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Temporal Pokémon de Saked



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Informations

» Auteur : Saked - Voir le profil
» Créé le 12/05/2013 à 18:52
» Dernière mise à jour le 12/05/2013 à 18:52

» Mots-clés :   Aventure   Fantastique   Présence de Pokémon inventés   Région inventée

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"Sous le soleil de midi"
Introduction.
C'était une journée comme les autres à mes yeux, une journée où je devais m'occuper de la ferme avec mes deux aînées alors que j'avais un autre rêve : Celui de voyager. La région de Kanto est parfaite pour cela à ce qu'il parait, d'ailleurs c'est à Bourg-Palette que vit l'un des plus célèbres chercheurs du pokémonde sauf que voila je ne vis pas là-bas étant donné que la ferme se trouve sur une île au large du continent. L'île Oshi également nommée « île du partage » car nous nous entraidons énormément malgré les difficultés et n'hésitons pas à venir en aide à un étranger. Je me prénomme Rhéa Stones, oshienne de son état âgée de dix-huit ans depuis ce 8 juin, j'ai deux sœurs ainées Sarah et Léa qui sont jumelles et des parents transporteurs, cela signifie qu'ils voyagent entre les continents et ici afin de faire du commerce. Voici mon histoire, celle qui me changea sûrement à tout jamais.

Chapitre 01 : Sous le soleil de midi.
Il est cinq heure du matin, l'heure du réveil afin d'aller traire les Ecremeuhs, tondre les Wattouats, s'occuper des Ponyta, Galopa, Zebibron et Zeblitz tout en oubliant pas d'aller récupérer les œufs. Une journée type en soi, du moins pour moi qui y suis habituée depuis la naissance quant à Sarah elle jardine dans le potager alors que Léa cuisine. Trois filles dans une ferme, trois occupations différentes.

- Rhéa ! Hurle ma sœur en bas de l'escalier en bois.
- J'arrive !

Réponse simple et pourtant attendue. Un rite matinal qui a le mérite de réveiller celle qui dort encore afin de l'envoyer déjeuner, prendre une douche rapide avant de s'habiller et d'aller travailler. C'est sur cet interlude que je quitte mon lit moelleux, me traine sur le parquet et descend jusqu'à la cuisine où l'odeur du riz et des œufs cuits me saute aux narines. Mes prunelles ambrées trouvent la chaise m'étant dédiée, j'y pose mes fesses, attrape un bol empli de grains blancs et nappée d'un œuf au plat. Avalant d'une traite mon repas après les remerciements d'usages j'entends les jumelles discuter d'un sujet qui m'interpelle immédiatement : L'arrivée d'un scientifique sur l'île. Ce n'est pas tous les jours que cela arrive. D'un saut je quitte la chaise, court à la salle de bain où je fais le nécessaire pour être présentable pour le reste de la journée et fonce en direction des Pokémons moutons.

- Viens ici Wathy ! Non pas à l'autre bout ! Mais… ÉCOUTE-MOI MERDE !

Erm… Oui, c'est bien moi qui parle là et qui course un malheureux Wattouat âgé d'un an à peine à travers l'enclos. Que c'est sérieux… Au bout d'un moment je l'attrape et hérite d'une magnifique décharge électrique non prévue.

- C'est bien la ferme des Stones ? Fit une voix qui me paraissait lointaine à cause des grésillements dans mes oreilles.
- Oui, mais Natasha et Frank sont absents pour le moment, si vous désirez parler à quelqu'un essayer avec Léa qui se trouve dans la maison à droite de l'écurie.
- Et discuter avec vous n'est donc pas une bonne idée ?

Je me tourne instantanément afin de darder celui qui ose dire ça voire lui lancer le malheureux Pokémon laine à la figure. Le hic ? La blouse blanche que j'aperçois à ce moment là et me fait lâcher le mouton que je devais tondre. En soi, mis à part cette blouse, c'est un simple garçon que j'ai face à moi, des yeux verts et des cheveux bruns en pétards mi-longs tout en ayant un teint légèrement halé.

- Vous… Vous êtes scientifique ?
- Cela se voit non ? Plutôt apprenti, mais je suis en mission ici alors j'en profite. Répond-t-il le plus naturellement du monde avant de reprendre. Thomas Taylor, enchanté mademoiselle Stones.
- Rhéa… Mon prénom est Rhéa… Et de même monsieur Taylor…

Je lance une œillade au troupeau de Wattouat s'étant replié dans un coin, pousse un long soupir avant de passer par-dessus la clôture et de lui demander de me suivre. Ce qu'il fait sans rien dire me surprenant en même temps, c'est ainsi que je retourne à le demeure en ayant à peine fait mon boulot.

