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Pokémon version Arc-en-Ciel T.1 : L'assassinat de Milolaidus



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Informations

» Auteur : Milolaidus - Voir le profil
» Créé le 31/03/2013 à 21:11
» Dernière mise à jour le 16/05/2014 à 12:50

» Mots-clés :   Aventure   Humour   Présence d'armes   Présence de personnages du jeu vidéo   Région inventée

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CHAPITRE V, partie 1 : Première mission [3/3]
— Impressionnant n'est-ce pas ? fit remarquer Pauline. Brown, Grey, saviez-vous que l'Apireine s'anime à chaque fois que le champion mène un combat officiel ?

— Sérieux ?

— Oui Grey. Quand l'Apireine bas des ailes, ça veux dire qu'un combat à commencé. Si ses yeux devienne vert, ça veux dire que le dresseur qui a lancé le combat a perdu un Pokémon. S'ils deviennent rouge, c'est que la championne à perdu un pokémon. S'il bat plus vite des ailes, se soulève et pousse un cri, ça veux dire que la championne à gagnée. S'il s'affale, ça veux dire qu'elle a perdue.

À peine avait elle refermée la bouche que l'Apireine d'acier s'anima.

— Tiens, justement, tu vas pouvoir voir par toi-même ! Mais bon tu ne l'entendras pas crier, il est 21 heures, il ne crie pas le soir ou le matin pour éviter les plaintes.

Brown et Grey était impressionnés. Même Blue qui était sans doute déjà venu plusieurs fois ici n'avait pas l'air de s'en lasser.

— On dirait le même genre d'animations qu'au musée de la préhistoire de Bluecestia, fit remarquer Brown. Vous savez, avec les Ptera qui volent, attachés par des câbles.

Ils continuèrent à marcher. Au bout de deux minutes environ, les yeux de l'Apireine s'allumèrent d'une belle lumière verte fluo. Cinq minutes s'écoulèrent sans rien. Puis les yeux de l'Apireine s'allumèrent trois fois d'affilée, en vert toujours, avec un intervalle de vingt secondes environ. Il semblait très joyeux ; ce devait être une sacrée prouesse de rendre ce genre d'effet à un automate en acier de huit mètres. Puis les yeux s'allumèrent enfin en rouge, mais virèrent tout de suite au vert. Blue, parlant en connaisseur, supposa qu'elle avait fait exploser son Foretress. Enfin, les yeux clignotèrent d'une lumière verte un peu plus intense et l'Apireine, battant plus rapidement des ailes, s'éleva de quelques mètres au dessus de l'arène, porté par une grande barre d'acier.

— Ca se fini très souvent comme ça, dit Blue. Les champions ne sont vraiment pas à prendre à la légère ! Pour quelqu'un qui prévoit sérieusement de les vaincre, les épreuves avant ne doivent être qu'une simple mise en jambe. En moyenne, même pas deux personnes par an réussissent à récolter tous les badges d'Alaubia. À Kanto, le dernier remonte à deux ans. Et encore, bien qu'il ne soit possible d'affronter un même champion qu'une fois par mois, de nombreux dresseurs combattent de nombreuses fois le même champion avant d'avoir leur badge. Ainsi, les champions ont en quelque sorte leurs habitués.

Alors qu'ils n'étaient plus qu'a un ou deux kilomètres de l'entrée de la ville, ils se firent intercepter par un homme, seul, portant un sac à dos. Il s'approcha, paru surpris (et pour cause !) de rencontrer Blue, et détailla un a un les trois jeunes qui l'accompagnaient. Il s'attarda sur Brown.

— Vous… Vous êtes Blue Chen ? !

— En personne ! Je suis en voyage pour étudier une forte migration de Pokémons inhabituels dans cette région.

Il se tourna vers Brown.

— Et tu dois être Brown Matsu je présume.

— Comment connaissez-vous mon nom ? !

- C'est simple. Tu avais envie de t'inscrire dans l'E.d.S. Mais le chef de l'E.d.S. de Verdion-les-Champs n'engage que les dresseurs accomplis, ceux qui ont déjà fait leur voyage initiatique. Cependant, il a eu vent de l'histoire avec la team Delta, et, impressionné, il s'est dit qu'il pourrait faire une petite entorse au règlement. Et apparemment il a eu raison puisque même Blue semble s'intéresser à toi ! Je suis le chef de l'E.d.S. de Boulocity et je serais ravi de t'inscrire. Nous ferons passer le mot aux chefs des différentes villes d'Alaubia, ainsi tu pourras participer à nos actions un peu partout pendant ton voyage. C'est la première fois qu'on fait quelque chose comme ça, qu'en penses-tu ?

