment il est ... euh ... grand ! Donc il a plusieurs étages, allez, montons, montons !

Fa semblait très heureuse de son nouveau rôle de guide, et c'est avec passion qu'elle le continua.

–Nous voilà au premier étage ! C'est l'étage ... euh ... qui est sous le deuxième ! C'est ici que nous, les premières années, avons cours. Euh... sinon à part ça, pas grand-chose à dire... montons au deuxième !

Les "Rewriters" s'exécutèrent.

– Deuxième étage ! C'est l'étage ... euh ... qui est au dessus du premier ! C'est là que se trouve tout les trucs des professeurs. Alors il y a plein de salles auquel on ne peut pas aller sans autorisation : la salle des profs, le bureau de la directrice, la salle des archives... Ah oui ! Certains profs ont une salle qui leur est réservée, je ne sais pas pourquoi, peut-être qu'ils dorment ici... Je crois avoir vu le nom de Mr. Ivy inscrit sur une porte quand je suis arrivée, se serait sympa d'aller le voir un jour. Allez, zou ! On continue là visite !

La petite boule d'énergie continua son ascension.

–L'agence Doremi est heureuse de vous présenter le troisième étage ! C'est l'étage qui ... bon faut ça j'arrête ça, ça sert à rien ! Hahaha ! Euh... bah c'est l'étage des deuxièmes années, pas grand-chose à dire. C'est comme le premier étage, sauf que c'est pour les deuxièmes années ! On monte encore, toujours plus haut !

De plus en plus rayonnante, Fa était tellement passionnée qu'elle ne laissait même pas le temps à ses amis de lui répondre.

–Nous foulons maintenant le sol du quatrième étage ! C'est là que se trouve la grande bibliothèque principalement, pratique si on veut faire un petit somme en douce ! Ou faire des recherches aussi, accessoirement. En face, il y a des salles qui sont réservées aux groupes ! Génial, non ? J'ai hâte de voir "The Rewriters" écrit sur l'une de ses portes ! Ce sera notre maison à nous ! Allez, c'est pas fini !

Shiro et Célio s'amusèrent de l'ardeur de leur amie et la suivirent silencieusement.

– On commence à être haut hein ? Cinquième étage ! Euh... celui là est remplis de salle de groupes, parce que bon, il y en a 146 quand même, c'est pas rien ! Si on se fait des amis dans d'autres groupes, on pourra leur passer un petit coucou à partir de ses deux étages ! Encore un petit effort, on y est presque !

Au bout des escaliers se trouvait une grosse porte que Fa ouvrit avec vigueur.

–Waaaaaaah ! s'exclama Célio des étoiles dans les yeux.
–Impressionnant, hein, hein ? Bienvenue sur le toit de l'Institut de Johto ! Comme le bâtiment est construit sur une petite colline et à la périphérie de la ville, on a une très belle vue ! On dit même que le soir, c'est l'un des meilleurs endroits de la région pour observer les étoiles ! Bon, je continue tant que j'y suis ! Tu vois le bâtiment là bas ? C'est là où Irisée à fait son discours hier, le gymnase ! C'est aussi ce bâtiment qui contient les plus grandes salles – ils appellent ça des amphithéâtres je crois – de l'Institut, tu sais, là où on a passé les tests de personnalité! Sinon, à droite se trouve bien évidement le dortoir des filles et à gauche, le dortoir des garçons ! Tululuuuuh ! La visite est terminée ! Merci de votre attention !

La fillette s'inclina joyeusement devant ses deux "clients".

–Merci, Fa ! la remercia poliment Célio.
–Héhéhé ! De rien, de rien ! Après il reste encore des trucs comme le jardin, la cour d'entrainement ou l'ancien bâtiment, mais ça se sera pour plus tard !
–La vue est belle, avoua Shiro, mais il serait temps de repartir vers le gymnase.
–Déjà ? s'étonna Célio qui voulait encore profiter du moment.
–Ah moins que tu ne veuilles rater la remise des Pokédoll bien sûr...
–Waaaaaaah ! C'est vrai, j'avais oublié !
–Hala, hala... c'est pourtant toi qui l'avait dit tout à l'heure...
–Ok ! s'écria Fa. En route pour le gymnase, suivez le guide ! »

Après cette rafraîchissante visite, le petit groupe se dirigea rapidement vers le lieu où ils auront enfin l'occasion de tenir une véritable Pokédoll dans leurs mains. C'était avec une grande pointe d'excitation que les "Rewriters" avançaient vers leur destiné. Célio eu une petite pensée pour Yuki.
"Est-ce qu'il va bien ? ", "Est-ce qu'il sera à la remise ?" ou encore "Est-ce qu'il se sent seul ? " étaient des questions qui se bousculaient dans sa tête. Bon, il était parti de lui-même, et il ne pouvait pas aller bien loin alors tout devrait bien se passer. De plus, il n'avait "disparu" que depuis trente minutes, Célio ne pensait pas que quelque chose aurait pu lui arriver dans un laps de temps aussi court. Et ce fut le cœur allégé, quoique que toujours un peu tiraillé, que le garçon suivit ses deux amies vers le gymnase.