- Léa !
- Que se passe-t-il petite sœur ? Demande-t-elle en se tournant faisant voler ses longs cheveux roux. Oh nous avons de la visite ? Un ami à toi ?
- … Absolument pas c'est un scientifique…
- Thomas Taylor, je viens d'Hoenn et j'espérais en apprendre plus sur la vie sur cette île.

Hoenn, continent où l'on retrouve deux teams s'affrontant constamment et où vit le professeur Seko. Mon aînée nous invite à s'asseoir, je tente de refuser en lui disant que j'ai encore du travail, mais elle me force faisant que je tire la tête durant un bon moment.

- Et peut-on savoir ce qui vous amène ici ?
- Et comment vous connaissez notre nom de famille ! Je m'écrie incrédule.
- Erm… Vos parents passent souvent à Hoenn vous savez, ils sont assez connus et le professeur les connait depuis tellement longtemps qu'il sait qu'ils ont trois filles. Quant à ce qui m'amène je l'ai dis plus tôt, je veux en savoir plus sur cette île où il me faudrait un guide d'ailleurs.
- Rêvez. Dis-je en me balançant sur ma chaise.
- Rhéa ! Les chaises ont quatre pieds ce n'est pas pour rien alors remet là comme il faut !

Grand sourire ironique de ma part envers ma sœur avant que je ne fasse retomber les pieds au sol dans un mouvement légèrement brusque. Le son résonne dans la pièce, je me lève d'un leste mouvement avant de me diriger vers la porte d'entrée que je prends en pleine poire par mon autre sœur ayant décidé d'entrer à se moment là. PUTAIN QUE CA FAIT MAL !

- Oh tu étais là Rhéa, désolée. Me nargue Sarah, mon autre aînée.
- … Non au Far-West…
- Où ?
- Rien, oublie !

Aussitôt dit, aussitôt je suis sortie sans me retourner vers les jumelles et le jeune professeur. Je n'en ai rien à faire de tout ça, ma vie monotone ne me plait peut-être pas, mais elle a le mérite de me faire voir des Pokémons chaque jours et de m'en occuper. Le temps passe à un rythme effréné à mes yeux, mes occupations également pour mon plus grand malheur et lorsque je termine de rentrer les Ecremeuh je me dis qu'au lieu de retourner à la maison j'irai plutôt me promener un peu.

Sans prévenir personne je me déplace dans mon hameau, me dirige vers le port où sont en mouillage les différents navires et observe l'horizon où la ligne kantonienne apparaît. Mon cœur se serre de douleur au moment où je me demande où sont mes parents, mais je préfère me dire qu'ils sont bien là où ils sont à cet instant et qu'ils reviendront d'ici peu comme toujours. Un petit chant émane d'un ponton, un marin s'y trouve, assis, les pieds dans le vide au-dessus des vagues et les yeux fermés.

« La voix de l'océan montre le Passé et le Futur,
La voix de la forêt est liée au Passé,
La voix de la terre volcanique nous apprend le Futur
Alors que celle du vent est notre Présent.

Portes oubliées,
Parallélismes entre univers,
Vies identiques et pourtant différentes,
Mondes où un élément peut se montrer sans être réellement présent.

Le temps et l'espace ne font qu'un,
Les époques se superposeront à nouveau un jour
Et des voyageurs temporels passeront les arches élémentaires
Afin de connaître tous les lieux éloignés sans pour autant l'être de chez nous.

Portes oubliées,
Parallélismes entre univers,
Vies identiques et pourtant différentes,
Mondes où un élément peut se montrer sans être réellement présent.

Un nom peut avoir une importance capitale,
Montrer d'où l'on vient sans pour autant le trahir,
Faire grandir l'espoir de peuples
Ou faire en sorte qu'il disparaisse. »

J'ai toujours du mal à comprendre ce chant, est-ce une légende ou une simple ritournelle maritime ? Personne n'a sût me répondre lorsque j'étais une petite fille, personne n'osait peut-être, mais à présent je ne suis plus une enfant, je suis une jeune femme qui n'en peut plus d'être mise à l'écart des vérités de l'île. J'ai mes droits, mes envies et mes aspirations même si peu de gens les connaissent. Je ferme un court instant les yeux et lorsque je les rouvre le marin n'est plus à sa place, il a disparu comme s'il n'avait jamais existé, comme s'il n'avait été qu'une illusion parmi tant d'autres. Une horloge chantonne le changement d'heure, il est midi et le soleil tape dans le ciel bleu pendant que je me détourne du port et de la côte afin de me diriger vers le bois où l'ombre me fera le plus grand bien. De cinq à onze heure passée j'ai travaillé, à présent je me change les idées comme les enfants et mon esprit me fait rêver de voyages entre des époques anciennes et futuristes tout en revenant de temps en temps ici.

