L'Apprenti des dieux de Torrak

On était le jeudi, le lendemain du match opposant Audrey à Florian. Entre chaque match il y avait bien sûr les cours. En fait les matchs avaient lieu pendant les cours mais comme la majorité du lycée se rendait au stade pour le voir, les profs n'avaient que quelques élèves à l'heure dans leurs salles.

Devant cette foule d'élèves, ils ne pouvaient pas avoir cours normalement, ils leur donnaient donc quartier libre, de préférence au stade pour améliorer leurs talents d'observateurs et de s'en inspirer pour être meilleur dresseur ou coordinateur.

Aujourd'hui, n'ayant pas de combat prévu, les cours se déroulaient normalement.

Ethan, en sciences pokémon, était en plein devoir. Ils avaient une heure pour écrire une dissertation sur le fonctionnement des attaques de type Dragon. Autant dire que si on n'a pas révisé, c'est le zéro assuré.

Camille, elle, avait déjà fini les cours. Ses seules heures de la journée étant le matin, l'après midi elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Malgré les vents tourbillonnants, elle marchait dans les rues de l'île 7 à la recherche d'un café. Elle en trouva un à la sortie Nord de la ville. Elle fut surprise d'y voir Christopher installé.

Elle entra et s'installa à la même table que lui.

- Hey ! Salut ! S'écria la jeune fille en s'asseyant en face du garçon.

- Salut. Dit platement son interlocuteur

- Qu'est ce qui ne va pas ? T'es malade ? Questionna Camille

- Non.

- Tu veux en parler ?

- Mêle toi de tes affaires !

- Oh tout doux Médor ! Si je te dérange dit le moi !

- Oui tu me dérange ! Maintenant casse-toi !

Offusquée, la jeune fille allait lui mettre une gifle, quand elle vit une petite lueur triste dans le regard de l'armoire à glace. Ne voulant pas le brusquer, elle se rassit et demanda la carte à un serveur.

- Tu veux quelque chose ? Je t'invite.

Christopher fut surpris d'un tel calme mais accepta l'offre. Il commanda un café et un croissant alors que Camille prit un double chocolat. Pourquoi double ? Tout simplement parce qu'elle adore le chocolat chaud.

L'armoire à glace regarda par la vitrine du bar, qui se trouvait juste à côté d'eux. Il resta comme ça pendant plusieurs minutes, jusqu'à qu'une personne sorte du bâtiment juste en face. Une jeune femme d'une vingtaine d'années semblait attendre quelqu'un.

Camille remarqua le regard du jeune homme et regarda dans la même direction.

- Qui est-ce ? Demanda t-elle

- Amélie, répondit Christopher d'un air las et triste

- Pourquoi tu l'as regarde de cette façon ?

- Je n'ai pas envie d'en parler. Attention, v'là ton double choco.

En effet, le serveur arrivait avec dans une main un grand bol rempli d'une liquide chaud et sentant le cacao et dans l'autre un tasse de café en porcelaine avec sa sous-tasse et un carré de chocolat noir.
Camille le remercia. Le serveur demanda si ils avaient besoin d'autre chose puis repartit faire son service.

Christopher prit la cuillère qui était avec son café et remua le liquide noirâtre avec. Il le faisait, cependant, le regard encore une fois perdu vers l'extérieur.

- Tu sais parfois, le silence est éloquent, dit Camille entre deux gorgées de chocolat

- C'est pas facile de parler après 4 ans de silence.

- Je pourrais te poser des question mais ça t'énerverais plus qu'autre chose. Je respecte ton choix de rester muet mais sache que malgré le fait que l'on ne se connaît pas, je suis prête à te conseiller en amie.

- Elle l'était pendant un moment. C'était même la meilleure. Personne à part elle ne pouvait me faire parler ou rire. Je la connais depuis que je suis tout petit. Elle a trois ans de plus que toi et moi, enfin cinq pour toi je crois que tu as 16 ans.

- Exact.

- On était les meilleurs amis du monde. Je sais pas quoi d'autre à part ça. Nos sentiments l'un pour l'autre n'ont jamais dépassé ceux qu'on deux amis mais c'était plus que ça.

