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Deus ex replica [Fan-fic] de Nyvaldium



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Informations

» Auteur : Nyvaldium - Voir le profil
» Créé le 24/03/2013 à 23:22
» Dernière mise à jour le 24/03/2013 à 23:22

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Prologue
Le vent était déjà puissant et le ciel assombri comme jamais il ne l'avait été dans cette partie de l'océan! Les vagues ballottais le bateau qui essayait de rejoindre le port de Carmin-sur-mer qui était encore bien loin...
Les vagues se fracassait sans répit sur la coque du navire de pêche, le faisant reculé plus qu'il n'avançait!
A bord, les marins paniqués s'affairaient à sauver ce qui pouvait encore l'être, déversant tout ce qui se trouvait sur le pont vers la cale. Le capitaine aux commandes restait calme, tentant tant bien que mal à garder son bateau à flot constant tout en gardant le cap. Sa boussole indiquant farouchement le Nord, il suivait la direction Nord-Est comme il le pouvait, calculant par intermittence leur position à l'aide de sa carte et de son compas, il tomber régulièrement sur les mêmes résultats : il n'avançait pas, il reculait ...
Les moteurs tournant à plein régime, le chef mécanicien et son équipier s'efforçait de lui faire doubler la cadence. Dans l'épaisse fumée bercée par une chaleur étouffante de la salle des machines, un jeune marin d'à peine 17 ans déboula en posant une lourde caisse !

- " Ne nous encombre pas avec ton bardât gamin, on a déjà bien assez à faire ici que de s'occuper du matos des autres ! " Hurla le chef mécanicien pour essayer de couvrir le bruit assourdissant du moteur

- " Je suis désolé mais c'est la seule pièce où il reste encore assez de place pour mettre cette caisse monsieur ... " rétorqua le jeune homme, embarrassé. Il n'était pas sur le bateau depuis très longtemps, c'était à peine son second voyage à bord.

- " C'est bon, file d'ici on a surement besoin de toi ailleurs ! " hurla encore le chef, toujours dans le but de couvrir le bruit du moteur.

Il poussa la caisse dans un coin, la cognant contre le mur violemment. Un cri s'échappa de la caisse.

- " Aïe ? Comment ça aïe ?!" S'exclama le mécanicien

Il ouvrit la caisse d'un coup et y trouva un gamin à peine âgé de plus de quatorze ans. Il le souleva par le col et le regarda de haut en bas. Il avait les cheveux en bataille, deux petites mèches retombaient sur son front. Le brun de ses cheveux s'accordait avec ses yeux marrons clair. Il portait un sweet noir délavé et déchiré au niveau de la manche droite, un pauvre jean usé et des chaussures hors d'usage. Il avait un sac un peu abîmé mais surement en meilleur état que ses vêtements. Il avait le teint pâle malgré un physique assez fins, il n'était pas vraiment maigre, pas bien grand pour son âge mais pas non plus trop petit, c'était un gamin plutôt normal si on laissait son air de vagabond sur le côté.

- " Et d'où tu sors toi encore ? Un clandestin, comme si on avait besoin de ça ici ! Thomas, occupe-toi des machines pendant que j'emmène la vermine chez le capitaine ! " S'énerva le chef, qui n'avait vraiment pas que ça à faire que de s'occuper d'un mouflet. Le chef mécanicien était assez petit et costaud, rasé d'une manière impeccable avec les cheveux courts et grisonnants. Avec son bleu de travail, il ne quittait que rarement la salle des machines sauf pour dormir ou manger. Son visage était marqué par l'huile et cambouis, ses mains était noires et il lui manquait l'annulaire à la main gauche. Il grimpa les marches et les étages en toute hâte et déboula dans la salle du capitaine.

- " Capitaine, on a un clandestin à bord, j'en fait quoi ?! " Cria le chef.

- " Tu te calme, tu le pose ici et tu retournes en bas Brice, je vais m'en occuper." répondit calmement le capitaine.

Le mécanicien déposa le gosse et retourna à ses machines aussi vite qu'il en était venu. Le capitaine fît signe à l'enfant de se rapprocher. Le gamin hésita puis avança avec prudence, le capitaine ne le regarda pas tout de suite et poussa sa carte et son compas d'une main pour laisser une place sur la table. De l'autre main il maintenait fermement la barre.

- "Assieds-toi sur la table gamin que je te regarde de plus près, j'peux pas vraiment lâcher la boussole des yeux !" Ordonna le capitaine.

Le gamin grimpa sur la table pour s'y asseoir et dévisagea le capitaine. Il était grand et athlétique, une cinquantaine d'années et le visage abîmé par la mer. Il avait une barbe de trois jours noire parsemé de quelques poils blancs, des cheveux épais et sombres avec sa casquette typique de marin vissée sur la tête. Sur la main, il avait une énorme chevalière en or à l'annulaire droit avec gravé dessus les lettres F et M.

- " Alors gamin, comment tu t'appelles et d'où tu sors comme ça ? " demanda le capitaine en fixant la mer des yeux

Le gamin hésita longuement avant d'ouvrir la bouche et te dire timidement :
- " Nyte ... je viens d'Oliville ... je suis désolé ... j'ai vu votre bateau et je suis monté dans une caisse ... " expliqua timidement l'enfant

- " Nyte ? C'est marrant ça comme prénom ! Moi c'est Ferdinand. T'a pas des parents pour s'inquiéter de ce que tu fais ? " S'inquiéta le capitaine

- " Je ... j'ai le mal de mer ... " gémit Nyte

Le capitaine traîna la poubelle du pied et la monta sur la table, toujours en fixant la mer, il la posa sur le genou du gamin. Nyte vomit dedans un grand coup. Le capitaine la récupéra presque instantanément après que l'enfant ai arrêté de régurgité son repas du matin pour la poser le plus loin possible.

- " Je suis parti à l'aventure depuis 4 mois ... ma mère ne s'inquiète plus vraiment pour moi et mon père prend de mes nouvelles de temps en temps. " Reprit Nyte.

- " Et ben mon gaillard, faut être bien brave pour partir à l'aventure aussi jeune ! " Répondit le capitaine en riant.
Au même moment le bateau se fît rouler par les vagues d'une manière plus violente, Nyte tomba à la renverse et le capitaine l'attrapa par la capuche.

- "C'est une fameuse tempête qu'on à la, le genre qu'on aperçoit qu'une fois par décennie ! ahahahahaha !" s'exclama le capitaine en riant à plein poumons. Nyte ne disait plus rien.

- "Mais aucune tempête n'aura raison du Baltique, le bateau de Ferdinand Mallegan !" Hurla le capitaine en cessant de rire. Il calcula leur position avec le combat et les instruments de mesure du tableau de bord. Il constata qu'ils avaient avancé légèrement malgré les vagues, le vent et les courants.
Un violent éclair illumina le ciel au moment ou un Léviator se dressa de toute sa hauteur hors de l'eau, face au bateau, à ce moment précis, le capitaine perdit son sourire en coin ...