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Les Graînes de l'espoir. de Satine Chen



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» Auteur : Satine Chen - Voir le profil
» Créé le 10/04/2007 à 19:49
» Dernière mise à jour le 10/04/2007 à 19:49

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Explication...
Le reste de la nuit fut paisible, néanmoins, personne n'était vraiment à l'aise. Jun était retourné dans sa chambre et regardait le plafond d'un air absent. Savanah montait la garde à la porte avec son Pokemon et Satine était restée près de son arrière grand père. Elle s'était d'ailleurs assoupit près de lui. Chen, lui, avait le cerveau en pleine ébullition… Qui ? Pourquoi ? Comment ? Savanah avait dit qu'elles n'étaient pas les seules ? Quel est ce groupe ? Une secte ? Une nouvelle Team encore plus puissante que les anciennes ? Il ne pouvait dormir. De plus, sa blessure le lançait encore un peu. Il jeta un œil à Satine qui s'était assoupit sur le coin du lit. Elle s'était repliée en chien de fusil. Elle s'agitait un peu. Elle était en train de rêver… Où peut être de cauchemarder… Elle avait l'air si fragile. Il se releva et la mit à sa place dans le lit. Il la borda et s'assit sur le coin du lit. Sur le coup, il pensa que Régis avait eut raison de vouloir la laisser à la maison. Cela aurait été préférable. Mais qui aurait pu prévoir la suite des évènements ? Il devait mettre au courant le père des filles ! Même si cela fâcherait Savanah… Il devait savoir ! Satine n'accepterait pas… Elle tient trop à sa sœur et a trop peur de la voir repartir. Le seul allié qu'il lui restait était Jun. Il lui en parlerait le lendemain.

« Savanah… Papa… Nan… Je… Nan… »

Satine faisait un cauchemar. Il posa une main sur son front pour l'apaiser. Elle se nicha alors près de son grand père. Il posa une main protectrice sur son épaule. Le fait de s'asseoir avait relancé encore plus la douleur de sa blessure. Il prit le second oreiller du lit, le mit derrière son dos et s'appuya. Il ferma les yeux, essayant de faire abstraction de la douleur. Bientôt le sommeil le gagna et il sombra dans un profond sommeil.

« Grand père ! Grand père ? »

Il ouvrit doucement les yeux et vit de grands yeux vairons. C'était Satine. Il se frotta la tête et se releva.

« Ca va mieux grand père ? »

Il passa une main sur son abdomen. Il y avait du sang qui avait passé à travers les bandages.

« Ca devrait aller. Passes-moi ma canne s'il te plait. »

Satine alla la chercher et la tendit à son grand père. Il se leva péniblement. Sa plaie lui faisait encore mal. Satine vit qu'il serra les dents.

« - Grand père peut être devrais-tu… ?

- Ca va aller ma grande. »

Savanah entra dans la pièce.

« Bonjour. »

Il s'approcha de son grand père.

« - Ca va mieux ?

- Mais oui, ça va, ça va. »

Il dit cela d'un air agacé.

« Je peux juste voir ta blessure et si les bandages ont bien tenu ? »

Chen se rassit. Savanah vit que le sang avait passé. Satine fronça les sourcils.

« Ce n'est rien, il faut juste changer les bandages. Tu n'es pas resté allongé cette nuit ? Pourtant, je te l'avais dit. »

Chen ne répondit pas. Il détourna le regard de Savanah et fit un peu la moue. Malgré ses 80 ans, le visage du professeur à l'instant reflétait l'image d'un enfant qui avait une grosse bêtise. Ce qui était assez drôle en quelque sorte. Savanah soupira.

« Je vais te changer ça. »

Satine regardait son grand père d'un air exaspéré. Chen lui répondit d'un air innocent :

« - Quoi ?

- Rien ! »

Et elle tourna les talons. A l'évidence, Satine lui faisait la tête. Enfin bon, il avait des petites filles aux caractères bien difficiles ! Après tout, ce sont des filles ! Et les filles, c'est compliqué ! Ca lui rappela sa femme et ses sautes d'humeurs, ce qui lui décrocha un petit sourire.


Vers le midi de la journée, Chen cherchait et trouva Satine qui était en train de bouder dans le jardin. Malgré ce que Savanah lui avait demandé, c'est-à-dire de rester assit, le vieux Sam ne pouvait pas s'arrêter de se mettre en mouvement. Il trouva sa petite fille assise sur un banc qui donnait vu sur la mer et s'assit à côté. Satine ne le regarda même pas, elle lui dit juste :

« Savanah, ne t'avais pas demander de rester assit ? »

Satine était toujours de mauvais poil.

« - Tu es aussi lunatique que ta sœur !

- Tu crois qu'on le tient de qui ? »

Il est vrai que de temps en temps, Sam avait des sautes d'humeur mais quand même !