— Heu… Heu… Vous savez pour l'histoire là… je n'ai pas vraiment… ATTENDEZ ! Comment le chef de Verdion a-t-il été au courant de l'histoire ? J'ai dit en policier de ne pas en parler !

— Vraiment ? C'était à la une du quotidien de Boulocity il y a quelques jours. Et aussi à la une de celui de Verdion, à en croire mon collègue. Il y a même une photo de toi. D'ailleurs je peux te passer l'article, le journal doit trainer quelque part au fond de mon sac. (Il fouilla dedans) Attend… Oui ! Le voilà ! Il évoque aussi tes amis.

Brown était complètement perdu. Grey et Pauline, intéressés, regardèrent par-dessus son épaule. C'était l'édition d'il y a quatre jours. Le journal titrait en gros caractères « UN GANG DE VOLEURS DEMANTELE PAR TROIS GAMINS », puis en dessous, en plus petit « Le retour des « jeunes prodiges » ? » Le visage de Brown, souriant, faisant le V de la victoire avec ses doigts, apparaissait clairement. « Incroyable ! pensa Brown. C'est la photo que j'avais posté sur un forum de jeunes il y a quelques mois ! Ils sont remontés jusqu'à moi, malgré mon pseudo ! »

Plus bas, la une annonçait : « EVASION DU FOU AU MASQUE D'OURS, un Ponyta retrouvé enfermé dans une camionnette, dans un sale état, voir page 5 » ou encore « RUMEURS SUR LA RELATION ENTRE WHITE ET PLATIN, qu'en pense Tcheren ? Voir notre dossier page 9 à 19.

— Tiens, je croyais qu'elle avait une aventure avec Kunz, le membre du conseil 4 d'Unys, remarqua Grey, visiblement très intéressé.

— Oui, mais elle l'a plaqué parce qu'il a souri avec un peu trop d'insistance à Percila. Enfin a s'qu'on dit… expliqua Pauline.

— En tout cas c'est Tcheren qui doit se sentir malin dans l'histoire, ça va finir par une rup…

— ON S'EN FOU ! beugla Brown.

Ce n'était peut-être pas la méthode la plus diplomatique qu'il aurait pu choisir, mais sur le coup, ce fut efficace. Pauline et Grey se turent instantanément, surpris et un peu choqués. Comprenant qu'il était en état de choc, ils ne lui en tinrent pas rigueur. Brown avait déjà commencé à lire l'article.

— En plus ils racontent que je suis arrivé, sûr de moi, que j'ai fait face à tout le gang et que j'ai écrasé chacun des cambrioleurs un par un. C'est n'importe quoi ! Il manquerait plus que j'ai répondu soi-disant à une interview.

— Brown, dit Pauline, je crois que tu as raté l'encadré de la page de droite…

— Doux Arceus ! (Brown senti sa Pokéball contenant son Noeunoeuf remuer.) Non, pas toi ! Bon sang mais comment j'ai fait pour me mettre dans une situation pareille ? !

— 'Faut croire que le journal était en manque d'infos intéressantes, dit Grey. Alors ils ont sautés sur l'occasion. Et puis ils ont extrapolés sur les informations qu'ils n'avaient pas, en enjolivant un maximum. Mais franchement je ne comprends pas de quoi tu te plains. J'aimerais bien être à ta place. Certes, on parle aussi de moi, mais c'est sur toi qu'est braquée toute l'attention.

— Ma vie est ruinée…

— Au fait Brown, tu ne m'avais pas dis que tu avais un alakazam, fit Pauline.

Voyant le regard de tueur que lui lançait Brown, elle préféra s'abstenir d'ajouter autre chose.

— Et donc, on peu compter sur toi pour aider l'E.d.S à Boulocity ? demanda l'homme, qui s'était fait un peu oublier.

— Hein ? Quoi ? Ah oui c'est vrai, vous êtes là vous ! Ben oui, oui… je serais là. Mais… Vous ne saviez pas exactement quand j'allais venir non ? Et puis la route est grande, on aurait pu venir d'ailleurs, vous auriez pu nous rater. Ca n'a pas dû être si simple de réussir à nous trouver. Ca fait quand même beaucoup d'effort juste pour ça…

— Oh non, tu sais, je passais par là, et puis j'ai eu la chance de tomber sur toi. Un simple hasard.

— Si vous le dites. Au fait, c'est quoi cette tente là-bas ? C'est bizarre de faire du camping juste à coté d'une ville.

Le chef de l'E.d.S. de Boulocity se retourna brusquement, regardant dans la même direction que Brown.

— Aucune idée, comment voulez-vous que je le sache ? répondit-il. Et puis pourquoi cette question ?

— Pour rien, pour rien… répondit Brown, suspicieux.

