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Pokémon version Arc-en-Ciel T.1 : L'assassinat de Milolaidus



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Informations

» Auteur : Milolaidus - Voir le profil
» Créé le 28/03/2013 à 00:50
» Dernière mise à jour le 05/08/2014 à 21:53

» Mots-clés :   Aventure   Humour   Présence d'armes   Présence de personnages du jeu vidéo   Région inventée

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Prologue
PROLOGUE

— MILOBELLUS, PROTEGE-NOUS, VITE ! hurla-t-elle en lançant une Pokéball bleue claire.

Ils les avaient retrouvés, alors qu'elle pensait ne plus jamais les revoir. Mais ils étaient là. Ils s'étaient introduits dans la maison par effraction, et auraient déjà tués le jeune couple si leur Grayena ne les avait pas avertis. Il fallait faire quelque chose, ils n'étaient plus en sécurité ici.

— Ah ! Après toutes ces années, on vous a enfin retrouvés ! Hurla un grand homme habillé en noir, qui portait un foulard sur le visage et qui semblait être le chef du groupe. Même si cela ne peut plus rien nous apporter à l'heure actuelle, nous allons vous faire payer les bâtons que vous nous avez mis dans les roues durant tout ce temps. Magnezone, grille-moi ce poisson, qu'on en finisse.

Avant que Milobellus n'ait eu le temps de faire le moindre mouvement, il se prit une attaque Fatal-foudre de plein fouet, alors que le jeune homme accourait pour aider sa femme. Le Pokémon aquatique tint bon, mais il était très affaibli.

— Bon, on ne va pas y passer la nuit, tirez !

Tous les hommes habillés en noir sortirent des mitraillettes, mais alors qu'ils commençaient à tirer, un Etouraptor apparut et emporta le jeune couple dans la nuit, en passant par la grande fenêtre qui était restée ouverte. Les hommes en noir les poursuivirent en volant sur des Roucarnages. Le jeune couple ne volait que depuis quelques instants quand la jeune femme se mit à parler :

— Chéri, j'ai... j'ai été touché.

— Ah! Les salauds! S'emporta le jeune homme. Ta blessure n'est pas trop grave? Demanda-t-il, sa voie se radoucissant.

— Sa... va... aller... Je pense, gémit-elle.

Mais, soudain, elle se contracta, une vive douleur semblant lui tenailler le bas-ventre.

— Argh! Je crois... que le bébé est en train d'arriver... fit elle, grimaçante. Sa doit être dû... au choc qu'a provoqué l'arrivée de ces sales types !

— Non ! Pourquoi fallait-il que cela arrive juste maintenant ? ! Écoute, calme-toi, on va trouver une solution !

Mais en disant cela, on avait plutôt l'impression qu'il cherchait à se rassurer lui même.

— Tu sais quoi ? On va trouver un endroit où se cacher, pour qu'ils perdent notre trace, et après on avisera.

Ils volèrent encore ainsi quelques minutes, mais les hommes en noir les suivaient toujours. Soudain, le jeune homme s'enthousiasma :

— Nous avons de l'avance, et j'aperçois une grotte là-bas! Nous pourrions essayer d'y aller sans qu'ils nous repèrent.

Ils descendirent en piqué et volèrent en rase-motte de manière à ce que leurs poursuivants perdent leur trace, puis atterrirent à l'entrée de la grotte. Elle était assez vaste, et pourrait permettre de les abriter le temps que leurs poursuivants perdent leur trace. Après, ils verraient ce qu'il convenait de faire.

La jeune femme ressortie la Pokéball bleue claire et la lança. Milobellus en sorti. Il était dans un sale état. Il avait le corps troué à plusieurs endroits par les balles qu'il avait reçues et noircit par l'attaque Fatal-foudre du Magnezone de leur mystérieux agresseur. Les plaies saignaient abondamment et Milobellus avait à peine la force de garder les yeux ouverts. Face à cette scène, la jeune femme, sous le choc, ne pût dire qu'une seul chose, d'une voie emplie de désespoir:

— Milobellus !...