- Des frères et sœurs ? Interrogea la jeune fille

- Oui mais c'est pas les mots justes.

- Je comprends ce que tu veux dire. Je ressens la même chose pour Ethan et personne jusqu'à présent n'a compris ce que je ressentais pour lui. Mais restons sur toi, qu'est ce qui s'est passé pour que ça change ?

- J'entraînais mon Lamperoie, avant que je le fasse évoluer en Ohmassacre. J'essayais de lui apprendre Tonnerre. On était au milieu d'une plaine entourée par la forêt sur l'île 5. Je me rappelle qu'il pleuvait quand ça s'est passé. A cette époque je pensais que ça allait aider mon pokémon à réussir son attaque. Cependant c'était le contraire.

Christopher marqua une pause et but une grande gorgée de son café.

- Alors que Lamperoie n'arrivait toujours pas à maîtriser la chute de son attaque, je lui ai dit de viser un arbre plus loin. L'attaque réussit mais par la puissance décuplée par la pluie elle coupa l'arbre en deux et continua sa course avant que Lamperoie coupe l'afflux d'électricité mais le mal était fait. L'arbre avait pris feu. J'ai alors appelé Polagriffe pour qu'il éteigne les flammes avec Surf. Puis quand je l'ai fait revenir dans sa pokéball, je l'ai vu à genoux à coté d'un corps. Je me suis approché et j'ai pu voir ce qu'avait fait Ohmassacre de façon involontaire. Elle tenait entre ses bras sa Demolosse. Elle m'a vu puis s'est jetée dans mes bras pour que je la réconforte.

- Et tu n'as pas eu le courage de lui avouer que ce n'était pas un éclair naturel mais ton pokémon ?

- Non enfin oui. Mais pas sur le coup. Je sais que je n'aurais pas du lui dire ce jour là mais je l'ai fait quand même. Alors qu'on sortait de la tour de Lavanville où Demolosse a été enterré, je l'ai prise à part et lui ai avoué que l'éclair qui a tué Demolosse venait de Lamperoie qui n'avait pas su diriger correctement son attaque.

Un silence s'installa entre les deux adolescents. Camille, gênée par cette révélation, ne savait pas quoi dire. Christopher s'était tu en ayant l'impression d'en avoir trop dit. Il regarda encore à travers la vitrine. Amélie était partie. Il avait encore une fois raté une occasion de lui parler et tenter la réconciliation.

Une fois que Camille eut bu son double choco, elle laissa un billet de 20 pokédollars pour payer les consommations et le pourboire. Ensuite elle laissa Christopher seule. Elle devait aller retrouver quelqu'un.

Ethan venait de sortir de son devoir. Il était assez content de lui. Il avait trouvé le temps de parler de la décomposition de l'eau en dihydrogène, puis de la combustion. Il avait aussi parler des pokémons pouvant apprendre des capacités de type Dragon sans en être. Par contre, il avait également évoqué les faiblesses et résistances de ce type par rapport aux autres. C'était un peu hors sujet. Ethan espérait que le prof ne le pénalise pas trop.

Ethan était sorti de la salle et se dirigeait vers le toit du lycée comme il avait l'habitude le faire. De là, il avait une vue imprenable sur le port de l'île avec toute la mer à portée de main. Il regarda au loin vers l'horizon là où le ciel et la mer ne faisait plus qu'un.

A cette pensée, il se rappelait de la sensation qu'il avait lorsqu'il se plongeait dans le Vanyali. Le flux d'énergie circulait dans toute chose et dans tout être. N'importe qui peut le visualiser mais tout le monde ne peut pas l'utiliser comme il l'entend.