L'air frais balaye les feuillages, un Cerfrousse passe dans un bruit de galop non loin de moi et prise d'une envie soudaine je me mets à suivre le son sans savoir où il me conduira. Les branchages forment une coque tant ils s'emmêlent dans les hauteurs, les différents cris de Pokémon s'entendent à des kilomètres et je me mets à espérer que je ne tomberai pas sur une meute de Grahyena sous peine de devoir trouver une méthode de fuite adéquate. Je tiens à la vie quand même… Un craquement juste derrière moi me fait sursauter, je me tourne d'un coup sec et mon pied ne suit pas provoquant ma chute dans l'humus présent. Mes pupilles fusillent purement et simplement celui que j'aperçois : Le scientifique.

- Vous foutez quoi ici ?! J'hurle tout en me relevant.
- Je vous ai suivi après tout je ne connais rien d'ici, mademoiselle Stones.
- ET DEMANDER SI VOUS POUVIEZ C'ÉTAIT TROP DIFFICILE ?!

Ou comment faire fuir les Pokémon alentours… Comment ça je ne devrais pas réagir ainsi ? Ce n'est pas vous qui êtes suivi par un scientifique qui n'est pas de l'île et c'est comporté comme un prédateur !

- J'étais persuadé que vous alliez dire non… Balbutie-t-il.
- Et vous aviez raison ! Je ne suis pas une guide touristique, merde !
- Calmez-vous…
- Et puis quoi encore ?! Foutez-moi la paix si je suis ici c'est que je désirais être seule, c'est si dur à comprendre ?! Oh mais c'est vrai les scientifiques travaillent en équipe, la solitude ils ne connaissent pas vraiment ! Dis-je passablement énervée.
- … C'est fini la tirade ? Lâche-t-il froidement.

Sur le coup je me tais de surprise, sincèrement je ne m'y attendais pas du tout à cette répartie là. Non, moi j'attendais une remarque d'un autre type et plus chaleureusement qu'un bloc de glace provenant de Frimapic. Ses yeux émeraudes lancent des éclairs, la colère se ressent sans aucun soucis et je me dis que j'aurais dût me taire pour une fois… Instinctivement, et stupidement je l'avoue, je prends mes jambes à mon cou passant à travers fougères et buissons avant d'atterrir dans une clairière inconnue où s'élève un flot lumineux rosâtre.

Sans aucune raison je m'en approche, un bruit en arrière m'apprend qu'il a réussi à me suivre sans trop de soucis, mais mon esprit est obnubilé par autre chose et ma main se tend vers la source lumineuse avant que le sol ne commence à trembler. La luminosité est si forte que mes yeux se ferment, une main se pose sur mon épaule au moment où l'atmosphère redevient normale et face à nous, étant donné que l'autre idiot est là aussi, s'est élevée une arche en marbre où un flux électrique parcoure chaque millimètre de l'intérieur d'une douce couleur rose pâle comme celle apparue un peu plus tôt.

- Qu'est-ce que c'est que ça ? Murmure le professeur Taylor.
- Aucune idée m'sieur mis à part que vous êtes occupé de me péter l'épaule !

Comment ça je plombe l'ambiance ? J'ai le droit de vouloir garder mon épaule gauche entière quand même… Il soupire avant de s'avancer, ses longues jambes parcourant la distance sans aucun souci, et de se tourner vers moi un bref instant alors que j'étais en train de l'observer plus en profondeur. Heu… Attendez une minute je n'ai jamais dit que je le « reluquais » !

- Vous comptez rester là à m'observer ou vous allez venir ici ? Demande-t-il amusé.
- Fichez-moi la paix… Et je viens, je suis trop curieuse pour ne pas allez voir ! Je réponds ennuyée de m'être faite prendre en flagrant délit.

Je le suis donc de mes petites jambes et me demande à quoi sert cette arche qui me paraît archaïque tout en étant en si bon état. Une œillade dans sa direction m'apprend qu'il est occupé avec l'un des reliefs parsemant la paroi rocheuse sauf que moi c'est l'électricité qui m'attire et comme une idiote j'y passe la main qui… Disparait ? Wat the fuck ?!

- Il se passe quoi là ?! Au… AU SECOURS JE DISPARAIS !!!!

A croire que j'aime alerter les Pokémons carnivores qu'il y a quelqu'un en danger… Un choc derrière mon dos, une main que j'entre-aperçois et une boule de fourrure se collant à moi au moment où je disparais totalement de l'endroit où je me trouve sans aucune raison apparente et la peur au ventre. Je ne vois plus rien, plus personnes, même plus la petite créature qui avait dût réussir à me suivre. Une seule pensée m'assaille :

« Le temps et l'espace ne font qu'un durant un instant. »