« - En tout cas, moins que toi !

- Hé ! Et ton petit caca nerveux d'hier quand Savanah a fait une petite crise de rien du tout ! »

Satine commençait à être insolente mais en même temps, elle n'avait pas tord… Il ne répondit pas à l'attaque de son arrière petite fille.

« - Satine, je suis venu te parler car j'ai une service à te demander. Ce soir, vois-tu, nous sommes invités chez les Rose. Je t'en ai déjà parlé. Aujourd'hui, j'ai quelques trucs à faire et je voudrais te demander de t'occuper de ta sœur. Qu'elle apprenne comment se tenir à table, parce qu'hier soir, ce n'était pas brillant… De plus, je venais te chercher car je pense qu'on a une petite discussion à avoir tous ensemble à propos de ce qu'il s'est passé hier soir.

- D'accord grand père. Je m'occuperais de Savanah cet après midi mais… Mais s'il te plait, fais attention à toi !

- Comme je te l'ai déjà dit : des vieux bougres comme moi, ça ne se fait plus et je suis un très vieux chêne encore solide et bien enraciné. Ne t'en fais pas ! »

Après quoi, ils se levèrent et retournèrent à la maison. Une heure plus tard, tout le monde était dans le salon. Sam se tourna vers la cadette des jumelles et commença à prendre la parole.

« Bien, maintenant Savanah, je veux des explications… Nous voulons des explications…

- Je… Je ne peux rien dire… Je…

- Savanah ! Hier soir, je me suis retrouvé avec un couteau sous la gorge. J'ai faillit y passer…

- JE SAIS ! »

Elle se prit la tête entre les mains et commença à se balancer d'avant en arrière. Elle chuchotait des mots…

« Pourquoi ? Je ne peux pas… Peux pas… Non… »

Satine prit sa sœur par les épaules et se tourna vers son arrière grand père.

« Grand père ! S'il te plait ménage la ! »

Sam baissa la tête avant de reprendre :

« Savanah ? S'il te plait, dis nous au moins qui est cette fille ! »

Savanah se tenait toujours la tête mais elle prit la parole…

« Zorah ! C'est Zorah ! Elle est prête à tout pour prendre ma place auprès du Maître ! Elle est jalouse… jalouse… Elle est la plus dangereuse d'entre nous ! Elle n'a pas de conscience…

- Un Maître ? Qui ? D'entre vous ? Qui sont ces autres personnes ? Savanah ? Répond moi s'il te plait. »

Pendant qu'il disait cela, il s'était levé et s'était approché de Savanah. Il avait dit sa phrase d'un ton qui se voulait rassurant. C'est alors que contre toute attente Savanah commença à rire…

« Je ne me ferais pas avoir ! PAS AVOIR ! Jamais… JAMAIS ! »

Elle repoussa Satine et Sam qui tomba à la renverse. Jun s'était levé et commença à relever Chen. Le rire de Savanah se calma et l'expression terrifiante de son visage se changea et fit place à de la perplexité. Elle regarda son grand père par terre d'un air horrifié.

« Dé… Désolée grand père… Je… Je ne sais pas ce qu'il m'a prit… »

Savanah devait avoir un gros trouble psychologique… Chen eut peur de sa petite fille à l'instant. Elle semblait devenir schizophrène et elle avait un trouble de la personnalité assez affolant… Il n'était pas le seul à avoir peur… Ils avaient tous peur… Y compris la principale intéressée. Il se releva tant bien que mal avec l'aide de Jun et vint s'asseoir près de Savanah, qu'il prit dans ses bras.

« Bon, parlons d'autre chose. Ce soir, nous sommes invités chez les Rose. La famille dont je vous ai parlé hier. Satine va s'occuper de toi et va t'apprendre à se servir convenablement des couverts. »

Savanah se redressa et sourit. Un vrai sourire. Ses yeux pétillaient d'enthousiasme. Chen continua :

« Quant à moi, je dois me rendre chez le professeur Flora qui habite à l'autre bout de l'île. »

Satine et Savanah commençèrent à froncer les sourcils et dirent à l'unisson :

« Grand père, tu… »

Puis elles se regardèrent. On avait l'impression à l'instant qu'elles se regardaient dans un miroir. Toutes les deux à l'identique ! Sam sourit :

« Ne vous inquiétez pas. Jun m'accompagne et qui plus, j'ai une Jeep. Je n'irais pas à pied mais en voiture. »

Plus tard, en face de la maison, Chen était dans sa Jeep avec Jun. Satine et Savanah les regardaient partir sur le pas de la porte. Satine se tourna vers sa sœur et lui dit :

« Bien ! Commençons la leçon ! »

Savanah se précipita dans la maison, Satine la suivit.

Pendant ce temps, Chen regardait entrer les deux jeunes enthousiastes dans la maison.