Pour retrouver les sensations enivrantes que lui apporter le Vanyali, il s'assit en tailleur et essaya de tout oublier et de se concentrer sur les battements de son cœur, puis il écouta les sons proches. Il continua ainsi jusqu'à ce qu'il ressente tous ses sens. Quand tous ses sens furent mobilisés en même temps, il ouvrit les yeux. Devant lui s'offrait un spectacle magnifique. Sa vision avait changé. Il ne voyait plus en les couleurs habituelles du cercle chromatique mais avec dix-sept couleurs. Enfin pas toutes. Une couleur représentait un type de pokémon. Dans la vision qu'il avait le poison, les ténèbres et les spectres n'étaient pas présents. Tous les autres étaient présents en plus ou moins grande quantité.

Le Vanyali ressortait de partout et de toute chose. Ethan ne pouvait pas le contrôler car Héra lui avait bloqué l'accès à ces pouvoirs dans la vie de tous les jours. Il ne pouvait s'en servir que lors d'un combat. Il pouvait cependant ressentir et visualiser les différents flux d'énergies. Ces énergies régissaient le monde. Sans elles, comme lui avait dit Héra, rien ne serait constant. Tout partirait en poussière instantanément après sa création. Sans ces énergies, il n'y aurait pas de vie dans les être vivants. Pour être faire simple et clair, le Vanyali est l'essence de la vie et de l'univers.

Ethan sortit de cette vision et retrouva le monde tel qu'il l'avait connu pendant seize ans. Avant de quitter les sensations du Vanyali, le jeune homme vit s'approcher dans son dos une personne. Sans pouvoir discerner son visage dans le Vanyali, Ethan sut qu'il s'agissait de Camille. Elle, seule, savait qu'il venait sur le toit de temps en temps.

- Alors comment s'est passé ton contrôle ? Demanda la nouvelle venue.

- Bah j'ai fait un petit hors sujet mais le reste ça va. J'aurais 15 au minimum, enfin j'espère. Répondit Ethan. Viens t'asseoir, tu vas avoir le vertige.

La jeune fille obéit et rejoignit son frère de cœur.

- Je sais que tu n'as pas eu beaucoup d'expérience dans ce domaine et je ne sais pas être subtile alors je te le dis clairement. Tu te rappelles de Tristan, le mec avec qui tu m'as retrouvé dans l'eau dimanche dernier ?

- Oui.

- Bah avant que l'on revienne dans ce monde, il m'a embrassé. C'était un smack mais il l'a fait.

- Je ne vois toujours pas où est le problème. Tu es toujours amoureuse de Max, alors tout va bien pour toi. Il suffit juste que tu dises à Tristan que tu aimes Max et que ce qu'il a fait ne changera pas ça.

- Justement, je sais pas si ça ne changera pas les choses. Pour toi, je suis parti que trois semaines mais je suis restée bien plus longtemps dans le monde d'Arès. Plusieurs mois sont passés, je n'ignore combien exactement mais assez pour que quelque chose se crée entre lui et moi. Et j'ignore aussi la vraie nature de ce lien.

- Je vois. A part te dire d'écouter ton cœur pour savoir qui tu aimes le plus, mais tu dois le savoir.

- Oui et je me sens mal pour Max. Je ne dis pas que je ne l'aime pas mais je suis plus sûre des mes sentiments. Je ne suis plus sûre de rien depuis que Kinkaiser est mort.

Camille dit la dernière dans un sanglot. Étant assise quelque peu en retrait, Ethan ne put que l'entendre et se retourna qu'après que les premières larmes ne soient tombées sur les tuiles du toit.

- Hey, Princesse pourquoi tu pleures ?

- J'aimerais parfois que la vie soit simple. Il y a d'abord eu le Colisée dans les plaines du nord, ensuite le monde d'Arès, et maintenant mes sentiments. Je devrais être plus forte après avoir vécu tout ça mais non je suis même plus faible qu'avant. Au lieu de me renforcer, les événements m'ont rendue plus dépendante des autres, plus faible.

- On réagit tous différemment selon les situations. La vie est faite pour que l'on soit prêt à affronter les événements futurs. Tes sentiments ne pourront pas t'aider pour vaincre les dieux mais cela te sauvera des décisions que tu auras à prendre. Tu pourras réfléchir aux conséquences de ce qui pourra se passer. Et c'est ça qui te rendra plus forte, pas ce qui t'es arrivée mais ce qui pourrait arriver. La vie est faite ainsi. Elle n'est jamais simple mais jamais totalement impossible à vivre.