— Milooo...dit-il d'une voix très faible, trop faible. Puis il posa sa tête sur les genoux de sa dresseuse et, lentement, ses paupières se refermèrent, pour ne plus jamais s'ouvrir.

En quelque instants, tous venais de basculer. Rien ne serait jamais plus comme avant.
Après un moment de silence, le jeune homme pris la parole :

— On ne peut plus rien faire pour lui, dit il d'une voix cassée, les larmes aux yeux. Je sais que tu tenais énormément à ce Milobellus, mais maintenant il faut partir d'ici, et trouver une ville pour aller à l'hôpital, puis nous préviendrons la police.

— Je ...ne ...peux pas... je... ma blessure... et le bébé.

Le jeune homme aida sa femme à enlever son manteau, et c'est à ce moment là qu'il prit pleinement conscience de la situation. La balle lui avait fait un grand trou au niveau de la poitrine et son état n'était pas amélioré par les contractions annonçant la naissance prochaine de leur enfant. C'était encore une chance qu'elle n'ait pas reçut la balle dans le ventre, sinon... Le jeune homme confectionna un bandage de fortune avec son T-shirt et essaya de calmer l'hémorragie. Ils étaient maintenant bloqués dans cette grotte, et elle allait devoir accoucher ici. Quelques heures passèrent, puis le moment arriva.
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Le jeune homme ne savait pas que penser. Il avait son nouveau-né dans les bras, mais il n'aurait jamais imaginé que les choses se passeraient ainsi. Soudain, sa femme lui agrippa la manche. Le jeune homme vit dans son regard que quelque chose n'allait pas.

— Chéris... je suis vraiment désolée... de te dire ça... mais j'ai dépensé là mes dernière forces... je... je ne peux plus continuer, murmura la jeune femme.

— Bien sûr que si, qu'est ce que tu racontes ? On va trouver un médecin, on va te soigner, tout va s'arranger ! Tu peux le faire ! Dit-il, sa voix augmentant progressivement d'intensité, et devenant de plus en plus angoissée.

— Non... écoute moi, i...

— Ne dit pas des choses comme ça, tu PEUX y arriver. Dit le jeune homme, d'une voix qui était à mi-chemin entre l'ordre et le désespoir.

Il comprenait ce qui allait se passer, mais il ne pouvait pas y croire. C'était impossible ! Ça ne pouvait pas se finir comme ça !

— Je t'en pris... Sa voix n'était plus qu'un râle. Il faut... que tu m'écoute. Promets-moi... de faire payer une bonne fois pour toute à ces sales types ce qu'ils nous ont fait et surtout... Promets-moi de prendre soin de notre fils, dit-elle dans un dernier souffle.

Il ne pouvait plus essayer d'ignorer maintenant. Lentement, il murmura:

— Je te le promets...

Et comme Milobellus, elle s'éteignit aussi.

Il y a un moment où le malheur et tellement grand que l'on ne sait plus où l'en en est. On a même dépassé le stade des larmes. C'est à peut près ce que ressentait le jeune homme à ce moment là. Il avait l'impression d'avoir le cerveau embrumé par tant de malheurs. Seule une idée, dans cette apocalypse, arrivait à percer le brouillard. Son fils. Il fallait qu'il continu pour son fils !