« Enfin, je peux te parler seul à seul Jun. »

Le garçon regarda le professeur avec un grand étonnement.

« Comment ?

- Sais-tu pourquoi nous allons chez le professeur Flora ?

- Heu, non Sam… Pardon professeur ! »

Sam sourit et repensa à ce que lui avait dit Satine par rapport à son sale caractère lunatique.

« - Excuse moi pour la dernière foi dans la cuisine. Je suis un vieux grincheux… Appelles-moi Sam même si dans mon élan de stupidité, je te dis le contraire !
- Bien Mons… Non, Sam !
- Très bien, je vais t'expliquer ce que nous allons faire mais que cela reste entre nous.
- Oui Sam !
- Bien, je vais chez le professeur Flora pour pouvoir contacter Régis. »

Le sourire de Jun s'effaça.

« - Quoi ? Mais c'est du suicide !
- Non, Jun ! J'allais respecter ma parole mais ce qui s'est passé hier soir m'a convint de le prévenir. J'ai vu la mort de près. Cela concerne aussi notre famille malgré ce que disait Savanah hier soir ! Régis doit être au courant.
- Je ne veux pas aller contre votre choix et je vous l'ai déjà dit, Sam, mais c'est du suicide.
- Je sais… Mais je n'ai pas d'autre choix. »

Jun baissa la tête. Il sentait que tout cela allait mal se finir mais il savait que le professeur était quelqu'un d'assez sage pour assumer ses responsabilités.

« Monsi… Rho ! Zut ! C'est dur… Heu, Sam ?

- Oui ? »

Il lui sourit :

« Je suis quand même votre homme ! Le père de Satine m'a demandé de veiller sur elle, je le ferais quoi qu'il m'arrive et je vous suivrais…

- Quoi qu'il arrive, hein ? N'aurais-tu pas le béguin pour mon arrière petite fille ? »

Jun devint rouge et serra les dents.

« - N… Non !! Je ne… ne… ne…
- C'est bien ce que je pensais. La façon dont tu la regardes en dit long…
- Mais non ! Vous vous trompez… Non ! Je ne… Non ! Non ! Non ! »

Sam rit de plus belle.

Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent chez le professeur Flora. C'était une grande maison blanche. Un homme était dehors, il avait le teint mat et portait un tablier. Quand il les vit, il leur fit de grands signes. Sam arrêta sa Jeep et descendit à sa rencontre :

« Pierre ? Ca faisait si longtemps !
- Vous parlez que ça faisait longtemps. Vous habitez ici et pourtant, on ne vous voit pas trop dans notre coin. Il faut venir ici de temps en temps.
- Je sais, mais j'ai du boulot vois tu.
- Du boulot ? Je croyais que vous étiez en retraite ?
- Hum, oui en quelque sorte ! »

Pierre vit alors l'entaillure à la gorge du professeur.

« - Professeur ? Vous vous êtes coupé ?
- Heu, en quelque sorte… Enfin, c'est une longue histoire qu'il est préférable de raconter autour d'une bonne tasse de thé !
- Pourquoi il vous appelle professeur, monsieur ? »

C'était Jun. Sam sourit et prit Jun par l'épaule :

« C'est parce que c'est un très mauvais élève et qu'il refuse de changer ses habitudes. Pierre ? Je te présente Jun… C'est…
- Le fils de Sacha ! Il suffit de le regarder pour le voir ! Il est son portrait craché ! Quand nous étions jeunes, nous étions de très bons amis tu sais ? Bon, venez, entrez, je ne vais pas vous laisser à la porte. »

Ils entrèrent dans le batiment.

« Flora ? Tu es la ? »

Jun se tourna vers Sam :

« C'est qui ?
-Pierre ! Le mari du professeur Flora… Cette union en étonna plus d'un !
- Pourquoi ?
- Et bien, c'est une histoire très ancienne et très compliquée, Jun… »

Bientôt le professeur descendit.

« Ho Sam ? Ca faisait longtemps ? Que venez vous faire ici ?
- Et bien, c'est bien compliqué. Je pense qu'on devrait s'asseoir avant de commencer notre discussion. Je te présente Jun, le fils de…
- Sacha ! Il ressemble beaucoup à son père dis donc ! Bien, allons dans le salon ! »

Jun eut un petit rictus, il en avait marre que tout les gens qu'il croisait et qui connaissaient son père, faisait le rapprochement…

Quelques minutes plus tard, tout le monde était dans le salon. Sam expliqua vite ce qu'il s'était passé. A la fin de la discussion, le professeur Flora se leva.

« Sam, pourquoi n'avez-vous pas appelé la police ?