- Oui tu as raison, reconnut Camille

Un silence s'installa entre les deux adolescents. La jeune fille savait qu'Ethan avait raison mais ce n'est jamais facile d'accepter d'un coup ce qui nous arrive.

- Maintenant que tu m'as dit tout ça, il faut que je t'avoue quelque chose. Ça aussi ça va être dur à digérer. Moi-même je ne réalise pas encore totalement ce qui s'est passé.

- C'est une fille ? Demanda la jeune fille.

- Si ça avait été ça, je n'aurais pas dit que ça serait difficile à assimiler. Non c'est plus grave que ça. J'ai seulement besoin que tu ne parles pas pendant quelques minutes. Sinon je ne pourrais pas me concentrer.

Ethan ferma les yeux. Il allait essayer de contacter la déesse du mariage par la pensée. Evidemment sans ses pouvoirs ça allait être difficile mais un simple appel mental devrait suffire. L'esprit de l'adolescent cria alors ''Héra !'' le plus fort possible pour la déesse l'entende où qu'elle soit. Tous les pokémons oiseaux aux alentours s'envolèrent comme si une tempête approchait.

La réponse fut longue à revenir mais elle vint.

- ''Que veux-tu petit homme ? ''

- ''Je vais être direct. J'aurais besoin d'un accès au Vanyali. ''

Ethan savait que la déesse n'accepterait simplement parce qu'il lui avait demandé.

– '' Puis-je savoir pourquoi ? ''

- '' J'ai réfléchi et je crois que Camille doit savoir que je possède des pouvoirs. Elle sait déjà que les dieux sont contre moi. Enfin que votre mari en veut à un participant à un tournoi mais je n'ai pas précisé lequel tout à la rassurant que ce n'était pas elle. Mais proche comme elle est de moi, j'ai peur que Zeus s'en prenne à elle pour m'atteindre. Il l'a déjà fait en l'envoyant dans le monde d'Arès. Je ne veux pas qu'il recommence. '' expliqua Ethan.

- ''C'est noble de vouloir protéger les siens mais je crains de devoir te dire non. Ce n'est pas pour te punir mais moins de monde saura que tu possèdes des pouvoirs moins Zeus aura de chances de le savoir et ainsi sera plus réticent à t'envoyer de puissants adversaires. ''

- '' Mais je m'en fous de devoir affronter des adversaires plus forts que je l'ai déjà fait. Je me suis déjà battu contre un chien aveugle cracheur de feu. Je vois pas comment ça pourrait être pire. Et puis si vous me sentiez pas capable de tenir tête à votre mari, pourquoi m'avoir sauvé de l'accident quand j'étais encore bébé.''

- '' Attends tu as combattu Sauvage ? ''

- '' Comment connaissait son nom ? ''

- '' Réponds à ma question ! ''

- '' Oui pourquoi ? Ça change quoi ? ''

- '' Ça change tout.''

Ethan sentit qu'Héra allait quitter la conversation mais il la retint.

- '' Attendez ! On fait quoi pour Camille, si vous voulez pas que je lui dise au moins faîtes quelque chose qui pourrait la protéger de votre mari. ''

- '' Je vais y réfléchir ''

Et la conversation coupa là. Ethan ne savait pas quoi dire à Camille désormais.

- Princesse, je suis désolé mais je n'arrive pas à faire sortir ce que je veux te montrer.

- C'est pas grave. Je vais pas en mourir.

- J'espère.

- Quoi ?

- Non rien. Ah j'ai quelque chose pour toi.

L'adolescent mit sa main dans la poche de son jean et sortit plusieurs petits sachets. Camille sut que c'était encore des cadeaux. Mais pas tout à fait.

- J'ai récupéré ça quand on est parti du Colisée. Je savais que tu avais le collier mais tu n'avais pas la bague quand tu es parti pour l'épreuve de la forêt. Alors j'y suis retourné et j'ai trouvé ça dans ta chambre.