Il monta sur son Etouraptor et reparti, son enfant dans les bras, après avoir offert une sépulture décente à sa femme et à Milobellus, en s'aidant de son Rhinastoc, puis après avoir renvoyé les Pokémons restants de sa défunte épouse au PC, car un dresseur ne pouvais pas porter plus de six Pokémons sur lui. Mais il ne volait que depuis quelques secondes lorsqu'il se rendit compte que les hommes en noirs avaient retrouvés sa trace. Il supplia son Etouraptor d'accélérer alors qu'il entendait des coups de feu derrière lui. Le nouveau-né se mis à pleurer. « Il faut absolument que je trouve un endroit ou laisser mon fils, pensa le jeune homme. J'irais le récupérer après, mais si je continu à le garder avec moi, il est en danger. »

L'Etouraptor gagnait de la distance, n'ayant plus qu'à porter une seule personne et un nourrisson, et les lumières d'un village apparaissaient au loin. Tout n'était peut-être pas perdu. Après quelques minutes d'angoisse, ils arrivèrent finalement à bon port. Un jeune couple, seul, marchait dans la rue. Les hommes en noir risquaient d'arriver d'un instant à l'autre, ils étaient son seul espoir.

— Je vous en pris, est-ce que vous pourriez vous occuper de mon fils quelques temps, c'est...

— Mais enfin! S'étonna l'homme, je ne comprends pas, vous devez vous tromper de personne.

— Non! Je vous en pris, c'est vraiment une question de vie ou de mort, supplia celui qui tenait l'enfant dans les bras, cherchant comment leurs faire comprendre. Ce serait beaucoup trop long à vous expliquer mais il faut absolument que vous me rendiez ce service, je vous en pris, vous êtes mon seul espoir. Je reviendrais le récupérer très bientôt.

Devant l'air à la fois franc et totalement désespéré du jeune homme, le couple finit par accepter de s'occuper du nouveau-né quelques temps avec le sentiment de s'être embarqué dans quelque chose qui les dépassaient. Ils échangèrent leurs coordonnées, et le jeune homme repartit sur son Etouraptor.

Mais les hommes en noir l'avaient rattrapé. Nouveaux coups de feu. Cette fois ci, le grand Pokémon oiseau poussa un cri. Son aile gauche avait été touchée.

— Courage, Etouraptor, il faut que l'on se tire de ce pétrin.

Le majestueux oiseau hocha la tête et tenta de garder l'allure, mais, au bout de quelques minutes, il n'en put plus, et ils furent contraints de faire un atterrissage en catastrophe. Le jeune homme se mis alors à courir au sol à en perdre haleine, tous le groupe sur les talons, jusqu'à ce qu'il arrive au bord d'un précipice. Il n'avait plus le choix, les malfaiteurs étaient arrivés.

Il envoya ses Pokéballs.
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— COMMENT ESPERAIS-TU POUVOIR VAINCRE NOTRE GROUPE A TOI TOUS SEUL ? ! Hurla le chef du gang, en jubilant, le canon de son révolver pointé sur le jeune homme.

Le combat avait été épique, mais son équipe, après une résistance héroïque, avait finie par être écrasée sous le nombre. Le jeune homme était maintenant à leur merci.

— Ca faisait trop longtemps... que je n'avais pas combattu... murmura celui-ci.
Il avait échoué. Sa femme était morte, le Milobellus de sa femme était mort, et il n'avait même pas pût accomplir les deux derniers souhaits de sa bien-aimée. Il allait mourir là sans avoir pu la venger et il ne reverrait jamais son fils. Il n'y avait plus aucun espoir.

— Prenez-lui ses Pokémons! ordonna l'homme en noir.

Trois personnes s'exécutèrent et prirent toutes les Pokéballs accrochés à la ceinture du jeune homme.

— Bien, ça peut toujours servir, fit il avec un sourire carnassier.

— Je voudrais savoir, avant de mourir... comment m'avez-vous retrouvé ?

— Tu sais, les choses on bien changés depuis la dernière fois. Disons que nous avons mis au point une machine qui nous à permis de retrouver ton... petit protégé. Elle est malheureusement encore un peu lente, désolé de t'avoir fait patienter. Mais cela n'a plus d'importance... ADIEU !

Le jeune homme réalisait maintenant ce qui s'était passé, mais il était trop tard.

La détonation retentit...

et il tomba dans l'abîme.