- Non ! Il ne faut pas ! Il faut que Savanah garde confiance en ses proches. Appeler la police, serait comme une trahison pour elle… Je ne veux pas.
- Alors que faites-vous ici ?
- Je voulais appeler Régis, mais chez moi, c'est trop risqué. Si Savanah le sait, elle risque de… De… Enfin, cela peut devenir dramatique mais il faut que je prévienne Régis. Il doit savoir ce qu'il se passe.
- Vous me parlez de ne pas trahir Savanah mais en faisant cela, elle risque de perdre confiance…
- Non, je ne le dirais pas à Savanah, les seuls au courrant seront Jun moi et vous, bien entendu ! Mais je veux juste que mon petit fils soit au courant.
- Bien, si tel est votre choix. Pierre ? Montres leur ou est le téléphone. J'ai du travail, je ne peux m'occuper de vous plus longtemps. »

Le professeur Flora se leva et quitta la pièce. Pierre les conduisit en silence vers un vidéophone.

« Vous êtes sur de vouloir faire ça ? »

C'était Jun.

« Je connais Régis, enfin ce qu'il est devenu et surtout j'ai un mauvais pressentiment.
- Merci Jun mais je sais ce que j'ai à faire. Mais si tu es contre, tu peux t'en aller.
- Non ! Comme je vous l'ai dit, je vous soutiendrais jusqu'au bout mais je pense que ce n'est quand même pas une bonne idée. »

Sam commença à taper le numéro de chez Régis. Le téléphone sonna. Bientôt on décrocha. Régis apparut à l'écran. Quand il vit son grand père, il sourit !

« Grand père ! Enfin, j'étais inquiet… Je n'ai pas reçut de coup de fil depuis un moment déjà. »

Sam essaya de sourire mais il ne rendit qu'une grimace. Régis sentit le malaise.

« Grand père ? Qu'est ce qu'il y a ? »

Il vit alors la coupure sur la gorge.

« Tu es blessé ? Il s'est passé quelque chose ? Satine ? C'est Satine c'est ça ? Il est arrivé quelque chose ? Dis moi ! »

Sam passa une main sur l'égratignure. Il avait la tête baissée et resta silencieux. Régis devenait de plus en plus affolé.

« C'est pas Satine ? Non ? Pas Satine ?
- Non, Régis. Elle va bien. »

Régis soupira. Il avait l'air moins crispé d'un seul coup.

« Mais… Cela à aussi toute son importance. Je devais te le dire. Régis… C'est à propos de… de… Savanah. »

Le visage du jeune professeur, se figea.

« - Savanah ? Comment ?
- Elle est en vit et à l'instant ou je te parle, elle est avec sa sœur chez moi. »

Le teint de Régis devint blanc.

« Co… Co… Comment? Mais… Depuis quand déjà… Depuis quand le savez-vous.

- Depuis hier… Je dois te dire quelque chose et te mettre en garde. Savanah… est… n'est plus la petite fille que tu as connu. Elle a des troubles d'ordre psychologique… Et elle peut se montrer assez violente…
- Violente ? Elle n'a que 12 ans ! A 12 ans on ne peut pas être…
- Régis ! Crois moi, hier soir, j'ai vu une gamine portant un Tanto et qui a essayer de me tuer et ce n'était pas du cinéma.
- Tu… Tuer ? Tu parles de Savanah ?
- Non d'une autre fille mais ta fille peut être aussi cruelle, je pense… J'ai vu ses actions et ce qu'elle peut déjà faire…
- Grand père, je… je… J'arrive dès que possible !
- NON !
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Il ne faut pas. Je ne t'ai pas mentionné quelque chose. Si tu viens, elle risque d'attenter à ta vie.
- Ma vie mais c'est ma fil…
- Tu ne l'as pas vu crois moi ! et mieux vaut retarder l'échéance de votre rencontre. »

Régis commença à rire… C'était un rire nerveux… Il dit finalement à son grand père.

« - Bien, grand père mais je veux que tu me tiennes au courant quand même. Et fais attention ! »

Il raccrocha. Pierre était resté et avait suivit la conversation.

« Vous pensez qu'il va tenir parole.
- Je l'espère… »

Chen se releva mais dans son geste, il se crispa. Sa blessure le relançait salement.

« Professeur ! »

Pierre l'aida à se rasseoir et Chen passa une main sur sa chemise. Elle était ensanglantée. En voyant le sang, Pierre et Jun s'inquiétèrent.

« Ca va ?

- Oui, rien de grave. Je crois que je vais juste m'asseoir un peu et me reposer. J'aurais dû écouter les filles… »

****

Au Bourg- Palette…

« Allo ? Bonjour, est-ce qu'il vous reste des places dans le dirigeable pour aller sur l'île de Valencia… Pour quand ?... Le plus vite sera le mieux… Un départ ce soir ? D'accord. Aucun problème. Réservation pour le professeur Régis Chen… Merci. Au revoir… »