Camille ouvrit de grands yeux ronds quand son ami sortit la bague en or qu'il lui avait offert dans les gradins du Colisée. Elle ouvrit la main pour qu'il y dépose une bague en or. Elle la passa à son doigt et la regarda longuement, les yeux brillants.

Ce n'était pas d'émerveillement mais des larmes qui reflétaient la lumière et donnait l'impression que des étoiles se trouvaient dans ses yeux. Son frère lui dit de regarder aussi le médaillon. Elle regarda chaque face du médaillon et sur la face cachée elle trouva une inscription. We'll always be more than friends . Là encore les larmes ne purent être retenues. Mais cette fois-ci, c'était des larmes de joie.

- Je ne t'en veux pas pour ce que tu m'as dit quand je t'ai parlé de ta relation avec Max. Comment je pourrais ? Tu es devenue une magnifique jeune femme, qui a besoin de liberté pour assumer ce qu'elle est devenue.

- Si tu m'offres ça tous les jours, je veux bien rester sous ta protection, dit-elle dans un sanglot à moitié caché

- Je voudrais répondre oui mais je n'ai pas les moyens de t'offrir des bijoux aussi cher sept fois par semaine.

- T'es bête !

Camille voulut ajouter qu'elle l'aimait quoi qu'il fasse mais elle savait que lui répéter une énième fois ne servirait à rien. Il le savait sans qu'elle le lui dise. Ethan lui montrait tant de petites attentions qu'elle ne pouvait qu'apprécier.

Les deux adolescents sourirent puis s'allongèrent sur le toit jusqu'à ce que la sonnerie retentisse. Ethan devra retourner en cours et Camille ira chercher Max pour le voir et lui parler si elle en trouve le courage.


Christopher se trouvait seul dans le canyon, sur la plage dans une crique. Il attendait en observant l'eau aller et venir au gré du flux et du reflux. Il était là depuis bientôt deux heures et il n'était toujours pas arriver. Il n'avait même pas envoyer un émissaire pour faire part de son retard. Quel en...

Alors qu'il allait prononcer le mot dans sa tête, l'eau se mit à faire des bulles. Puis d'un coup sortit un énorme tortue. Ressemblant à un Tortank mais aussi à un Rhinoféros, l'armoire à glace ne sut pas dire si c'était un Tortank super balèze ou si c'était une évolution supplémentaire du starter de Kanto.

Un homme se trouvait assis sur la carapace de roche du pokémon. Ses yeux avaient exactement la même couleur que la mer. Ils changèrent de couleur quand la mer s'agita puis reprirent leurs couleurs d'origine. Sa barbe marquait le bas de son visage et faisait le tour de sa bouche. Sous sa lèvre inférieure naissait un petit bouc. Avec une armure en métal, Christopher se demandait comment il faisait pour ne pas qu'elle rouille.

Armé d'un trident, son identité ne faisait plus aucun doute. Poséidon venait d'arriver. Il se mit debout sur la carapace de son pokémon. La tortue s'avança alors vers la rive où se trouvait Christopher. Quand le pokémon aquatique toucha le sable de la plage, Poséidon s'entoura d'eau pour ne pas toucher le sable avec ses pieds.

- Mégalodia, tu peux retourner dans l'eau. Je t'appellerais quand j'en aurais fini.

La tortue marine obéit et replongea sous la surface. Poséidon s'avança toujours entouré d'eau pour ne pas fouler le sol. Une petite tornade d'eau entourait tout le bas de son corps.

- Je t'écoute. Qu'as tu à me dire ? Interrogea Poséidon

- J'ai réussi à mettre la copine de Henley de mon côté. Enfin, je lui ai parlé et elle a compati. Répondit Christopher

- Bien. Je t'avais dit qu'en lui révélant ce morceau de ton passé, elle t'écouterait et essayerait de se rapprocher de toi pour ne pas que tu ''déprimes'' trop.

- Vous avez raison. Que dois-je faire maintenant ?

- Continues à faire semblant d'être de leur côté. Bientôt le plan de mon frère va commencer et nous pourrons nous joindre à eux et arrêter de jouer la comédie.