— Bon, quoi qu'il en soit, l'important c'est que tu es maintenant officiellement inscrit. Viens dans notre bâtiment le plus tôt possible, quand tu seras arrivé à Boulocity, afin qu'on règle les dernier détails. Après, tu pourras participer quand tu voudras. Je suis sûr que tu peux devenir un très bon membre de notre association !
N'oublie pas, si on s'y met tous, avec des actions simples, on peut vraiment faire de ce monde un monde meilleur. Et les Pokémons sont notre moyen d'action.

— Nous agissons pour un monde meilleur donc ? Ca fait un peu stéréotypé comme phrase quand même.

— Si tu as un meilleurs slogan, surtout ne te gène pas, répondit le chef, agacé. (Voyant que Brown ne répondait pas, il poursuivi) Bien, nous nous reverrons à l'E.d.S.

Le chef commençait à partir quand Brown lui cria :

— Pourquoi vous partez en direction de la tente ?

— Tu va me lâcher oui ? !

Les trois amis repartirent enfin en direction de la ville. On approchant, ils remarquèrent que le sol de Boulocity n'était pas goudronné. Les routes n'étaient faites que de gravier et d'un mélange de sable et de terre durci. Une abondante végétation poussait un peu partout sur les bords de route, et la plupart des plantes semblaient n'avoir pas étés plantées volontairement. Cela donnait un coté naturel, un peu sauvage même, à la ville. Mais ce n'était pas déplaisant à regarder. Les abeilles semblaient se plaire ici, à les voir butiner un peu partout. Grey vit-même un Apitrini voleter au-dessus des broussailles. Vif comme l'éclair, il envoya une Rapide Ball. Elle remua trois fois puis s'arrêta en faisant un petit « clic ! ».

— Bien joué Grey ! le complimenta Pauline.

— Beaux réflexes ! rajouta Brown.

Grey remerciait ses amis quand le pokématos de Brown se mit à sonner.

— Mon Arce… purée ! C'est ma mère ! Je fais quoi ? demanda-t-il, paniqué.

— Ben tu réponds s'te question, dit Pauline. Tu crains donc ta mère à ce point ?

— Un peu oui… Et puis j'espérais en être enfin débarrassé pendant quelques temps. Elle va me prendre la tête parce que je ne lui ai pas donné de nouvelles, et patati, et patata… Bon, tant pis.

Brown décrocha en retenant sa respiration, comme s'il s'apprêtait à plonger.

« Allo mon chéri ? Tu sais que ça fait plus de trois semaines que tu es parti et tu ne m'as toujours pas appelée ! »

— Qu'est-ce que je disais ? dit Brown à part, en éloignant le téléphone.

Sa mère qui semblait n'avoir rien remarqué continua :

« J'aurais pu t'appeler plus tôt mais je voulais voir si tu allais penser à un moment ou un autre à ta mère. Franchement c'est incroyable ! Je passe 15 ans de ma vie à t'élever, tout ça pour me faire ignorer à la fin. Je veux bien que tu ais été excité par ton nouveau titre de dresseur et ton voyage initiatique, mais ça fait quand même trois semaines ! »

— Mais Maman…

« Il n'y a pas de mais ! Tu avais l'intention de te soucier de nous quand ? C'est comme la fois ou on t'a envoyé en colonie de vacances, quand tu avais huit ans, à ton retour, tu étais limite énervé de nous revoir… »

— Mais maman c'était il y a sept…

« Et bien ça n'a pas changé justement ! C'était vraiment sympa. On t'a fait le plaisir de t'offrir ces vacances qui n'étaient pas donnés et… »

— Maman pitié !...

« Laisse-moi parler ! Je n'ai même plus le droit de m'exprimer c'est ça ? ! Mais bon il y a aussi une autre raison qui fait que je t'appelle. »

— Ha ?

« Tu sais mon ami Sophie, celle qui a déménagée à Verdion-les-Champs. Et bien elle m'a envoyée un mail. Il date d'il y a quelques jours mais je ne l'ai vu qu'aujourd'hui. Tu sais que tu es passé à la une du journal de sa ville ? ! »

Le visage de Brown se décomposa. Ses amis se gardèrent bien d'intervenir pour lui demander ce qui se passait. Blue, lui, accompagnait toujours le trio, mais en gardant une distance prudente pour laisser Brown avec ses histoires. La mère de Brown continua son quasi monologue.

« Je n'arrive pas à croire que tu ai été assez fou pour aller au devant des ennuis comme ça ! C'était complètement irresponsable ! Tu aurais dû appeler la police et ne pas t'en mêler ! »

— Maman ! Laisse-moi t'ex…

« Je sais que je devrais te réprimander, mais ma foi tu t'en es admirablement bien tiré ! Bien que cela ai été de la folie, je suis fière de toi. La façon dont tu à fait face à ces voleurs… c'est incroyable. Et que tu ais réussi à monter une telle équipe aussi vite !... »

— Maman, ce n'est pas exactement comme ça que…

« Mais ne me refait jamais un coup pareil ! Et ne prend pas la grosse tête, ça pourrais t'attirer des ennuis. Mais tout même, il faut que tu me dises comment tu as obtenu ton Alakazam. »

Brown, à bout de nerfs, ne laissa pas sa mère continuer et lui raccrocha au nez, même s'il savait qu'elle allait mal le digérer et qu'il aurait à un moment ou un autre à lui rendre des comptes. Mais savoir que même sa mère était au courant de cette histoire et qu'elle avait gobée toute les fadaises de ce journal lui était insupportable. Il rappela en même temps son Lixy et son Etourmi.

— Heu… Brown… commença maladroitement Grey.

— La ferme ! On a assez glandé ! Il est temps de trouver ce fichu centre Pokémon ! Et le prochain qui fait mine d'évoquer l'histoire avec la team Delta, je l'assomme avant qu'il ai eu le temps de mettre la main à sa ceinture de Pokéballs.

Ses amis avaient rarement vu Brown dans un tel état de nerf. Lui qui était d'un naturel assez calme, habituellement. Tout le monde se garda bien de faire le moindre commentaire et suivi silencieusement le pas rageur de Brown. Grey cependant trouvait que son ami prenait un peu trop au tragique une situation dont on aurait bien des raisons d'être content. Et puis, de toute façon, les gens auraient sans doute vite oubliés le fait divers. Après tout, il y avait tellement d'histoire qu'on lisait dans les journaux. Grey aurait été bien incapable de se rappeler tous les évènements marquant (et encore moins le nom des personnes concernés) qui avaient eu lieu ne serais-ce que l'année dernière.

Vu qu'il commençait à être tard, ils ne s'attardèrent pas dans le centre. Pendant que les Pokémons qu'ils avaient déjà récupéraient, Blue donna aux trois jeunes leur nouveau Pokémon, ainsi qu'un Pokédex à chacun. Brown reçut un Poussifeu N°10, Grey un Moustillon N°12 et Pauline un Bulbizarre N°8. Blue eu droit à de grands remerciements et démonstrations de joie de la part de Grey et Pauline. Brown en revanche resta plus réservé et se contenta d'un simple « Merci ».

— Vous verrez, l'utilisation des Pokédex est très instinctive. De plus, il y a une partie « aide », dedans, si vous avez besoin. Ils se rechargent à l'énergie solaire, pensez donc à les exposer de temps en temps.

Blue donna son numéro de téléphone aux trois amis, histoire de garder le contact, les salua, sourit aimablement à la dizaine de badauds qui le regardaient avec insistance sans même tenter de rester discret, et sorti du centre. Ils le virent sortir un puissant Roucarnage devant l'entrée, sauter en l'air alors que le Pokémon oiseau passait sous lui, se réceptionner sur son dos et s'envoler en un éclair. La grâce et l'assurance de l'habitude.

Brown mit son Caninos (N°19) au PC. Il aurait pu y mettre son Ratatta, mais il avait commencé à nouer un lien fort avec, et n'avait pas envie de s'en séparer. Grey pris quand à lui Moustillon à la place de son Psykokwak (N°20). Pauline déposa son Nosferapti (N°25) à la place de Bulbizarre. Ca lui faisait deux Pokémons plantes, avec son Rozbouton (N°22), mais elle semblait avoir une affection particulière pour ce type.

Les trois adolescents se dépêchèrent de trouver un hôtel pas trop cher. Ayant déjà mangés sur le pouce avant d'arriver dans la ville, ils prirent juste deux chambres pour la nuit et trois petits-déjeuner pour le lendemain matin. Ils payèrent les 1850 pokédollards et Brown ignora superbement l'hôtelier quand celui-ci reconnu le jeune garçon qu'il avait vu dans le journal, quelques jours plus tôt. Pauline partit dans sa chambre, pendant que Brown et Grey allaient dans la leur. Brown se coucha directement. Il était toujours aussi maussade.

— Si jamais tu veux quelque chose… tenta Grey.

— Oui. Fiche-moi la paix !

Grey n'insista pas, mais se promit d'avoir une discussion avec lui s'il tirait toujours autant la tête le lendemain.

La journée promettait d'être bien remplie !



Equipe de Brown :

Rattata M N°24
Noeunoeuf M N°20
Lixy F N°21
Poussifeu F N°10
Etourmi F N°20
Abra M N°13

PC :
Caninos M N°19